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Trilbardou

Trilbardou est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Trilbardou
Trilbardou
Un des bâtiments de l'usine élévatoire des eaux.
Blason de Trilbardou
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Meaux
Maire
Mandat
Romuald Jala
2020-2026
Code postal 77450
Code commune 77474
DĂ©mographie
Gentilé Triboulois
Population
municipale
666 hab. (2020 en diminution de 2,77 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 88 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 56′ 33″ nord, 2° 48′ 21″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 60 m
Superficie 7,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Claye-Souilly
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Trilbardou
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Trilbardou
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Trilbardou
Liens
Site web trilbardou.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Trilbardou est située à km à l'ouest de Meaux[Carte 1].

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© très faible[1]. L'altitude varie de 47 mètres Ă  60 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 53 mètres d'altitude (mairie)[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Trilbardou.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,52 km[7].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 724 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -1,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,4 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[10]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  38 km Ă  vol d'oiseau[11], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[12] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[13].

    Transports en commun

    La commune est desservie par les lignes d'autocars :

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16] - [17].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le « plan d'eau des Olivettes », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 131 ha[18].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[20] - [Carte 2] :

    • les « Boucles de la Marne », d'une superficie de 2 641 ha, un lieu refuge pour une population d’Œdicnèmes criards d’importance rĂ©gionale qui subsiste malgrĂ© la dĂ©tĂ©rioration des milieux[21] - [22].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Trilbardou comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] - [23] - [Carte 3], les « Pâture et bois du Château de Montigny » (28,93 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[24] et les « plans d'eau de Trilbardou » (278,86 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[25]. et une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [23], la « vallĂ©e de la Marne de Coupvray Ă  Pomponne » (3 619,57 ha), couvrant 17 communes du dĂ©partement[26].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Trilbardou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [27] - [28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30] - [31].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,7% ), eaux continentales[Note 6] (8,7% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7% ), mines, décharges et chantiers (4,4% ), forêts (4,4% ), zones urbanisées (3,2 %)[32].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[33] - [34] - [Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 288, alors qu'il Ă©tait de 294 en 2013 et de 274 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 87,2 % étaient des résidences principales, 4,9 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 79,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,4 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trilbardou en 2018 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,9 %) supérieure à celle du département (2,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,3 % en 2013), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement Ă  Trilbardou en 2018.
    Typologie Trilbardou[I 1] Seine-et-Marne[I 4] France entière[I 5]
    RĂ©sidences principales (en %) 87,2 90,3 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,9 2,9 9,7
    Logements vacants (en %) 8 6,8 8,2

    Planification de l'aménagement

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[35]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 6].

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Tria vers 1172[36] ; Tria le Bardol en 1217[37] ; Pedagium de Tria Bordoli en 1229[38] ; Triabardulphi en 1248[39] ; Villa de Tria Bardouli en 1249[40] ; Triabardolii en 1254[41] ; Tribaldolt en 1258[39] ; Triabardolli en 1260[39] ; Tria lou Bardou en 1265[42] ; Triunbardol en 1273[43] ; Tillebardoul en 1275[44] ; Trie en 1275[45] ; Trie le Bardoul en 1306[46] ; Tria Bardonis en 1327[47] ; Tri Le Bardou en 1347[48] ; Try le Bardoul en 1394[49] ; Trillebardou près Meaulx en 1481[50] ; Trillebardoul en 1482[51] ; Tribaldou en 1563[52] ; Trilbardou en 1594[53] ; Trillebardoult en 1606[54].

    Tri : Altération du mot trajectum qui veut dire « traversée, passage » en latin. En effet, Trilbardou était le passage obligé de la Marne sur la route de Paris vers l’Est en passant par Lagny.

    Nommée ainsi, en hommage, au retour des croisades en 1101, à son seigneur du village Hugues Ier de Broyes surnommé Bardulfl qui signifie « revêtu d’une carapace » (en référence à son armure), dit Bardoul, devenu par corruption Trilbardou[55].

    On retrouve la même situation et origine dans les villes de Trilport, Trie-Château, le Trait.

    Histoire

    Le , a lieu un combat entre une compagnie de cavalerie du sieur de Givry[Note 7] - [56] agissant pour le compte d'Henri IV et l'avant garde du duc de Mayenne venu délivrer Paris.

    Politique et administration

    La mairie.

