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Baleine Ă  bosse

Megaptera novaeangliae ‱ MĂ©gaptĂšre, Jubarte, Rorqual Ă  bosse

La baleine Ă  bosse, mĂ©gaptĂšre, jubarte ou, au Canada francophone, rorqual Ă  bosse[1] - [2] (Megaptera novaeangliae) est une espĂšce de cĂ©tacĂ©s Ă  fanons. Elle mesure habituellement environ 14 mĂštres de long et pĂšse en moyenne 30 tonnes. La baleine Ă  bosse peut effectuer des sauts spectaculaires hors de l’eau. Ses nageoires pectorales sont de grande taille contrairement Ă  celles des autres cĂ©tacĂ©s et son chant trĂšs Ă©laborĂ© est aussi une de ses caractĂ©ristiques. Elle vit dans les ocĂ©ans et les mers du monde entier. Elle est un sujet privilĂ©giĂ© pour le tourisme d’observation des baleines.

Description

Mensurations et longévité

Comparaison de la taille d'une baleine Ă  bosse adulte avec celle d'un humain

Les baleines Ă  bosse adultes atteignent en gĂ©nĂ©ral une longueur comprise entre 13 et 15 mĂštres, parfois jusqu'Ă  17 mĂštres et pĂšsent en moyenne 30 tonnes[3]. Les femelles sont plus grosses que les mĂąles[4]. Les femelles portent un lobe (qui fait dĂ©faut chez les mĂąles) d’environ 15 centimĂštres de diamĂštre dans leur rĂ©gion gĂ©nitale. Cela permet de distinguer les mĂąles des femelles si l’on peut voir le dessous de la baleine, car le pĂ©nis du mĂąle reste en revanche presque toujours cachĂ© dans la fente gĂ©nitale. Les baleines mettent gĂ©nĂ©ralement bas tous les deux ou trois ans. La gestation dure onze mois environ[4]. Il arrive parfois que certaines femelles se reproduisent deux annĂ©es de suite.

Le baleineau mesure dĂšs la naissance 4 Ă  4,5 mĂštres et pĂšse environ 700 kilogrammes. Il est exclusivement allaitĂ© par sa mĂšre pendant les six premiers mois, puis il continue Ă  ĂȘtre allaitĂ© tout en commençant Ă  se nourrir par lui-mĂȘme pendant les six mois suivants. Les baleineaux quittent leur mĂšre au dĂ©but de leur seconde annĂ©e, quand ils mesurent classiquement 9 mĂštres de longueur.

Les juvĂ©niles peuvent atteindre la maturitĂ© sexuelle vers l’ñge de cinq ans[4], allant jusqu'Ă  10 ans[5]. La taille adulte dĂ©finitive est atteinte entre 8 et 12 ans[6], aprĂšs la maturitĂ© sexuelle. Celle-ci est communĂ©ment de 15 Ă  16 mĂštres pour les mĂąles et de 16 Ă  17 mĂštres pour les femelles, pour un poids de 40 tonnes. Le plus grand spĂ©cimen dĂ©couvert mesurait 19 mĂštres et ses nageoires pectorales 6 mĂštres[7]. Certaines sources parlent mĂȘme d'un spĂ©cimen de 27 mĂštres pour 90 tonnes tuĂ© aux caraĂŻbes, bien que ce record demeure invĂ©rifiable[8]. Les baleines Ă  bosse peuvent vivre de 40 Ă  60 ans[9].


Morphologie générale

Les tubercules de la tĂȘte caractĂ©risent la baleine Ă  bosse

La baleine Ă  bosse est facilement reconnaissable Ă  de nombreux critĂšres. Son corps est massif. Le dessus de l’animal est entiĂšrement noir avec parfois quelques traces blanches ou grises qui sont souvent des cicatrices. Le ventre est plutĂŽt blanchĂątre. La tĂȘte et la mĂąchoire infĂ©rieure sont couvertes de petites protubĂ©rances appelĂ©es tubercules, qui sont en fait des follicules pileux et sont caractĂ©ristiques de l’espĂšce.

