Cepoy
Cepoy est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.
Cepoy | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Loiret | ||||
Arrondissement | Montargis | ||||
Intercommunalité | Agglomération montargoise et rives du Loing | ||||
Maire Mandat |
RĂ©gis Guerin 2020-2026 |
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Code postal | 45120 | ||||
Code commune | 45061 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Cepoyennes, Cepoyens[1] | ||||
Population municipale |
2 400 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 282 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
68 488 hab. | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 02âČ 50âł nord, 2° 44âČ 16âł est | ||||
Altitude | Min. 77 m Max. 114 m |
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Superficie | 8,52 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Montargis (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montargis (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de ChĂąlette-sur-Loing | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loiret
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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GĂ©ographie
Localisation
La commune de Cepoy se trouve dans le quadrant nord-est du département du Loiret, dans la région agricole du Gùtinais pauvre[2]. à vol d'oiseau, elle se situe à 63,8 km d'Orléans[3], préfecture du département, à 5,3 km de Montargis[4], sous-préfecture, et à 3,8 km de Chùlette-sur-Loing, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Montargis[5]
Les villes les plus proches sont : Girolles (2,3 km), Corquilleroy (3 km), ChĂąlette-sur-Loing (3,8 km), Paucourt (4,4 km), Montargis (5,3 km), Pannes (6,1 km), Gondreville (6,2 km), FerriĂšres-en-GĂątinais (6,5 km), Villemandeur (6,5 km), Treilles-en-GĂątinais (6,7 km) et Fontenay-sur-Loing (6,9 km)[6].
GĂ©ologie
La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sĂ©dimentaires français. Cette vaste dĂ©pression, occupĂ©e dans le passĂ© par des mers peu profondes et des lacs, a Ă©tĂ© comblĂ©e, au fur et Ă mesure que son socle sâaffaissait, par des sables et des argiles, issus de lâĂ©rosion des reliefs alentours, ainsi que des calcaires dâorigine biologique, formant ainsi une succession de couches gĂ©ologiques[7].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituĂ©es de formations superficielles du Quaternaire et de roches sĂ©dimentaires datant du CĂ©nozoĂŻque, l'Ăšre gĂ©ologique la plus rĂ©cente sur l'Ă©chelle des temps gĂ©ologiques, dĂ©butant il y a 66 millions d'annĂ©es, et du MĂ©sozoĂŻque, anciennement appelĂ© Ăre secondaire, qui s'Ă©tend de â252,2 Ă â66,0 Ma. La formation la plus ancienne est de la craie blanche Ă silex remontant Ă la pĂ©riode CrĂ©tacĂ©. La formation la plus rĂ©cente est des alluvions rĂ©centes des lits mineurs remontant Ă lâĂ©poque HolocĂšne de la pĂ©riode Quaternaire. Le descriptif de ces couches est dĂ©taillĂ© dans les feuilles « n°329 - ChĂąteau-Landon » et « n°365 - Montargis » de la carte gĂ©ologique au 1/50 000Ăšme du dĂ©partement du Loiret[8] - [9] et leurs notices associĂ©es[10] - [11].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | |
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CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne | ||
PléistocÚne |
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NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
PliocÚne | non présent | ||
MiocÚne | non présent | |||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
OligocĂšne | |||
ĂocĂšne |
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PaléocÚne |
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MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
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Relief
La superficie cadastrale de la commune publiĂ©e par lâInsee, qui sert de rĂ©fĂ©rences dans toutes les statistiques, est de 8,52 km2[12] - [Note 1]. La superficie gĂ©ographique, issue de la BD Topo, composante du RĂ©fĂ©rentiel Ă grande Ă©chelle produit par l'IGN, est quant Ă elle de 8,44 km2[9]. Son relief est relativement plat puisque la dĂ©nivelĂ©e maximale atteint 37 mĂštres. L'altitude du territoire varie entre 77 m et 114 m[15].
Hydrographie
Cepoy est traversée par deux voies d'eau :
- à la lisiÚre du bourg historique et au pied de la pente occidentale de la vallée du Loing, le canal du Loing, qui est navigable ;
- à l'écart du bourg, à environ 300 mÚtres à l'Est, le Loing, riviÚre affluent de la rive gauche de la Seine, aujourd'hui non navigable, franchi par un pont nommé « pont de la Girafe »[16].
