Saint-Briac-sur-Mer
Saint-Briac-sur-Mer est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 2 205 habitants[Note 1].
Saint-Briac-sur-Mer | |||||
Le port et la plage du Béchet. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Saint-Malo | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Côte d'Émeraude | ||||
Maire Mandat |
Philippe Fourneyron 2023-2026 |
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Code postal | 35800 | ||||
Code commune | 35256 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Briacin | ||||
Population municipale |
2 205 hab. (2020 en augmentation de 11,48 % par rapport à 2014) | ||||
Densité | 274 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 37′ 13″ nord, 2° 08′ 02″ ouest | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 62 m |
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Superficie | 8,06 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Dinard (banlieue) |
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Aire d'attraction | Saint-Malo (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Malo-2 | ||||
Législatives | Septième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | www.saintbriac.fr | ||||
Géographie
La commune est bordée au nord par la Manche et à l'ouest par le Frémur et son estuaire qui marque la limite occidentale du département d'Ille-et-Vilaine. Un pont la relie à Lancieux (département des Côtes-d'Armor).
Communes limitrophes
Botanique
Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Briac est à la septième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 611 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). On compte notamment 54 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 27 taxons protégés et 35 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[1].
Plusieurs plantes de littoral comme l'armérie maritime se rencontrent sur la commune, notamment à la pointe de la Garde-Guérin avec sa pelouse littorale à silène maritime (Silene uniflora) et les orchidées des marais du Dinard Golf « espace d'une exceptionnelle richesse floristique » (Ophioglossum vulgatum)[2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950[9] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Saint-Briac-sur-Mer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dinard, une agglomération inter-départementale regroupant 9 communes[17] et 32 991 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23] - [24].
Selon le baromètre de l'immobilier, Saint-Briac-sur-Mer était, après La Trinité-sur-Mer , en 2021 la commune de Bretagne où le prix médian des maisons était le plus élevé (580 000 euros)[25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45,7 %), zones urbanisées (35,9 %), terres arables (8,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8,4 %), zones humides côtières (1,4 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Sancti Briaci en 1271, Saint Bria en 1277, Sancti Briaci en 1371, S. Briac en 1654, S. Briach en 1709[28].
Son nom vient d'un saint nommé Briac. La tradition dit qu'il était irlandais. En fait Briac est un nom d'origine brittonique. C'est la version haute bretonne de Brioc/Brieuc, ce qui ne veut pas dire que saint Briac et saint Brieux sont les mêmes saints. Ils portent le même nom.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Port-Briac[29].
La dénomination bretonne de la commune est Sant-Briag et la gallèse est Saent-Beriac.
Le gentilé est Briacin.
Histoire
Préhistoire
La commune comportait plusieurs sites mégalithiques signalés dans les recensements du XIXe mais désormais détruits ou introuvables : un menhir et un dolmen près de la Garde Guérin, un alignement dénommé les Roches-Hues[30].
Moyen Âge
Selon l'hagiographe breton Albert Le Grand, Briac débarque en Bretagne avec saint Tugdual sur la côte du Léon vers 548. Une nouvelle version de l'histoire de Briac le voit vivre au Xe siècle.
La paroisse est créée vers 1150 et le choix du nom est sans doute effectué par l'évêque Jean de Chatillon, ancien prieur à Guingamp et familier du Briac de Bourbriac.
Ancien Régime
Le premier briacin connu est Guillaume de St Briac qui en 1220 est prieur à Combourg. La paroisse est mentionnée pour la première fois en 1271. Il s’agit d’un démembrement de la paroisse primitive de Pleurtuit et elle dépendait de l'évêché de Saint-Malo.
Du XVIe siècle et jusqu'à la Révolution, les Du Breil de Pontbriand étaient les seuls seigneurs de Saint-Briac-sur-Mer.
- Bataille de Saint-Cast
Les 4 et , une flotte britannique, forte de plus de 113 navires et commandée par l'amiral Richard Howe, débarque dans l'anse de la Fosse, à l'est de la Garde Guérin, un corps de plus de 9 000 hommes (voire 13 000) sous les ordres du général Thomas Bligh qu'accompagnait le duc d'York, le futur roi Georges III. Elle établit un camp au village de la Plate-Roche (Saint-Lunaire), après avoir pillé Saint-Briac et ses environs : à Saint-Briac, elle incendia les villages de la Fosse, du Mesnil, du Chemin et de la Ville-au-Coq. Après avoir constaté qu'elle ne pourra pas passer à St Malo, elle se déplace et réembarque à St Cast sous le feu des troupes françaises qui sont arrivées.
Les peintres et la villégiature
Comme le montrent les tableaux des grands peintres de la fin du XIXe siècle et les photographies d'époque, la côte, avant l'implantation des villégiatures, était dépourvue d'arbres : ce sont les nouveaux résidents estivaux qui ont planté toutes sortes d'espèces et ainsi agrémenté le site.
