David Graeber
David Graeber, nĂ© le Ă New York (Ătats-Unis) et mort le Ă Venise (Italie), est un anthropologue et militant anarchiste amĂ©ricain, thĂ©oricien de la pensĂ©e libertaire nord-amĂ©ricaine et figure de proue du mouvement Occupy Wall Street.
Naissance | |
---|---|
DĂ©cĂšs |
(Ă 59 ans) Venise |
Nationalité | |
Formation |
UniversitĂ© d'Ătat de New York Ă Purchase (en) UniversitĂ© de Chicago Phillips Academy |
Activités | |
Conjoint |
Nika Dubrovsky (d) (de Ă ) |
A travaillé pour | |
---|---|
Idéologie |
Socialisme libertaire (en), socialisme libertaire |
Membre de | |
Mouvements | |
Directeur de thĂšse | |
Site web |
(en) davidgraeber.org |
Distinctions |
Bourse Fulbright Bread and Roses Award (en) |
Pour une anthropologie anarchiste, Dette : 5000 ans dâhistoire, Toward an Anthropological Theory of Value (d), Bureaucratie, lâutopie des rĂšgles, Direct Action: An Ethnography (d) |
ĂvincĂ© de l'universitĂ© Yale en 2007, David Graeber, « lâun des intellectuels les plus influents du monde anglo-saxon » selon le New York Times[1], est ensuite professeur Ă la London School of Economics[2]. Il est notamment le thĂ©oricien du « bullshit job ».
Biographie
Les parents de Graeber sont des intellectuels juifs autodidactes de la classe ouvriĂšre Ă New York[3]. Ruth Rubinstein, sa mĂšre, travaille dans le secteur de l'habillement ; elle s'implique dans la vie culturelle au point de jouer le rĂŽle principal dans une comĂ©die musicale des annĂ©es 1930, Pins & Needles, organisĂ©e par le Syndicat international des travailleuses du vĂȘtement. Kenneth Graeber, son pĂšre, est affiliĂ© Ă la Ligue des jeunes communistes au collĂšge. Il participe Ă la rĂ©volution espagnole Ă Barcelone et combat dans la guerre civile espagnole. De retour au pays, il travaille comme imprimeur sur des machines offset.
David Graeber grandit à New York, dans un immeuble d'appartements coopératif décrit par le magazine Business Week comme « imprégné de politique radicale ». Il est animé par les idées anarchistes depuis l'ùge de 16 ans, selon une interview qu'il donne à The Village Voice en 2005[4]. Il participe activement à la protestation contre le Forum économique mondial à New York en 2002. Il est aussi membre du syndicat Industrial Workers of the World (IWW).
Il se lance dans des Ă©tudes en anthropologie, et fait son terrain Ă Madagascar. Il Ă©crit une thĂšse de doctorat sur The Disastrous Ordeal of 1987: Memory and Violence in Rural Madagascar.
David Graeber est chargé de cours d'anthropologie à l'université Yale jusqu'à ce que l'université cesse de renouveler son contrat en , ce qui suscite une controverse à cause du soupçon de motivation politique à cette éviction. Il obtient comme indemnité de départ de pouvoir prendre une « année sabbatique » durant laquelle il donne un cours d'introduction à l'anthropologie culturelle et un autre intitulé Direct Action and Radical Social Theory. Puis de 2007 à 2013 il occupe un poste de maitre de conférences (reader) au sein du département d'anthropologie de l'université de Londres[5]. Il est ensuite professeur à la London School of Economics.
Il est l'auteur de Pour une anthropologie anarchiste (Fragments of an Anarchist Anthropology) et Towards an Anthropological Theory of Value: The False Coin of Our Own Dreams. En 2011, il publie une monographie intitulĂ©e Dette : 5000 ans d'histoire, aux Ă©ditions Les liens qui libĂšrent (Debt: the First Five Thousand Years). Dans cet ouvrage, oĂč il s'inspire notamment des thĂšses d'Alfred Mitchell-Innes, il soutient que le systĂšme du troc n'a jamais Ă©tĂ© utilisĂ© comme moyen d'Ă©change principal durant 5 000 ans d'histoire.
