AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Anarchie

L’anarchie, ou sociĂ©tĂ© libertaire, est une sociĂ©tĂ© fondĂ©e sur la dĂ©mocratie directe sans systĂšme de pouvoir vertical tel qu'un gouvernement non soumis au peuple (les anarchistes prĂŽnent le mandat impĂ©ratif et le rĂ©fĂ©rendum d'initiative populaire), une Ă©conomie d'exploitation (refus de l'existence du salariat, des monopoles, des cartels, du capitalisme d'État) ou une religion d'État. C'est la situation d’un milieu social oĂč il n’existe pas de rapports de pouvoir verticaux et qui est de ce fait dĂ©pourvu de classes sociales. Il existe toujours une organisation, un ordre et une loi, mais ces derniers Ă©manent directement du peuple et non d'une entitĂ© de domination distincte qui serait dotĂ©e d'un pouvoir de coercition hors de la sociĂ©tĂ© elle-mĂȘme.

Le « A » cerclé, dans deux styles différents, symbole[3] de l'anarchisme, indépendamment du courant concerné.
ReprĂ©sentation des diffĂ©rentes phases de la rĂ©volution ouvriĂšre avant l’avĂšnement de l'anarchie - affiche de la CNT, 1930

Le terme anarchie provient du grec áŒ€ÎœÎ±ÏÏ‡ÎŻÎ± / anarkhia, composĂ© de an, prĂ©fixe privatif : absence de, et arkhĂȘ, commandement, pouvoir, autoritĂ©[4]. De nos jours, il est polysĂ©mique au point d'avoir des sens non seulement diffĂ©rents, mais absolument contradictoires[5]. EmployĂ© pĂ©jorativement par ses dĂ©tracteurs, il y est synonyme de dĂ©sordre social, ce qui est plus justement dĂ©signĂ© comme anomie. À l'opposĂ©, pour les anarchistes, l'anarchie est un but Ă  atteindre dĂ©sirable et pratique.

En 1840, Pierre-Joseph Proudhon est le premier Ă  se rĂ©clamer anarchiste[6] - [7], c'est-Ă -dire partisan de l’anarchie, entendu en son sens positif[8]. À l'origine, ne faisant que se rĂ©approprier l'insulte qui Ă©tait profĂ©rĂ©e Ă  l'Ă©gard des rĂ©publicains de son Ă©poque : « La libertĂ© est anarchie, parce qu'elle n'admet pas le gouvernement de la volontĂ©, mais seulement l'autoritĂ© de la loi, c'est-Ă -dire de la nĂ©cessitĂ© »[9] - [10]. En 1987, Jacques Ellul prĂ©cise : « plus le pouvoir de l'État et de la bureaucratie augmente, plus l'affirmation de l'anarchie est nĂ©cessaire, seule et derniĂšre dĂ©fense de l'individu, c'est-Ă -dire de l'Homme »[11].

Pour les anarchistes, l’anarchie est l'ordre social absolu[12], grĂące notamment Ă  la socialisation des moyens de production : contrairement Ă  la norme capitaliste de possessions privĂ©es, elle suggĂšre celle de possessions individuelles ne garantissant aucun droit de propriĂ©tĂ©, notamment celle touchant l'accumulation de biens non utilisĂ©s[13]. Cet ordre social s'appuie sur la libertĂ© politique organisĂ©e autour du mandatement impĂ©ratif, de l'autogestion, du fĂ©dĂ©ralisme libertaire et de la dĂ©mocratie directe. L'anarchie est donc organisĂ©e et structurĂ©e : c'est l'ordre moins le pouvoir[14].

En 1850, Anselme Bellegarrigue publie L'Anarchie, journal de l'ordre[15]. Pour ses partisans, l’anarchie est un systĂšme bien organisĂ© et structurĂ© : c’est selon les mots d’ÉlisĂ©e Reclus « la plus haute expression de l’ordre »[16].

Anarchie et anomie

Sens courant

Le mot anarchie est souvent employé avec une connotation péjorative.

Le dictionnaire des synonymes de référence du Centre de recherches interlangues sur la signification en contexte de l'université de Caen Basse-Normandie indique que parmi les 9 synonymes les plus proches, 7 relÚvent du désordre (désordre, chaos, confusion, gùchis, trouble, émeute et pagaille) et deux des principes politiques de l'anarchisme (égalité et liberté)[17].

