Accueil🇫🇷Chercher

Communauté libertaire

Une communauté libertaire ou colonie libertaire ou milieux libres ou colonie communiste est une communauté intentionnelle d'inspiration libertaire plus ou moins durable[1], plus ou moins organisée, centrée autour de l'autogestion, de la maîtrise du travail social, de l'épanouissement personnel, de valeurs morales.

Une affiche de L’En-dehors pour les milieux libres.

L'objectif en est, principalement, d'expérimenter, dans des groupes plus ou moins vastes, des rapports sociaux antiautoritaires dégagés des contraintes de l'État voire du capitalisme, notamment en matière de liberté sexuelle.

Des personnalités comme Pierre Kropotkine mettent en garde contre ces « îlots libertaires » voués, selon eux, à l’échec, car, dans la société actuelle, « tout s’enchaîne » et « il est impossible à toute tentative, si isolée soit-elle, de se soustraire complètement à sa funeste action » (La Révolte, 4 mars 1893)[2].

Historique

Les racines théoriques sont à rechercher dans les écrits de Robert Owen et Charles Fourier.

La première communauté qualifiée de libertaire serait Libertalia, fondée à la fin du XVIIe siècle sur l'île de Madagascar et qui aurait existé pendant environ vingt-cinq ans[3].

Selon l'historien Ronald Creagh, il y aurait eu deux phases dans le développement des communautés libertaires, l’une avant 1860, l’autre après 1960. Entre les deux : des « coopératives socialistes » et des bases de repli que créent les immigrants, les mutuellistes, les anarchistes persécutés.

Après les événements de Mai 68, une nouvelle vague de communautés verra le jour. Elles sont caractérisées par un rejet de la société de consommation, des modes de vie basés sur des pratiques d'autogestion. Elles se vivent comme une alternative libertaire à la société globale[4].

Activités

Ces colonies peuvent abriter des cafés alternatifs, des jardins communautaires, des magasins gratuits, des volxküchen, des bibliothèques, des expositions, des concerts, des cinémas libres, des réunions de militants ou d'autres activités culturelles ou sociales qui ont comme point commun d'être à but non lucratif, fonctionnant souvent sur donations et de se penser comme tiers-lieu. Certaines communautés se veulent de véritables laboratoires de l'utopie, d'autres sont des refuges en période de répression ou de crise sociale. Elles sont présentes dans différents pays du continent européen, parfois dans des squats, parfois dans des établissements loués légalement.

« Beaucoup de centres sociaux sont des bâtiments abandonnés — hangars, usines, complexes militaires, écoles — qui ont été occupés par des squatteurs et sont devenus des centres politiques et culturels, en se libérant du marché et du contrôle de l'état »

— Naomi Klein[5].

La communauté a souvent pour but de fonctionner selon des principes de prise de décision par consensus, sans hiérarchie. Des réunions plénières s'y tiennent régulièrement pour organiser la vie dans la communauté. Elle incorpore parfois des idées à tendance anarchoféministe voire queer, antispécistes et/ou antifascistes, et se considère souvent comme safe space contre les différentes discriminations. En Allemagne, les volxküchen sont majoritairement végétalienne et il n'est pas rare dans les milieux libertaires d'avoir des activités réservées aux femmes, aux femmes lesbiennes ou queers et aux transsexuels.

Liste de communauté par pays dans l'histoire

1840

  • Falansterio de Oliveira, Palmitar (Santa Caterina, BrĂ©sil, 1841-1844), par le français BenoĂ®t Jules Mure
  • Falansterio del Palmitar ou UniĂłn Industrial del Sahy, Baie de Babitonga (Santa Caterina, BrĂ©sil, 1841-1847)
  • une expĂ©rience au GuatĂ©mala (1843)
  • une expĂ©rience au VĂ©nĂ©zuĂ©la (1844)
  • Sociedad comunista, avec Juan de la Rosa Bravo, Tesechoacán (Vera Cruz, Mexique)
  • Falansterio El Esfuerzo, Ă  Aguascalientes (Mexique), avec JosĂ© MarĂ­a Chavez
  • Falansterio, Ă  Chillán (Chili, 1850c)
  • Colonia Los Buenos Amigos (PĂ©rou, 1853)
  • Nouvelle Grenade, (actuelle Colombie, 1853-1855), communautĂ© agraire, avec ÉlisĂ©e Reclus
  • Colonia San JosĂ©, (1857), en Argentine, avec Alexis Peyret
  • la Escuela de la razĂłn y del socialismo, Ă  Chalco (Mexique, 1865), avec Plotino Rhodakanaty (1828c-))