La grande nageoire caudale, noire et blanche, sort largement hors de l’eau quand la baleine plonge en profondeur. Le bord postĂ©rieur de cette nageoire est ondulĂ©[10]. Les motifs sur la face ventrale de cette nageoire sont propres Ă  chaque individu et ne changent pas au cours de la vie. Ils servent notamment Ă  leur identification individuelle[11] - [12].

La forme de l'ondulation, les taches noires et blanches, les cicatrices de la nageoire caudale sont propres Ă  chaque individu

Chaque nageoire pectorale peut atteindre jusqu'au tiers de la longueur du corps. C'est beaucoup plus que chez n'importe quel autre cĂ©tacĂ©. Pour expliquer cette nette diffĂ©rence de longueur, plusieurs hypothĂšses ont Ă©tĂ© suggĂ©rĂ©es. Il pourrait s'agir d'un avantage Ă©volutif significatif assurant une meilleure manƓuvrabilitĂ©. Cela pourrait aussi permettre, grĂące Ă  une plus grande surface de contact, de mieux rĂ©guler la tempĂ©rature interne lors des migrations entre les zones de climat chaud et celles de climat froid. Chez les baleines Ă  bosse vivant dans l'ocĂ©an Atlantique, ces nageoires sont blanches alors qu'une baleine vivant dans l'ocĂ©an Pacifique a des nageoires pectorales plutĂŽt sombres.

Quand la baleine Ă  bosse fait surface et expulse par son Ă©vent l'air provenant des poumons, le souffle provoque un nuage pouvant atteindre 3 mĂštres, en forme de chou-fleur.

L’aileron dorsal, trapu, apparaĂźt hors de l'eau peu aprĂšs l'Ă©mission de ce souffle. Il continue Ă  ĂȘtre visible quand l'animal fait le dos rond pour amorcer une plongĂ©e, mais disparaĂźt avant que la nageoire caudale Ă©merge.

Comme les autres balĂ©noptĂ©ridĂ©s, la baleine Ă  bosse possĂšde des sillons ventraux et des fanons. Les sillons sont en fait des replis qui courent parallĂšlement entre eux de la mĂąchoire infĂ©rieure jusqu’au nombril (Ă  peu prĂšs jusqu'Ă  la moitiĂ© du ventre de l’animal). Ils permettent un trĂšs large dĂ©ploiement de la gueule (un peu Ă  la façon dont s'ouvre un accordĂ©on). D'un nombre gĂ©nĂ©ralement compris entre 16 et 20, ils sont moins nombreux et aussi moins prononcĂ©s que chez les autres rorquals. Les fanons sont des productions cornĂ©es de la lĂšvre qui filtrent et retiennent les proies alimentaires. La baleine Ă  bosse possĂšde 270 Ă  400 fanons de couleur sombre disposĂ©s de chaque cĂŽtĂ© de la bouche.

Écologie et comportement

Organisation et comportement sociaux

Les sauts spectaculaires font partie de la parade sexuelle.
Femelle accompagnée de son petit faisant des sauts pour éloigner les mùles. Au large de Tahiti.

Les baleines à bosse sont migratrices. Pendant l'été, elles fréquentent les eaux froides polaires et subpolaires à la recherche de nourriture. Pendant l'hiver, elles rejoignent les eaux chaudes tropicales et subtropicales pour s'accoupler et se reproduire[13]. Bien qu'on puisse les rencontrer en plein océan pendant leurs transits ou prÚs des monts sous-marins, on les observe le plus souvent au-dessus des plateaux continentaux[14].

Leur organisation sociale est assez lĂąche. Habituellement, les individus vivent seuls ou s'assemblent en groupes transitoires pour quelques heures. En Ă©tĂ©, ces groupes peuvent se maintenir plus longtemps Ă  l'effet de coopĂ©rer pour chasser les crustacĂ©s ou les poissons. Des relations durables de plusieurs mois ou mĂȘme plusieurs annĂ©es, de couples ou de petits groupes, ont Ă©tĂ© dĂ©crites, mais elles sont rares.

De grands rassemblements (jusqu'à 200 animaux) sont parfois observés. Ceux-ci ont notamment été documentés en 2011, 2014 et 2015 au large de l'Afrique du Sud. On ignore s'il s'agit d'un comportement ancien réapparu à la faveur du moratoire sur la chasse à la baleine et de la reconstitution progressive des populations (celles des baleines à bosse avaient diminué d'environ 90 %) ou s'il s'agit d'une adaptation récente à des changements dans la disponibilité des proies[15].