En , il publie l'article On the Phenomenon of Bullshit Jobs dans lequel il Ă©met l'hypothĂšse qu'une proportion significative des emplois sont considĂ©rĂ©s par ceux qui les occupent comme inutiles, voire comme nuisibles[6]. Cette hypothĂšse donne lieu Ă une enquĂȘte approfondie qui dĂ©bouche sur le livre Bullshit jobs (Bullshit jobs: A Theory). Il envisage le revenu de base comme un moyen de disjoindre le travail du revenu et ainsi de lutter contre ces « jobs Ă la con »[7].
En , il se rend entre autres avec Janet Biehl au Rojava (Kurdistan de Syrie) afin de se documenter sur l'expĂ©rience en cours d'auto-gouvernement. Ce voyage donne lieu Ă des visites dâĂ©coles, de conseils communaux, dâassemblĂ©es de femmes, de coopĂ©ratives nĂ©es de la « rĂ©volution du Rojava »[8].
En 2015, il publie Bureaucratie (The Utopia of Rules: On Technology, Stupidity, and the Secret Joys of Bureaucracy) oĂč il soutient que les entreprises privĂ©es sont tout aussi bureaucratiques que le service public, voire le sont davantage, et que la bureaucratie est un flĂ©au du capitalisme moderne. Selon lui, « il faut mille fois plus de paperasse pour entretenir une Ă©conomie de marchĂ© libre que la monarchie de Louis XIV »[9] - [10].
En 2018, il donne sa lecture du mouvement des Gilets Jaunes en France selon laquelle celui-ci serait le signe de la dĂ©liquescence du systĂšme politico-financier actuel, qui valorise bien plus les mĂ©tiers inutiles (bullshit jobs) liĂ©s Ă l'oligarchie managĂ©riale et financiĂšre que les mĂ©tiers du care[11]. La mĂȘme annĂ©e, il publie le livre Bullshit Jobs: A theory[12].
Il annonce avoir terminĂ© l'Ă©criture du livre Au commencement Ă©taitâŠ, Ă©crit avec David Wengrow (en) en , qui est publiĂ© de maniĂšre posthume, en 2021.
David Graeber a Ă©tĂ© mariĂ© avec Nika Dubrovsky, artiste et Ă©crivaine. Ensemble, ils ont lancĂ© le « Museum of Care » (MusĂ©e du soin), un espace partagĂ© de communication et d'interactions sociales nourrissant les valeurs de solidaritĂ©, de soin et de rĂ©ciprocitĂ©. Selon le site web de David Graeber, « The main goal of the Museum of Care is to produce and maintain social relationships »[13] (« L'objectif principal du musĂ©e du soin est de crĂ©er et d'entretenir les relations sociales »). Le concept de Museum of care a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par Graeber et Dubrovsky dans leur article « The Museum of Care : imagining the world after the pandemic » (« Le musĂ©e des soins : imaginer le monde aprĂšs la pandĂ©mie »), publiĂ© dans « Arts Of The Working Class » en avril 2020[14]. Dans cet article, Graeber et Dubrovsky imaginent un futur post-pandĂ©mique, oĂč de vastes surfaces d'espaces de bureaux et d'institutions conservatrices sont transformĂ©es en « free city universities, social centers and hotels for those in need of shelter »[14] (« campus universitaires, centres sociaux et hĂŽtels pour les personnes ayant besoin d'un abri »). « We could call them « Museums of Care » - precisely because they are spaces that do not celebrate production of any sort but rather provide the space and means for the creation of social relationships and the imagining of entirely new forms of social relations. »[14] (« Nous pourrions les appeler « MusĂ©es du soin », prĂ©cisĂ©ment parce qu'il s'agit d'espaces qui ne glorifient aucun type de production, mais qui plutĂŽt fournissent l'espace et les moyens de crĂ©er des relations sociales et d'imaginer des formes entiĂšrement nouvelles de relations sociales. »).
