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Coercition

La coercition est l'action de contraindre quelqu'un, pour le forcer à agir ou à s'en abstenir. Elle existe notamment par contrainte physique ou psychologique. En droit pénal, on parle d'un délit de contrainte.

L’État et la coercition

L’autorité légale, dont l’État est le sommet dans les sociétés modernes, est en principe la seule à pouvoir l'utiliser, pour assurer une « discipline légale » parmi ses membres.

« Les faits sociaux consistent en des manières d'agir, de penser et de sentir extérieures à l'individu et qui sont douées d'un pouvoir de coercition en vertu duquel ils s'imposent à lui [...] Un fait social se reconnaît au pouvoir de coercition externe qu'il exerce ou est susceptible d'exercer sur les individus[1] ».

Exemples de coercition

L'usage légitime de la force de la part d'une autorité peut exister :

  • dans le cadre du pouvoir exĂ©cutif : par exemple les forces de l'ordre interdisent l'accès Ă  un lieu public (pour une compĂ©tition cycliste) ou font Ă©vacuer des logements privĂ©s (pour une opĂ©ration de dĂ©minage) ; ou encore, c'est par la force que les impĂ´ts impayĂ©s seront recouvrĂ©s ;
  • dans le cadre du pouvoir judiciaire : au pĂ©nal, un dĂ©linquant est puni d'une peine d'incarcĂ©ration, ou d'une amende, qui va ĂŞtre recouvrĂ©e par la force si c'est nĂ©cessaire ; et dans un litige, la sentence du juge sera exĂ©cutĂ©e avec l'aide d'un huissier ou mĂŞme de la force publique.

On parle aussi de coercition au sein des régimes totalitaires. Afin de contraindre une population d'adhérer à une idéologie, la coercition peut être imposée par la violence, la répression, la terreur, considérés alors comme des instruments légitimes.

Notes et références

  1. « Les règles de la mĂ©thode sociologique Â», Émile Durkheim, Paris : PUF, 1983, page 6

Voir aussi

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