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie de 1793 à 1962 du canton de Claye-Souilly, année où elle intègre le canton de Meaux, puis, en 1975, le canton de Meaux-Sud[57]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune réintègre le canton de Claye-Souilly, qui comprend désormais 30 communes.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté d'agglomération du pays de Meaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[58]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1804 1809 M. Adam
    1811 1825 M. Adam
    1826 1830 M. Lenfumé de Lignieres
    1831 Jean Meilhan, Maire-adjoint assurant l'intérim de M. Lenfumé de Lignieres, absent
    1834 Louis Joseph Alexandre Pachot
    1836 M. Pachot
    1848 Pierre Victor Bussieres Maire-adjoint assurant l'intérim du maire absent
    avant 1870 avant 1876 Adolphe de Lignieres propriétaire
    1876 Adolphe Lenfumé de Lignieres Propriétaire
    1883 François Ernest Michon Cultivateur
    1885 Louis Delaroche
    1895 Jean Eugène Koller Agent de change
    1910 après 1919 Jean Fernand Koller Propriétaire
    1936 1937 Jean Raymond Koller Ingénieur
    1937 Jean Fernand Koller
    1947 Raymond Koller
    1953 Robert Debeaupuis
    1965 René Hunsinger
    1983 2003 Michel Proffit Agriculteur
    2003 2008 VĂ©ronique Devaux
    2008 mai 2020 Jacques Drèveton[59]
    mai 2020 septembre 2021[60] - [61] Matthieu Fourny DĂ©missionnaire
    6 décembre 2021[62] En cours Romuald Jala

    Équipements et services publics

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [63] - [64].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Trilbardou est assurée par le CA du Pays de Meaux (CAPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [65] - [66] - [67].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[68]. assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[65] - [69].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de Thérouanne, Marne et Morin (TMM) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [65] - [70] - [71].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[72].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[73]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[74].

    En 2020, la commune comptait 666 habitants[Note 8], en diminution de 2,77 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    373406429385443473461445407
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    395409432433416400369381369
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    382390406328329318345402387
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    353310358367406517592613679
    2018 2020 - - - - - - -
    651666-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee Ă  partir de 2006[75].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 257, reprĂ©sentant 646 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 24 980 euros[76].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 115, occupant 336 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  78,1 % contre un taux de chĂ´mage de 6,2 %. Les 15,7 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 3,6 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 5,9 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 6,2 % pour les autres inactifs[77].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 56 dont 5 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 13 dans la construction, 16 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’information et communication, 3 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 8 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 6 étaient relatifs aux autres activités de services[78].

    En 2019, 9 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[79].

    Agriculture

    Trilbardou est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 7]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[80].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[81]. Cette tendance n'est pas confirmĂ©e au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 234 ha en 1988 Ă  179 ha en 2010[80]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Trilbardou, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Trilbardou entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[80] - [Note 10]
    Nombre d’exploitations (u) 3 3 3
    Travail (UTA) 12 9 5
    Surface agricole utilisée (ha) 702 542 538
    Cultures[82]
    Terres labourables (ha) 702 542 538
    Céréales (ha) 389 s s
    dont blé tendre (ha) 252 322 s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) s
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) 64 s s
    Élevage[80]
    Cheptel (UGBTA[Note 11]) 0 0 0

    Culture locale et patrimoine

    L'église Sainte-Geneviève.
    Le château.
    Pont sur la Marne.

    Lieux et monuments

    • Église Sainte-Geneviève :
      L'église placée sous le vocable de Sainte-Geneviève, reconstruite au XVIIIe siècle (exception faite du chœur et le clocher) contient plusieurs éléments classés au titre d'objet dont le retable du maître-autel[83]. Sa façade est de style néo-grecque, surmontée d'un fronton triangulaire souligné d'une frise dorique ;
    • L'usine Ă©lĂ©vatoire de Trilbardou construite au XIXe siècle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques[84] ;
    • Le château ; Le lieutenant de police Lenoir acquiert la terre de Trilbardou en 1788 et confie la rĂ©alisation de son château Ă  Brongniart. Le bâtiment est ensuite reconstruit au cours du XIXe siècle. C'est une maison nĂ©o-Louis XIII, en brique Ă  chaine de pierres, comprenant deux Ă©tages et une toiture d'ardoise. La demeure domine la Marne du haut de sa terrasse. Le parc est traversĂ© par le canal de l'Ourcq. Le gĂ©nĂ©ral Gallieni s’y installa en pour diriger l’offensive contre l’armĂ©e allemande de Von Kluck. Le château est depuis 1956 la propriĂ©tĂ© de la municipalitĂ© de La Courneuve, qui y a crĂ©Ă© un centre de vacances ;
    • Monument au marĂ©chal GaliĂ©ni, offert par la ville de Paris au vainqueur de la bataille de la Marne, le long de la route de Paris Ă  Meaux. La statue de bronze posĂ©e sur un socle de granit brut est exposĂ©e depuis janvier 2016 dans le jardin du musĂ©e de la Grande Guerre du pays de Meaux ;
    • Les berges du canal de l'Ourcq ;
    • Le cours de la Marne ;
    • Le pont de Trilbardou sur la Marne, un des cinq ponts en bĂ©ton prĂ©contraint sur la Marne conçus par Eugène Freyssinet et construits par Campenon-Bernard Ă  partir de 1947.

    HĂ©raldique

    Blason de Trilbardou Blason
    Ecartelé : au 1er de gueules au mouton d'argent, au 2e d'azur à trois broyes d'or rangées en pal, au 3e d'azur à l'aigle d'or , au 4e d'or au silex de sable entre deux divises ondées d'azur[85].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Trilbardou », p. 818–820

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Il pourrait s'agir de Anne d'Anglure, baron de Givry, de Boursault et de Beauvais-Nangis mort en I594
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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