David Graeber meurt subitement le à Venise des suites d'une nécrose pancréatique. Le , il avait pourtant annoncé dans une vidéo qu'il n'était certes pas trÚs en forme mais qu'il se sentait de mieux en mieux[15] - [16] - [17].
Reconnaissance par les activistes et chercheurs
Selon la sociologue Kate Burrell, lâĆuvre de Graeber « promeut des points de vue anarchistes du changement social, que la gauche ne croit pas tout Ă fait possibles, mais qui sont pourtant vĂ©cus au sein des mouvements sociaux tous les jours » et que son travail « offre un Ă©clairage poĂ©tique sur les rĂ©alitĂ©s quotidiennes de la vie des militants, promeut ouvertement l'anarchisme, et est une cĂ©lĂ©bration pleine d'espoir de ce qui peuvent rĂ©aliser de relativement petits groupes de personnes engagĂ©es qui vivent leur vĂ©ritĂ© en toute transparence »[18].
Dans le Journal of the Royal Anthropological Institute, Hans SteinmĂŒller dĂ©crit Graeber et son co-auteur Marshall Sahlins comme « deux des plus importants penseurs anthropologiques contemporains » et que leurs contributions Ă la thĂ©orie anthropologique de la royautĂ© reprĂ©sentent une « rĂ©fĂ©rence de la thĂ©orie anthropologique »[19].
Pour Tom Penn[20], David Graeber « Ă©tait un vĂ©ritable radical, un pionnier dans tout ce qu'il faisait. L'Ćuvre inspirante de David a changĂ© et façonnĂ© la façon dont les gens interprĂštent le monde [âŠ]. Dans ses livres, sa curiositĂ© constante, son esprit de recherche, son regard ironique et acĂ©rĂ© sur les idĂ©es reçues transparaissent. Il en va de mĂȘme, par-dessus tout, de sa capacitĂ© unique Ă imaginer un monde meilleur, issu de sa propre humanitĂ© profonde et constante. [âŠ]. Sa perte est incalculable, mais son hĂ©ritage est immense. Son Ćuvre et son esprit survivront. »
Pour Le Monde, il est lâun des intellectuels les plus en vue de la gauche radicale anglo-saxonne du dĂ©but de siĂšcle, en tant que figure du mouvement Occupy Wall Street et aussi comme professeur dâanthropologie Ă la London School of Economics (LSE)[21]. Son Ă©diteur français, Henri Trubert, considĂšre quâil Ă©tait un « penseur dâune amplitude exceptionnelle, iconoclaste et original comme il y en a peu. » Pour lâĂ©conomiste Ă succĂšs Thomas Piketty, « il avait une capacitĂ© remarquable Ă embrasser un sujet jusquâĂ lâos et Ă dĂ©construire les vĂ©ritĂ©s Ă©tablies. (âŠ) Son ouvrage sur la dette est un monument de finesse et dâĂ©rudition anthropologique et historique ». Pour Thomas Coutrot, « c'Ă©tait un dynamiteur dâĂ©vidences »[21].
Dette. 5 000 ans dâhistoire
Dette est la premiÚre monographie historique majeure de David Graeber. Karl Schmid, l'un des créateurs de la revue Anthropologica de la Société canadienne d'anthropologie, décrit Dette comme « un livre inhabituel qui pourrait devenir le livre d'anthropologie le plus lu du grand public au XXIe siÚcle ». Il ajoute qu'il sera difficile pour Graeber ou pour qui que ce soit d'autre de surpasser ce livre en termes de popularité, acquise notamment grùce à une attente et un désir particuliÚrement nets de la part de ses lecteurs. Schmid a comparé Dette à Guns, Germs and Steel de Jared Diamond et The Art of Not Being Governed de James C.Scott pour son vaste spectre ainsi que ses multiples implications. Cependant, Schmid émet quelques réserves quant à la longueur particuliÚrement marquée du livre, ainsi que sur le fait que Graeber aborde de nombreuses problématiques et d'exemples qu'il ne prend pas le temps de développer dans leur entiÚreté.
