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Alexis Peyret

Alexis Peyret (Alejo Peyret en castillan ; Alexís Peiret en béarnais), né à Serres-Castet, Béarn, Basses-Pyrénées, le et mort à Buenos Aires (Argentine), le , est un homme politique et écrivain de langue d'oc français puis argentin d'origine béarnaise. Exilé, il poursuit sa carrière politique en Argentine où il développe notamment la Colonia San José (es) dans la province d'Entre Ríos. C'est en Argentine également qu'il publie sa poésie en béarnais dans le recueil Countes Biarnés en 1870. Le chanteur de variété français, lui aussi d'origine béarnaise, Marcel Amont a ainsi mis en musique un de ses poèmes, Los sovenirs de casa[1], qui évoque l'exil ; ce même poème fut également sélectionné par le linguiste béarnais Vastin Lespy pour illustrer sa Grammaire béarnaise.

Alexis Peyret
AlexĂ­s Peiret
Alejo Peyret
Description de l'image Peyret.jpg.
Naissance
Serres-Castet, Basses-Pyrénées, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
DĂ©cès (Ă  75 ans)
Buenos Aires, Argentine, Drapeau de l'Argentine Argentine
Activité principale
Agronome, homme politique, Ă©crivain
Auteur
Langue d’écriture béarnais (langue d'oc), français
Genres
Poésie

Ĺ’uvres principales

Countes biarnés

Notes et références

  1. Los sovenirs de casa

    Òras d'arríder, òras leugèras,
    De l'amistat e de l'amor,
    Deu temp passat aimadas messatgèras
    Per qué tornatz auprès de jo ?
    Lo sovenir qu'ei ua malaudia
    Qui hè lo còr mei triste que la nuèit,
    He negrejar la bèra lutz deu dia,
    E tot endret, que'u he paréisher vueit,
    Qu'ei lo veren qui guasta l'aiga neta,
    On lo sorelh e's vienè miralhar ;
    Qu'ei lo vent hred qui tòrra la floreta,
    Quan au printemps s'anava esparpalhar. […]

    Les souvenirs du pays

    Heures de rires, heures légères,
    De l'amitié et de l'amour,
    Du temps passé messagères aimées
    Pour quoi revenez-vous auprès de moi ?
    Le souvenir est une maladie
    qui rend le cœur plus triste que la nuit,
    Qui brunit la belle lumière du jour,
    Et tôt endroit, le fait paraître vide,
    C'est le venin qui gâte l'eau limpide,
    oĂą le soleil venait se mirer ;
    C'est le vent froid qui gèle la petite fleur,
    Quand au printemps elle s'en allait Ă©clore.

Voir aussi

Bibliographie

  • Alexis Peyret, Une visite aux colonies de la RĂ©publique Argentine, Mouillot,
  • Alexis Peyret, Countes BiarnĂ©s, Buenos Aires, Lajouane Éditeur,
  • Vastin Lespy, Grammaire bĂ©arnaise, suivie d'un vocabulaire bĂ©arnais-français, Paris, Maisonneuve,
  • FrĂ©dĂ©ric ClabĂ©, Robert Dupont et Pierrette Legrand, De Serres-Castet Ă  Buenos-Aires, Centre social Alexis Peyret,

Discographie

  • 1997 : Marcèu Amont canta los poètas gascons

Liens externes

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