1880

  • MĂ©tropole socialiste d’Occident ou Topolobampo-Pacific City[6] - [7], Ă  Topolobampo (Sinaloa, Mexique) (1881, ou 1886-1895), avec Albert Kimsey Owen (1848-1916 env.)
  • Colonie, Ă  Buenos Aires (Argentine), (1884-1885), avec le Belge GĂ©rard Germbo
  • CommunautĂ© anarchiste, (BrĂ©sil), (1880 ?), avec le Belge Jules Moineau
  • la ComunitĂ  di Ceramisti, (Sao Paulo, BrĂ©sil)
  • ColĂ´nia CecĂ­lia (Parana, BrĂ©sil) (1890-1894), fondĂ©e par des anarchistes italiens (Rossi, issu de la coopĂ©rative Citadella en Italie), commencĂ©e avec 40 membres sur 300 hectares, mais fermĂ©e par le gouvernement brĂ©silien
  • New Australia (Nueva Australia) puis Cosme au Paraguay (1894), avec William Lane (1861-1917)
  • Cosmos de Guararema (province de SĂŁo Paulo, entre Mojidas Cruzes et Jacarei)
  • commune libertaire insulaire, au Paraguay, avec Jorge Guillermo Borges (1874-1938) et Macedonio Fernandez (1874-1952)
  • Cosmos, Ă  Guaramera (province de SĂŁo Paulo, entre Mojidas Cruzes et Jacarei, BrĂ©sil) (1888-1937c), communautĂ© anarchiste crĂ©Ă©e, baie de Babitonga, près des sites des anciens phalanstères d’Oliveira et du Sahy, avec Arturo Campagnoli (?-1944)

1900

  • colonie agro-industrielle, en Argentine (1902-), du Grupo Colonizator Tierra y Libertad de Buenos Aires et de Rosario
  • diverses colonies libertaires en Argentine, dont Mauricio (province de Buenos Aires), Narcisse Leven (pampa), Moises-Ville Ă  Entre-Rios et Charata (Chaco)
  • environ 25 tentatives (Chili, 1903-1908)
    • Colonia comunista, Cerro San CristĂłbal (Santiago (Calle PĂ­o Nono)), Chili, 1903)
    • Colonia tolstoyana - Colonie tolstoĂŻenne, (Chili, 1905)
  • Colonia d’Erebango (État de Rio Grande do Sul, BrĂ©sil, 1905?-1935?)
  • Colonia libertaria (La Frontera, BrĂ©sil, 1905-?)
  • NĂşcleo de Mauá (Serra de Mantiqueira, État de SĂŁo Paulo, BrĂ©sil, 1908-)
  • colonie amazonienne (BrĂ©sil), avec Paul Marcel Berthelot (1881-1910)
  • colonie de Guantánamo (Cuba, 1910c-1948?), avec l'narchiste Campos
  • colonie communautaire, Ă  Paranecito (Ă®le du Paraña, Argentine, 1912c puis 1926-1948))

1920

  • Mastatal, colonie anarchiste individualiste, vers Parrita (Costa Rica)[8], avec Charles Simoneau (Pratt) (1883-) et RenĂ©e Baillard. LĂ©on Rodriguez, membre de la bande Ă  Bonnot y participa en 1934[9].
    • Granja Far Away, dissidence (1926-)
  • Gloria Community, colonie anarchiste individualiste, (Cuba, 1924-)
  • colonie (Arroyo Frio, Moca, Saint-Domingue, 1929-), avec Heinrich Goldberg, dit Filareto Kavernido (1880-1933)
  • Colonia Var(p)a, communiste-anarchiste, (Sao Paulo, BrĂ©sil, 1932-)
  • diverses communautĂ©s ou coopĂ©ratives en Uruguay (1930-1940), dont
  • Cooperativa AgrĂ­cola Industrial, avec Luis Alberto Gallegos Beto (1921-), et Lopez Lombardero Lomba
  • Nossa Chácara Ă  Itaim (BrĂ©sil, 1939?-1964), avec Germinal Leuenroth, Virgilio Dall’Oca

1950

  • coopĂ©rative libertaire Lanera (Argentine, 1960c)
  • Comunidad del Sur (Uruguay puis Suède,
  • FederaciĂłn Uruguaya de Cooperativas de Vivienda por Ayuda Mutua (Uruguay, 1960?)
  • communautĂ© agraire A nossa chácara (SĂŁo Paulo, BrĂ©sil, 1960?-1969)

1970

  • Los Horcones communautĂ© intentionnelle se dĂ©finissant comme la « seule vraie communautĂ© Walden Two existante »(Mexique, 1973-)[10]

1820

  • New Harmony (Indiana) (1825-1829)
    • Macluria (1826), dissidence
    • Feiba-Pelevi (1826), dissidence
  • Yellow Springs (Ohio) (1825-), 100 familles
  • Blue Spring (Indiana) (1826), 27 familles
  • Kendall (Ohio) (1826), Friendly association for mutual interest (FAMI) -Kendall, 50 colons
  • FAMI-Valley Forge (Pennsylvanie) (1826)
  • Franklin-Haverstraw (New-York) (1826)
  • CommunautĂ© de Nashoba (en) (Tennessee) (1826-1830)
  • CommunautĂ© Maxwell (Canada) (1828-1829), terminĂ©e par un incendie

1840

1850

  • La communautĂ© socialiste des Temps modernes (the Socialist Community of Modern Time), anarchiste individualiste de (Josiah Warren et Stephen Pearl Andrews), (Long Island, New York, 1851-1854)1. Anarchisme individualiste
  • Raritan Bay Union (en) (New-Jersey, 1853-1860)
  • Le phalanstère La RĂ©union (Dallas, Texas, 1853-1875), fondĂ©, avec l'appui de Jean-Baptiste Godin, par le fouriĂ©riste français Victor ConsidĂ©rant, grande ferme (1 000 puis 5 000 ha)
  • La communautĂ© RĂ©union Ă  Dallas, au Texas, en mai 1854

