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Black bloc

L'expression black bloc /ˈblĂŠk blɑk/[1] (« bloc noir » en anglais) dĂ©signe :

« Pas de guerre entre les peuples, pas de paix entre les classes », Journée internationale des travailleurs à Lausanne (Suisse), le 1er mai 2008.
« Peu importe pour qui ils votent, nous sommes ingouvernables » (2008).

L'expression ne renvoie pas Ă  un mode d'action spĂ©cifique et unique mais plutĂŽt Ă  la juxtaposition ou la combinaison, dans une mĂȘme action ou Ă  des moments diffĂ©rents, de courants de pensĂ©e potentiellement opposĂ©s :

  • violents, de ceux qui voient dans la violence le seul moyen de rĂ©ellement donner une portĂ©e Ă  leur action, et considĂšrent que les actions non violentes ne sont que des exutoires inefficaces permettant d'Ă©viter l'accumulation du sentiment de frustration au sein des populations[8].
  • nĂ©anmoins, certains black blocs participent Ă  des manifestations sans avoir recours Ă  la force.

Sans organigramme, ni figures centralisĂ©es, le black bloc est constituĂ© d'individus et de groupes d'individus organisĂ©s ou non, sans appartenance formelle ni hiĂ©rarchie, tout de noir vĂȘtus et masquĂ©s pour l'anonymat[9]. Il est formĂ© principalement d'activistes issus des mouvances de l'extrĂȘme gauche libertaires ou autonomes.

Les actions du black bloc ciblent gĂ©nĂ©ralement les symboles de l'État (police, tribunaux, bĂątiments administratifs) et du capitalisme (banques, agence d'intĂ©rim, entreprises multinationales, publicitĂ©, restauration rapide). Afin de justifier leurs interventions parfois violentes face Ă  la mondialisation, les militants soutiennent que le capitalisme est infiniment plus destructeur qu'aucune de leurs actions directes[10].

Le black bloc est mĂ©diatisĂ© lors des manifestations contre la PremiĂšre guerre du Golfe en 1991, puis en 1999 Ă  Seattle lors du contre-sommet de l'OMC, lors des manifestations contre les G8 Ă  GĂȘnes en juillet 2001, Ă  Évian en 2003, Ă  Heiligendamm en 2007, Ă  Strasbourg lors du contre-sommet de l'OTAN en avril 2009, Ă  Hambourg pendant le G20 en 2017, ou encore le 1er mai 2018 ainsi que lors de la crise des Gilets jaunes Ă  Paris.

Étymologie

Le terme anglais black bloc est une traduction de l'allemand Schwarzer Block (littĂ©ralement « bloc noir »). Ce serait la police de Berlin Ouest, en 1980, qui aurait attribuĂ© le nom Ă  cette forme d'action collective issue du mouvement 'autonome' des squats, et qui consiste Ă  se grouper en manifestation, tous vĂȘtus et masquĂ©s de noir, pour manƓuvrer en bloc compact, se protĂ©ger mutuellement, et possiblement affronter les policiers ou lancer des frappes contre des cibles[4] - [11] - [6].

Plusieurs nouvelles appellations sont apparues au sein du black bloc par la suite : le « Radical Anti-Capitalist Blocs » (RACB) composĂ© d'un millier de personnes a Ă©mergĂ© lors du rassemblement contre le FMI et la Banque mondiale Ă  Washington les et ou encore le « cortĂšge de tĂȘte » des manifestations contre la loi Travail en 2016 en France, nommĂ© ainsi car il prit place en premiĂšre ligne des manifestations, position traditionnelle des grandes centrales syndicales.

Histoire

Origine


Il est courant de faire remonter les origines du black bloc aux autonomes allemands de Berlin-Ouest du dĂ©but des annĂ©es 1980[10] - [12]. Face aux incursions policiĂšres, les autonomes allemands se sont organisĂ©s en « Schwarzer Block » pour mettre en pratique des actions directes collectives afin de dĂ©fendre, en masse, des squats (« FreirĂ€ume ») et des « lieux autogĂ©rĂ©s » menacĂ©s d’expulsion. Les black blocs se sont ensuite multipliĂ©s en marge des mouvances anticapitalistes[6], internationalistes, antifasciste radicale et antiautoritaires[13].

L'historienne Dominique Baqué a écrit en 2004 : « Visages recouverts d'un masque, casqués, difficiles à cerner et à saisir, les black blocs ne se revendiquent d'aucune organisation, d'aucun courant [...] ils ont fait leur apparition à Berlin-Ouest au cours de l'hiver 1980, souvent issus des squatts, libertaires et anarchistes, prÎnant l'appropriation violente des biens matériels produits par le capitalisme. »[14]

Internationalisation

Dans les années 1990, les militants du mouvement nord-américain Anti-Racist Action (en) (ARA) qui privilégient la confrontation directe contre les néo-nazis et les suprémacistes « Blancs » reprennent la tactique black bloc[5] - [2].

La tactique du black bloc apparaĂźt dans les mĂ©dias en 1991 aux États-Unis Ă  l'occasion d'une manifestation contre la guerre du Golfe oĂč des participants effectuĂšrent des actions directes en marge des cortĂšges conventionnels, notamment contre des locaux de la Banque mondiale[2].

Le 30 novembre 1999, lors du congrĂšs de l’OMC Ă  Seattle, un black bloc d’environ 200 militants s'est attaquĂ© aux locaux de sociĂ©tĂ©s multinationales se trouvant sur le parcours de la manifestation, et a bloquĂ© les rues avec du mobilier urbain pour en faire des « zones autonomes temporaires », attirant l'attention des mĂ©dias.