Lieux-dits et Ă©carts
Le Bourg, Montenon, Montigny Rapine, le Moulois, les MurgÚres, le Parc, Puy-la-Laude, le Tranchoir, les Vallées.
Zones nationales d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Le territoire communal de Cepoy comprend une ZNIEFF[17].
La ZNIEFF, de deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration et de type 2[Note 2], dĂ©nommĂ©e forĂȘt de Montargis, d'une superficie de 4 598 hectares, est rĂ©pertoriĂ©e depuis 1985-86 pour ses intĂ©rĂȘts Ă©cologiques et faunistiques. Elle s'Ă©tend sur 9 communes, dont Cepoy pour la frange nord-ouest de la ZNIEFF correspondant Ă la partie est de la commune[18]. Son altitude varie entre 88 et 133 m[19]. Le chĂȘne est l'essence la plus reprĂ©sentĂ©e, toutefois, la chĂȘnaie-hĂȘtraie est prĂ©sente sous forme de stations de faible superficie. La flore se caractĂ©rise par la prĂ©sence de vĂ©gĂ©taux associĂ©s aux sols acides comme la callune (Calluna vulgaris), la violette des chiens (Viola canina) ou la myrtille (vaccinium myrtillus), et aux sols neutres Ă lĂ©gĂšrement alcalins sur calcaire ou marne (Rosa micrantha, la scille Ă deux feuilles (Scilla bifolia), le cĂ©phalanthĂšre Ă longues feuilles (Cephalanthera longifolia), le gaillet odorant (Galium odoratum)[20]. Un rĂ©seau complexe de mares (toutes ne sont pas en eau la mĂȘme annĂ©e) conduit Ă de notables dĂ©placements d'amphibiens en pĂ©riode de reproduction. Le nord-est du massif est ainsi directement concernĂ©. Le nord du massif, nettement reliĂ© Ă la vallĂ©e de la Clairis correspond Ă©galement Ă un secteur de mouvements importants de mammifĂšres grands et petits ainsi que pour l'avifaune. L' intĂ©rĂȘt pour les chiroptĂšres semble s'ĂȘtre dĂ©placĂ© durant les annĂ©es vers la vallĂ©e de la Clairis[20]. La forĂȘt de Montargis est gĂ©rĂ©e par l'Office national des forĂȘts[21].
Histoire
La Pierre-aux-FĂ©es
Avec sa position dans le Bassin Parisien et dans la vallée du Loing, la station de la Pierre-aux-Fées[22] est l'un des sites les plus importants du Paléolithique final pour les contacts entre le nord et le sud de la plaine européenne centrale et occidentale[23]. Son occupation date du Magdalénien supérieur et final[24] mais avec des particularités.
Bien conservée, elle a fourni une industrie lithique incluant des pointes à cran hambourgiennes, des pointes à dos anguleux trÚs proches des pointes hambourgiennes, des perçoirs de type Zinken (les rares perçoirs trÚs fins étant sur éclats), d'étroits grattoirs sur bout de lame à front trÚs plat. Les silex sont façonnés par débitage laminaire de nucleus aménagés, souvent bipolaires. Il y a trÚs peu de lamelles à dos rabattu, ce qui distingue cet ensemble du Magdalénien final. Mais il se distingue aussi du Hambourgien pur par l'absence de formes microlithiques et le fait que les grattoirs sont plus étroits et leur plan de travail plus plat que celui des grattoirs hambourgiens[23].
Plusieurs auteurs (Schmider, 1971[25] ; Tromnau, 1981[26] ; Kobusiewicz 1983 ; Allain, 1989[27]) ont proposĂ© lâexistence de contacts entre le Hambourgien et notamment le MagdalĂ©nien du Bassin parisien, sur la base de la prĂ©sence rĂ©guliĂšre de pointes lithiques Ă©voquant entre autres les pointes Ă cran hambourgiennes qui, dans certains inventaires, l'emportent mĂȘme sur les lamelles Ă dos, armatures typiques du MagdalĂ©nien. L'industrie lithique du locus 7 du Tureau des Gardes (Marolles-sur-Seine[28]) prĂ©sente les mĂȘmes caractĂ©ristique hambourgiennes que celle de la Pierre-aux-FĂ©es[29].