1870

The Agitator (1910-1912) (en)
  • Fountain Grove (vers Santa Rosa, Californie) (1875-1934). Libertaire, libertĂ© sexuelle.
  • Home Colony (en) (Washington) (1886-1919). Une cinquantaine de familles. Style individualiste anarchiste. Mais rayonnement Ă  travers se publications : The Discontent, The demonstrator, The Agitator (1910-1912) (en), Jay Fox[12].
  • Ruskin Colony (Tennessee) (1894-1899) (Ruskin Colony (en)).
  • The Roycroft Movement (East Aurora, État de New-York) (1895). CrĂ©Ă© par Elbert Hubbard. CoopĂ©rative plus que colonies libertaires (Roycroft Movement (en)).
  • La Libre initiative (Paterson, New-Jersey), fin XIXe siècle.

1900

  • Golden Life (Minnesota) (1902 Ă  1903). Une poignĂ©e de communistes anarchistes.
  • Home (vers Burley) (1899-1940). Près de 200 membres vers 1910.
  • Colonie Ferrer de Stelton (Stelton, New Jersey) (1915). Anarchistes intellectuels. L’école Ferrer, très renommĂ©e, dure jusqu’en 1953. Elle s’inspire du Centre Ferrer (milieux libertaires du yiddishland) fondĂ© Ă  New York en 1911 (the Modern School of Stelton[13] et Ferrer School (en)).

1930

  • Sunrise Co-operative farm community (Saginaw Valley, Michigan, 1933-1938). LiĂ© au mouvement yiddish, et notamment Ă  la Freie Arbeiter Stimme. Intègre des anarchistes juifs, italiens, espagnols et quelques autochtones.
  • School of Living (ComtĂ© de Rockland, New York) (1934-1935). FondĂ©e par Ralph Borsodi (en) et Mildred Loomis. Anarchisme et idĂ©es de rĂ©volution verte (1940), agriculture biologique. Environ 20 familles. Borsodi invente, avec des disciples de Gandhi, la notion de Community Land Trust.

1960

Allemagne

  • 1909-1912. Le groupe communautaire Tat fut fondĂ© le . Il rĂ©unit une dizaine de jeunes Ă©tudiants, comme Franz Jung, Georg Schrimpf, auxquels s'Ă©tait joint un nombre Ă  peu près Ă©gal de jeunes ouvriers dont le futur peintre Oskar Maria Graf Ă  l'Ă©poque garçon boulanger[14].

Belgique

La colonie communiste libertaire, L'Expérience.
L’Émancipateur, .