Le mouvement Occupy Wall Street
En , le magazine Rolling Stone attribue à David Graeber le slogan du mouvement: « We are the 99 percent ». Graeber écrit dans The Democracy Project que ce slogan est une création collective. Rolling Stone ajoute qu'il aide à créer la premiÚre assemblée générale de l'histoire de la ville de New York, parvenant à rassembler une soixantaine de participants le . Il passe les six mois qui suivent à s'impliquer dans ce mouvement naissant, en facilitant l'organisation des assemblées générales, en assistant aux réunions de travail en collectif, puis en préparant les militants sur le plan légal à manifester de maniÚre pacifique selon les principes de la NVR (résistance non violente). Quelques jours aprÚs l'établissement d'un camp de manifestants dans le Parc Zuccotti, il quitte New York pour Austin (Texas)[3].
Ćuvre
Ouvrages en anglais
- Toward an Anthropological Theory of Value: The False Coin of Our Own Dreams, 2001
- Fragments of an Anarchist Anthropology, 2004
- Lost People: Magic and the Legacy of Slavery in Madagascar, 2007
- Possibilities: Essays on Hierarchy, Rebellion, and Desire, 2007
- Direct Action: An Ethnography, 2009
- (en) Debt : The First 5,000 Years, Brooklyn (N.Y.), Melville House, , 544 p. (ISBN 978-1-933633-86-2)
- (en) Revolutions in Reverse : Essays on Politics, Violence, Art, and Imagination, Autonomedia, , 120 p. (ISBN 978-1-57027-243-1)
- (en) The Democracy Project : A History, a Crisis, a Movement, Spiegel & Grau, , 352 p. (ISBN 978-0-8129-9356-1)
- (en) The Utopia of Rules : On Technology, Stupidity, and the Secret Joys of Bureaucracy, Montréal (Québec), Melville House, , 272 p. (ISBN 978-2-89596-037-9)
- On Kings, coécrit avec Marshall Sahlins, 2017 (ISBN 978-0-9861325-0-6)
- (en) Bullshit Jobs : A Theory, Penguin., , 368 p. (ISBN 978-0-241-26388-4)
- (en) The Dawn of Everything : A New History of Humanity, Farrar, Straus and Giroux, , 704 p. (ISBN 9780374157357)
Ouvrages en français
- (en) Pour une anthropologie anarchiste [« Fragments of an Anarchist Anthropology »], Brooklyn, Lux Ăditeur, , 164 p. (ISBN 978-1-61219-374-8)
- Dette : 5000 ans d'histoire [« Debt: The First 5000 Years »] (trad. de l'anglais), Paris, Les liens qui libÚrent, , 624 p. (ISBN 979-10-209-0059-3)
- La DĂ©mocratie Aux Marges (trad. de l'anglais), Lormont, Le Bord de l'eau, , 120 p. (ISBN 978-2-35687-296-8) ; reprise de l'article paru en 2005 dans le no 26 de la Revue du MAUSS.
- Comme si nous Ă©tions dĂ©jĂ libres [« The Democracy Project : A History, a Crisis, a Movement »] (trad. de l'anglais), MontrĂ©al (QuĂ©bec)/Arles, Lux Ăditeur, , 280 p. (ISBN 978-2-89596-180-2)
- Des fins du capitalisme : Possibilités I [« Possibilities: Essays on Hierarchy, Rebellion, and Desire »] (trad. de l'anglais), Paris, Payot, , 363 p. (ISBN 978-2-228-91151-1)
- Bureaucratie, l'utopie des rÚgles [« The Utopia of Rules: On Technology, Stupidity, and the Secret Joys of Bureaucracy »] (trad. de l'anglais), Paris, Les liens qui libÚrent, , 304 p. (ISBN 979-10-209-0291-7), Actes Sud, 2017.