La mĂȘme Ă©poque a fourni une plaquette gravĂ©e reprĂ©sentant une tĂȘte de cheval dĂ©licatement dessinĂ©e[23] de 4 cm de long[30].
Deux foyers de la couche IV dans le secteur 2 indiqueraient l'emplacement d'une structure d'habitat[31].
En 1983 la station de la Pierre-aux-FĂ©es est en cours de fouille[23].
- Sites proches
Un autre site du Paléolithique supérieur est découvert fin septembre 1974[32] au lieu-dit La Maison Blanche[33] - [34] à 2,4 km[33] au nord[32] sur la commune de Fontenay-sur-Loing[35]. Malgré la proximité avec la Pierre-aux-Fées, la Maison Blanche est un site du Magdalénien typique, sans tendances hambourgiennes[32].
Un peu plus éloignés, à 50 km au nord se trouvent le grand site magdalénien de Pincevent et ceux de Marolles-sur-Seine (Seine-et-Marne). Le site de Marsangy (Yonne) est à un peu moins de 50 km à l'est.
Antiquité
- Le Chalat
Ătablissement rural occupĂ© entre le Ier siĂšcle avant notre Ăšre et le Ier siĂšcle de notre Ăšre[36].
Moyen-Ăge
Cepoy fut, jusqu'au milieu du XIVe siÚcle, le siÚge d'un bailliage qui fut transféré à Montargis en raison de l'essor pris par cette cité, en raison de la fréquentation royale de son chùteau.
Temps modernes
Un relais de poste a existĂ© jusque dans la seconde moitiĂ© du XVIIIe siĂšcle au hameau de Puy la Laude, en contrebas du tracĂ© actuel de la route nationale 7, Ă la lisiĂšre ouest de la forĂȘt de Montargis.
En 1743, Cepoy fut érigée en marquisat sous Louis XV, au profit de Guillaume Bouvier de La Motte (1686-1759), petit-neveu de Madame Guyon, célÚbre mystique amie et correspondante de Fénelon.
La physionomie du chùteau de Cepoy (qui héberge aujourd'hui une école des Compagnons du devoir), date à peu prÚs de cette époque, la construction d'origine, datant du rÚgne de François Ier, ayant été fortement remaniée.
La gare de Cepoy sur la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache est mise en service vers 1888 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Elle était encore en service en 1975, elle a été fermée et détruite depuis.
HĂ©raldique
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Les armes de Cepoy se blasonnent ainsi : De gueules Ă un chevron d'or accompagnĂ© de trois trĂšfles du mĂȘme[37]. (armoiries de la famille Bouvier de La Motte, marquis de Cepoy)[38] |
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Urbanisme
Typologie
Cepoy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [39] - [40] - [41]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montargis, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[42] et 56 233 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[43] - [44].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montargis dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[45] - [46].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (43,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (53,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (43,7 %), zones urbanisĂ©es (23,3 %), forĂȘts (20,1 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (8,5 %), eaux continentales[Note 5] (4,4 %)[47].
LâĂ©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
- Carte orthophotographique de la commune en 2016.
Organisation urbaine
La commune est traversée par la vallée du Loing qui est limitée en rive gauche par le canal du Loing, et en rive droite par la RD 240 et la voie S.N.C.F. et mitée par diverses anciennes sabliÚres. L'urbanisation s'est développée des deux cÎtés de la vallée, quelques équipements dont la mairie étant cependant implantés sur une ßle entre deux bras de la riviÚre.
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les transports en commun de l'agglomération montargoise.
Risques naturels et technologiques
La commune de Cepoy est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : inondations (par dĂ©bordement du Loing), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicitĂ© faible). Elle est Ă©galement exposĂ©e Ă un risque technologique : le risque de transport de matiĂšres dangereuses [48]. Entre 1999 et 2019, quatre arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ayant portĂ© reconnaissance de catastrophe naturelle ont Ă©tĂ© pris pour le territoire de la commune de Cepoy : trois pour des inondations et coulĂ©es de boues et un pour des mouvements de terrains[49].