Danemark

France

Communisme expérimental : colonie L'Essai à Aiglemont (1903-1909).
avant 1870
  • La Colonie Ă  CondĂ©-sur-Vesgre, dans les Yvelines, en 1832 selon les idĂ©es de Charles Fourier et toujours active de nos jours
  • 1835-1838, La Croix-Rousse (Lyon), commerce social vĂ©ridique, mutualiste, avec Michel Marie Derrion.
  • tentative de colonie socialiste Ă  Saint-Just (Haute-loire).
1870-1899
1900-1914
Émilie Lamotte, La Limitation des naissances, 1908, Éditions de la colonie communiste de Saint-Germain-en-Laye.
  • 1906-1908 : Colonie libertaire de Saint-Germain-en-Laye, individualiste libertaire. Parmi les fondateurs, Émilie Lamotte, Ernest Girault et AndrĂ© Lorulot (vĂ©gĂ©tarien naturiste) qui popularise l’expĂ©rience[32] - [33]
  • 1908-1911 : Phalanstère du Clos-des-Brunes (Haute-Vienne).
  • Vers 1910-1912 : Milieu libre de Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). AnimĂ© par les frères Rimbault. Compte parmi ses membres Octave Garnier (futur alliĂ© de Jules Bonnot).
  • 1910 : CitĂ© communiste de Bezons (Seine-et-Oise) fondĂ© par Ernest Giault dans un immeuble qu’il possède.
  • 1910-1911 : L’Entraide (Paris). CoopĂ©rative liĂ©e Ă  la coopĂ©rative anarcho-syndicaliste cĂ©gĂ©tiste Le CinĂ©ma du peuple.
  • 1911-1912 et 1914 (voire jusqu’aux annĂ©es 1950 ?) : colonie communiste libertaire de Bascon (Aisne, près de Château-Thierry) initiĂ©e par Georges Butaud et Sophia ZaĂŻkowska[34] - [35] - [36]. Louis Rimbault rejoint l'expĂ©rience[37]. C’est la 3e tentative du couple Georges Butaud et Sophia ZaĂŻkowska. Devient Colonie « naturiste et vĂ©gĂ©talienne » (1914-1931). Puis Colonie vĂ©gĂ©tarienne de vacances. En 1920 s’ajoute une « SociĂ©tĂ© CoopĂ©rative pour la mise en Ă©tat des terres incultes » (10 Ă  20 personnes). Nombreux visiteurs (dont la danseuse Isadora Duncan).
  • 1912 : Colonie anarchiste de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne), dite Le Nid rouge, liĂ©e Ă  la Bande Ă  Bonnot.
  • 1912-1914 : Projet de colonie de communisme pratique Le Libertaire Ă  Épinay-sur-Orge (Essonne). Il est Ă©voquĂ© encore en 1914.
  • 1913-1914 : Milieu libre de la Pie au quai de la Pie Ă  Saint-Maur-des-FossĂ©s (Seine, actuel Val-de-Marne) sans doute aussi appelĂ© Le Phalanstère de Saint-Maur. C’est la 5e tentative de Georges Butaud et Sophia ZaĂŻkowska qui Ă©ditent La Vie anarchiste. « Pour le lancer, Butaud avait fondĂ© la SociĂ©tĂ© des Milieux libres de la banlieue de Paris. L’ensemble est assez vaste pour la pĂ©riphĂ©rie parisienne : immeuble de 6 000 m2, chalets indĂ©pendants, terrain comprenant jardin, verger et bois… » (Michel Antony).
  • 1913 : projets de Milieu Libre Ă  Boulogne-Billancourt, Ă  Saint-Ouen, de Colonie d’éducation et d’action communistes (Le nid) Ă  Paris dans le XXe arrondissement, en lien avec la SociĂ©tĂ© des Milieux libres de la banlieue de Paris.
1915-1930
  • Vers 1913 ou 1920 : Milieu libre Ă  Vèdre.
  • 1922 : Nouveau projet de Georges Butaud, sans doute une CommunautĂ© vĂ©gĂ©talienne (?), en Corse.
  • De 1922 Ă  1935 : L’IntĂ©grale (Puch-d'Agenais, Lot-et-Garonne), animĂ©e par Victor Coissac. QualifiĂ©e de « Colonie semi-libertaire » et de « communisme patriarcal ».
  • 1923-1949 : CoopĂ©rative Terre LibĂ©rĂ©e (Le Pin, près de Luynes, Indre-et-Loire), sur près de 10 ha Elle est animĂ©e par Louis Rimbault, ancien de Bascon et de la Bande Ă  Bonnot. Esprit vĂ©gĂ©talien, non-violence, le retour Ă  la terre. Le journal Le NĂ©o-Naturien le soutient mais pas Le VĂ©gĂ©talien. « Cette vie respectueuse de la nature nous apparaĂ®t comme une anticipation forte d’une volontĂ© Ă©cologiste consĂ©quente. Ouverte sur l’extĂ©rieur, elle reçoit de très nombreux visiteurs : plus de 300 la première annĂ©e, encore 200 en 1929. En 1926 la coopĂ©rative adhère Ă  l’APA - Association Paysanne Anarchiste. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle abrite des rĂ©fugiĂ©s et est souvent en butte aux menaces des pĂ©tainistes et des FFI. Terre LibĂ©rĂ©e s’éteint la mĂŞme annĂ©e que la mort de son fondateur, en novembre 1949. » (Michel Antony).
  • AnnĂ©es 1920 : CommunautĂ© de la Kaverno di Zarathoustra (Tourrettes-sur-Loup, près de Grasse) de tendance anarcho-individualiste et nietzschĂ©enne.
  • 1927-1929 : CommunautĂ© de la Kaverno di Zarathoustra autour de Heinrich Goldberg (alias Filareto Kavernido) Ă  Ajaccio en Corse[38].
  • 1923 : Foyer vĂ©gĂ©talien de Paris crĂ©Ă© par Georges Butaud et Foyer vĂ©gĂ©talien de Nice (1924). Ce ne sont pas de rĂ©els milieux libres.
  • AnnĂ©es 1920 ou 1930 : La Grande Famille (Chaumont, Haute-Loire) se veut un « village communiste » moderne.
1930-1950
  • 1931-1953 : la Colonie de Bascon se transforme en Colonie vĂ©gĂ©tarienne de vacances.
  • AnnĂ©es 1930 : Colonie de Liefra, liĂ©e Ă  L’IntĂ©grale. Elle prĂ´ne le « collectivisme libertaire ».
  • Fin annĂ©es 1940 : La CommunautĂ© (Pouligny, Yonne) d’Émile Bachelet, ancien de la bande Ă  Bonnot. CommunautĂ© semi-autarcique, auto-productive (miel, lĂ©gumes, Ă©lectricitĂ©). ExpĂ©rience relatĂ©e par Michel Ragon.
  • 1939-1967 : Colonia de Aymare-Colonie d’Aymare (Gourdon (Lot). CrĂ©Ă©e par des libertaires espagnols exilĂ©s en France (prĂŞte-nom pour l’achat Jean Roumilhac). Grande ferme de 120 ha achetĂ©e en 1939 en partie grâce aux fonds du SIA (SolidaritĂ© Internationale Antifasciste) et de la CNT. Autogestion et autosuffisance (potager, Ă©levage, cueillettes), une radio libertaire. AbandonnĂ©e par la CNT en 1967[39] - [40].
  • Durant la Seconde Guerre mondiale : petite communautĂ© en Ardèche autour de la famille Guibard.
1960-1980
  • 1969. CrĂ©ation de la communautĂ© libertaire du Gouah-Du, Ă  la Chapelle-Neuve, près de LocminĂ©, dans le Morbihan[41].
  • 1970 : CommunautĂ© libertaire de Villeneuve-du-Bosc, près de Foix (Ariège) fondĂ©e entre autres par Marc Saracino, animĂ©e et analysĂ©e par Pierre MĂ©ric[42].
  • AnnĂ©es 1970 : Centre culturel et de villĂ©giature anarchiste en Normandie, qui Ă©dite le journal ICO - Informations et Correspondances Ouvrières (vers 1972-1974) puis La Lanterne Noire (1974 Ă  1978).
  • 1973-. CoopĂ©ratives Longo MaĂŻ, communautĂ© rurale autogĂ©rĂ©e d’inspiration libertaire[43].
  • 1973. CommunautĂ© anarchiste du Moulin de Paris Ă  Merlieux-et-Fouquerolles[44]. Depuis le milieu des annĂ©es 1990, la communautĂ© organise un Salon du livre libertaire et un forum social.
  • 1974-. Les communautĂ©s de Jansiac (ou la nef des fous), dans les Alpes-de-Haute-Provence. Lieu affectĂ© Ă  l'expĂ©rimentation d'une sociĂ©tĂ© anarchiste par l'exploration de l'Utopie topique[45]. DĂ©cisions prises Ă  l'unanimitĂ© exprimĂ©e, souhait d'autonomie Ă©conomique Ă  l'Ă©chelle du lieu.
1980-2020
  • Le Wagon, expĂ©rience politico-artistique, proche du mouvement punk, de 1997 Ă  2004 Ă  Saint Brieuc
  • Le Transfo[46], squat d'habitation et d'activitĂ©s Ă  Bagnolet, ouvert de 2012 Ă  2014 proche des mouvances autonomes

