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Intuition

L'intuition est un mode de connaissance, de pensée ou de jugement, conçu comme immédiat (au sens de direct) ; selon les acceptions, c'est un processus ou une faculté de l'esprit.

Triste Pressentiment par Gerolamo Induno.

DĂ©finie de plusieurs maniĂšres en philosophie ainsi qu'en psychologie, l’intuition serait le fait de pressentir ou comprendre quelque chose sans analyse ni raisonnement[1].

L'intuition peut ĂȘtre supra-rationnelle ou infra-rationnelle[2]. Son domaine est large : il concerne aussi bien la connaissance proprement dite (mĂ©taphysique ou reprĂ©sentation du monde) que les sentiments (sur les choses) ou les motivations (Ă  agir).

Elle est parfois dénommée, de façon plus familiÚre, flair[3] - [4]. Cette derniÚre appellation ne concerne que la connaissance infra-rationnelle.

Étymologie

Du latin intuitio, « vue, regard », dérivé de intueri « regarder attentivement »[1].

Fonction

L'intuition semble ĂȘtre immĂ©diate du fait qu'elle paraĂźt opĂ©rer sans user de la raison, et est gĂ©nĂ©ralement perçue comme inconsciente : seule sa conclusion est alors disponible Ă  l'attention consciente. L'intuition n'opĂ©rerait ainsi pas par raisonnement : elle ne serait jamais la conclusion d'une infĂ©rence, du moins consciente. Elle est plutĂŽt une forme de perception spontannĂ©e qui permet de gĂ©nĂ©rer une certitude sans se baser sur des donnĂ©es empiriques[5].

De plus, l'intuition prend souvent la forme d'un sentiment d'Ă©vidence quant Ă  la vĂ©ritĂ© ou la faussetĂ© d'une proposition, dont l’assurance est d’autant plus remarquable qu’il est souvent difficile d’en justifier la pertinence. On aura par exemple l'intuition que telle idĂ©e ou action, tel sentiment, est juste, sans savoir pourquoi. NĂ©anmoins, il est frĂ©quemment possible de rationaliser une intuition a posteriori. L'intuition peut ainsi jouer un rĂŽle non nĂ©gligeable dans les dĂ©couvertes scientifiques[6]. Par ailleurs, on considĂšre que l'intuition peut ĂȘtre valable et suffire dans la vie d'un individu, mais qu'elle manque de crĂ©dibilitĂ© en elle-mĂȘme pour suffire aux exigences de la recherche scientifique[5].

Selon le chercheur Herbert Simon l'intuition fonctionne ainsi : « la situation fournit un indice ; cet indice donne à l'expert un accÚs à une information stockée dans sa mémoire, et cette information, à son tour, lui donne la réponse. L'intuition n'est rien moins que de la reconnaissance »[7].

Le chercheur en psychologie Gary A. Klein (en) a montré que chez les pompiers, dans les situations d'urgence, les chefs, qui doivent parfois prendre des décisions trÚs importantes sur des intuitions, ne mettent pas en balance plusieurs choix mais examinent une seule solution plausible et la « simulent mentalement » pour voir si elle fonctionne. Si c'est le cas, ils la mettent en pratique, dans le cas contraire ils modifient leur plan ou passent à un autre plan[7]. Ces différents plans seront élaborés à partir de leur expérience personnelle ou des récits qui leur ont été faits d'expériences similaires[7].

D'aprĂšs le psychologue et Ă©conomiste Daniel Kahneman la validitĂ© d'une intuition ne doit pas ĂȘtre Ă©valuĂ©e Ă  l'aune de la confiance que celui Ă  qui elle apparaĂźt lui porte[8]. Il est en effet tout Ă  fait possible d'avoir un sentiment « [d']aisance cognitive » simplement Ă  partir des informations superficielles sans se rendre compte qu'il manque des Ă©lĂ©ments[8]. Pour ce chercheur, une intuition juste tient Ă  deux conditions : un environnement rĂ©gulier et donc prĂ©visible et le fait que la personne qui a l'intuition a une connaissance suffisamment longue de cet environnement grĂące Ă  une longue pratique[8]. Cela explique qu'il soit courant d'avoir des intuitions justes dans certains jeux, comme les Ă©checs, le bridge ou le poker, et que des spĂ©cialistes comme les mĂ©decins ou les pompiers puissent souvent avoir de bonnes intuitions[8]. Selon Daniel Kahneman, cela explique aussi que les intuitions Ă  long terme dans le domaine Ă©conomique ou politique soient souvent fausses, l'environnement Ă©tant trop irrĂ©gulier[8].