Cette tactique consistant Ă  se regrouper et circuler, les visages masquĂ©s, pour s’en prendre physiquement aux symboles de l’État et du capitalisme se diffuse « principalement Ă  travers le rĂ©seau de la contre-culture punk et d'extrĂȘme ou d'ultragauche, grĂące Ă  des fanzines, Ă  des groupes de musique en tournĂ©e et Ă  des contacts personnels »[15]

Sociologie

Historiquement, le « black bloc » a été fondé par des étudiants allemands tous issus de la classe moyenne supérieure. Ses membres viennent principalement « de milieux sociaux privilégiés » et non des banlieues pauvres. Pendant longtemps, il s'agit, selon Olivier Cahn, « d'une fraction relativement éduquée de la population issue de l'ultragauche anarcho-autonome »[16]. Pour Thierry Vincent, « ce sont plutÎt des blancs, assez peu de racisés, avec un capital culturel élevé »[17].

Néanmoins, une évolution semble avoir lieu au profit de groupes plus populaires qui ferait diminuer la proportion de jeunes gens issus de la bourgeoisie[16]. Certains viennent des « Kops » d'Auteuil, des supporters de l'ultra-gauche opérant au Stade de France qui montrent des origines sociales plus populaires[18].

Poursuites en justice et condamnations

AprĂšs les manifestations liĂ©es aux diffĂ©rents sommets du G8 en Europe au dĂ©but des annĂ©es 2000, les tribunaux europĂ©ens poursuivent des personnes accusĂ©es d'ĂȘtre « membres de Black Blocs » pour « vandalisme », « association de malfaiteurs » et « association de malfaiteurs en vue d'une entreprise terroriste ».

Un certain nombre de condamnations ont été prononcées contre des membres des black blocs[19] - [20], néanmoins, selon Le Point, les black blocs tombés aux mains de la police suivent le plus souvent un document de deux feuillets intitulé « Que faire en cas d'arrestation ? », qui leur donne la marche à suivre pour éviter de fournir des éléments à charge. Ils peuvent également s'appuyer « sur un réseau de journalistes amis et communicants des réseaux sociaux »[21].

Mode de fonctionnement

Un black bloc à Hambourg, 15 décembre 2007, avec une banderole : « Brûler la répression - Contre le délire sécuritaire et l'état de surveillance, notre solidarité contre leur répression »

SchĂ©matiquement, les black blocs sont des rassemblements de groupes d'affinitĂ©, d’inspiration libertaire, qui prĂŽnent une action directe de rue incluant de maniĂšre explicite dans leur rĂ©pertoire d’actions la violence contre certains biens et certaines personnes (policiers et militants d’extrĂȘme-droite).

Certains black blocs ne comptent que quelques dizaines de personnes, d'autres des milliers. Les black blocs comportant de nombreux militants libertaires et Ă©galitaires, parfois fĂ©ministes, se constituent d'un nombre important de femmes, mais son principe mĂȘme Ă©tant l’anonymisation des militants, il est difficile d'identifier rĂ©ellement la proportion d'hommes et de femmes Ă  l’intĂ©rieur des cortĂšges[22] - [23].

Selon l'analyste Jacques Baud,

« Contrairement Ă  une opinion largement rĂ©pandue — et aux affirmations de certains services de renseignements — le black bloc n’est ni une structure, ni une organisation, ni un rĂ©seau, ni une idĂ©ologie. Elle reprĂ©sente une fonctionnalitĂ© au sein d’une manifestation, associĂ©e Ă  une stratĂ©gie d’action de nature asymĂ©trique[24]. »

Modus operandi

Les black blocs se forment gĂ©nĂ©ralement au point de rendez-vous des manifestations loin du regard des policiers, derriĂšre des banniĂšres ou cachĂ©s dans la foule, ou pendant les manifestations quand une intervention policiĂšre ou une action directe se prĂ©pare. Les activistes s'habillent et se masquent de noir pour symboliser l'unitĂ©, leur solidaritĂ© et l'Ă©galitĂ© des hommes et femmes au sein d'un black bloc et crĂ©er un effet de masse, mais surtout pour se protĂ©ger des camĂ©ras de vidĂ©o-surveillance et pour Ă©viter d’ĂȘtre identifiĂ©s par les forces policiĂšres. Ils portent souvent des blousons de cuir et des protections de fortune adaptĂ©es Ă  la guĂ©rilla urbaine (Ă©quipement sportif, lunettes de ski ou de plongĂ©e, banniĂšre renforcĂ©e).

Selon Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministÚre de l'Intérieur français, en 2009 :

« Les black blocs forment, dans les manifestations, des groupes Ă©phĂ©mĂšres, dont l'objectif est de commettre des actions illĂ©gales, en formant une foule anonyme non identifiable. C'est la raison pour laquelle ces individus portent des vĂȘtements noirs ou trĂšs sombres, ce qui rend difficile le travail d'identification et d'interpellation. Ils s'habillent ainsi au dernier moment et changent immĂ©diatement de tenue une fois les exactions terminĂ©es. » Selon lui, ils sont « pour beaucoup issus de la mouvance anarchiste » et participent Ă  « tous les combats altermondialistes violents[25]. »

Usage de la force

Selon la politologue Sylvie Dugas : « L'usage de la force permet aux partisans du Black Bloc de signifier aux plus dĂ©favorisĂ©s qu'ils sont prĂȘts Ă  mettre leur corps en pĂ©ril pour exprimer leur solidaritĂ© envers eux »[10]. Pour Francis Dupuis-DĂ©ri, enseignant-chercheur en science politique Ă  l’UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  MontrĂ©al, affirmant que le black block n’a jamais causĂ© de morts, estime :