En raison de son extension mondiale, l'aire de rĂ©partition des baleines Ă  bosse recouvre celles de nombreuses espĂšces de cĂ©tacĂ©s. Il n'est pas extraordinaire d'observer des baleines Ă  bosse cĂŽtoyer d’autres dauphins ou baleines, par exemple des baleines de Minke[16], mais les interactions sociales sont trĂšs limitĂ©es.

Des scientifiques ont observé que cette espÚce de cétacés, en particulier, avait un comportement assez singulier : on a vu par exemple en Californie un groupe de baleines à bosse protéger une baleine grise et son petit d'un groupe d'épaulards, ceux-ci ont malgré tout réussi à achever le baleineau[17].

Cycle de vie et reproduction

La maturité sexuelle est atteinte entre 5 et 10 ans, ou à une longueur de 11 mÚtres chez le mùle, et de 12 mÚtres chez la femelle. L'accouplement s'effectue en eaux tropicales ou chaudes (supérieures à 20 °C) tandis que la gestation qui suit est d'un an.

La mise bas se fait elle aussi en eaux chaudes.

Le baleineau est sevrĂ© du trĂšs riche lait de sa mĂšre au bout d'environ 10 Ă  12 mois, au bout desquels il aura doublĂ© voire triplĂ© en poids et en taille. Cependant, il n'est rĂ©ellement indĂ©pendant de sa mĂšre qu'au bout de 5 Ă  6 ans. Durant toute cette pĂ©riode, il reste prĂšs de sa mĂšre ou dans le groupe de celle-ci, et apprend Ă  parfaire sa technique de pĂȘche et Ă  reconnaĂźtre les dangers et Ă  s'en tenir Ă©loignĂ©. C'est Ă  cet Ăąge-lĂ  aussi qu'il devient suffisamment gros et grand pour ne plus ĂȘtre une proie facile pour les orques.

Les parades nuptiales se dĂ©roulent pendant l’hiver en eaux plus chaudes. La compĂ©tition entre mĂąles est souvent intense. Des groupes de mĂąles de deux Ă  douze, voire vingt individus se rassemblent autour d’une seule femelle et se livrent Ă  des exhibitions variĂ©es pour Ă©tablir la domination. La joute dure plusieurs heures et la taille du groupe fluctue avec les dĂ©parts de mĂąles dĂ©pitĂ©s ou les arrivĂ©es de nouveaux prĂ©tendants. Les parades rĂ©alisĂ©es comprennent des sauts qui peuvent atteindre m, des dressements verticaux, des frappements de l’eau avec les nageoires (pectorales ou caudale), des charges et des esquives. On prĂ©sume que les chants jouent Ă©galement un rĂŽle important dans cette compĂ©tition, mais les spĂ©cialistes ne savent pas s’ils servent aux mĂąles pour s’identifier et se comparer, s’ils sont un appel Ă  l’accouplement entre le mĂąle et la femelle, ou les deux. Toutes ces manifestations vocales et physiques ont aussi Ă©tĂ© observĂ©es en l’absence de partenaires potentielles et constituent aussi probablement des outils gĂ©nĂ©raux de communication.

Alimentation

Deux baleines usant de leur gueule comme d'une Ă©puisette pour se nourrir.
Vue aérienne d'un filet de bulles.

L’espĂšce se nourrit exclusivement pendant l’étĂ© et vit sur ses rĂ©serves de graisse pendant l’hiver. C’est un prĂ©dateur actif qui chasse ses proies. Les baleines Ă  bosse de l'hĂ©misphĂšre sud se nourrissent principalement de krill, celles de l'hĂ©misphĂšre nord recherchent les bancs de petits poissons[14] tels les harengs, les capelans, les sardines ou les lançons[18] - [19] - [20], usant de l’attaque directe ou Ă©tourdissant leurs proies en frappant l’eau avec leurs nageoires.