Risques naturels
Les constructions exposĂ©es au risque d'inondation pour une crue centennale reprĂ©sentaient en 2007 environ 40 logements, soit prĂšs de 110 habitants, quelques bĂątiments Ă usage dâactivitĂ©s (commerce, moulin), des Ă©tablissements recevant du public et plusieurs Ă©quipements sensibles (mairie, camping, avenue du ChĂąteauâŠ)[50]. Les crues du Loing ont essentiellement lieu aux mois de dĂ©cembre, janvier et fĂ©vrier, qui concentrent lâensemble des crues majeures, plus rarement en automne (octobre 1896), et au printemps (mai 1836). Les deux crues de rĂ©fĂ©rence sont celles de janvier 1910 (3,16 m Ă Montargis) et de mai-juin 2016 (3,36 m Ă la mĂȘme station)[51] - [52]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prĂ©vention du risque inondation (PPRI) AgglomĂ©ration montargoise et Loing Aval approuvĂ© le par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral et modifiĂ© en 2013 pour la commune de Dordives[53].
Le territoire de la commune peut Ă©galement ĂȘtre concernĂ© par un risque d'effondrement de cavitĂ©s souterraines non connues. Une cartographie dĂ©partementale de l'inventaire des cavitĂ©s souterraines et des dĂ©sordres de surface a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e. Il a Ă©tĂ© recensĂ© sur la commune plusieurs effondrements de cavitĂ©s[54].
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomÚne de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[55]. Ce phénomÚne peut provoquer des dégùts trÚs importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particuliÚrement affecté le Loiret aprÚs la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et miniÚres (BRGM)[56].
Depuis le , la France dispose dâun nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicitĂ© croissante[57]. La commune, Ă lâinstar de lâensemble du dĂ©partement, est concernĂ©e par un risque trĂšs faible[49].
Risques technologiques
La commune est concernée par le risque de transport de matiÚres dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'itinéraires routiers structurants supportant un fort trafic (l'autoroute A77 et la route départementale D740)[48] - [58].
Politique et administration
Bloc communal : Commune et intercommunalités
La paroisse et bourg de Cepoy acquiert le statut de municipalitĂ© avec le dĂ©cret du de l'AssemblĂ©e Nationale[59] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[60]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un rĂ©gime juridique uniforme soit dĂ©fini pour toutes les communes de France, point de dĂ©part de lâaffirmation progressive des communes face au pouvoir central[61].
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[62].
Initialement constituĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le , le district urbain de lâagglomĂ©ration Montargoise, le plus ancien district de France, regroupait huit communes dont la commune de Cepoy. Celui-ci avait des compĂ©tences rĂ©duites : ordures mĂ©nagĂšres, transports, service dĂ©partemental dâincendie et de secours (SDIS) et assainissement. La communautĂ© dâagglomĂ©ration a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e dans lâoptique dâavoir une mutualisation des moyens. En application des dispositions de la loi no 99-586 du relative au renforcement et Ă la simplification de la coopĂ©ration intercommunale, le district sâest transformĂ© en communautĂ© dâagglomĂ©ration qui a pris le nom de « AgglomĂ©ration Montargoise et Rives du Loing » par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du . Les statuts dont Ă©tĂ© adoptĂ©s le [63]. La commune appartient Ă d'autres Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale, de type syndicats ou autres regroupements intercommunaux. Le dĂ©coupage territorial de ces structures est en constante Ă©volution dans une perspective de rationalisation et d'efficience des services[Note 6].
La loi du portant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe), visant une réduction du nombre d'intercommunalités en France, fait passer de 5 000 à 15 000 habitants, sauf exceptions, le seuil démographique minimal pour constituer une intercommunalité et a un impact sur les périmÚtres des intercommunalités du département du Loiret dont le nombre passe de 28 à 16. Mais la communauté d'agglomération Agglomération Montargoise et Rives du Loing, dont la population totale dépasse le nouveau seuil minimal, ne voit pas son périmÚtre changer[64] et la commune de Cepoy en reste donc membre. Cette loi a toutefois un impact sur ses compétences avec l'attribution de nouvelles compténces comme de la gestion des milieux aquatiques et de la prévention des inondations à partir du [65].