Cette proximitĂ© avec le champ lexical du dĂ©sordre tient, dans les discours politiques dominants, d'une nĂ©cessitĂ© positive du principe fondamental d’autoritĂ© : dans ce sens anarchie sert Ă  dĂ©signer une situation de dĂ©sordre, de dĂ©sorganisation, de chaos, sur la base de l’hypothĂšse implicite que l’ordre nĂ©cessiterait une hiĂ©rarchie. C'est ainsi que l'on trouve dĂ©jĂ  dans le LittrĂ© (le mot est trĂšs peu usitĂ© avant le XVIIe siĂšcle) la dĂ©finition de l’anarchie comme « absence de gouvernement, et par suite dĂ©sordre et confusion »[18]. Par extension ce sont toutes les formes de trouble et de dĂ©sordre qui sont appelĂ©es anarchie ; c’est cette façon d’employer le mot qui prĂ©vaut dans l’usage courant, comme dans la plupart des dictionnaires.

En 1869, l'EncyclopĂ©die gĂ©nĂ©rale rĂ©digĂ©e sous la direction de Louis Asseline prĂ©cise : « Pour les uns, c'est l'absence de gouvernement, d'autoritĂ©, de principe, de rĂšgle, et par consĂ©quent c'est le dĂ©sordre dans les esprits et dans les faits. Pour les autres, c'est l'Ă©limination de l'autoritĂ© sous ses trois aspects politique, social et religieux, c'est la dissolution du gouvernement dans l'organisme naturel, c'est le contrat se substituant Ă  la souverainetĂ©, l'arbitrage au pouvoir judiciaire, c'est le travail non pas organisĂ© par une force Ă©trangĂšre mais s'organisant lui-mĂȘme, c'est le culte disparaissant en tant que fonction sociale et devenant adĂ©quat aux manifestations individuelles de la libre conscience, ce sont les citoyens contractant librement non pas avec le gouvernement mais entre eux, c'est enfin la libertĂ©, c'est l'ordre[5]. »

Le poÚte Armand Robin (1912-1961) définit « l'anarchiste » comme celui qui est « purifié volontairement, par une révolution intérieure, de toute pensée et de tout comportement pouvant d'une façon quelconque impliquer domination sur d'autres consciences »[19].

Anomie

Le mot correct pour une situation de dĂ©sordre social, sans lois, sans rĂšgles, oĂč les diffĂ©rends se rĂ©gleraient par la seule violence physique (armĂ©e ou non), est l’anomie. L’anomie, nĂ©ologisme durkheimien, est une dissolution des normes sociales, rĂšgles, lois et coutumes : cette situation peut ĂȘtre liĂ©e Ă  une volontĂ© de domination rĂ©ciproque de plusieurs pouvoirs concurrents, Ă  une rĂ©action de dĂ©sespoir (L'anarchie est la formulation politique du dĂ©sespoir, LĂ©o FerrĂ©[20]) face Ă  une sociĂ©tĂ© moribonde.

Anomie (en grec áŒ€ÎœÎżÎŒÎŻÎ±, anomia) a nĂ©anmoins un usage plus ancien, notamment dans le Nouveau Testament. Les exĂ©gĂštes lui donnent communĂ©ment un sens similaire Ă  ceux d'iniquitĂ©, d'injustice et d'impiĂ©tĂ©[21].

RepĂšres historiques

De nombreux exemples historiques illustrent cette confusion avec l'anomie : il ne s’agit pas de situations qui puissent s’apparenter Ă  l’anarchie au sens strict, auquel cas il n’y aurait plus de pouvoir, ni d’autoritĂ©, mais d’une dĂ©sorganisation liĂ©e aux pouvoirs concurrents, d’une pĂ©riode politique troublĂ©e.

Ainsi, les historiens désignent par Anarchie militaire la période de 235 à 284 durant laquelle l'Empire romain subit la premiÚre grande crise de son histoire[22].

The Anarchy dĂ©finit la guerre civile anglaise qui oppose deux concurrents au pouvoir, Mathilde l'Emperesse et Étienne de Blois entre 1135 et 1154.

Durant la PremiÚre Révolution anglaise (1642-1651), le mouvement des Niveleurs est stigmatisé par ses détracteurs comme « Switzerising anarchists »[23].