Grande-Bretagne

L'influence de Tolstoï sera grande à la fin du XIXe siècle, notamment dans l’association Fellowship of the New Life réunissant artistes, anarchistes, et chrétiens non-violents (églises de la Fraternité, Brotherhood Trust).

Les deux principales expérimentations britanniques fin XIXe siècle (surtout influencées par Kropotkine et Robert Owen) sont :

  • Clousden Hill Free (Communist and Cooperative Colony) (vers Newcastle, Forest Hall, Nortumberland) (1895-1902). Communisme agraire autosuffisant, une trentaine de membres de diverses nationalitĂ©s (anglais, danois, allemands, tchèques). Ce serait la vĂ©ritable « première commune anarchiste britannique » (Mark Bevir).
  • CommunautĂ© (colony) de Norton Hall (Sheffield, Derbyshire) (1896-1900). Jardinage. Influence du poète Ă©cologiste Edward Carpenter.

Les communautés tolstoïennes britanniques sont nombreuses :

  • Croydon Brotherhood (FraternitĂ©) : 1re expĂ©rience tolstoĂŻenne lancĂ©e par le Fond de la FraternitĂ© (Brotherhood Trust) (1894).
  • Purleigh colony (Essex) (1896). Maximum de 90 membres (agriculteurs et artisans). "Dès 1899, cette colonie permet Ă  Kenworthy de publier son journal New Order qui devient le principal organe de l’utopisme tolstoĂŻen dans les Ă®les britanniques."
  • Essex : Arshingdon Colony (Essex) et Wickford colony (Essex).
  • Hampshire : Blackburn Brotherhood (vers Leeds) (atelier d’électricitĂ©), Christchurch colony, Brotherhood Workshop (1897, Leeds).
  • Colonie tolstoĂŻenne de Whiteway (en) (Costwold, Gloucestershire) (1898) : objectif de culture autarcique, mais qui vit Ă©galement de l’apport des membres qui vont travailler dans les usines extĂ©rieures Ă  la communautĂ©. Existe encore en 1928.
  • Swadlicote (vers Burton-on-Trent). Mine de charbon autogĂ©rĂ©e, achetĂ©e grâce Ă  Bruce Wallace et J. Theodore Harris.
  • Whiteway colony (1898. Existe toujours ?). IdĂ©ologie anarchiste, non-violente, vĂ©gĂ©tarienne, unions libres.
  • Milieu libre de Starnthwaite, (1898).
  • Dans les annĂ©es 1920-1930, le mouvement dĂ©cline. Il ne restera que des micros communautĂ©s puis, dans les annĂ©es 1950, des « camps internationaux ».

Italie

L'entrée du Forte prenestino à Rome en Italie.
  • 1887-1890. La colonie de Cittadella, coopĂ©rative agricole et colonie libertaire crĂ©Ă©e par Giovanni Rossi Ă  Stagno Lombardo, en Italie. Elle fut Ă©tablie sur les terres (100 hectares) d'un philanthrope, Giuseppe Mori. L'Ă©chec de la communautĂ© est surtout dĂ» au refus du collectivisme par les paysans. Parti avant la fin de l'expĂ©rience, Rossi Ă©migre en AmĂ©rique du sud, oĂą il Ă©tablit la colonie de La Cecilia.
  • Comune agricola comunista libertaria « La Belle Verte » Casali di Poggio Nativo (Ri) Gruppo anarchico « Emma Goldman » Fai Rieti e Sabina

Pays-Bas

  • 1898-1903, colonie Blaricum (Pays-Bas), tolstoĂŻenne, dĂ©truite par ses voisins en 1903
  • 1898, communautĂ© de Walden (Pas-Bas)

Portugal

António Gonçalves Correia.
  • 1917-1918. La Comuna da Luz (pt) (Commune des Lumières) est considĂ©rĂ©e comme la première communautĂ© anarchiste crĂ©Ă©e au Portugal. ImplantĂ©e Ă  Valle de Santiago, dans le sud de l’Alentejo, elle est fondĂ©e par AntĂłnio Gonçalves Correia (pt) (1886-1967). La Commune rĂ©unit des cordonniers et leurs familles, soudĂ©s par un mĂŞme esprit coopĂ©ratif, partageant Ă  parts Ă©gales le fruit de leur travail. Pour les enfants, une Ă©cole est crĂ©Ă©e sur le modèle de l'Escuela moderna promue par Francisco Ferrer en Espagne[47].