La technique de pĂȘche la plus originale des baleines Ă  bosses est certainement celle du filet de bulles. Plusieurs baleines forment un groupe, nagent rapidement autour et au-dessous d’un banc de poissons et larguent de l’air par leurs Ă©vents. Les bulles forment une barriĂšre visuelle qui confine le banc dans un espace de plus en plus restreint[21]. Soudain, les baleines se prĂ©cipitent vers le haut Ă  travers le rideau de bulles, gueule grande ouverte, avalant des milliers de poissons d’une seule goulĂ©e. Le diamĂštre du filet Ă  bulles peut atteindre 30 m et nĂ©cessiter la coopĂ©ration de jusqu'Ă  douze animaux[22].

Avec la rarĂ©faction des harengs au large de Boston dans les annĂ©es 1980, les baleines Ă  bosse ont adoptĂ© une nouvelle technique de pĂȘche pour se nourrir de lançons, espĂšces d'anguilles des sables de la cĂŽte est des États-Unis qui viennent frayer dans le secteur. PratiquĂ©e par prĂšs de 40 % de la population locale qui se transmet ce comportement par son rĂ©seau social, cette tactique de chasse consiste Ă  frapper la surface de l'eau avec la face ventrale de leur nageoire caudale (lobtail feeding) de maniĂšre rĂ©pĂ©tĂ©e, suivie par une sĂ©quence de capture avec un filet de bulles[23].

Chant

Baleines Ă  bosse.

Les baleines Ă  bosse sont autant rĂ©putĂ©es pour leurs acrobaties que pour leurs longs chants complexes. Elles Ă©mettent pendant des heures, parfois des jours, des motifs de notes graves qui varient d’amplitude et de frĂ©quence, en rĂ©pĂ©tant des sĂ©quences cohĂ©rentes et emboĂźtĂ©es. Les baleines ne chantent que pendant la saison d’accouplement : on suppose donc qu’il s’agit de chants de sĂ©duction. On notera aussi que le chant personnel d’une baleine Ă©volue lentement au cours des annĂ©es et ne revient jamais Ă  la mĂȘme sĂ©quence de notes mĂȘme aprĂšs des dĂ©cennies[24].

Prédation

L'orque s’attaque rĂ©guliĂšrement Ă  la baleine Ă  bosse, plus spĂ©cifiquement aux baleineaux. Dans leur souci de dĂ©fendre leur progĂ©niture, il n'est pas rare que les mĂšres s’en sortent avec quelques cicatrices sans toutefois toujours rĂ©ussir Ă  sauvegarder leur baleineau[25].

Il y a Ă©galement eu des cas d'attaques de grand requin blanc et de requin de sable sur des baleines Ă  bosse[26] .

Systématique

Histoire Ă©volutive

Les Ă©tudes molĂ©culaires les plus rĂ©centes indiquent que les premiĂšres baleines s’alimentant par filtration (dont sont issues les baleines Ă  bosse) sont apparues Ă  la fin de l’ÉocĂšne il y a 35 Ă  36 Ma. Les espĂšces ont ensuite peu Ă©voluĂ© pendant une longue pĂ©riode. Une nouvelle phase de spĂ©ciation est alors survenue au milieu du MiocĂšne, il y a 12 Ă  15 Ma. On ne sait pas si les premiĂšres baleines Ă  bosse datent de cette Ă©poque.

Les rĂ©sultats d’analyse molĂ©culaire montrent cependant que les lignĂ©es de la baleine bleue et du rorqual commun se sont sĂ©parĂ©es il y a plus de 5 millions d’annĂ©es et que la baleine Ă  bosse s’était dĂ©jĂ  diffĂ©renciĂ©e. On peut en conclure que la baleine Ă  bosse est une espĂšce vieille de 5 Ă  12 Ma. L’étude des fossiles ne permet pas de prĂ©ciser ce chiffre car les fossiles de cĂ©tacĂ©s au-delĂ  de 2,5 Ma sont trĂšs fragmentaires.