- Bullshit jobs [« Bullshit Jobs: A Theory »] (trad. de l'anglais), Paris, Les liens qui libÚrent, , 416 p. (ISBN 979-10-209-0633-5)
- Les Pirates des LumiÚres : ou la véritable histoire de Libertalia, Libertalia, , 228 p. (ISBN 978-2-37729-106-9)
- Lâanarchie â pour ainsi dire [« AnarchyâIn a Manner of Speaking »] (trad. de l'anglais), Diaphanes, , 204 p. (ISBN 978-2-88928-045-2)[22]
- Au commencement était⊠Une nouvelle histoire de l'humanité [« The Dawn of Everything: A New History of Humanity »] (trad. de l'anglais), Paris, Les Liens qui libÚrent, , 752 p. (ISBN 979-10-209-1030-1)
- Sur les rois [« On Kings »] (trad. de l'anglais par Marcus Heide et A. Savona), La TempĂȘte, , 620 p. (ISBN 979-10-94512-31-9)
Contributions Ă des ouvrages collectifs
- Collectif, La commune du Rojava : l'alternative kurde Ă l'Ătat-nation, Syllepse, 2017, prĂ©f. Michael Löwy, Le Kurdistan libertaire nous concerne !, [lire en ligne].
Articles en anglais
- Rebel Without a God (In These Times, )
- Give it Away (In These Times, )
- The New Anarchists (New Left Review, )
- The Twilight of Vanguardism (Indymedia DC, )
- Of Flying Cars and the Declining Rate of Profit (The Baffler, )
- A Practical Utopianâs Guide to the Coming Collapse (The Baffler, )
- On the Phenomenon of Bullshit Jobs (Strike! Magazine, )
- What's the Point If We Can't Have Fun (The Baffler, )
- Caring too much. That's the curse of the working classes (The Guardian, )
- Savage capitalism is back â and it will not tame itself (The Guardian, )
- Avec David Wengrow How to change the course of human history (Eurozine, March 2018)
Articles en français
- Les nouveaux anarchistes, [The new anarchists], New Left Review, no 13, , en français, en anglais.
- Avec Andrej Grubacic, LâAnarchisme, ou Le Mouvement RĂ©volutionnaire du Vingt et UniĂšme SiĂšcle, , texte intĂ©gral.
- Jade Lindgaard, Nicolas Haeringer, « LâidĂ©e dâavoir une revendication unique ne parle Ă personne », entretien avec David Graeber, Mouvements, , texte intĂ©gral.
- Avec David Wengrow, « Comment changer le cours de l'histoire », Le Grand Continent, , texte intégral.
- Avec Marshall Sahlins, « Sur les rois », Le Grand Continent, ,
Notes et références
- Robert Maggiori, LâirrĂ©ductible dâOccupy Wall Street, LibĂ©ration, , texte intĂ©gral.
- Nicolas Weill, David Graeber : un soulÚvement, sans apocalypse, Le Monde, , texte intégral.