Roumanie

  • 1834-1835, phalanstère de Scâeni, fouriĂ©riste, communautĂ© de 400 familles sur des terres prĂŞtĂ©es par un jeune boyard, dĂ©truite par l'armĂ©e en 1835

Russie

  • 1845-1847, phalanstère de Petrachevski (Saint-PĂ©tersbourg), avec MikhaĂŻl Petrachevski (1821-1866)
  • 1860, commune fouriĂ©riste de Sleptso

Suisse

Citations

  • « Nous vivons sans Dieu, sans patrie, sans maĂ®tre, libres avec la sensation Ă  chaque instant de vivre ce que nous souhaiterions avoir vĂ©cu. » - AndrĂ© Mounier, En communisme. La colonie libertaire d'Aiglemont, Aiglemont, impr. spĂ©ciale, 1906[48].

Annexes

Bibliographie

Les 9 lois de Christiania.
  • Max Nettlau, Colonies libertaires in Bibliographie de l'Anarchie, prĂ©face d'ÉlisĂ©e Reclus, Temps nouveaux (Bruxelles) - Stock (Paris), 1897, lire en ligne.
  • Jean Maitron, Milieux libres in Le mouvement anarchiste en France, de 1914 Ă  nos jours, tome 1, Paris, Gallimard, 1992, pp. 382–408.
  • Michel Ragon, Milieu libre in Dictionnaire de l'Anarchie, Albin Michel, 2008, lire en ligne.
  • Michel Antony, Communes Libertaire et Anarchiste en France, in Essais utopiques libertaires de « petite » dimension, Laboratoire Urbanisme Insurrectionnel, 2005, lire en ligne.
  • Michel Antony, Essais Utopiques Libertaires de Grande Dimension, 2005, lire en ligne.
  • Michel Antony, Essais Utopiques Libertaires de Petite Dimension, 2005, lire en ligne.
  • Ronald Creagh, Laboratoires de l’utopie. Les communautĂ©s libertaires aux États-Unis, Paris, Payot, 1983.
  • CĂ©line, « Communes », « CommunautĂ©s », « Milieux libres », L’En-dehors, lire en ligne.
  • CĂ©line Beaudet, Les milieux libres, vivre en anarchiste Ă  la Belle Époque en France, Paris, Les Éditions Libertaires, 2006.
  • Syndicat Intercorporatif de Châteauroux, Quelques expĂ©riences communalistes, Le Combat syndicaliste CNT-AIT no 215, mars/avril 2008, lire en ligne.
  • Vinz Otesanek, L’ExpĂ©rience. Une communautĂ© anarchiste Ă  Boitsfort Ă  la Belle-Époque, La Gazette de Bruxelles, 8 avril 2010, lire en ligne.
  • Collectif, Milieux libres [1890-1914], L’En-dehors, 2005, texte intĂ©gral.
  • Didier Bigorne, La colonie libertaire d'Aiglemont ; un milieu libre et de propagande, Villages ouvriers, Utopie ou rĂ©alitĂ©s ?, Actes du colloque international au Familistère de Guise (16-17 octobre 1993), L’archĂ©ologie industrielle en France, no 24-25, 1994, lire en ligne.
  • Malcolm Menziès, Mastatal. Une colonie anarchiste individualiste au Costa Rica, trad. VĂ©ra Osterman. Éditions Plein Chant, 2009.
  • Jan Willem Duyvendak, Le Poids du Politique. Nouveaux mouvements sociaux en France, Paris, L’Harmattan, 1994.
  • Michèle Riot Sarcey, Le rĂ©el de l’utopie, Essai sur le politique au XIXe siècle, Paris, Albin Michel, 1998.
  • Patrick DĂ©merin, CommunautĂ©s pour le socialisme. Pratique de la vie collective chez les Ă©tudiants de Berlin-ouest. Origines, dĂ©veloppement, perspectives, MaspĂ©ro, Paris, 1975, 209p.
  • Jan Willem Duyvendak, Le Poids du Politique. Nouveaux mouvements sociaux en France, Paris, L’Harmattan, 1994, 329 p.
  • Bernard Lacroix, L’utopie communautaire, Paris, PUF, 1981, 222 p.
  • Jean Servier, Histoire de l’utopie, Gallimard, 1991.
  • Marcia Nozick, Entre nous. Rebâtir nos communautĂ©s., prĂ©f. Jean-Pierre Deslauriers, ÉcosociĂ©tĂ©, (ISBN 2-921561-04-2), notice Ă©diteur.
  • Émile Chapelier, Une colonie communiste. Comment nous vivons et pourquoi nous luttons, prĂ©f. Emmanuel Tesch[49], Bibliothèque de la Colonie communiste libertaire L’ExpĂ©rience, no 1, Imprimerie Fraigneux, Bruxelles, 1906[50].
  • ThĂ©ophile Malicet, La colonie libertaire d'Aiglemont, La Revue de l'Ă©conomie sociale, volume 3, janvier-mars 1985, pp. 45–50.
  • Pierre MĂ©ric, Raimundo Dinello, ThĂ©orie et pratique de la vie en communautĂ©, BĂ©libaste, 1972.
  • Pierre MĂ©ric, La Commune Libre, Les Grands Chemins, janvier 2010, lire en ligne.
  • Philippe Pelletier, « Les territoires de l’imaginaire libertaire », sur LibĂ©ration, .
  • Collectif, CommunautĂ©s, naturiens, vĂ©gĂ©tariens, vĂ©gĂ©taliens et crudivĂ©gĂ©taliens dans le mouvement anarchiste français, Brignoles, Invariance, 1994, sommaire.
  • Jean-Pierre Bonnel, Paul GĂ©rard, Les communautĂ©s libertaires agricoles et artistiques en pays catalan, prĂ©face Ronald Creagh, TrabucaĂŻre, 2016.
  • Isabelle Fremeaux, John Jordan, Les sentiers de l'utopie, La DĂ©couverte, 2017, (ISBN 9782707152183).
  • Kenneth Rexroth, Le communalisme : les communautĂ©s affinitaires dissidentes, des origines au XXe siècle Éditions de l'Insomniaque, 2019. 320 pages.
  • Jean Lemaitre, La Commune des lumières : Portugal 1918, une utopie libertaire, Otium, 2020, 184 pages.