Taxonomie

La baleine Ă  bosse est le seul reprĂ©sentant actuel du genre Megaptera, constituant sa propre sous-famille des Megapterinae dans la famille des Balaenopteridae (ou Balaenoptiidae) qui comprend 8 autres espĂšces de baleines. Cette baleine a pour la premiĂšre fois Ă©tĂ© identifiĂ©e sous le nom de « baleine de la Nouvelle Angleterre » par Mathurin Jacques Brisson dans Regnum Animale paru en 1756. En 1781, le naturaliste allemand Georg Heinrich Borowski l'a dĂ©crite pour la premiĂšre fois Ă  partir d'observations faites en Nouvelle-Angleterre et lui donne pour nom scientifique la traduction latine du nom donnĂ© par Brisson : Balaena novaeangliae. DĂšs le dĂ©but du XIXe siĂšcle, Bernard-Germain de LacĂ©pĂšde replace cette espĂšce dans le genre des Balaenoptera sous le nom de jubartes. En 1846, John Edward Gray crĂ©e un nouveau genre monotypique de Megaptera Ă  partir du grec mega-/ÎŒÎ”ÎłÎ±- grande, et ptera/πτΔρα aile pour faire rĂ©fĂ©rence Ă  ces grandes nageoires pectorales[27]. L'espĂšce est alors dĂ©nommĂ©e Megaptera longpinna. Remington Kellogg renomme l'espĂšce en Megaptera novaeangliae[28].

RĂ©partition et habitat

RĂ©partition de la Baleine Ă  bosse.

La baleine Ă  bosse peut ĂȘtre retrouvĂ©e dans tous les ocĂ©ans et mers situĂ©s entre les parallĂšles 71 Nord, visible dans les fjords au nord de la NorvĂšge lors de la reproduction des harengs, et 60 Sud. 

Les baleines Ă  bosse sont observĂ©es notamment au large des cĂŽtes amĂ©ricaines de l'ocĂ©an Pacifique au large de l’État de Washington, de l'Ăźle de Vancouver et de l’Alaska, dans le golfe de Gascogne en France, dans la baie de Byron au large de Sydney, au large de la Nouvelle-Angleterre, au large de la presqu’üle de SnĂŠfellsnes et surtout dans la baie de SkjĂĄlfandi Ă  HĂșsavĂ­k en Islande, dans le golfe du Saint-Laurent au QuĂ©bec (une baleine Ă©tant mĂȘme remontĂ©e de maniĂšre inĂ©dite jusqu'Ă  MontrĂ©al en mai-juin 2020, provoquant la curiositĂ© de la population et des scientifiques[29] - [30] - [31]), dans le golfe de GuinĂ©e le long des cĂŽtes du Gabon, Ă  l'Ăźle Sainte-Marie sur la cĂŽte est de Madagascar, Ă  La RĂ©union (surtout depuis 2008), ou encore Ă  Mayotte[32].

Étymologie et dĂ©nomination

En plongeant, la baleine montre sa bosse.

La bosse (au singulier) de la baleine Ă  bosse fait rĂ©fĂ©rence Ă  son dos car l'animal, avant de sonder (c’est-Ă -dire avant d'entreprendre une plongĂ©e), fait le dos rond (la « bosse ») nettement au-dessus de la surface de l'eau. Éventuellement, la bosse peut dĂ©signer l'aileron dorsal lui-mĂȘme (anatomiquement une bosse) qui couronne la courbure du dos lors de ce mouvement[33].

Le fait que la baleine porte des tubercules sur la tĂȘte et la mĂąchoire, entraĂźne parfois un faux-sens et une orthographe incorrecte avec l'emploi du pluriel : baleine Ă  bosses.

MégaptÚre vient du grec. Ce nom vernaculaire signifie « grandes ailes » et fait référence aux nageoires pectorales particuliÚrement longues qui caractérisent la baleine à bosse.

L'autre nom vernaculaire issu de l'ancien français Gibbar, aujourd'hui peu employé et devenu jubarte, est apparenté au portugais jubarte ou à l'espagnol yubarta. Ce terme pourrait dériver du latin gibbus qui signifie « bosse »[34].

Les Canadiens francophones l'appellent aussi rorqual Ă  bosse[35] Cette appellation a Ă©tĂ© retenue du fait que ces animaux, comme tous les rorquals, dont ils font partie, ont des sillons sur leurs gorges ainsi qu’une nageoire dorsale[36] - [37].

La baleine Ă  bosse et l'homme

Une baleine à bosse échouée sur une plage de l'ßle Baranof (Alaska).

Chasse Ă  la baleine

Gravure du XVIIIe siÚcle, représentant un épisode de chasse à la baleine.