Lors de la Révolution française, pour Camille Desmoulins en 1789, « despotisme, anarchie, ou droit du plus fort, sont synonymes et emportent l'idée de l'absence des lois »[24]. Tandis que pour le girondin, Jacques Pierre Brissot, la ligne des Enragés, qui revendiquent l'égalité civique, politique mais aussi sociale, mÚne à l'« anarchie »[25].

Utilisation péjorative du terme

Bien souvent, le terme « anarchie » est utilisé pour décrire le chaos, les guerres civiles et les situations de désordre social.

Les anarchistes rejettent en gĂ©nĂ©ral cette conception courante de l'anarchie utilisĂ©e par les mĂ©dias et les pouvoirs politiques interprĂ©tĂ©e comme l’absence d’ordre, de rĂšgles et de structures organisĂ©es, bref : le chaos de l’anomie sociale. Pour eux, l'ordre naĂźt de la libertĂ©, tandis que les pouvoirs engendrent le dĂ©sordre. Certains anarchistes useront du terme « acratie » (du grec « kratos », le pouvoir), donc littĂ©ralement « absence de pouvoir », plutĂŽt que du terme « anarchie » qui leur semble devenu ambigu. De mĂȘme, certains anarchistes auront plutĂŽt tendance Ă  utiliser le terme de « libertaire », inventĂ© par Joseph DĂ©jacque, en 1857, pour affirmer le caractĂšre Ă©galitaire et social de l'anarchisme naissant[26].

Par ailleurs, l'utilisation pĂ©jorative du terme provient des actions de certains anarchistes au tournant des XIXe et XXe siĂšcle en Europe. À cette Ă©poque, les illĂ©galistes qui ignorent les « lois » considĂ©rĂ©es comme illĂ©gitimes et les partisans de la propagande par le fait mettent en Ɠuvre des moyens, y compris violents, dans le but de hĂąter l'avĂšnement de l'anarchie. ConcrĂštement, ces anarchistes illĂ©galistes escroquent, volent et tuent au nom de leur idĂ©al, avec comme victimes des puissants (prĂ©sidents, rois, princes, ministres, riches, compagnies d’assurances, etc.) ou des serviteurs de l’État (juges, douaniers, policiers, etc.). Quelle qu’ait Ă©tĂ© l’importance rĂ©elle de ce courant, il a Ă©normĂ©ment frappĂ© les esprits. Ces actions provoquent la mise en place des lois anti-anarchistes (« lois scĂ©lĂ©rates ») Ă  la fin du XIXe siĂšcle dans de nombreux pays et stigmatisent l’ensemble des anarchistes, tandis que les termes « anarchiste » ou « Ravachol » deviennent des injures.

L’usage du terme libertaire se rĂ©pand en France avec l’interdiction des mots de l’anarchie, pour des raisons sociales et juridiques (ĂȘtre l’auteur de « propagande anarchiste » est restĂ© passible de prison jusqu’en 1992[27]).

Absence de commandement comme but des anarchistes

Couverture du livre Communisme et anarchie, de Pierre Kropotkine (1903).

Anarchistes face à l’anarchie-anomie

Les anarchistes rejettent en gĂ©nĂ©ral la conception courante de l’anarchie (utilisĂ©e dans le langage courant, par les mĂ©dias et les pouvoirs politiques). Pour eux, au contraire, l’ordre naĂźt de la libertĂ©, tandis que les pouvoirs engendrent le dĂ©sordre (voir termes historiques). Certains anarchistes useront du terme acratie, du grec ÎșÏÎŹÏ„ÎżÏ‚ / krĂĄtos (le pouvoir) donc littĂ©ralement « absence de pouvoir », plutĂŽt que du terme « anarchie », d’étymologie grecque lui aussi, qui leur semble devenu ambigu, porteur d’un aspect positif mais d’une trop grande connotation nĂ©gative pour pouvoir ĂȘtre employĂ© comme synonyme d’un objectif dĂ©sirable. De mĂȘme, certains anarchistes auront plutĂŽt tendance Ă  utiliser le terme de « libertaires » pour se dĂ©signer, ou indiffĂ©remment ceux de « fĂ©dĂ©ralistes », « anti-Ă©tatistes » ou « anti-autoritaires ».