Textes théoriques

Travaux universitaires

  • Jacques Gillen, Les activitĂ©s en Belgique d’un anthropologue anarchiste : Eugène Gaspard Marin (1883-1969), MĂ©moire prĂ©sentĂ© sous la direction de Madame Anne Morelli en vue de l’obtention du titre de licenciĂ© en histoire contemporaine, UniversitĂ© libre de Bruxelles, FacultĂ© de Philosophie et lettres, AnnĂ©e acadĂ©mique 1996-1997, lire en ligne.
  • Christian Dupuy, Saint-Junien - Un bastion anarchiste en Haute-Vienne 1893-1923, Étude, Presses Universitaires Limoges, 227 pages, lire en ligne.
  • Georges Ueberschlag, Françoise Muller, Éducation populaire : objectif d'hier et d'aujourd'hui, Presses universitaires de Lille, 1987, 300 p., lire en ligne.
  • Justine Renaudon, La ferme du moulin de Larchat. Monographie d'un lieu de vie alternatif : une expĂ©rience libertaire de recherche d'autonomie, de solidaritĂ© et d'Ă©quitĂ©, Thèse sous la direction de GrĂ©gory Derville, UniversitĂ© du droit et de la santĂ©, UniversitĂ© Lille II, 2010, notice.
  • Renaud Violet, RĂ©gĂ©nĂ©ration humaine et Ă©ducation libertaire. L’influence du nĂ©o-malthusianisme français sur les expĂ©riences pĂ©dagogiques libertaires avant 1914., mĂ©moire de MaĂ®trise en Histoire Contemporaine, UniversitĂ© Strasbourg II, octobre 2002.
  • Edward Sarboni, Des CommunautĂ©s libertaires de 1968 Ă  1978 dans le Sud-Ouest, mĂ©moire de maĂ®trise, dir. Antoine Prost, Danielle Tartakowsky, Paris, UniversitĂ© Paris 1, 1993. 2 vol. 258 p., notice.

Bande dessinée

  • Jean-Laurent Truc, L’Essai, Nicolas Debon a croisĂ© la route de FortunĂ© Henry, Ligne claire, 7 mai 2015, lire en ligne.