« [Le black block] n’est qu’un usage de la force de trĂšs basse intensitĂ© : quelques lancers de bouteilles et cailloux, exceptionnellement un cocktail Molotov, jamais d’armes Ă  feu. Sur l’échelle historique de la violence politique en France, y compris celle de sa police, on peut parler de microviolence. [
] [Andreas Malm, dans son livre Comment saboter un pipeline] explique trĂšs bien le problĂšme avec la conception dogmatique et simpliste de la non-violence, prĂ©sentement majoritaire dans les rĂ©seaux Ă©cologistes. [
] Tous les mouvements sociaux d’importance ont connu une aile plus radicale et pratiquant la perturbation ou ayant recours Ă  la force[26]. »

Les membres du black block ne considĂšrent d’ailleurs pas nĂ©cessairement la violence comme l’unique instrument de lutte, mais comme un instrument parmi d’autres : s’élevant contre le « dogme de la non-violence », ils revendiquent son utilisation lorsqu’elle semble pertinente, mais pas comme l’unique solution Ă  tous les problĂšmes, reconnaissant par ailleurs que son usage peut ĂȘtre contre-productif dans le cadre d’une lutte sociale[26].

Certains black blocs pratiquent la destruction de biens matĂ©riels : attaques de banques, bĂątiments gouvernementaux, sociĂ©tĂ©s multinationales, camĂ©ras de vidĂ©o-surveillance, publicitĂ© et tout ce qui Ă  leurs yeux reprĂ©sente le capitalisme et l'État. Cette volontĂ© de ne pas frapper n’importe quelle cible est une constante de la violence autonome de rue. Ces actions sĂ©lectives ne visent pas Ă  s'attaquer aux personnes, aux petits commerces, aux habitations et aux biens collectifs indispensables mais aux biens des reprĂ©sentants du capitalisme et l'État[6].

D'autres se donnent pour mission de protĂ©ger physiquement les manifestations. Ils opĂšrent alors diffĂ©remment en concentrant tous leurs efforts sur les forces policiĂšres, faisant reculer leurs lignes pour regagner du terrain perdu, forçant les lignes policiĂšres lors d'encerclement, libĂ©rant les personnes arrĂȘtĂ©es (dĂ©-arrestation), apportant un appui physique aux manifestants interpellĂ©s ou attaquĂ©s par les policiers et dĂ©fendant physiquement les militants pratiquant la dĂ©sobĂ©issance civile contre les interventions policiĂšres. Les activistes n'hĂ©sitent pas Ă  affronter violemment les Forces de l'Ordre qu'ils considĂšrent comme le bras armĂ© du capitalisme et de l'État.

Bien que critiquĂ©s par une partie des militants altermondialistes ou pacifistes – avec lesquels il existe parfois de rĂ©elles tensions, trouvant l'action des black blocs contre-productive pour la mise en place d'une alternative politique[27] - [26] – la plupart des membres du black bloc affirment refuser de mettre en danger le reste des manifestants[10]. Ainsi, pour la manifestation de GĂȘnes, les Ă©chauffourĂ©es se sont dĂ©roulĂ©es le matin et dans un lieu Ă©loignĂ©, avant que ceux qui y avaient participĂ© ne rejoignent les rangs de la grande manifestation pour dĂ©filer avec les autres manifestants.

Non-violence

Selon Olivier Cahn, la constitution d’un black bloc au sein d’une manifestation n’implique pas systĂ©matiquement perpĂ©tration d’exactions. En outre, les modes d’action adoptĂ©s ne sauraient se rĂ©sumer Ă  l’exercice de violences, ni mĂȘme d’actes illĂ©gaux[28].

Depuis le dĂ©but des annĂ©es 2000, la tactique du black bloc est utilisĂ©e par certains anarchistes et leurs sympathisants lors de nombreuses Ă©meutes, confrontation de rue et actions directes mais aussi lors de nombreuses manifestations pacifiques, l’anarchisme comptant Ă©galement beaucoup de partisans non-violents[29]. De nombreux black blocs ont simplement dĂ©filĂ© calmement, sans poser de gestes spectaculaires ou violents, leur seule prĂ©sence en manifestation exprimant dĂ©jĂ  une critique radicale[4].

En signe de solidaritĂ© et d'appui anonyme, par prĂ©caution en cas de crainte d’intervention policiĂšre ou d’agression d'extrĂȘme-droite, ou simplement pour s'afficher, de petits et moyens black blocs font frĂ©quemment leur apparition dans ces rassemblements, montrant par-lĂ  le respect des militants libertaires pour la diversitĂ© des tactiques et prouvant que la violence n'est pas leur seul but. Certains black blocs participent Ă  des manifestations sans avoir recours Ă  la force. Ce fut le cas, entre autres, lors des manifestations pour les droits des femmes Ă  Washington (22 avril 2001), contre le Forum Ă©conomique mondial Ă  New York (janvier-fĂ©vrier 2002) et contre le sommet du G8 Ă  Calgary et Ă  Ottawa (juin 2002)[5].

Ailleurs, ils vont manƓuvrer pour dĂ©tourner l'attention des policiers et faciliter l'action d'autres groupes militants pratiquant le blocage de routes, comme au sommet du G8 en Écosse en 2005. En gĂ©nĂ©ral, leur choix tactique dĂ©pend du contexte politique et du rapport de force, et leurs cibles ont une signification politique Ă©vidente[4].