NĂ©anmoins, on peut complĂ©ter cette approche occidentale de l’intuition par la conception qu’en a l’ExtrĂȘme-Orient.

L’une des plus grandes rĂ©ussites de la pensĂ©e chinoise est d’avoir su retirer de l’observation de l’univers une rationalitĂ© fondĂ©e sur le rapprochement de l’intuition avec le hasard et en cela totalement diffĂ©rente de celle dĂ©veloppĂ©e en Occident. L’écriture chinoise, tout autant que le Yi Jing, classique chinois du Livre des Changements, recourent Ă  un systĂšme d’associations visuelles qui fait constamment appel Ă  une intuition entrant en contact avec toutes les manifestations de la rĂ©alitĂ©[9].

Philosophie

Pour Platon, l'intuition est la saisie immédiate de la vérité de l'idée par l'ùme indépendamment du corps[10].

Au contraire pour Épicure, l'intuition est la saisie immĂ©diate de la rĂ©alitĂ© du monde par le corps indĂ©pendamment de l'Ăąme[11].

Pour Descartes, l'intuition est la connaissance immĂ©diate et certaine de la vĂ©ritĂ© d'une idĂ©e par sa nĂ©cessitĂ© intrinsĂšque, comme on le saisit dans les mathĂ©matiques et plus encore dans l'intuition que la conscience a d'elle-mĂȘme d'ĂȘtre une « chose pensante » Ă  travers l'expĂ©rience du cogito : « Il n’y a pas d’autres voies qui s’offrent aux hommes, pour arriver Ă  une connaissance certaine de la vĂ©ritĂ©, que l’intuition Ă©vidente et la dĂ©duction nĂ©cessaire »[12].

Chez Blaise Pascal, on peut rapprocher l’intuition de ce qu’il dĂ©nomme l’esprit de finesse, ce « sens bien dĂ©licat » qui permet « tout d’un coup voir la chose d’un seul regard, et non pas par progrĂšs de raisonnement, au moins jusqu’à un certain degrĂ© », d’apprĂ©hender certains principes, si dĂ©licats eux-mĂȘmes qu’on « les sent plutĂŽt qu’on ne les voit », si bien que l’on « a des peines infinies Ă  les faire sentir Ă  ceux qui ne les sentent pas »[13].

Pour Spinoza, l’intuition est la connaissance immĂ©diate et certaine de l'essence des choses Ă  partir de la comprĂ©hension nĂ©cessaire de leur cause par la raison[14], c'est l'unique source de vĂ©ritĂ© qui s'oppose Ă  la connaissance vague par le langage ou l'expĂ©rience corporelle.

Pour Henri Bergson, l’intuition est la conscience dans ce qu’elle a de plus lumineux[15]. Pour Bergson, c'est la saisie de l'esprit par lui-mĂȘme au sein de la durĂ©e, qu'il dĂ©finit comme « la sympathie intellectuelle ou spirituelle par laquelle on se transporte Ă  l’intĂ©rieur d’un ĂȘtre pour coĂŻncider avec ce qu’il a d’unique et par consĂ©quent d’inexprimable ».

Kant écrit dans la Critique de la raison pure « de quelque maniÚre et par quelque moyen qu'une connaissance puisse se rapporter à des objets, le mode par lequel elle se rapporte immédiatement à eux et que toute pensée prend comme moyen pour les atteindre est l'intuition »[16]. Il distingue intuition empirique et intuition pure ; l'intuition empirique est relative au contenu de la sensation. L'intuition pure, quant à elle, est relative à la sensibilité qu'il définit comme « la capacité de recevoir (réceptivité) des représentations par la maniÚre dont nous sommes affectés par des objets »[17].

Pour la phĂ©nomĂ©nologie, Ă  travers Husserl, Scheler et Hartmann, c'est la saisie immĂ©diate du rĂ©el pour ce qu'il est Ă  travers ce qu'il apparaĂźt ĂȘtre, le « phĂ©nomĂšne ».