Documentaire vidéo

Radio

Site internet

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Voir Ă©galement les zones autonomes temporaires (TAZ).
  2. Milieux libres, La Grande Encyclopédie, Paris, Éditions Larousse, 1973, page 694.
  3. Ce sera Libertalia, communauté libertaire composée d'une multitude de nationalités (on y invente une langue commune), dont le drapeau porte la devise « Générosité, Reconnaissance, Justice, Fidélité », Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Petit Futé, Madagascar, 2008.
  4. Edward Sarboni, 1968, les communautés libertaires post 68 , Increvables anarchistes, lire en ligne.
  5. guardian.com
  6. « Charlesfourier.fr », sur charlesfourier.fr (consulté le ).
  7. (es) « Topolobampo, historia de una utopía », sur Monografias.com, (consulté le ).
  8. Malcolm Menziès, Mastatal. Une colonie anarchiste individualiste au Costa Rica, trad. Véra Osterman. Éditions Plein Chant, 2009.
  9. RODRIGUEZ, LĂ©on, Armand sur militants-anarchistes.info
  10. « Comunidad Los Horcones », sur loshorcones.org (consulté le ).
  11. « Socialisme utopique », sur wikibis.com (consulté le ).
  12. George Howland, Jr, « Un lieu de vie pour la dissidence », sur racinesetbranches.wordpress.com, .
  13. .
  14. Georges Ueberschlag, Françoise Muller, Éducation populaire : objectif d'hier et d'aujourd'hui, Presses universitaires de Lille, 1987, lire en ligne.
  15. Dictionnaire international des militants anarchistes : David, Marie, Valentine.
  16. Vinz Otesanek, L’Expérience. Une communauté anarchiste à Boitsfort à la Belle-Époque, La Gazette de Bruxelles, , lire texte intégral.
  17. L'Éphéméride anarchiste : Communauté communiste-libertaire "L'Expérience".
  18. Jacques Gillen, Chapitre 1 : Eugène Gaspard Marin et l’anarchisme en Belgique, in Les activités en Belgique d’un anthropologue anarchiste : Eugène Gaspard Marin (1883-1969), Mémoire de Licence en Histoire contemporaine, sous la direction de Anne Morelli, Université libre de Bruxelles, 1996-1997, texte intégral.
  19. Alternative Libertaire, Le Centre Anarchiste de Gand, no 202, janvier 1998 lire en ligne.
  20. Siva Vaidhyanathan, The Anarchist in the Library, Basic Books, (présentation en ligne), p. 9
  21. Léo Campion, Le Drapeau noir, l'Équerre et le Compas : les Maillons libertaires de la Chaîne d'Union, Éditions Alternative libertaire, 1996, lire en ligne, pdf.
  22. Dictionnaire des anarchistes : Henri Beylie.
  23. Tony Legendre, Expériences de vie communautaire anarchiste en France - Le milieu libre de Vaux et la colonie naturiste de Bascon (Aisne), Éditions Libertaires, 2006.
  24. Jean Paul Koch, Le collectivisme devant l'expérience, F. Rouge, 1946, page 194.
  25. Jean Maitron, Milieux libres in Le mouvement anarchiste en France, de 1914 Ă  nos jours, tome 1, Paris, Gallimard, 1992, p. 382-408.
  26. Dominique Petit, Fortuné Henry et la colonie libertaire d’Aiglemont : de la propagande pour Ravachol au syndicalisme révolutionnaire, éditions Terres Ardennaises / éditions Noir et Rouge, , 252 p. (présentation en ligne).
  27. Notice Idref
  28. André Mounier, En communisme. La colonie libertaire d'Aiglemont, 1906, notice Sudoc.
  29. Voir le site officiel de la municipalité d'Aiglemont, La colonie anarchiste, lire en ligne.
  30. « Site officiel de la commune d'Aiglemont », sur aiglemont.com (consulté le ).
  31. MALICET Théophile, « La colonie libertaire d'Aiglement », Revue de l'économie sociale, no III,‎ (0755-8902)
  32. Christian Dupuy, Saint-Junien - Un bastion anarchiste en Haute-Vienne 1893-1923, Étude, Presses universitaires Limoges, lire en ligne.
  33. Arlette Millard, Une colonie anarchiste à Saint-Germain-en-Laye, 1906-1908 Ou Une expérience communiste, la colonie libertaire de Saint-Germain, décembre 2009, lire en ligne.
  34. Dictionnaire des anarchistes, « Le Maitron », 2014, Louis Rimbault.
  35. Diana Cooper-Richet, Jacqueline Pluet-Despatin, L'exercice du bonheur, ou, Comment Victor Coissac cultiva l'utopie entre les deux guerres, dans sa communauté de l'Intégrale, Éditions Champ Vallon, 1985, pp.40-41.
  36. Renan Larue, Valéry Giroux, Le véganisme, Que sais-je ? no 4068, Presses universitaires de France, 2017, page 28.
  37. Arnaud Baubérot, Aux sources de l'écologisme anarchiste : Louis Rimbault et les communautés végétaliennes en France dans la première moitié du XXe siècle, Le Mouvement Social, 2014/1 (no 246), pp. 63-74, DOI 10.3917/lms.246.0063, [lire en ligne].
  38. F. Merdjanov, L'équation corse à la lumière de l'inconnue macédonienne, 2016, p29 et 30.
  39. Michel Antony, Essais Utopiques Libertaires de Petite Dimension, 1995-2015, lire en ligne.
  40. Olivier Hiard, Aymare 1939-1967: Une collectivité anarchosyndicaliste espagnole dans le Lot, Les Éditions Libertaires, 2014, (ISBN 9782919568444), notice éditeur.
  41. lire en ligne.
  42. Pierre Méric, Raimundo Dinello, Théorie et pratique de la vie en communauté, Bélibaste, 1972 et Pierre Méric, La Commune Libre, Les Grands Chemins, janvier 2010, lire en ligne.
  43. Françoise Berthon, Patrice Berthon, L'imaginaire du sauvage aujourd'hui - La chasse traditionnelle dans un village du Haut-Aragon, Essai, L'harmattan, 2011 lire en ligne.
  44. Danièle Akrich, Sylvie Di Costanzo, Merlieux, de la communauté au municipalisme libertaire, Increvables anarchistes, lire en ligne.
  45. Contrepoint : l'utopie topique,du grain à moudre, France Culture, 3 janvier 2012.Écouter ou lire en ligne.
  46. « Site internet du squat »
  47. Jean Lemaitre, La Commune des lumières : Portugal 1918, une utopie libertaire, Otium, 2020, 184 pages.
  48. Sudoc, notice.
  49. Dictionnaire international des militants anarchistes : Tesch, Emmanuel, Pierre, Joseph.
  50. Sudoc : notice.
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.