Critiques

Une frange de la population, qu'il s'agisse de manifestants altermondialistes, de porte-paroles du mouvement des Gilets jaunes ou de reprĂ©sentants de partis d'extrĂȘme droite[30], considĂšrent parfois les black blocs comme des agents infiltrĂ©s (agents provocateurs) par la police pour faire mauvaise presse Ă  certaines manifestations[31] - [32].

En 2019, lors des manifestations des Gilets jaunes en France, le journal Libération rapporte des témoignages concordants de « Black blocs » rejoignant les rangs des CRS[33]. Jordan Bardella s'étonne de l'impunité apparente dont ils bénéficient[34] - [35]. Selon France Info, ces rumeurs persistantes sont liées à l'infiltration des manifestations par des policiers en civil qui s'habillent comme les manifestants pour se fondre dans la foule, récupérer des renseignements et procéder à des interpellations[31].

Lors des manifestations de protestation contre la loi sĂ©curitĂ© globale en France en novembre et dĂ©cembre 2020, le mode d’action des black blocs caractĂ©risĂ© par « des policiers acculĂ©s, victimes de projectiles, des vitrines saccagĂ©es, des commerces incendiĂ©s », est critiquĂ© par diffĂ©rentes personnalitĂ©s politiques, comme la dĂ©putĂ© de La France insoumise Caroline Fiat qui souhaite un « prompt rĂ©tablissement aux gendarmes et policiers blessĂ©s par ces ‘Black blocs’ » ou encore la cheffe du parti d’extrĂȘme droite Rassemblement national Marine Le Pen qui s'Ă©tonne de « l’impunitĂ© » dont bĂ©nĂ©ficieraient les membres de ces groupes[36].

Une partie de cette critique, notamment du cÎté de la France insoumise, des communistes et de la CGT, dénonce une violence qui in fine serait utile au gouvernement. Ainsi, pour Alexis CorbiÚre, « ceux qui agressent des policiers, détruisent ou brûlent non seulement commettent des actes dangereux et condamnables, mais sont les alliés objectifs des Darmanin et Lallement ». Une opinion partagée par Danielle Simonnet également élue LFI qui estime que « les casseurs sont plus utiles aux médias pour avoir des images qui font peur et au gouvernement »[37].

Cette violence extrĂȘme est notĂ©e par la presse Ă©trangĂšre[38]. Ainsi, le journal italien La Stampa relate la manifestation du 5 dĂ©cembre 2020 au cours de laquelle les membres du black bloc imposent « une sorte de guĂ©rilla urbaine » Ă  certains quartiers rĂ©sidentiels du nord-est de la capitale, mettant le feu aux voitures « (des petites voitures, pas des Porsches) » et dĂ©truisent les vitres des banques et des agences immobiliĂšres[39].

Actes notoires

Les années 1980

  • En dĂ©cembre 1980, les autoritĂ©s de la ville de Berlin-Ouest dĂ©cident de mettre un terme aux occupations d'universitĂ©s et aux squats. C'est dans ce contexte que des activistes ont eu recours pour la premiĂšre fois Ă  la tactique du black bloc. Des « autonomes » vĂȘtus et masquĂ©s de noir sont descendus dans la rue affronter les Forces de l'Ordre venues les expulser. L'invention du terme (schwarzer Block) est du reste attribuĂ©e Ă  la police allemande[40].
  • Un black bloc de 1 500 « autonomes » se forme Ă  Hambourg, en 1986, pour dĂ©fendre le squat Hafenstraße (en).
  • Apparition de black blocs Ă  l'occasion de la prĂ©sence du prĂ©sident amĂ©ricain Ronald Reagan Ă  Berlin-Ouest, en juin 1987.
  • En septembre 1988, Ă  Berlin-Ouest, un black bloc affronte les forces de l'ordre au cours d'une manifestation contre une rĂ©union de la Banque mondiale et du FMI[5].

Les années 1990

1999, la police de Seattle utilise du gaz poivre sur les manifestants.
  • Dans les annĂ©es 1990, les militants du mouvement nord-amĂ©ricain Anti-Racist Action (en) (ARA) qui privilĂ©gient la confrontation directe contre les nĂ©o-nazis et les suprĂ©macistes blancs reprennent la tactique du black bloc[5] - [2].
  • Washington (1991) : le premier black bloc amĂ©ricain connu s'attaque aux locaux de la Banque mondiale Ă  l'occasion d'une manifestation anti-guerre du Golfe[2].
  • San Francisco (1992): un black bloc se forme contre les cĂ©lĂ©brations du 500e anniversaire de la dĂ©couverte de l'AmĂ©rique par Christophe Colomb. Le bloc manifestant contre ce qu'ils considĂšrent comme des gĂ©nocides perpĂ©trĂ©s sur les PremiĂšres Nations.
  • Usa (24 avril 1999): un black bloc d'environ 2 000 participants se forme Ă  l'occasion d'une manifestation pacifique pour la libĂ©ration de Mumia Abu-Jamal organisĂ©e par diverses organisations anti-autoritaires et d'extrĂȘme gauche rĂ©unies au sein du collectif Millions for Mumia.
  • Seattle (novembre 1999): Un black bloc d’environ 200 activistes s'attaque Ă  des vitrines de banques et de commerces et pille des magasins lors du CongrĂšs de l’OMC. Des slogans sont taguĂ©s sur des murs et du mobilier urbain est brĂ»lĂ© ou dĂ©truit. Une zone autonome temporaire fortifiĂ©e par des barricades est constituĂ©e pendant quelques heures[41]. Cette journĂ©e est plus connue sous le nom de « bataille de Seattle ».

