Occupy Wall Street
Occupy Wall Street (OWS) ou Occupy New York (en français : « Occupons Wall Street/New York » ) est un mouvement de manifestation de contestation pacifique dénonçant les abus du capitalisme financier. Le mouvement débute le alors qu'environ 1 000 personnes manifestent dans les environs de Wall Street, le quartier de la bourse à New York. Une partie des manifestants érigent des installations de fortune dans le parc Zuccotti, « occupant » l'endroit dans une sorte de sit-in. Au cours des semaines suivantes, plusieurs centaines de manifestants vivent et dorment dans le parc.
Date | - |
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Localisation | New York |
Types de manifestations |
Anticonsommation Cyberactivisme Désobéissance civile Manifestation non-violente Piquet de grÚve |
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CoordonnĂ©es | 40° 42âČ 33âł nord, 74° 00âČ 40âł ouest |
TrÚs actif sur les réseaux sociaux, le mouvement s'inspire du printemps arabe, en particulier des révolutions tunisienne et égyptienne, ainsi que du mouvement des Indignés en Espagne[1].
Ă partir du , le mouvement s'Ă©tend Ă l'ensemble des Ătats-Unis et des manifestations similaires se tiennent dans 70 grandes mĂ©tropoles avec la participation de 600 communautĂ©s. Le 15 octobre, date choisie pour ĂȘtre la premiĂšre journĂ©e mondiale de protestation pour de vraies dĂ©mocraties, le mouvement Occupy s'Ă©tend dans environ 1 500 villes de 82 pays.
à la mi-novembre, dans la nuit du 14 au 15, les manifestants sont expulsés du parc par la police de New York, qui y interdit le campement.
Malgré la fin de l'occupation, le mouvement poursuit des moyens de pression, notamment par des actions éclair et ciblées[2].
Principales revendications
« Ce que nous avons tous en commun, c'est que nous sommes les 99 % qui ne tolÚrent plus l'avidité et la corruption des 1 % restant[trad 1]. »
â OccupyWallSt.org, âOccupy Wall Street' to Turn Manhattan into âTahrir Square'[3]
Les manifestants dâOccupy Wall Street rĂ©clament une justice sociale en Ă©voquant la mauvaise rĂ©partition des richesses, les inĂ©galitĂ©s des revenus ce qui rĂ©vĂšle un point dâancrage Ă lâAltermondialisme .
Selon Adbusters, un des premiers organisateurs des manifestations, le principal objectif de la protestation est de demander au président Barack Obama « d'ordonner une commission présidentielle pour mettre fin à l'influence que l'argent a sur la représentation (du peuple) à Washington »[trad 2] - [4] - [3].
Les manifestants protestent notamment contre le sauvetage des banques avec des fonds publics, les expulsions de logements par les banques et le taux Ă©levĂ© de chĂŽmage[5] - [6]. Par ailleurs, ce mouvement est une initiative anticapitaliste et de promotion de dĂ©mocratie directe Ă travers lequel, les citoyens cherchent une Ă©mancipation. Les militants crĂ©ent des espaces publics en occupant au prime abord le liberty plaza connu sous le nom de « POPS » (Privately owned public space)[7]. Ce lieu qui Ă©tait considĂ©rĂ© comme une sphĂšre publique sera recadrĂ© par les activistes qui sây rencontrent pour se faire entendre. Câest aussi lâopportunitĂ© pour eux de rompre leur exclusion dans la sphĂšre politique.
Chronologie
Prémices
- : Le magazine canadien Adbusters enregistre le nom de domaine occupywallstreet.org.
- : Adbusters propose d'occuper Wall Street par une manifestation pacifique[8].
- : Le collectif Anonymous encourage ses membres Ă prendre part Ă la manifestation[9].
- : Une assemblée générale a lieu à Tompkins Square Park.
Septembre 2011
à la suite des appels de la fondation Adbusters et du collectif Anonymous à protester contre Wall Street[10] - [11] - [12], le début de l'occupation est prévu pour le [13].
Lors d'une conférence de presse tenue avant le début des protestations, le maire de New York Michael Bloomberg affirme que « le peuple a le droit de protester, et s'il veut protester, nous serons heureux de nous assurer qu'il aura des lieux pour le faire »[trad 3] - [3].
Le premier jour d'occupation de Wall Street, environ 1 000 personnes sont présentes[14]. Les officiers du NYPD interdisent aux manifestants d'ériger des tentes, invoquant des rÚgles contre le flùnage. Roseanne Barr s'adresse aux manifestants[15]. Environ 80 arrestations ont été faites le [16], aprÚs que les manifestants ont forcé la fermeture de plusieurs routes[17] - [18]. La majorité des 80 arrestations mettaient en cause le blocage du trafic routier, tandis que certaines autres mettaient en cause la résistance aux forces de l'ordre.