Il est arrivĂ© Ă  Bakounine lui-mĂȘme d’utiliser « anarchie » au sens de dĂ©sordre, et l’on retrouve cette acception dans les Ă©crits du ComitĂ© central de l’Internationale genevoise. Ces formulations ne se retrouvent toutefois plus chez les anarchistes actuels.

Société libertaire

La FĂ©dĂ©ration Anarchiste CorĂ©enne instaura en 1929 une Commune rĂ©volutionnaire sans État en Mandchourie sur un ensemble de territoires regroupĂ©s en coopĂ©ratives libertaires et unissant 2 millions de paysans et de guĂ©rilleros pour lutter contre l'invasion japonaise.

Cependant, les anarchistes utilisent encore le terme, porteur d’une histoire indissociable d’autres notions qui s’y rattachent comme l’anarchisme ou l’anarchie positive de Proudhon (qui est d’ailleurs le premier Ă  donner un sens prĂ©cis au mot anarchie, utilisĂ© auparavant en guise d’insulte dans les milieux politiques sans avoir jamais Ă©tĂ© vĂ©ritablement dĂ©fini).

L’anarchie aux yeux des anarchistes n’est pas un chaos, mais la situation harmonieuse rĂ©sultant de l’abolition de l’État et de toutes les formes de l’exploitation de l’humain par l’humain, « c'est l'ordre sans le pouvoir », « la plus haute expression de l'ordre » (ÉlisĂ©e Reclus). FondĂ©e sur l’égalitĂ© entre les individus, l’association libre, bien souvent la fĂ©dĂ©ration et l’autogestion, voire pour certains le collectivisme, l’anarchie est donc organisĂ©e, structurĂ©e, sans admettre pour autant, aux yeux des anarchistes anticapitalistes, de principe de supĂ©rioritĂ© quelconque de l'organisation sur l'individu. Au dĂ©but du XXIe siĂšcle, ces principes rejoignent les valeurs propulsĂ©es par l'Internet : confiance et autonomie, et que certains libĂ©raux suggĂšrent d'appliquer aux entreprises et aux administrations[28].

On peut noter que chez tous les anarchistes la qualitĂ© indispensable est la responsabilitĂ© individuelle (associĂ©e au droit naturel) qui permet d’agir dans l’intĂ©rĂȘt personnel sans pour autant attenter Ă  la libertĂ© des autres. Les seuls mandatĂ©s le sont, par volontarisme et sans durĂ©e prĂ©cise, dans un but et sur un mandat prĂ©cis, et il n’existe ainsi nulle forme de domination ni de gouvernement.

Expériences historiques (bref aperçu)

En périodes révolutionnaires

En France :

En Espagne :

Au Mexique :

  • Le , le Parti libĂ©ral mexicain d'obĂ©dience anarchiste planifie l'invasion du territoire de Basse-Californie du Nord, pour en faire une base opĂ©rationnelle du PLM dans la guerre rĂ©volutionnaire. Le parti dĂ©clare alors la crĂ©ation de la « rĂ©publique socialiste de Basse-Californie ». De fĂ©vrier Ă  , il prend le contrĂŽle, notamment grĂące aux frĂšres Flores MagĂłn et avec l'aide d'une centaine d'internationalistes armĂ©s membres du syndicat Industrial Workers of the World (Travailleurs Industriels du monde), de la majeure partie du district nord du territoire de Basse Californie, notamment des bourgades de Tijuana (100 habitants), Mexicali (300 habitants), et Tecate. Les magonistes incitent le peuple Ă  prendre possession collectivement de la terre, Ă  crĂ©er des coopĂ©ratives et Ă  refuser l'Ă©tablissement d'un nouveau gouvernement. Durant cinq mois, ils vont faire vivre la Commune de Basse-Californie : expĂ©rience de communisme libertaire avec abolition de la propriĂ©tĂ©, travail collectif de la terre, formation de groupes de producteurs, etc.

Aux Etats-Unies et au Canada :

  • En 1914, le mouvement Ghadar (en), animĂ© par l'anarchiste Lala Har Dayal (en), qui dĂ©veloppe une idĂ©e de sociĂ©tĂ© anarchiste enracinĂ©e dans les Ă©crits vĂ©diques.

En Ukraine :

En Russie :

  • La pensĂ©e libertaire Ă©tait fortement prĂ©sente lors de la RĂ©volte de Kronstadt () et plus gĂ©nĂ©ralement dans les Soviets jusqu'Ă  leur mise au pas par le parti bolchevique.