Les années 2000

  • Washington (16 et 17 avril 2000) : se tient une rĂ©union du FMI et de la Banque mondiale. Un black bloc composĂ© d'environ 1 000 personnes y est prĂ©sent, optant cependant pour une tactique rĂ©solument diffĂ©rente de celle mise en pratique Ă  Seattle. Le black bloc concentra tous ses efforts sur la police, faisant reculer leurs lignes Ă  plusieurs reprises, forçant les barrages policiers, dĂ©livrant des personnes arrĂȘtĂ©es, entraĂźnant la police au-delĂ  de son propre pĂ©rimĂštre et dĂ©fendant les militants pratiquant la dĂ©sobĂ©issance civile contre les interventions policiĂšres, leur permettant ainsi d’aller plus loin[42].
  • Prague (25 et 26 septembre 2000): un black bloc s'organise Ă  l'occasion de la rĂ©union du FMI. Quelque 3 000 personnes se heurtent Ă  la police tchĂšque. Les affrontements sont trĂšs violents[43].
  • Göteborg (juin 2001): un black bloc se forme contre le sommet de l'Union europĂ©enne. Toute une rue de la ville est dĂ©vastĂ©e. La police ouvre le feu sur la foule et blesse griĂšvement un des manifestants[43].
Émeutes anti-G8 de GĂȘnes de 2001, charge des forces de police.
  • Émeutes anti-G8 de GĂȘnes de 2001. Le matin du 21 juillet 2001, un black bloc de 2 500 personnes s'attaque Ă  des banques, des agences immobiliĂšres, des concessionnaires automobiles, des agences de voyages, des panneaux publicitaires ainsi qu'Ă  la prison de Marassi oĂč les Forces de l'Ordre ne parviennent pas Ă  faire face Ă  l'assaut[44]. En rĂ©action, l'aprĂšs-midi, les forces de police dĂ©chaĂźnent alors des attaques trĂšs violentes contre les manifestants absolument pacifiques des divers lieux de protestation autorisĂ©e. Des camions de police sont lancĂ©s Ă  grande vitesse contre la foule[45]. Carlo Giuliani, un jeune activiste altermondialiste, est abattu d'une balle dans la tĂȘte par un policier. Un rapport de police affirmera que la balle tirĂ©e en l'air par le policier a Ă©tĂ© dĂ©viĂ©e par un pavĂ© lancĂ© par un manifestant[44]. Une photographie prise une seconde avant que le carabinier ne tire montre l'arme du policier pointĂ©e en direction du jeune homme armĂ© d'un extincteur. De plus, des vidĂ©os amateurs, mises en ligne sur internet[24], montrent que la voiture de police dans laquelle Ă©tait installĂ© le carabinier, roule plusieurs fois, dans un mouvement d'avant en arriĂšre, sur le corps de Carlo, ne lui laissant aucune chance de survie[46].
  • Évian(1er, 2 et ): Sur le parcours de la manifestation anti-G8 entre GenĂšve-Annemasse, une station d'essence est dĂ©truite par des participants d'un black bloc[47] qui sont alors fortement critiquĂ©s par des pacifistes, mais aussi par d'autres membres du black bloc qui considĂšrent que certains types de destruction sont contre-productifs et discrĂ©ditent le mouvement.
1er mai 2006 : 500 manifestants d'Ungdomshuset devant la mairie de Copenhague au Danemark en solidarité avec Christiania.
  • Heiligendamm (Allemagne) (dĂ©but juin 2007): Un black bloc d'environ 5 000 personnes se forme lors d'une grande manifestation contre le G8 et donne lieu Ă  des affrontements violents avec la police. Un millier de personnes, dont 430 policiers, sont blessĂ©es dans des heurts entre activistes des Black Blocs et forces de l'ordre[49].
L'ancien poste-frontiÚre du pont de l'Europe à Strasbourg, incendié le 5 avril 2009.
  • Sommet de l'OTAN Ă  Strasbourg (3 et 4 avril 2009) : un black bloc d'environ 2 000 personnes se rĂ©unit au cours de la manifestation contre le Sommet de l'OTAN Ă  Strasbourg[50]. Ils mettent littĂ©ralement Ă  sac le quartier du Port du Rhin[51]. La douane, l'office du tourisme, un distributeur de billets, une pharmacie (par propagation du feu), l'hĂŽtel Ibis sont incendiĂ©s[52] et une dizaine d'entreprises privĂ©es sont vandalisĂ©es. Des vitrines d'usines et 27 Abribus sont dĂ©truits, ainsi que des panneaux publicitaires, des camĂ©ras de vidĂ©o-surveillance et un radar automatique. Une barricade est dressĂ©e Ă  l'aide de wagons. Le montant des dĂ©gĂąts s'Ă©lĂšve Ă  plus de 100 millions d'euros tandis que 1 500 personnes ont Ă©tĂ© blessĂ©es dont plus de 100 policiers et 13 pompiers[51].
  • Poitiers (10 octobre 2009) : un black bloc d'environ 250 personnes se rĂ©unit par surprise pendant une manifestation de protestation contre le transfert des 118 dĂ©tenus de la maison d'arrĂȘt (MA) de Poitiers au nouveau centre pĂ©nitentiaire (CP) de Vivonne. Une vingtaine de vitrines, des horodateurs ainsi que des cabines tĂ©lĂ©phoniques, des abribus et des bollards sont dĂ©truits ou arrachĂ©s. Un slogan (« Omnia sunt communia », extrait de Vatican II) est Ă©galement peint sur le baptistĂšre Saint-Jean. Ce mouvement Ă©tait attendu de façon pacifiste et avec une faible ampleur ; la police, alors prĂ©parĂ©e pour 50 manifestants, s'est trĂšs vite retrouvĂ©e dĂ©bordĂ©e[53]. Le ministre de l'intĂ©rieur, Brice Hortefeux, dĂ©clare qu'il « n'hĂ©siterait pas » Ă  demander la « dissolution » des « groupuscules »[54]. En 2018, le politologue poitevin Thomas Michaud publie RĂ©flexions sur l’anarchie, Ă  la suite du black bloc de Poitiers du 10 octobre 2009[55].
  • GenĂšve (28 novembre 2009) : un black bloc d'environ 200 personnes se rĂ©unit lors d'une manifestation anti-OMC (Organisation mondiale du commerce). DĂšs le dĂ©but de la manifestation, trois groupes distincts se livrent Ă  des dĂ©prĂ©dations, retournant se dissimuler parmi les manifestants Ă  l'arrivĂ©e des policiers[56]. Les manifestants dĂ©truisent Ă  coups de pierres, de masses et de marteaux les vitrines de commerces de luxe, d'agences bancaires ainsi que celles d'un hĂŽtel cossu du centre-ville de GenĂšve. Ils s'en seraient Ă©galement pris aux voitures les plus luxueuses, en en brĂ»lant quatre par la mĂȘme occasion. Quatorze personnes sont interpellĂ©es pour « Ă©meute », ainsi que quatre autres pour « vol et Ă©meute » ayant Ă©tĂ© retrouvĂ©es en possession de marchandises volĂ©es dans les vitrines[57] - [58].
  • Copenhague (12 dĂ©cembre 2009) : un black bloc d'environ 300 personnes se rĂ©unit lors d'une manifestation contre la confĂ©rence internationale sur le climat. Des vitrines sont brisĂ©es Ă  l'aide de marteaux et de briques, un policier est blessĂ© et quatre voitures ont Ă©tĂ© incendiĂ©es. Les black blocs retournent parmi les manifestants pacifiques pour Ă©viter les arrestations et en Ă©mergent ponctuellement pour briser une vitrine. Quelque 1 800 personnes seront interpellĂ©es[59].