Husserl, dans ses Recherches logiques, suivi de Martin Heidegger, introduisirent la notion capitale d'intuition catégoriale, à la base du renouvellement de la phénoménologie contemporaine. L'intuition, comme mode de dévoilement de l'indicible, est un phénomÚne mystique. La vouloir exprimer (traduire) conduit à l'aporie.

Pour Jean-Paul Sartre, « Il n’est d’autre connaissance qu’intuitive. La dĂ©duction et le discours, improprement appelĂ©s connaissance, ne sont que des instruments qui conduisent Ă  l’intuition »[18].

Pour Henry, l'intuition est la propriĂ©tĂ© que possĂšde la vie de se sentir elle-mĂȘme hors de toute idĂ©e, reprĂ©sentation (phĂ©nomĂ©nologie matĂ©rielle).

Pour RenĂ© GuĂ©non, il y a deux sortes d'intuitions opposĂ©es. D'une part, une intuition sensible ou vitale, constitutive d'un « intuitionnisme anti-mĂ©taphysique » qui « entend s’attacher Ă  l’individuel, et elle est ainsi, non pas “au-delà”, mais bien « en deçà » de la physique, ou de la science rationnelle, connaissance du gĂ©nĂ©ral ». D'autre part, il y a « la vĂ©ritable intuition intellectuelle ou mĂ©taphysique, essentiellement « supra-rationnelle » »[19], qui est la saisie des principes universels de l'Être, qui est humain dans l'un de ses Ă©tats. RenĂ© GuĂ©non reconnaĂźt avec Aristote et saint Thomas d'Aquin que cette « connaissance intuitive, parce qu’elle est immĂ©diate, est nĂ©cessairement infaillible par elle-mĂȘme ; au contraire, l’erreur peut toujours s’introduire dans toute connaissance qui n’est qu’indirecte ou mĂ©diate comme l’est la connaissance rationnelle ; et l’on voit par lĂ  combien Descartes avait tort de vouloir attribuer l’infaillibilitĂ© Ă  la raison »[20]. L'intuition intellectuelle ne doit pas ĂȘtre confondue « avec la “vision intellectuelle” des mystiques », qui, en tant que « vision », demeure un « phĂ©nomĂšne » oĂč a lieu « l’action d’un principe supra-individuel dans le domaine individuel ». Or « il ne peut Ă©videmment ĂȘtre question de “phĂ©nomĂšnes” d’aucune sorte au point de vue mĂ©taphysique », qui dĂ©passe le domaine individuel dans toute son extension[21].

Psychologie

Carl Gustav Jung (1875-1961) dans sa thĂ©orie des types indique que l'intuition fait partie des grandes dimensions psychologiques. La thĂ©orie des types psychologiques de Jung repose sur la notion de prĂ©fĂ©rence entre deux polaritĂ©s. Pour ce qui concerne la dimension perception – comment nous percevons les choses – certains sont de type intuition, d'autres sont de type sensation (les cinq sens). L'intuition reprĂ©sente donc une des polaritĂ©s de notre mode de perception. La thĂ©orie des types est Ă  l'origine du Myers Briggs Type Indicator (MBTI)[22].

Christopher W. Allison et John Hayes, professeurs à la Business School de l'université de Leeds (Royaume-Uni), ont mis au point un questionnaire qui permet de mesurer le Cognitive Style Index (CSI) sur la base de leurs études qui viennent empiriquement confirmer la dimension analyse-intuition dans les comportements humains[23].

Pour Arthur Koestler, physicien et Ă©crivain anglais d’origine hongroise (1905-1983), le dĂ©clic crĂ©ateur est liĂ© Ă  un processus psychologique de rĂ©gression, Ă  une levĂ©e des contrĂŽles intellectuels, Ă  un glissement vers un Ă©quilibre mental plus primitif, une sorte de « dĂ©branchement » des connexions habituelles. Alors peuvent se nouer des connexions nouvelles qui, normalement, sont censurĂ©es (inhibition latente). Ces connexions ne sont pas verbales, mais plutĂŽt visuelles, analogiques ou mĂ©taphoriques. Dans Le Cri d’ArchimĂšde, Koestler Ă©crivit : « DĂ©couvrir, c’est bien souvent dĂ©voiler quelque chose qui a toujours Ă©tĂ© lĂ , mais que l’habitude cachait Ă  nos regards ». Au moment du dĂ©clic se produit un phĂ©nomĂšne que Koestler appelle « bissociation » : une synthĂšse intuitive immĂ©diate entre deux zones qu’il nomme « matrices ». Les deux matrices sont lĂ , mais distantes l’une de l’autre, soit par le champ des disciplines, soit dans le temps. C’est l’intuition qui les saisit ensemble et qui perçoit entre elles un lien cachĂ©.