Circonscriptions de rattachement
Sous l'Ancien RĂ©gime, Ă la veille des Ătats gĂ©nĂ©raux de 1789, la paroisse de Cepoy Ă©tait rattachĂ©e sur le plan ecclĂ©siastique Ă l'ancien diocĂšse de Sens[66] et sur le plan judiciaire au bailliage de Montargis[67].
La loi du divise le pays en 83 dĂ©partements dĂ©coupĂ©s chacun en six Ă neuf districts eux-mĂȘmes dĂ©coupĂ©s en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les dĂ©partements, sont le siĂšge dâune administration dâĂtat et constituent Ă ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Cepoy est alors incluse dans le canton de Montargis, le district de Montargis et le dĂ©partement du Loiret[68].
La recherche dâun Ă©quilibre entre la volontĂ© dâorganiser une administration dont les cadres permettent lâexĂ©cution et le contrĂŽle des lois dâune part, et la volontĂ© dâaccorder une certaine autonomie aux collectivitĂ©s de base (paroisses, bourgs, villes) dâautre part, sâĂ©tale de 1789 Ă 1838[69]. Les dĂ©coupages territoriaux Ă©voluent ensuite au grĂ© des rĂ©formes visant Ă dĂ©centraliser ou recentraliser l'action de l'Ătat. La rĂ©gionalisation fonctionnelle des services de l'Ătat (1945-1971) aboutit Ă la crĂ©ation de rĂ©gions[70]. L'acte I de la dĂ©centralisation de 1982-1983 constitue une Ă©tape importante en donnant l'autonomie aux collectivitĂ©s territoriales, rĂ©gions, dĂ©partements et communes[71]. L'acte II intervient en 2003-2006[72], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Cepoy aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | PĂ©riode | Type | Ăvolution du dĂ©coupage territorial |
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District | Montargis | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée au district de Montargis de 1790 à 1795[62] - [68]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquiÚrent dÚs lors plus d'importance[73]. |
Canton | Montargis | 1790-1801 | Administrative et Ă©lectorale | En 1790, lors de la crĂ©ation des cantons, districts et dĂ©partements, la commune de Cepoy est rattachĂ©e au canton de Montargis[62]. Les cantons sont supprimĂ©s, en tant que dĂ©coupage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rĂŽle Ă©lectoral[73]. Ils permettent lâĂ©lection des Ă©lecteurs du second degrĂ© chargĂ©s de dĂ©signer les dĂ©putĂ©s[74]. Ils acquiĂšrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Montargis | 1801-1973 | Sous le Consulat, un redĂ©coupage territorial visant Ă rĂ©duire le nombre de justices de paix ramĂšne le nombre de cantons dans le Loiret de 59 Ă 31[75]. Cepoy est alors rattachĂ©e au canton de Montargis par arrĂȘtĂ© du 9 vendĂ©miaire an X (30 septembre 1801)[76] - [62]. | ||
Chùlette-sur-Loing | 1973-2015 | En 1973, la commune est rattachée au canton de Chùlette-sur-Loing, un canton issu de la division de l'ancien cantonde Montargis[77] - [78]. | ||
ChĂąlette-sur-Loing | 2015- | Ălectorale | La loi du [79] et ses dĂ©crets d'application publiĂ©s en fĂ©vrier et [80] introduisent un nouveau dĂ©coupage territorial pour les Ă©lections dĂ©partementales. La commune est alors rattachĂ©e au canton de ChĂąlette-sur-Loing[80]. Depuis cette rĂ©forme, plus aucun service de l'Ătat n'exerce sa compĂ©tence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau dĂ©coupage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'Ătat ; il est dĂ©sormais uniquement une circonscription Ă©lectorale dĂ©diĂ©e Ă l'Ă©lection d'un binĂŽme de conseillers dĂ©partementaux siĂ©geant au conseil dĂ©partemental[81]. | |
Arrondissement | Montargis | 1801- | Administrative | Cepoy est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[62] - [76]. |
Circonscription lĂ©gislative | 4e circonscription | 2010- | Ălectorale | Lors du dĂ©coupage lĂ©gislatif de 1986, le nombre de circonscriptions lĂ©gislatives passe dans le Loiret de 4 Ă 5. Un nouveau redĂ©coupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siĂšge de dĂ©putĂ© « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par dĂ©partement varie dĂ©sormais de 1 Ă 21[82] - [83]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq Ă six[84]. La rĂ©forme n'affecte pas Cepoy qui reste rattachĂ©e Ă la quatriĂšme circonscription[85]. |
Collectivités de rattachement
La commune de Cepoy est rattachĂ©e au dĂ©partement du Loiret et Ă la rĂ©gion Centre-Val de Loire[86], Ă la fois circonscriptions administratives de l'Ătat et collectivitĂ©s territoriales.