Les années 2010

Manifestation pour la Rote Flora, Ă  Hambourg en 2011.
Un Black Bloc Ă  Vienne en 2012.
  • Toronto (26 juin 2010) : un black bloc se rĂ©unit lors d'une manifestation contre le G20 organisĂ©e Ă  Toronto. De nombreuses vitrines de magasins appartenant Ă  des chaĂźnes multinationales sont fracassĂ©es. Les manifestants brisent les vitrines des magasins et des banques du centre-ville et incendient des voitures de police lors d'une manifestation que la police maĂźtrise finalement avec des gaz lacrymogĂšnes et des arrestations massives[61].
  • Rome (15 octobre 2011) : un black bloc de quelques centaines de personnes se rĂ©unit lors de la manifestation du Mouvement des IndignĂ©s. Des vitrines de banques et de magasins sont dĂ©truites. Bilan : 135 blessĂ©s, dont 105 policiers[62] - [63].
  • MontrĂ©al (1er mai 2012) : un black bloc de 1 000 Ă  2 000 personnes se forme lors de la manifestation anticapitaliste autonome du 1er mai et s'attaque Ă  une banque, des commerces et Ă  la police.
  • Égypte (24 janvier 2013) : crĂ©ation d'un mouvement black bloc Ă©gyptien fortement mĂ©diatisĂ©e Ă  l’échelle locale et internationale. Leur cible principale est le gouvernement du prĂ©sident Mohamed Morsi et la confrĂ©rie des FrĂšres musulmans dont il est issu. Les membres du mouvement apparaissent brandissant des drapeaux anarchistes avec un message dĂ©filant sur la vidĂ©o dont voici un extrait : « Nous sommes le groupe Black Bloc, partie d’un tout dans le monde. Nous militons depuis des annĂ©es pour la libĂ©ration de l’Être humain, la dĂ©molition de la corruption et le renversement du tyran[64] - [65]. »
  • BrĂ©sil (octobre 2013) : des blacks blocs affrontent la police lors du mouvement protestataire qui demande de meilleurs services publics et proteste contre la corruption et le coĂ»t de la Coupe du monde de football de 2014. Selon Le Figaro, ils adoptent « une stratĂ©gie d'autodĂ©fense [face Ă ] l'ampleur de la rĂ©pression policiĂšre [
] quitte Ă  assumer les dĂ©rapages, comme des bus incendiĂ©s [
] En ce sens, ils bĂ©nĂ©ficient d'une bonne dose de sympathie de la part de la classe moyenne, lasse de politiques sourds Ă  leurs revendications[66]. » Selon une enquĂȘte reprenant les travaux de deux chercheurs effectuĂ©s auprĂšs d'une vingtaine d'activistes, ces Black blocs se rĂ©vĂšlent ĂȘtre « une masse hĂ©tĂ©rogĂšne », dont la plupart sont « ĂągĂ©s entre 15 et 25 ans, appartenant Ă  la classe moyenne basse »[67]. Les actions se poursuivent jusqu'Ă  la Coupe du monde de football de 2014[68] - [69] - [70].
  • Nantes (22 fĂ©vrier 2014) : en marge d'une manifestation contre le projet d'aĂ©roport Ă  Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), un black bloc de 1 000 personnes commet des dĂ©gradations et affronte violemment les forces de l'ordre, selon le ministre de l’IntĂ©rieur Manuel Valls[71]. Par la suite, celui-ci dĂ©nonce « cette ultragauche, ces Black Blocs, originaires de notre pays mais aussi de pays Ă©trangers »[72]. Pour la France, d'aprĂšs les services de renseignements, le noyau dur des Black Blocs se compose de 450 Ă  500 personnes. Selon certains spĂ©cialistes, ils seraient au total prĂšs d'un millier[73].
  • Francfort (18 mars 2015) : des black blocs ont protĂ©gĂ© les manifestants pacifiques durant les actions d'occupation du rassemblement contre l’inauguration de la Banque centrale europĂ©enne. Ils ont ensuite manifestĂ© en dĂ©truisant des vitrines de banques, bloquant des routes et incendiant sept voitures de police[74].