Psychiatrie

Le psychiatre peut ĂȘtre confrontĂ© Ă  un patient annonçant qu’il a tout compris, qu'il est en communication avec une divinitĂ©, qu'il sait que le mĂ©decin peut lire ses pensĂ©es, etc.[24]

L'intuition peut ĂȘtre utile au mĂ©decin pour comprendre son patient et prendre des dĂ©cisions rapides. Le psychiatre Simon-Daniel Kipman, Ă©crit : « L’intuition, on peut la dĂ©finir comme un objet scientifique invisible. Mais force est de constater qu’elle vole constamment au secours du mĂ©decin, du soignant, pour lui permettre de faire des choix thĂ©rapeutiques Ă  la fois rapides et qui ne soient pas programmĂ©s anonymement Ă  l’avance »[25].

PĂ©dagogie

L’Anschauung ou « intuition sensible » s'est dĂ©veloppĂ©e dans l'enseignement primaire au XIXe siĂšcle en Allemagne, sur la base des travaux de Johann Heinrich Pestalozzi, pĂ©dagogue suisse. Il s'agissait pour lutter contre la scolastique, l’enseignement mĂ©canique et routinier de « substituer l’observation des choses Ă  l’étude des mots, le jugement Ă  la mĂ©moire, l’esprit Ă  la lettre, la spontanĂ©itĂ© Ă  la passivitĂ© intellectuelle »[26]. Il Ă©tait demandĂ© aux enfants d'observer attentivement Ă  l'aide de tous leurs sens, des tableaux ou objets prĂ©sentĂ©s dans la salle de classe. Cette observation Ă©tait guidĂ©e par des questionnements structurĂ©s du professeur ou maĂźtre d'Ă©cole. Ceci a aussi donnĂ© lieu Ă  ce qui a Ă©tĂ© nommĂ© Leçon de choses en France et Object Lessons dans le monde anglo-saxon.