- (en) « Anarchist David Graeber Turned Hapless Rally Into Global Protest », sur bloomberg.com, (consulté le )
- (en) « Take It From the Top », Village Voice,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Dr David Graeber MA PhD sur le site de l'Université de Londres
- Vers une société de « jobs à la con » ?, Libération
- « David Graeber : le revenu universel, remÚde aux jobs à la con ? », sur socialter.fr (consulté le )
- « De retour du Rojava : impressions et réflexions », sur oclibertaire.free.fr (consulté le )
- David Graeber, lâindignĂ© qui sâattaque Ă la bureaucratie libĂ©rale Politis,
- David Graeber, anthropologue : âQui oserait nier l'impact international des IndignĂ©s ?â TĂ©lĂ©rama,
- « David Graeber : « Les âgilets jaunesâ montrent combien le sol bouge sous nos pieds » », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « David Graeber a montré que les inégalités ne sont pas une fatalité », sur L'Obs (consulté le )
- (en-US) « About Museum of Care â Museum Of Care » (consultĂ© le )
- (en) Nika Dubrovsky et Graeber, David, « The Museum of Care: imagining the world after the pandemic », Arts Of The Working Class,â , p. 45-46 (lire en ligne [PDF])
- « LâAmĂ©ricain David Graeber, anthropologue des « bullshit jobs » et figure dâOccupy Wall Street, est mort », Le Monde, (consultĂ© le )
- « David Graeber, lâanthropologue des « bullshit jobs » et dâOccupy Wall Street, est mort », L'Obs, (consultĂ© le )
- (en) « David Graeber Dead: Anthropologist & Anti-Capitalist Thinker Behind âWe Are the 99%â Slogan Dies at 59 », (consultĂ© le )
- (en) Kate Burrell, « Book Review: David Graeber, The Democracy Project: A History. A Crisis. A Movement », Sociology, vol. 48, no 5,â , p. 1066â1067 (ISSN 0038-0385, DOI 10.1177/0038038514543129, lire en ligne, consultĂ© le )
- SteinmĂŒller, Hans (2019) Book review: on kings by David Graeber and Marshall Sahlins. Journal of the Royal Anthropological Institute, 25 (2). p. 413-414
- (en) « 'Inspirational' activist author David Graeber dies », sur penguin.co.uk (consulté le )
- « La mort de lâanthropologue David Graeber », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- Alexandre Chollier, « Dialoguer, imaginer⊠», Le Courrier,â , p. 2 (lire en ligne )
Voir aussi
Bibliographie
- (en) Robert Graham, Anarchism : A Documentary History of Libertarian Ideas, The New Anarchism (1974-2012), volume III, Black Rose Book, 2012, extraits en ligne.
Articles de presse
- Nicolas Weill, « David Graeber : un soulÚvement, sans apocalypse », Le Monde, , texte intégral.
- Gilles Anquetil, « Mais pourquoi voulez-vous payer vos dettes ? : Entretien avec David Graeber », L'Obs,â (lire en ligne)
- Marc-Olivier Bherer, « Occupy Wall Street, le legs », Le Monde, , texte intégral.
- Robert Maggiori, « LâirrĂ©ductible dâOccupy Wall Street », LibĂ©ration, , texte intĂ©gral.
- IrÚne Pereira, « Quand des activistes occupaient Wall Street », sur nonfiction.fr, .
- Christophe Patillon, « Comme si nous étions déjà libres », Mediapart, , texte intégral.
- Christophe Alix et Sylvie Serprix, « "La bureaucratie permet au capitalisme de sâenrichir sans fin" : Entretien avec David Graeber », LibĂ©ration, no 10 703, samedi 17 et dimanche 18 octobre,â , p. 24-25 (lire en ligne)
- Joseph Confavreux, Jade Lindgaard, « David Graeber: « La bureaucratie sert les intĂ©rĂȘts des 1% » », Mediapart, , lire en ligne.
- Eric Aeschimann, « David Graeber, l'anthropologue qui veut nous dĂ©barrasser de l'Ătat », L'Obs, , [lire en ligne].
Articles connexes
Auteur des ouvrages
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressources relatives Ă la recherche :
- PhilPapers (travaux)
- (en) Dimensions
- (en) ResearchGate
- (mul) Scopus
- Ressource relative au spectacle :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la vie publique :
- (en) C-SPAN
- Ressource relative Ă la musique :
- (en) MusicBrainz
- Ressource relative Ă l'audiovisuel :
- (en) IMDb
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (en) [PDF] Fragments of an Anarchist Anthropology
- (en) Anarchism in the 21st Century, un article de David Graeber et Andrej Grubacic
- (en) The New Anarchists
- (en) Give it Away, un article sur Marcel Mauss
- (fr) recension de la 1re édition française de Fragment of an anarchist Anthropology
- (en) What is Debt?, une interview de David Graeber, Naked Capitalism