  • Rennes (mai 2016): quelques centaines d'activistes anticapitalistes en mode black blocs dĂ©filent dans les rues de Rennes pour dĂ©noncer le « rĂ©gime capitaliste ultralibĂ©ral » et les violences policiĂšres. Ces heurts surviennent Ă  l'origine de manifestations prĂ©vues contre la loi Travail. La ville de Rennes subit d'importantes dĂ©gradations, banques, distributeurs automatiques de billets, commissariat de police et camĂ©ras de surveillance sont dĂ©truites[75]. Le ministre de l'IntĂ©rieur du gouvernement Valls se rend Ă  Rennes dans la matinĂ©e du 15 mai 2016 pour dĂ©noncer ces violences, il affirme lors d'une confĂ©rence de presse, aprĂšs avoir passĂ© les Forces de l'Ordre en revue[76], venues nombreuses en renfort dans la ville : « Si le droit de manifester est sacrĂ©, il n'y a pas de droit de casser »[77].
  • Paris (mai 2017) : en marge de manifestations du 1er mai Ă  Paris, six policiers sont blessĂ©s, dont deux griĂšvement[78], dans ce qui est rapportĂ© comme des actions de Black Bloc[79] - [80] - [81]. Il est Ă  noter que ce jour-lĂ , plus de 150 manifestants ont Ă©tĂ© blessĂ©s[82].
  • Paris (mai 2018) : le 1er mai Ă  Paris, un black bloc d'environ 1 200 personnes (selon la prĂ©fecture de police, « du jamais-vu ») prend la tĂȘte d'un cortĂšge autonome de 14 500 manifestants[86] - [87], en marge et devant la manifestation syndicale (20 000 personnes). Selon la prĂ©fecture de police de Paris, « trente et un commerces ont Ă©tĂ© dĂ©gradĂ©s, six vĂ©hicules ont Ă©tĂ© incendiĂ©s et dix autres dĂ©gradĂ©s »[88] - [89] - [90] - [91] - [92] - [93].
  • France (23 octobre 2018) un projet de loi visant la mouvance Black-bloc est portĂ© par le prĂ©sident LR des sĂ©nateurs, Bruno Retailleau. Il stipule qu'Ă  titre de prĂ©vention, les prĂ©fets pourront prononcer des interdictions de manifestation dans un but de sĂ©curitĂ© publique. La crĂ©ation d'un fichier national d'interdits de manifester est aussi proposĂ©e. Les prĂ©fets pourraient aussi autoriser des fouilles et palpations pendant les six heures prĂ©cĂ©dant les manifestations et jusqu'Ă  leur dispersion dans un pĂ©rimĂštre dĂ©fini. Une proposition qui indigne l'opposition qui dĂ©nonce l'atteinte aux libertĂ©s publiques[94]. La loi visant Ă  renforcer et garantir le maintien de l'ordre public lors des manifestations est adoptĂ©e Ă  la mi-[95].
Membres du Black bloc vandalisant des vitrines de magasins sur les Champs-ÉlysĂ©es pendant l'« acte XIX » du mouvement des Gilets jaunes en mars 2019.
  • Paris (16 mars 2019) : des blacks blocs de plus de 1 500 personnes[96] se forment Ă  l'« acte XIX » du mouvement des Gilets jaunes et participent aux cĂŽtĂ©s des gilets jaunes Ă  des dĂ©gradations et des affrontements avec la police jamais vus auparavant sur les Champs-ÉlysĂ©es[97] - [98] - [99] depuis l'« acte III » du 1er dĂ©cembre 2018[100] ; heurts et dĂ©gradations se poursuivant jusqu'en fin d'aprĂšs-midi dans plusieurs autres endroits de la capitale[101] - [102]. Au total, 216 commerces ont Ă©tĂ© dĂ©gradĂ©s[103] (80 % assez lourdement touchĂ©s), dont 27 pillĂ©s[104], les autoritĂ©s dĂ©plorant 79 feux, dont 5 de bĂątiments, et la quasi-totalitĂ© des kiosques Ă  journaux de l'avenue totalement dĂ©truits[105]. Trente gendarmes, policiers et pompiers ont Ă©galement Ă©tĂ© blessĂ©s[104].
  • Paris (mai 2021) : le 1er mai Ă  Paris, des blacks blocs attaquent et dĂ©gradent des camions de la CGT ainsi que leurs membres en fin de manifestation Ă  la Place de la Nation, il s'agit d'une premiĂšre depuis l’existence du syndicat[107] - [108]. Les autonomes et les militants de la CGT se traitent alors mutuellement de « fascistes »[109]. Pour Christophe Bourseiller, spĂ©cialiste de l'ultra-gauche, cette attaque rappelle les affrontements des annĂ©es 70 entre autonomes et syndicats[110]