Octobre 2011
Les indignĂ©s tentent de traverser le pont de Brooklyn. La police new-yorkaise arrĂȘte 700 contestataires[19]. Plusieurs manifestants arrĂȘtĂ©s portent plainte le contre la ville de New York, son maire et sa police, affirmant que la police les a trompĂ©s en les poussant Ă aller sur la route du pont avant de les interpeller parce que cela Ă©tait interdit[20].
En date du , 900 villes Ă travers le monde sont occupĂ©es parmi lesquelles Auckland, Sydney, Hong Kong, Taipei, Tokyo, SĂŁo Paulo, Paris, Madrid, Berlin, Hambourg, Leipzig et un bon nombre d'autres villes[21]. Le mouvement s'Ă©tend Ă d'autres villes amĂ©ricaines telles Boston, Chicago, Los Angeles, Washington, Miami, Portland (Maine), Denver et Kansas City[22] - [23] - [24] - [25] - [26]. Le , de 5 000 Ă 12 000 personnes dĂ©filent dans les rues du quartier financier de New York en soutien au mouvement[27]. Elles marquent le dĂ©but d'un soutien politique et syndical au mouvement[27]. Le , le mouvement s'Ă©tend Ă 146 villes amĂ©ricaines[28], dans 45 Ătats amĂ©ricains, ainsi qu'Ă 28 villes Ă l'Ă©tranger[29].
Des militants projettent d'occuper des villes canadiennes Ă partir du [22]. Le , des manifestations sont organisĂ©es dans environ 1 500 villes de 82 pays[30], suivant l'appel de la plate-forme Democracia Real Ya. Ă New York, 6 000 personnes manifestent Ă Times Square. Ailleurs, 4 000 personnes manifestent Ă Londres, 6 000 Ă Berlin, 5 000 devant le siĂšge de la Banque centrale europĂ©enne (BCE) Ă Francfort, plusieurs milliers Ă Paris[21], MontrĂ©al et Toronto, 200 000 Ă Rome (oĂč des violences ont Ă©tĂ© commises), 600 Ă SĂ©oul, 200 Ă Hong Kong, etc[30] - [31] - [32] - [21]. En mĂȘme temps, selon El Pais, environ 500 000 personnes Ă©taient rassemblĂ©es Puerta del Sol Ă Madrid[33].
Le prĂ©sident Barack Obama encourage les manifestants durant le [34] et la Maison-Blanche explique qu'Obama travaille sur les intĂ©rĂȘts des 99 %[35].
Novembre 2011
Le , environ 10 000 personnes manifestent à nouveau devant le siÚge de la BCE. Ils dénoncent les excÚs de la spéculation et demandent au gouvernement américain le démantÚlement des grandes banques[36].
Dans la nuit du 14 au 15, les manifestants sont expulsés du parc par la police de New York[37]. Il n'est désormais plus toléré d'y camper[37] - [38].
Le , des milliers de manifestants soulignent les deux mois du mouvement dans les rues de New York[39]. On dénombre une dizaine de manifestants et de policiers blessés ainsi qu'environ 200 arrestations[39].
Personnalités impliquées dans la contestation
L'écrivain et réalisateur Michael Moore a participé à la contestation. Salman Rushdie[40], Margaret Atwood, Noam Chomsky, Radiohead ainsi que Joseph Gordon-Levitt ont également apporté leur soutien au mouvement[41] - [42]. Le milliardaire George Soros a affirmé éprouver de la sympathie pour le mouvement[22]. Ben Bernanke a affirmé comprendre certaines des revendications des manifestants[43], tout comme Laurence Fink, PDG de BlackRock, plus gros gestionnaire d'actifs au monde. Le mouvement est également supporté par plusieurs figures du mouvement hip-hop américain, particuliÚrement par des artistes tels Lupe Fiasco et Talib Kweli.
David Crosby et Graham Nash viennent y jouer. Le guitariste du groupe Rage Against the Machine, Tom Morello était également présent[44] - [29]. Le parlementaire américain Ron Paul, candidat républicain à l'élection présidentielle de 2012, a exprimé son soutien pour les principales revendications des protestations[45]. Stéphane Hessel[46], Julian Assange, fondateur de Wikileaks[47] et Paul Krugman[48], prix Nobel d'économie 2008, soutiennent également Occupy Wall Street, ainsi que Lou Reed, ex-membre du Velvet Underground.