Le premier tĂ©moignage Ă©crit de mise Ă  mort d’une baleine Ă  bosse date de 1608 au large de Nantucket. On a sans doute tuĂ© des baleines de cette espĂšce lorsque l’occasion s’en prĂ©sentait bien avant cette date et on a continuĂ© Ă  le faire ensuite Ă  un rythme croissant au cours des siĂšcles suivants. Au XVIIIe siĂšcle, on a rĂ©alisĂ© la valeur marchande des baleines Ă  bosse, elles sont alors devenues des proies communes pour les baleiniers pendant de nombreuses annĂ©es.

Au XIXe siĂšcle, beaucoup de pays (en particulier les États-Unis) les chassaient en masse dans l’OcĂ©an Atlantique et dans une moindre mesure dans les ocĂ©ans Indien et Pacifique. L’introduction du harpon explosif Ă  la fin du XIXe siĂšcle a encore accĂ©lĂ©rĂ© les prises. Avec l’ouverture des mers antarctiques en 1904, le dĂ©clin est devenu dramatique pour toutes les populations de baleines Ă  bosse du monde.

Au cours du XXe siĂšcle, au moins 200 000 baleines ont Ă©tĂ© capturĂ©es. La population globale a diminuĂ© de plus de 90 %. Pour empĂȘcher l’extinction de l’espĂšce, un moratoire gĂ©nĂ©ral sur la chasse des baleines Ă  bosse a Ă©tĂ© instituĂ© en 1966. Il est toujours en vigueur aujourd’hui. Dans son livre sur les baleines Ă  bosse Humpback Whales (1996), Phil Clapham, un scientifique du Smithsonian Institute, dĂ©clare que « cette destruction sans mesure d’une des plus magnifiques crĂ©atures de la Terre est l’un des plus grands de nos nombreux crimes contre l’environnement ».

Lorsqu’en 1966, les membres de la commission baleiniĂšre internationale ont dĂ©cidĂ© d’un moratoire pour les baleines Ă  bosse, celles-ci Ă©taient devenues tellement rares que leur chasse n’était plus rentable. On dĂ©nombrait alors historiquement 250 000 prises enregistrĂ©es, mais le vrai chiffre d’animaux tuĂ©s est trĂšs certainement beaucoup plus important. L’Union soviĂ©tique Ă©tait bien connue pour dĂ©libĂ©rĂ©ment mentir sur ses chiffres, elle avait dĂ©clarĂ© 2 710 prises alors qu'on pense maintenant qu’il y en a eu 48 000[38].

En 2004, une chasse limitée à quelques animaux est permise au large des ßles de Saint-Vincent-et-les-Grenadines dans la mer des Caraïbes[39]. On pense que le quota autorisé ne met pas en danger la population locale.

Le Japon a contournĂ© l'interdiction de la chasse Ă  la baleine Ă  bosse, en pratiquant des pĂȘches Ă  but « scientifique », durant de longues annĂ©es. En , toutefois, le Japon a annoncĂ© que les bateaux pĂȘcheurs japonais allaient cesser la pĂȘche de la baleine Ă  bosse[40].

Au titre des chasses aborigĂšnes de subsistance, la Commission baleiniĂšre internationale accorde aux populations autochtones de l'ouest du Groenland et aux habitants de Saint-Vincent-et-les-Grenadines des quotas de capture de baleines Ă  bosse. Pour la pĂ©riode 2019-2025, ce quota est de 70 individus (en moyenne 10 par an avec un maximum annuel de 15) pour le Groenland et de 28 pour Saint-Vincent (en moyenne 4 par an)[41]. Au Groenland, les prises rĂ©elles s'Ă©taient Ă©levĂ©es entre 2010 (date officielle de reprise de la chasse) et 2018 Ă  61 (soit en moyenne 6,8 par an). Pendant la mĂȘme pĂ©riode elles Ă©taient de 15 Ă  Saint-Vincent (en moyenne 1,7 par an)[42].

Populations et conservation

Baleine Ă  bosse, dans la baie de Platypus, Queensland, Australie.