Publications, communiqués et interviews

Annexes

Bibliographie

Travaux universitaires

  • Florian Rousset, La RĂ©surgence d'une violence politique spĂ©cifique dans la mouvance Black Bloc, mĂ©moire de DEA en science politique, Institut d'Ă©tudes politiques de Grenoble, 2002 (OCLC 491876534).
  • ClĂ©ment Barette, La Pratique de la violence politique par l’émeute : le cas de la violence exercĂ©e lors des contre-sommets, mĂ©moire d’études approfondies en sociologie politique, universitĂ© PanthĂ©on-Sorbonne, 2002.
  • Francis Dupuis-DĂ©ri, « Manifestations altermondialisation et “groupes d’affinitĂ©â€. Anarchisme et psychologie des foules rationnelles », colloque « Les mobilisations altermondialistes », GERMM, 3-5 dĂ©cembre 2003, [lire en ligne].
  • FĂ©lix ThĂ©riault-BĂ©ruhĂ©, Les « Black Blocs » et leur impact sur les autres acteurs du mouvement anti/altermondialiste au QuĂ©bec : le cas du Sommet de QuĂ©bec en 2001, MĂ©moire de MaĂźtrise en sciences politiques, UniversitĂ© de MontrĂ©al, 2006, [lire en ligne].
  • Olivier Cahn, La rĂ©pression des « black blocs », prĂ©texte Ă  la domestication de la rue protestataire, Archives de politique criminelle, 2010/1, p. 165-218, [lire en ligne].
  • GeneviĂšve Vaillancourt, Francis Dupuis-DĂ©ri, FĂ©ministes et recours Ă  la force politique : des suffragettes britanniques aux « casseuses » des Black Blocs, Françoise StĂ©rĂ©o, n°3, mars 2015, [lire en ligne].
  • Maxime Boidy, Le black bloc, terrain visuel du global, Terrains/ThĂ©ories, 5|2016, [lire en ligne], DOI 10.4000/teth.834.
  • Romain HuĂ«t, PhĂ©nomĂ©nologie de la violence politique : formes, sens et expĂ©riences sensibles de l’émeute, SĂ©minaire Violence et sortie de la violence, Fondation Maison des sciences de l'homme, 3 mai 2018, prĂ©sentation en ligne, [lire en ligne].

Articles

Revues

Cinéma

Vidéos

  • David Nadeau, Nicolas BĂ©langer, Zones grises, QuĂ©bec, productions Hoboygays et Paysdenvie, 2002.
  • AFP, Mondial-2014 : une Black Bloc derriĂšre son masque Ă  Rio, 6 juin 2014, voir en ligne.
  • Black Bloc, Tracks Arte, 10 fĂ©vrier 2005, voir en ligne.
  • Black Bloc : au cƓur de l’extrĂȘme gauche amĂ©ricaine, vice, voir en ligne.

Radio

  • 2015: Gilbert Chevalier, « Expliquez-nous
 les Black Block », France Info,‎ (lire en ligne).
  • 2015: Ces sommets qui ont façonnĂ© le monde (4/4) - Seattle, 1999, des "altermondialistes" aux "dĂ©croissants", France Culture[112].
  • 2018: Qui sont, que veulent et oĂč vont les "black blocs" ? , Guillaume Erner, France Culture[113].
  • 2018: Les black blocs, d'oĂč viennent-ils ?, Thomas Legrand, France Inter[114].
  • 2019: L'Ă©meute est-elle attirante ?, France Culture[115].

Articles connexes

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

  1. Prononciation en anglais standard retranscrite selon la norme API.
  2. «Avant et aprĂšs une manifestation, un Black Bloc n’existe pas» Francis Dupuis-DĂ©ri, Black Bloc et carrĂ© rouge, MontrĂ©al, Le Devoir, 28 avril 2012, texte intĂ©gral.
  3. Thomas Legrand, Les black blocs, d'oĂč viennent-ils ?, France Inter, 3 mai 2018, lire en ligne.
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  6. Cédric Moreau de Bellaing, Casse, politique et représentation dans la France contemporaine, Droit et cultures, no 58, 2009-2, texte intégral.
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  12. David Dufresne, Tarnac, magasin général, Calmann-Lévy, 2012, lire en ligne.
  13. Nicolas Delisle-L’Heureux, Anna Kruzynski, La fourmiliĂšre anticapitaliste et antiautoritaire globalisĂ©e : subvertir, bloquer, prĂ©figurer et construire des alternatives au QuĂ©bec, Colloque Mouvements sociaux et transnationalisation des pratiques : les AmĂ©riques sont-elles diffĂ©rentes ?, ACFAS, UniversitĂ© du QuĂ©bec Ă  Trois-RiviĂšres, 7- 8 mai 2007, page 4.
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  17. Yovan Simovic, "Black bourges" dans les black blocs : des fils Ă  papa sous la cagoule ?, marianne.net, 27 mars 2023
  18. Olivier Cahn : "Le profil social des interpellés du "Black bloc" n'a rien de nouveau", marianne.net, 4 mai 2018
  19. Un Black Bloc grenoblois condamné à de la prison ferme, grandgrenoble.alpes1.com, 17 septembre 2019
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  35. Jordan Bardella estime qu’on « laisse volontairement » le black bloc « discrĂ©diter » les manifestants, ouest-france.fr
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  69. Chantal Rayes, « À SĂŁo Paulo, les anti-Copa sĂ©vĂšrement rĂ©primĂ©s », LibĂ©ration, 12 juin 2014, texte intĂ©gral.
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