Georges Cipriani
Georges Cipriani est un militant et terroriste d'extrême gauche français, né le à Tunis. Membre d'Action directe, il est incarcéré en 1987 à perpétuité pour deux assassinats. Il sort de prison en 2011.
Georges Cipriani | ||
Terroriste d'extrĂŞme gauche | ||
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Information | ||
Naissance | Tunis |
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Sentence | Réclusion criminelle à perpétuité | |
Actions criminelles | Attentats Assassinats |
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Affaires | Action directe | |
Victimes | Gabriel Chahine (1982) René Audran (1985) Georges Besse (1986) |
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PĂ©riode | 1979-1987 | |
Pays | France | |
Arrestation | ||
Complice | Jean-Marc Rouillan Nathalie Ménigon Régis Schleicher Joëlle Aubron |
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De Billancourt Ă Action directe
À la fin des années 1960, il travaille comme ajusteur-perceur dans un atelier de machines-outils des usines de Renault-Billancourt. Il est membre du comité de base de l’usine lors de l’assassinat du militant de la Gauche prolétarienne (GP), Pierre Overney, le . Il vit les dix années suivantes en Allemagne et rentre en France au début des années 1980 où il devient membre d’Action directe.
Incarcération
Arrêté avec ses complices Jean-Marc Rouillan, Joëlle Aubron et Nathalie Ménigon le dans une ferme à Vitry-aux-Loges (Loiret), Cipriani, membre historique du groupe d'extrême gauche, a été condamné notamment pour les assassinats en 1986 du PDG de Renault Georges Besse et en 1985 de l'ingénieur général René Audran. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
Après des années d'isolement total puis partiel, Georges Cipriani a été interné durant l'été 1993 à l'hôpital psychiatrique de Villejuif, dans lequel il a séjourné à l'unité pour malades difficiles.
Sa demande de semi-liberté pour une durée d'un an a été rejetée le par la chambre spéciale d'application des peines de la cour d'appel de Paris. Elle lui est finalement accordée à compter du [1], mais le , il est réincarcéré pour des questions de procédure en attendant la décision de la cour d'appel sur sa libération conditionnelle. Cet aménagement de peine lui est accordé le [2]. Il sort de prison et regagne son domicile de Strasbourg. Son avocat indique qu'il travaillera à la Banque alimentaire, pour laquelle il avait déjà travaillé durant sa période de semi-liberté.
Notes et références
- Action directe : un régime de semi-liberté accordé à Georges Cipriani, Le Monde, 1er avril 2010
- « Liberté conditionnelle pour Cipriani, ex-membre d'Action directe », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).