On rencontre la baleine Ă  bosse dans tous les ocĂ©ans, dans une large bande allant des latitudes 60° S Ă  65° N[43]. C’est une espĂšce migratrice, passant les Ă©tĂ©s dans les eaux froides des hautes latitudes, s’accouplant et se reproduisant dans les eaux tropicales ou subtropicales[24]. Avec des distances couramment parcourues de plus de 25 000 km par an, l’espĂšce dĂ©tient des records parmi les mammifĂšres. Faisant exception Ă  la rĂšgle, les populations du golfe Persique ne migrent pas et restent dans des eaux chaudes toute l’annĂ©e[24]. Il n’y a pas de baleines Ă  bosse dans l’ocĂ©an Arctique, ni dans la partie orientale de la mer MĂ©diterranĂ©e. Alors qu'elles Ă©taient rĂ©putĂ©es absentes de la mer Baltique, des baleines Ă  bosse ont Ă©tĂ© observĂ©es en juillet 2006 au large de la Finlande.

Les effectifs de baleines Ă  bosse semblent se reconstituer plus facilement que ceux des autres grandes baleines. La population est passĂ©e d’un minimum de 20 000 individus au moratoire de 1986 Ă  environ 35 000 aujourd’hui. Par comparaison les populations de baleine bleue sont restĂ©es autour de 3 000 individus pendant la mĂȘme pĂ©riode. On estime Ă  11 600 les baleines Ă  bosse dans l’Atlantique Nord, 7 000 dans le Pacifique Nord et au moins 17 000 dans l’hĂ©misphĂšre sud. La derniĂšre Ă©valuation de l'UICN indique un passage au statut de prĂ©occupation mineure, Ă  l'exception de deux sous-espĂšces, la baleine Ă  bosse d’OcĂ©anie et celle du golfe Persique[44].

Observation

Les baleines Ă  bosse sont gĂ©nĂ©ralement curieuses des objets de leur environnement. Elles s’approchent souvent volontiers des bateaux et tournent autour. Elle a fait des baleines Ă  bosse un support du tourisme d’observation des baleines (whale watching) dans beaucoup d’endroits autour du monde depuis les annĂ©es 1990.

Certains pensent que les claquements de nageoires pourraient servir à tétaniser les poissons pour les capturer plus facilement

Les sites d’observation comprennent par exemple la cĂŽte pacifique amĂ©ricaine au large de l’État de Washington, de Vancouver et de l’Alaska, le golfe de Gascogne en France, la baie de Byron au large de Sydney, la Nouvelle-Angleterre, la presqu’üle de Snaefelsnes et surtout la baie de SkjĂĄlfandi Ă  HĂșsavĂ­k en Islande, le golfe du Saint-Laurent au QuĂ©bec, le golfe de GuinĂ©e le long des cĂŽtes du Gabon, l'Ăźle Sainte-Marie sur la cĂŽte est de Madagascar, l’Île de la RĂ©union (surtout depuis 2008), Ă  Mayotte, etc. La baleine Ă  bosse est trĂšs populaire car elle saute rĂ©guliĂšrement, et manifeste une variĂ©tĂ© d’autres comportements sociaux qui peuvent captiver le public.

Comme les autres cĂ©tacĂ©s, les mĂšres sont le plus souvent extrĂȘmement protectrices envers leur petit et cherchent donc Ă  se placer entre toute embarcation et le baleineau avant de s’éloigner vivement. Les opĂ©rateurs touristiques sont donc invitĂ©s Ă  suivre un code de bonne conduite, pour Ă©viter de stresser les mĂšres inutilement.

Une baleine Ă  bosse albinos, prĂ©sumĂ©e nĂ©e en 1990, qui voyage rĂ©guliĂšrement le long de la cĂŽte est de l’Australie est devenue cĂ©lĂšbre dans les mĂ©dias locaux Ă  cause de sa couleur trĂšs rare. On l’a appelĂ©e Migaloo (en langue aborigĂšne le « garçon blanc ») mais on a longtemps spĂ©culĂ© sur son sexe, jusqu’en juin 2004 quand il a trouvĂ© une compagne et prouvĂ© qu’il Ă©tait bien un mĂąle. À cause du grand intĂ©rĂȘt portĂ© Ă  cet individu, les environnementalistes ont craint qu’il ne devienne perturbĂ© par le grand nombre de bateaux qui le suivaient chaque jour. Le gouvernement du Queensland a alors ordonnĂ© une zone d’exclusion de 500 mĂštres autour de l’animal.