En BaviĂšre :

En Mandchourie :

  • En , sous l'impulsion de Kim Jwa-jin et de la FĂ©dĂ©ration Anarchiste CorĂ©enne en Mandchourie, se forme une administration Ă  Shimmin (une des trois provinces mandchouriennes). OrganisĂ©e en tant qu'Association du Peuple CorĂ©en en Mandchourie (APCM), elle se prĂ©sente comme « un systĂšme indĂ©pendant autogouvernĂ© et coopĂ©ratif des corĂ©ens qui rassemblent tout leur pouvoir pour sauver notre nation en luttant contre le Japon ». La structure Ă©tait fĂ©dĂ©rale allant des assemblĂ©es de villages jusqu'Ă  des confĂ©rences de districts et de zones. L'association gĂ©nĂ©rale mit en place des dĂ©partements exĂ©cutifs pour s'occuper de l'agriculture, de l'Ă©ducation, de la propagande, des finances, des affaires militaires, de la santĂ© publique, de la jeunesse et des affaires gĂ©nĂ©rales.

En Espagne :

  • Lors de la rĂ©volution espagnole de 1936-1938, des rĂ©gions entiĂšres (Catalogne, Andalousie, Levant, Aragon) se soulevĂšrent contre le coup d'État franquiste, et, par l'impulsion du prolĂ©tariat armĂ© et organisĂ© en milices rĂ©volutionnaires sous l'Ă©gide de la CNT et de la FAI, instaurĂšrent un rĂ©gime politique et Ă©conomique communiste libertaire. La ville de Barcelone, oĂč l'anarchisme se trouve particuliĂšrement bien implantĂ©, deviendra alors le symbole de la rĂ©volution, avec des centaines d'usines, de transports, de restaurants, d’hĂŽpitaux, d’hĂŽtels, ou d'autres entreprises collectivisĂ©es passant au modĂšle autogestionnaire. Plusieurs colonnes de combattants anarchistes seront Ă©galement formĂ©es pour partir au front, la plus cĂ©lĂšbre sera la Colonne Durruti qui regroupa 6 000 volontaires. Cette expĂ©rience reste Ă  ce jour la plus importante mise en place d'un systĂšme politique libertaire Ă  grande Ă©chelle. Article complet : rĂ©volution espagnole.

En Italie :