Conseil municipal et maire
Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Cepoy, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[87], pour un mandat de six ans renouvelable[88]. Il est composé de 19 membres[89]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à -dire pour la durée du mandat du conseil.
En 2008, la commune a reçu le label « Ville Internet »[92].
Ăquipements et services
Gestion des déchets
En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de ramassage et de traitement des ordures mĂ©nagĂšres (SMIRTOM) de Montargis, crĂ©Ă© en 1968. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures mĂ©nagĂšres rĂ©siduelles[Note 7], des emballages mĂ©nagers recyclables et des encombrants en porte Ă porte et du verre en points dâapport volontaire[93]. Un rĂ©seau de trois dĂ©chĂšteries accueille les encombrants et autres dĂ©chets spĂ©cifiques (dĂ©chets verts, dĂ©chets dangereux, gravats, ferraille, cartonsâŠ). La dĂ©chĂšterie la plus proche de la commune est situĂ©e sur la commune d'Amilly[94].
Le SMIRTOM de Montargis procÚde également à l'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective dans l'unité d'Amilly, construite en 1969. Une convention de délégation du service public de traitement a été conclue en 2013 avec la société Novergie Centre, filiale énergie du Groupe Suez pour la valorisation énergétique des déchets[95].
Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté d'agglomération Agglomération montargoise et rives du Loing en application de la loi NOTRe du [96].
Production et distribution d'eau
Le service public dâeau potable est une compĂ©tence obligatoire des communes depuis lâadoption de la loi du 30 dĂ©cembre 2006 sur lâeau et les milieux aquatiques[97]. La commune de Cepoy a dĂ©lĂ©guĂ© la gestion du service au syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable de la rĂ©gion du Puy la Laude, un syndicat crĂ©Ă© en 1957 desservant cinq communes : Cepoy, Corquilleroy, Fontenay-sur-Loing, Girolles et Paucourt[98] - [99] - [100]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal relĂšvent dĂ©sormais de la compĂ©tence de la communautĂ© de l'agglomĂ©ration montargoise et des rives du Loing (A.M.E.) qui assure la reprĂ©sentation-substitution des communes adhĂ©rentes au SIAEP, dont Cepoy, au sein de celui-ci. 7 497 habitants Ă©taient desservis par le syndicat en 2015 (7 473 au 31/12/2014)[101]. Les trois ressources sont les deux forages situĂ©s sur la commune de Cepoy et le puits de lâAbymes sur la commune de Paucourt. Le volume prĂ©levĂ© en 2015 atteint 588 064 m3 d'eaux brutes. Le volume d'eau consommĂ©e s'Ă©lĂšve en 2015 Ă 369 215 m3 et est distribuĂ©e Ă 4 197 abonnĂ©s dont 1 424 sur la commune de Cepoy[102].