Recherche

Un groupe nage le long d'une cĂŽte australienne

Bien que l’on connaisse parfaitement l’anatomie des baleines Ă  bosse Ă  la suite des captures des baleiniers, les phĂ©nomĂšnes de migrations et le comportement social de l’espĂšce n’ont Ă©tĂ© rĂ©ellement dĂ©crits que dans les annĂ©es 1960 grĂące Ă  deux Ă©tudes sĂ©parĂ©es, pionniĂšres en la matiĂšre, celle de R. Chittleborough et celle de W.H. Dawbin.

Roger Payne et Scott McVEy ont Ă©tudiĂ© l’espĂšce en 1971. Leur analyse des chants a attirĂ© l’intĂ©rĂȘt mondial des mĂ©dias sur l’espĂšce et amenĂ© le public Ă  l’idĂ©e d’une haute intelligence de l’animal. Cette impression est probablement incorrecte, mais a contribuĂ© nĂ©anmoins Ă  soutenir les mouvements d’opposition Ă  la chasse Ă  la baleine dans de nombreux pays

Les scientifiques rĂ©alisant que les motifs de la nageoire caudale pouvaient caractĂ©riser un individu, la baleine Ă  bosse est devenue la baleine la plus Ă©tudiĂ©e car les autres espĂšces ne possĂ©daient pas un tel moyen d’identification. Une Ă©tude, s’appuyant sur des donnĂ©es de 1973 Ă  1988 d'animaux de l’Atlantique Nord a fourni des informations dĂ©taillĂ©es sur les durĂ©es de gestation, de sevrage, sur les vitesses de croissance, etc. On a pu modĂ©liser prĂ©cisĂ©ment les dynamiques de population comme si l’on avait utilisĂ© des techniques de capture et de marquage. Un catalogue photographique rĂ©pertoriant toutes les baleines connues de l’Atlantique Nord a Ă©tĂ© mis en place Ă  cette pĂ©riode ; il est suivi aujourd’hui par le Wheelock College[45]. Des projets similaires ont dĂ©butĂ© dans le Pacifique Nord et dans d’autres rĂ©gions du globe.

Dans la culture

Les baleines Ă  bosse apparaissent dans les rĂ©cits des marins de tous les temps. Le spectacle de ces gigantesques crĂ©atures bondissant hors de l’eau Ă©tait sans doute fascinant, peut-ĂȘtre mĂȘme effrayant. La baleine Ă  bosse est probablement pour partie Ă  l’origine des mythes marins de monstres et de sirĂšnes qui charment par leurs chants les navigateurs et les entraĂźnent dans les eaux jusqu’à la mort.

  • Dans Star Trek 4 : Retour sur Terre, l’extinction des baleines Ă  bosse est un des Ă©lĂ©ments centraux du film, une sonde inconnue d'origine extraterrestre s'approche de la Terre au XXIIIe siĂšcle et essaye d’entrer en communication avec les baleines, avec lesquelles « ils » auraient nouĂ© un dialogue depuis des temps reculĂ©s...
    Mais comme les baleines avaient disparu au XXIe siĂšcle (d’aprĂšs Spock), la tentative de contact Ă©choue. L’insistance des « visiteurs » s’avĂšre alors menaçante pour la Terre, la sonde Ă©mettant un rayonnement ionisant toute l'atmosphĂšre et coupant toute communication humaine. Pour empĂȘcher le pire, l’équipage de l’USS Enterprise (NCC-1701), Ă  bord d'un vaisseau sidĂ©ral volĂ© aux Klingons lors de Star Trek III, remonte le temps jusqu'au XXe siĂšcle pour en ramener un couple de baleines Ă  bosse, et sauver la Terre de la destruction.
  • Dans son roman de 1878 Un capitaine de quinze ans, Jules Verne dĂ©crit la jubarte et sa chasse.
  • Dans la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e OcĂ©ane, une baleine Ă  bosse mĂąle nommĂ©e "Jarli" ("Charley" dans la version originale) est la compagne de l'hĂ©roĂŻne NĂ©ri.

Notes et références

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Annexes

Bibliographie

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Références taxonomiques

Liens externes

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