En périodes non révolutionnaires

Notes et références

  1. « Non, le "A" entourĂ© d'un cercle, toujours anarchiste, n'a jamais Ă©tĂ© un symbole d'extrĂȘme-droite », sur France Culture, (consultĂ© le )
  2. « Non, le "A" entourĂ© d'un cercle, toujours anarchiste, n'a jamais Ă©tĂ© un symbole d'extrĂȘme-droite », sur France Culture, (consultĂ© le )
  3. « Non, le "A" entourĂ© d'un cercle, toujours anarchiste, n'a jamais Ă©tĂ© un symbole d'extrĂȘme-droite », sur France Culture, (consultĂ© le )
  4. Catherine Malabou, Au voleur ! Anarchisme et philosophie, Paris, PUF, , 408 p. (ISBN 978-2-13-082544-9)
  5. A. Rang, Anarchie, Encyclopédie générale, dir. Louis Asseline, volume 2, 1869, p. 142-144.
  6. Guy Hermet, Bertrand Badie, Pierre Birnbaum et Philippe Braud, Dictionnaire de la science politique et des institutions politiques, Armand Colin, , 320 p. (ISBN 978-2-200-25624-1, lire en ligne)
  7. (en) EncyclopĂŠdia Britannica : I am an anarchist et Property is theft!.
  8. Michael Paraire, Proudhon, fondateur de l’anarchisme ?, Alternative libertaire, no 180, janvier 2009, texte intĂ©gral.
  9. Encyclopédie Universalis : Pierre-Joseph Proudhon.
  10. Maurice Barbier, Le mal politique : les critiques du pouvoir et de l'État, Paris, Éditions L'Harmattan, , 179 p. (ISBN 2-7384-5770-3 et 9782738457707, lire en ligne), p. 113
  11. Jacques Ellul, Anarchie et Christianisme, Atelier de création libertaire, 1988, page 27.
  12. « Oui, l’anarchie c’est l’ordre ; car, le gouvernement c’est la guerre civile », Anselme Bellegarrigue, « Le gouvernement c’est la guerre civile & Le pouvoir c’est l’ennemi du peuple », sur partage-le.com, .
  13. Ely, Richard et al. 'Property and Contract in Their Relations to the Distribution of Wealth' The Macmillan Company (1914).
  14. Pierre Kropotkine, « L'ordre », sur panarchy.org, .
  15. Raoul Vaneigem, Anselme Bellegarrigue, EncyclopĂŠdia Universalis, lire en ligne.
  16. ÉlisĂ©e Reclus, DĂ©veloppement de la libertĂ© dans le monde,
  17. Centre de recherches interlangues sur la signification en contexte, UFR des Sciences de l'Homme, Département des Sciences du langage, Université de Caen Basse-Normandie, « CRISCO - Dictionnaire des synonymes : anarchie », sur crisco.unicaen.fr (consulté le ).
  18. Dictionnaire de la langue française (Littré) : anarchie.
  19. Armand Robin (postface Françoise Morvan), La fausse parole, Cognac, Le Temps qu'il fait, coll. « Multigraphies » (no 4), (OCLC 13220752)
  20. Thierry Maricourt, Histoire de la littĂ©rature libertaire en France, Paris, Éditions Albin Michel, , 491 p. (ISBN 2-226-04026-9 et 9782226040268, OCLC 22500307), p. 131
  21. Dictionnaire grec-français du Nouveau Testament (ABU)
  22. Quelques officiers de l'armée, La Belgique militaire, volume 1, Bureau de la Revue Militaire et de la Marine, 1835, page 235.
  23. (en) EncyclopĂŠdia Britannica : Anarchism.
  24. Camille Desmoulins, La France libre, 1789, Ebrard, 1834, page 20.
  25. (en) The Britannica Guide to Political Science and Social Movements That Changed the Modern World, Britannica Educational Publishing, 2009, page 180.
  26. Guillaume Thuillet, Le systÚme idéal, Books on Demand, (ISBN 978-2-8106-1447-9 et 2810614474), p. 19
  27. Loi no 92-1336 du 16 décembre 1992 relative à l'entrée en vigueur du nouveau code pénal et à la modification de certaines dispositions de droit pénal et de procédure pénale rendue nécessaire par cette entrée en vigueur, lire en ligne.
  28. Pierre Pezziardi, Serge Soudoplatoff et Xavier Quérat-Hément, Pour la croissance, la débureaucratisation par la confiance, Paris, Fondapol, Fondation pour l'innovation politique, , 47 p. (ISBN 978-2-36408-046-1 et 2364080460, lire en ligne)
  29. Maurice Joyeux, La Commune de Paris et les anarchistes, Le Monde libertaire, no 1630, 7-13 avril 2011, lire en ligne.

Annexes

Bibliographie

Sur le sens d’ « anarchie » :

Livre pour enfants

Vidéos

Radio

Sources

  • DAUZAT, Pierre-Emmanuel (Traducteur); D'AUZAC DE LAMARTINE, Evelyne (Traducteur); NOZICK, Robert, Anarchie État et utopie, Presses Universitaires de France, 1988, 443 p., rĂ©sumĂ© en ligne.
  • Marc Deleplace, L'anarchie de Mably Ă  Proudhon 1750-1850, ENS Fontenay / St-Cloud, 2002, lire en ligne.
  • Jacques MonfĂ©rier, Symbolisme et anarchie, Revue d'Histoire littĂ©raire de la France, Presses Universitaires de France, 65e annĂ©e, no 2, 1965, p. 233-238, lire en ligne.
  • Miguel Abensour, "DĂ©mocratie sauvage" et "Principe d'anarchie", Revue europĂ©enne des sciences sociales, Librairie Droz, T. 31, No. 97, La dĂ©mocratie: une et multiple: Xe colloque annuel du Groupe d'Étude "Pratiques Sociales et ThĂ©ories", 1993, p. 225-241, lire en ligne.
  • VĂ©ronique Bergen, Winshluss, L'anarchie - ThĂ©ories et pratiques libertaires, Le Lombard, Coll. La petite bĂ©dĂ©thĂšque savoirs, (ISBN 978-2-8036-7578-4), 88 pp., 2019, prĂ©sentation Ă©diteur.

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.