Assainissement
La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et lâĂ©puration des eaux usĂ©es, lâĂ©limination des boues produites, ainsi que le contrĂŽle des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[103], est Ă©galement assurĂ©e par l'A.M.E.[104] - [105] - [106] qui dispose ainsi en 2015 dâun rĂ©seau de 384,8 km, de 11 737 regards de visite et de 145 postes de relevage et de trois stations dâĂ©puration principales situĂ©es Ă Chalette-sur-Loing, Ă Amilly et Ă Vimory[107]. La commune est raccordĂ©e Ă la station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire de la commune de Chalette-sur-Loing, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 85 000 EH, soit 16 700 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e en 2017 par la Lyonnaise des Eaux Amilly[108] - [109].
Certaines rues de la commune ne sont pas desservies par le rĂ©seau dâeaux usĂ©es (rĂ©seau dâassainissement collectif) de lâAgglomĂ©ration montargoise et les habitations doivent dĂšs lors ĂȘtre pourvues dâun systĂšme dâassainissement individuel. Lâassainissement non collectif (ANC) dĂ©signe ces installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un rĂ©seau public de collecte des eaux usĂ©es et qui doivent en consĂ©quence traiter elles-mĂȘmes leurs eaux usĂ©es avant de les rejeter dans le milieu naturel[110]. L'agglomĂ©ration montargoise assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vĂ©rifier la bonne exĂ©cution des travaux de rĂ©alisation et de rĂ©habilitation, ainsi que le bon fonctionnement et lâentretien des installations[111] - [107].
Prix de l'eau
Le « prix de lâeau » doit permettre de financer lâensemble des investissements (mise en place de nouveaux ouvrages, mise aux normes du patrimoine existant, renouvellement du patrimoine, etc.) mais aussi les frais de fonctionnement du service (frais de personnel du service, Ă©lectricitĂ©, produits de traitement, renouvellement du matĂ©riel, analyses, Ă©limination des dĂ©chets, etc.)[112]. L'observatoire national des services d'eau et d'assainissement publie la description actualisĂ©e des services publics d'eau potable et d'assainissement, quâil sâagisse de leur organisation, de leur tarif ou de leur performance[113]. Le prix au m3 est calculĂ© pour une consommation annuelle de 120 m3 (rĂ©fĂ©rence INSEE)[114].
Domaine | Commune | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Eau potable | Cepoy | 1,70[115] | 1,72[116] | 1,77[117] | 1,84[118] | 1,95[119] | 1,96[120] |
Loiret | 1,76[121] | 1,7[122] | 1,66[123] | 1,69[124] | |||
France | 1,93[121] | 1,96[122] | 2[123] | 2,03[124] | |||
Assainissement | Cepoy | NC[115] | 2,51[116] | 2,56[117] | 3,24[118] | 2,38[119] | 1,94[120] |
Loiret | 2,07[121] | 2,19[122] | 2,25[123] | 2,38[124] | |||
France | 1,73[121] | 1,82[122] | 1,85[123] | 1,89[124] |
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[125]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[126].
En 2020, la commune comptait 2 400 habitants[Note 8], en augmentation de 2,52 % par rapport Ă 2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Elle est située dans l'aire urbaine de Montargis.
Ăconomie
Comme dans la majeure partie de l'Orléanais et du Gùtinais, la survenue du phylloxéra, à la fin du XIXe siÚcle, a profondément modifié la sociologie de la commune. Aux XVIIe et XVIIIe siÚcles, une bonne moitié des chefs de famille étaient qualifiés de vignerons (activité sans doute non exclusive). Aujourd'hui, l'activité viticole a complÚtement disparu, hormis pour de rares usages domestiques.
ParallÚlement, le développement des établissements Hutchinson, dans la commune voisine de Chùlette-sur-Loing, a parachevé le déclin des activités agricoles dans la commune.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- LâĂ©glise Saint-Loup datant de la fin du XIe siĂšcle et de la premiĂšre moitiĂ© du XIIe siĂšcle, fut restaurĂ©e Ă la fin du XIXe siĂšcle.
Inscription sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques le 29 décembre 1981.[129] ; - Le gisement préhistorique de la Pierre-aux-Fées de 2 000 m2, du paléolithique supérieur, au lieu-dit la Grosse-Pierre.
