Les Liens Qui Libèrent
LLL | |
Création | 18-06-2009 |
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Fondateurs | Sophie Marinopoulos et Henri Trubert |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Siège social | Paris |
Direction | Henri Trubert |
Activité | Édition de livres |
Siren | 512 947 755 |
Site web | www.editionslesliensquiliberent.fr |
Les Liens qui libèrent (LLL) est une maison d'édition française fondée en 2009 par Sophie Marinopoulos et Henri Trubert, et qui édite des livres de sciences humaines ; elle est connue pour son engagement à gauche[1].
Historique
La maison est fondée en 2009 par Henri Trubert, alors éditeur chez Fayard, et Sophie Marinopoulos, psychologue et psychanalyste[1]. Ils sont secondés par Nicolas Deschamps, arrivé en 2013 au sein de la maison. Elle est soutenue par Actes Sud, qui est également leur diffuseur. Le nom est trouvé par l'économiste Bernard Maris, en référence aux liens qui permettent le développement humain aussi bien qu'économique[1].
Activité
Les liens qui libèrent publie des essais et des documents dans les domaines de l’économie, la politique, les sciences, la psychologie, la psychanalyse, etc. Elle publie chaque année entre vingt et vingt-cinq titres[1].
Auteurs
On trouve dans le catalogue de la maison des ouvrages de Jean Claude Ameisen (les trois opus de Sur les épaules de Darwin), de Fabrice Nicolino (Bidoche : l'industrie de la viande menace le monde et Un empoisonnement universel : comment les produits chimiques ont envahi la planète), du prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz (Le prix de l'inégalité, Le triomphe de la cupidité, etc.), de Jeremy Rifkin (Une nouvelle conscience pour un monde en crise, La troisième révolution industrielle et La Société du coût marginal zéro : l'internet des objets, l'émergence des communaux collaboratifs et l'éclipse du capitalisme), de Raphaël Liogier, de Guillaume Pitron (La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique) ainsi que plusieurs ouvrages du collectif des économistes atterrés[1].
Elle publie des livres d'Attac et des ouvrages en partenariat avec Le Monde diplomatique, ainsi que :
- Tom Hodgkinson (L'Art d'être libre... dans un monde absurde et L'Art d'être oisif... dans un monde de dingue)
- Patrick Viveret (La cause humaine : du bon usage de la fin du monde)
- Bruno Gaccio (Petit manuel de survie à l'attention d'un socialiste dans un dîner avec des gens de gauche)
- Jean-François Mattei (Où va l'humanité – avec Israël Nisand – et L'humanitaire à l'épreuve de l'éthique)
- Thierry Janssen (Confidences et Le défi positif)
- David Graeber (Dette : 5000 ans d'histoire, Bullshit jobs, Au commencement était…)
- Roland Gori (La dignité de penser, La fabrique des imposteurs et Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ?)
- Frédéric Lordon (La Malfaçon : monnaie européenne et souveraineté démocratique)
- Sophie Marinopoulos (Combattre les petites philosophies du pénis, Dites-moi à quoi il joue, je vous dirai comment il va, Le carnet de santé psy)
- François Ruffin (Il est où le bonheur et Leur folie, nos vies)
- Joseph Stiglitz (Le triomphe de la cupidité, Le prix de l'inégalité, 'Peuple, pouvoir et profits)
- L214 (La faim ne justifie pas les moyens)
- Marie José Mondzain (Confiscation)
- Pablo Servigne (L'entraide, l'autre loi de la jungle)
- Jean Claude Ameisen (Sur les épaules de Darwin)
- Jem Bendell (Adaptation radicale Effondrement : comprendre, ressentir, agir)
Notes et références
- Dominique Perrin, « Les liens qui libèrent, éditeur engagé », M le magazine du Monde, (lire en ligne, consulté le ) (accès payant).
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Site officiel
- [vidéo] Interview vidéo de la fondatrice Sophie Marinopoulos (à partir de la 54e seconde)