Le prix Nobel d'Ă©conomie Joseph Eugene Stiglitz a participĂ© au mouvement le et y a notamment affirmĂ© « Vous avez le droit de vous indigner. [...] Nous sommes en train de supporter le coĂ»t des erreurs (des marchĂ©s financiers). Nous vivons dans un systĂšme oĂč les pertes sont supportĂ©es par l'ensemble de la sociĂ©tĂ© alors que les gains sont privatisĂ©s. Ce n'est pas le capitalisme; ce n'est pas une Ă©conomie de marchĂ©. C'est une Ă©conomie dĂ©naturĂ©e[49]. »
Ă la suite des manifestations du , auxquelles des personnalitĂ©s telles Michael Moore et Tim Robbins ont participĂ©, les personnalitĂ©s dĂ©mocrates John B. Larson et Louise Slaughter saluent et soutiennent les manifestants[27] - [50]. D'un autre cĂŽtĂ©, les manifestants sont dĂ©noncĂ©s par des personnalitĂ©s telles Herman Cain, qui dĂ©clare notamment : « Cessez d'accuser Wall Street ou les grosses banques, si vous n'avez pas de travail et que vous n'ĂȘtes pas riche, c'est de votre faute »[51].
L'activiste Ă©gyptien Ahmed Maher, fortement impliquĂ© dans la RĂ©volution Ă©gyptienne de 2011, est aussi intervenu publiquement le dans le square McPherson Ă New York pour soutenir et conseiller le mouvement Occupy Wall Street. Il a notamment dit : « Nous sommes restĂ©s pacifiques, parce que nous voulions que des gens nous rejoignent [âŠ] Si on utilisait la non-violence, sans tuer le moindre soldat, alors les gens nous aideraient. »[trad 4] - [52] - [53].
Le , le compositeur Philip Glass vient apporter son soutien au mouvement en lisant un extrait de son opéra "Satyagraha" lors de l'assemblée générale exceptionnelle se tenant devant le Lincoln Center[54].
Stratégies communicationnelles
Le mouvement Occupy Wall Street voit le jour au niveau local Ă travers de nombreuses manifestations et campements dans les rues principalement dans le quartier financier de New York Wall Street, cependant il vise un changement social global[55]. Les contestataires occupaient les campements 24 heures sur 24 et lançaient un appel Ă la solidaritĂ© dâautres militants par le biais dâassemblĂ©es gĂ©nĂ©rales publiques. Des centaines de manifestants causaient un moment dâeffervescence dans plusieurs villes des Ătats-Unis : Boston, Brooklyn, Manhattan etc. Ce qui nâa pas tardĂ© Ă crĂ©er une visibilitĂ© du mouvement sur la scĂšne internationale[56]. Ce mouvement se veut le plus dĂ©mocratique possible alors il place au centre de ses principes lâaccessibilitĂ© câest-Ă -dire la divergence de points de vue provenant dâune population hĂ©tĂ©rogĂšne. Les citoyens venant de diffĂ©rents horizons pouvaient se faire entendre dans le but de parvenir Ă des actions collectives. Pour ce faire, le mouvement nâa aucun leader Ă sa tĂȘte[57] et les militants emploient une forme de communication horizontale et participative.
Ă travers les assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales, les occupants ont fait usage dâune tactique importante de participation des citoyens utilisĂ© aussi dans dâautres mouvements comme le mouvement antinuclĂ©aire dans les annĂ©es 1980 : le Human microphone connu sous le nom de « Peopleâs Mic», un phĂ©nomĂšne dĂ©veloppĂ© aprĂšs lâinterdiction du microphone. Un reprĂ©sentant dans lâassemblĂ©e cite des slogans accrocheurs ensuite le reste de lâassemblĂ©e rĂ©pĂšte ce que le reprĂ©sentant a stipulĂ©. Câest une façon dâengendrer une communication collective et non individuelle. Item, ce mouvement favorise la Co-construction dâidĂ©es de tous et un modĂšle de prise de dĂ©cision fondĂ© sur le consensus[58]. Ce qui rĂ©vĂšle une rĂ©sonance avec les principes de la Charte du Forum social Mondial.
Occupy Wall Street a non seulement engendrĂ© des espaces publics physiques mais aussi un espace public artificiel dont internet qui est au cĆur de lâexpansion presquâimmĂ©diat de ce mouvement. Internet a constituĂ© le canal de communication dĂ©mocratique entre les militants et le reste de la population mondiale oĂč les voix convergent et divergent[59]. Ce canal sâest avĂ©rĂ© efficient car il donne libre accĂšs Ă lâinformation aux citoyens et a permis au mouvement de se perpĂ©tuer. En outre, les lectures câest-Ă -dire les commentaires dâopposition ou dâappuis des internautes sur internet a permis aux activistes dâamĂ©liorer leurs protestations dâune part et a augmentĂ© le sentiment de militance des citoyens, dâautre part. Lâimpact de lâinternet pour le mouvement sâest rĂ©vĂ©lĂ© gĂ©ographique pour lâĂ©panouissement du mouvement mais aussi pragmatique pour le processus communicationnel utilisĂ©.