Inscription sur l'Inventaire supplĂ©mentaire des monuments historiques le 26 octobre 1977.[130] ; - Lâancienne maison du directeur gĂ©nĂ©ral des canaux d'OrlĂ©ans et du Loing ou maison des seigneurs du canal, commandĂ©e avant 1692 par Nicolas Cadot et construite dans les deux ou trois dĂ©cennies suivantes. Elle abrite aujourd'hui l'auberge de jeunesse.
Inscription sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques le 3 mai 1999.[131] - Chùteau, détruit en 1358 pendant la guerre de Cent Ans et reconstruit à la fin des XIVe et XVIIe siÚcles[132] ;
- Le moulin de l'Ăcluse datant de 1530 et le moulin Neuf de 1830 ;
- Plusieurs Ă©cluses ;
- La forĂȘt domaniale de Montargis ;
- Les rives du Loing ;
- Une cité ouvriÚre de Cepoy, construite par les architectes Raguenet et Maillard, a fait l'objet d'un article dans la revue L'Architecture en 1923[133] ;
- Le viaduc du Loing, pont métallique de type bipoutre franchissant le Loing entre la commune et Fontenay-sur-Loing.
- Ecluse de Cepoy - Canal du Loing
- Ăglise Saint Loup
- ChĂąteau de Cepoy
- Pierre aux fées
- Canal du Loing
- Isle - Parc de Cepoy
- Etang de la Grosse Pierre - Base nautique
- Etang de Vaussel
- Maison de la SuĂšde
- Centre-ville
Personnalités liées à la commune
- Raoul Nordling (1881-1962), consul de SuĂšde Ă Paris sous l'occupation, est enterrĂ© Ă Cepoy[134], oĂč il sĂ©journait frĂ©quemment et oĂč sa sĆur Alice FiĂ©vet vivait dĂšs avant la PremiĂšre Guerre mondiale ;
- Rémy Julienne, cascadeur français, né à Cepoy le et enterré au cimetiÚre de Cepoy;
- Franck Gava, ancien joueur international de football nĂ© en 1970, est originaire de Cepoy oĂč il a commencĂ© sa carriĂšre ;
- Stéphane Robert, joueur de tennis professionnel, né en 1980, ayant atteint la 61e place mondiale en 2010.
Manifestations
FĂȘte du village : fĂȘte Saint-Loup le premier week-end de septembre. Spectacles, retraite aux flambeaux, feu d'artifice, etc.
Divers
Le nom « Cepoy », habituellement prononcĂ© /se.pwa/ jusque dans la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle, a inspirĂ© l'un des noms de plume â « Jacques CĂ©poy » (avec un accent) â du journaliste Pierre Pujo, qui avait quelques racines maternelles Ă FerriĂšres-en-GĂątinais, mais aussi Ă MignĂšres et Pannes ; le nom du « haras de Cepoy », un Ă©levage de chevaux lipizzan situĂ©s Ă Loches (Indre-et-Loire), propriĂ©tĂ© de Chantal Bouvier de Lamotte, Miss France 1972.
La commune possĂšde plusieurs labels :
- le label touristique de Station verte[135],
- le label touristique Station PĂȘche,
- 3 fleurs au label Villes et Villages Fleuris,
- @@@@@ au label Village Internet.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[13] - [14]
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- La commune peut faire partie de diverses autres intercommunalitĂ©s qui ne sont pas reprĂ©sentĂ©es : des syndicats (syndicats intercommunaux Ă vocation unique(SIVU), (syndicats intercommunaux Ă vocation multiple(SIVOM), syndicats mixtes) ou dâautres regroupements intercommunaux (programme local de l'habitat (PLH), contrat local de santĂ© (CLS), centre intercommunal d'action sociale (CIAS).
- Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus aprÚs extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
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- On ne dispose pas de preuve tangible d'un lien entre le nom de ce pont et le voyage retentissant, au printemps 1827, du convoi pédestre conduisant la girafe offerte à Charles X par Méhémet Ali de Marseille à Paris, mais il n'existe également aucune preuve rendant plausible toute autre explication sur le nom de ce pont.
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Voir aussi
Bibliographie
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- Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
- Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes dâhier, communes dâaujourdâhui : Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire dâhistoire administrative, Paris, Institut National dâĂtudes DĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)