Notes et références

  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « Intuition » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. Cf. René Guénon, La Métaphysique orientale, p. 6.
  3. « Définition de FLAIR », sur cnrtl.fr (consulté le ).
  4. René Guénon, « La Métaphysique orientale », sur electrodes.files.wordpress.com.
  5. Marie-Fabienne Fortin et Johanne Gagnon, Fondements et étapes du processus de recherche : méthodes quantitatives et qualitatives, Montréal, CheneliÚre éducation, (ISBN 978-2-7650-7356-7 et 2-7650-7356-2, OCLC 1296134215), p. 9
  6. Isabelle Fontaine, DĂ©veloppez votre intuition pour prendre de meilleures dĂ©cisions, Éditions Leduc.s, , 272 p. (ISBN 978-2-84899-778-0, lire en ligne)
  7. Kahneman, p. 284-286
  8. Kahneman, p. 288-290
  9. Hasard et Intuition, par Ezéchiel Saad, préface du maßtre zen Jacques Brosse, éd. Dervy, Paris, 1991 (ISBN 2-85076-438-8)
  10. Vanhoutte, Maurice, « La mĂ©thode intuitive dans les dialogues de la maturitĂ© de Platon », Revue Philosophique de Louvain, PersĂ©e - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 47, no 15,‎ , p. 301–333 (DOI 10.3406/phlou.1949.4200, lire en ligne, consultĂ© le ).
  11. Lortie, François, « Intuition et pensĂ©e discursive : sur la fonction de l’ጐπÎčÎČολΟ dans les EnnĂ©ades de Plotin – Laval thĂ©ologique et philosophique », Laval thĂ©ologique et philosophique, vol. 66, no 1,‎ , p. 45–59 (ISSN 1703-8804, DOI https://doi.org/10.7202/044320ar, lire en ligne, consultĂ© le ).
  12. René Descartes, RÚgles pour la direction de l'esprit, XIIe rÚgle.
  13. « Pensées - Edition de Port Royal-XXXI », sur Wikisource, (consulté le )
  14. (Spinoza, Éthique, II, 40)
  15. « La conscience et la vie selon Henri Bergson
 ou la matiĂšre et l'esprit rĂ©unis pour la joie - La philosophie pour tous », sur philosophie.initiation.cours.over-blog.com (consultĂ© le )
  16. Georges Pascal 1957, p. 45 Critique p53
  17. La Critique de la raison pure, Poche GF, 2006-
  18. L'Être et le nĂ©ant, Paris, Gallimard, 1943.
  19. RenĂ© GuĂ©non, compte rendu Ă  T.-L. Penido. – La mĂ©thode intuitive de M. Bergson. Essai critique, Paris, Revue Philosophique, (lire en ligne)
  20. René Guénon, Symboles de la science sacrée, Paris, Gallimard, , 402 p. (ISBN 2-07-029752-7, lire en ligne), chap. 70, p. 402
  21. Lettre de René Guénon à Noëlle Maurice-Denis Boulet du 19 décembre 1918.
  22. Francis Cholle, L'intelligence intuitive : Pour réussir autrement, Eyrolles, , 188 p. (ISBN 978-2-212-08099-5, lire en ligne), p. 149
  23. (en) Christopher W. Allinson et John Hayes, « The Cognitive Style Index: A Measure of Intuition‐Analysis For Organizational Research », Journal of Management Studies, vol. 33,‎ , p. 119–135 (DOI 10.1111/j.1467-6486.1996.tb00801.x, lire en ligne, consultĂ© le )
  24. B. Gibello, « L’intuition : un objet de recherche en psychiatrie », European Psychiatry, vol. 28, no 8,‎ , p. 70 (ISSN 0924-9338, DOI 10.1016/j.eurpsy.2013.09.185, lire en ligne, consultĂ© le )
  25. D. Kipman, « La rigueur de l’intuition en clinique psychiatrique », European Psychiatry, vol. 28, no 8,‎ , p. 70–71 (ISSN 0924-9338, DOI 10.1016/j.eurpsy.2013.09.186, lire en ligne, consultĂ© le )
  26. Buisson, 1875 : 110.

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Allison et Hayes, « Cross-national differences in cognitive style: implications for management », The International Journal of Human Resource Management, volume 11, , p. 161-170
  • Henri Bergson, L’Énergie spirituelle, PUF, 1996
  • Bernard Bettinelli, « Intuition et dĂ©monstration chez ArchimĂšde », RepĂšre, no 2, Topiques, 1991
  • Ferdinand Buisson, « L'enseignement intuitif », Les ConfĂ©rences pĂ©dagogiques faites aux instituteurs dĂ©lĂ©guĂ©s Ă  l'Exposition universelle de 1878. [lire en ligne]
  • Francis Cholle, L’Intelligence intuitive, Eyrolles, 2008
  • Claude Darche, DĂ©velopper son intuition, Ă©d. Eyrolles, 2009. Paris
  • Pierre-Alexandre Fradet, Derrida-Bergson. Sur l'immĂ©diatetĂ©, Hermann, Paris, coll. « Hermann Philosophie », 2014 (ISBN 9782705688318)
  • Malcolm Gladwell, La Force de l’intuition, Robert Laffont, 2006
  • Carl Gustav Jung, L’Homme Ă  la dĂ©couverte de son Ăąme, Albin Michel, 2000
  • Carl Gustav Jung, Psychologie de l’inconscient, Le Livre de poche, 1996
  • Daniel Kahneman, SystĂšme 1 : SystĂšme 2 : les deux vitesses de la pensĂ©e, Flammarion, , 555 p. (ISBN 978-2-08-121147-6 et 2-08-121147-5)
  • (en) Gary Klein, Intuition at Work, Doubleday, 2003.
  • Jean Largeault, Intuitionnisme et thĂ©orie de la dĂ©monstration, Ă©d. Vrin, 1992, Paris
  • BĂ©atrice MillĂȘtre, RĂ©ussir grĂące Ă  son intuition : ĂȘtre plus rapide, avoir des idĂ©es nouvelles, voir ce que les autres ne voient pas, Paris, Payot, 2012 (ISBN 9782228907316).
  • Georges Pascal, Pour connaĂźtre la pensĂ©e de Kant, Éditions Bordas, coll. « Pour connaĂźtre », , 2e Ă©d., 198 p..

Articles connexes

Liens externes

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