Retransmission vidéo en direct
Des participants Ă la contestation retransmettent en direct les manifestations sur la plate-forme de diffusion en direct sur Internet LiveStream. Le , le nombre de visionneurs connectĂ©s simultanĂ©ment atteints les 8 500, puis 13 000 le . Le 17 novembre 2011, pour les deux mois du mouvement, des protestations avaient lieu partout aux Ătats-Unis, deux retransmissions en direct de New York obtenaient pour l'une (TheOther99 sur Ustream) 23 000 visionneurs simultanĂ©ment, et l'autre (GlobalRevolution sur Live stream) en obtenait 14 000.
Plateformes numériques
Les occupants communiquaient grĂące Ă divers mĂ©diums dont les journaux, les plateformes numĂ©riques, mĂ©dias alternatifs[60]. Ils ont eu recours aux nouvelles technologies quâils ont pu maitriser assez vite dans le but de mieux sâorganiser. Ils ont utilisĂ© des interfaces numĂ©riques pour planifier les rĂ©unions et les assemblĂ©es. Ainsi, ils ont crĂ©Ă© leurs propres blogs, leurs sites web dans le but de diffuser les contenus des manifestations, partager des idĂ©es[61]. Ces dispositifs mises en Ćuvre sĂ©curisent lâinformation vĂ©hiculĂ©e et possĂšdent plusieurs fonctionnalitĂ©s comme des zones de connexion des membres qui usent de ces plateformes, aussi, des versions de diffĂ©rentes langues, des hyperliens, des zones de partages de contenu, etc.[62] Les mĂ©dias sociaux comme Facebook, Twitter ont servi dâopportunitĂ© pour participer Ă Occupy Wall Street. En effet, Twitter constitue un micro-blog trĂšs exploitĂ© pour la transmission dâinformations. Les fonctions hashtag et @mention de ce mĂ©dia sont des techniques pour surveiller des sujets mais surtout pour rallier les autres Ă notre cause. Celles-ci ont Ă©tĂ© mis Ă profit durant le printemps arabe en Tunisie et en Ăgypte, en proposant le #sidibouzid qui incitent Ă organiser des manifestations sociales[63].Cette plateforme ayant consenti Ă la mouvance de ces mouvements sociaux antĂ©rieurs, a aussi propulsĂ© Occupy Wall Street non seulement grĂące Ă ces fonctions mais les messages vĂ©hiculĂ©s appelĂ©s des tweets et retweets.
Statistiquement parlant, prĂšs de 1 5222 415 tweets sont attribuĂ©es au mouvement Occupy Wall Street et Adbusters magazine a la base de ce mouvement est le premier Ă avoir utilisĂ© le #occupywallstreet, lâun des 100 hashtags les plus populaires sur Twitter durant lâannĂ©e 2011[64].
Opposition rencontrée
, le média alternatif AlterNet liste les 12 Most Absurd Laws Used to Stifle the Occupy Wall St. Movement Around the Country[65], traduction : Top 12 des lois les plus absurdes utilisées pour étouffer le mouvement[66].
Violences policiĂšres
La police de New York réprime de façon assez sévÚre les manifestants, frappant également sur les journalistes. Le photographe Roy Isen et le journaliste Dick Brennan de la chaßne de télévision Fox5, ont été, d'aprÚs les informations de Reporters sans frontiÚres, respectivement « aspergé de gaz lacrymogÚne et frappé à l'abdomen à coups de matraque le 5 octobre 2011 » [67].
En Ă New York « Les forces de lâordre ont frappĂ© plusieurs manifestants, faisant des blessĂ©s »[68].
Bibliographie
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- Robert Maggiori, David Graeber. LâirrĂ©ductible dâOccupy Wall Street, LibĂ©ration, , texte intĂ©gral.
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Notes et références
- Notes
- (en) « The one thing we all have in common is that We Are The 99% (en) that will no longer tolerate the greed and corruption of the 1%. »
- (en) « we demand that Barack Obama ordain a Presidential Commission tasked with ending the influence money has over our representatives in Washington. »
- (en) « People have a right to protest, and if they want to protest, we'll be happy to make sure they have locations to do it, »
- (en) « We kept peaceful, because we wanted to attract people to us [âŠ] If we used nonviolence, without killing any soldiers, then the people would help us. »
- Références
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- « A New York, les Indignés tiennent bon malgré les violences », L'Humanité, .
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- (en) Politifact
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (en) Site officiel
- (en) Site officiel des Adbusters
- (en) Occupy Together, plate-forme d'événements de plusieurs villes
- Retour sur Occupy Wall Street : quelles leçons en tirer ?, entretien avec des animateurs du mouvement, Autrefutur.net, .