Quelques dates
- 1882 : construction du château du Nessay.
- 1883 : Construction de l'hôtel des Panoramas[31].
- 1884 : Séjour de Paul Signac.
- 1885-1895 : Séjours estivaux de Henri Rivière (artiste dessinateur).
- 1892 : Création du Dinard-Golf[32].
- 1896 : Construction du club-house du Dinard Golf Club.
La Belle Époque
En 1901 ouvre la ligne de tramway de Saint-Briac à Dinard. C’était une ligne de tramway à vapeur à voie métrique qui reliait les villes de Saint-Briac et Dinard en passant par Saint-Lunaire. Elle a été ouverte entre 1901 et 1902. En 1929, la ligne ferma pour être remplacée par un service d'autocar.
La Première Guerre mondiale
En 1914, l'hopital militaire complémentaire n°43 est ouvert à St Briac devant l'afflux des blessés. Il sera fermé en 1916.
L'Entre-deux-guerres
1920 est l'année de la création des tennis à la Houle.
Au début de la décennie 1920, le grand-duc Cyrille Vladimirovitch (cousin du tsar Nicolas II) s'installe à Saint-Briac avec sa femme et ses enfants.
En 1927 ouvre le deuxième club-house du "Dinard Golf Club", construit par l'architecte Marcel Oudin[32].
La Seconde Guerre mondiale
Saint-Briac est le flanc ouest de la « Festung » de Saint-Malo. De nombreux blockhaus[33] y sont construits, dont l'ensemble de la pointe de la Garde-Guérin[34].
La commune est libérée par les Américains le , au prix de la vie de trois soldats américains. Tony Vaccaro y réalise les photographies de guerre.
Héraldique
Blason | D'azur au pont courbé de trois arches d'argent, maçonné de sable, mouvant des flancs et posé sur une champagne aussi d'azur[36]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Armes de la famille de Pontbriand : d'azur à un pont de trois arches d'argent maçonné de sable)
Politique et administration
La commune a eu pour maire de à , Brice Lalonde, ancien ministre de l'Environnement, fondateur de Génération écologie et bénéficiaire, par sa mère, du manoir de la fondation Forbes des Essarts.
De mars 2008 à 2014, le maire est Auguste Senghor, un neveu de Léopold Sédar Senghor (1906-2001), l'ancien président de la république sénégalaise. Auguste Senghor avait été auparavant maire du May-sur-Èvre (en Maine-et-Loire, à côté de Cholet) de 1977 à 1989 et de 1995 à 2008[37]. Vétérinaire de profession, il a été le président du conseil régional de l'Ordre des vétérinaires pour les Pays de la Loire[38].
À partir de mars 2014, le maire est Vincent Denby-Wilkes, franco-américain, ingénieur agronome de formation, coordonnateur EDF régional de profession, il est également président de Sciences Po Rennes et de France énergies marines[39]. À la suite de la démission de plus d'un tiers des membres du conseil municipal, une élection partielle est organisée les 26 mars et 2 avril 2023[40].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].
En 2020, la commune comptait 2 205 habitants[Note 8], en augmentation de 11,48 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 19,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 50,3 % la même année, alors qu'il est de 23,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 019 hommes pour 1 113 femmes, soit un taux de 52,2 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,18 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
Saint-Briac-sur-Mer est une station balnéaire réputée de la Côte d’Émeraude.
- Une économie tournée vers le tourisme
En 2004, Saint-Briac comportait 913 résidences principales et 1 572 résidences secondaires. Les retraités représentaient alors 35 % de la population.
Les services de proximité sont le secteur offrant le plus d'emplois (83), suivis par la distribution (60), le BTP (44), l'administration (40) et l'entretien/réparation (37).
Monuments et lieux particuliers
Monuments historiques
La commune compte plusieurs monuments historiques :
- l'église Saint-Briac (XVIIe siècle), reconstruite entre 1870 et 1875 à l'emplacement d'églises primitives datant de 1671 et des XIe, XIIe – XIIIe siècles. Cette reconstruction a été en partie financée par les marins de Saint-Briac ayant en échange reçu une autorisation de pêcher le dimanche[50] (des maquereaux sculptés ornent d'ailleurs l'extérieur de l'édifice). L'ancienne église, qui datait de 1671, se composait d'une nef avec deux collatéraux, d'un transept, d'une abside à pans coupés, et d'un clocher daté de 1671. La chapelle prohibitive des seigneurs de Pontbriand, comme seigneurs de la Garde, était du côté nord. Une litre aux armes des seigneurs de Pontbriand entourait l'église au XVIIe siècle. Le chœur de l'église renfermait jadis un tombeau élevé appartenant aux seigneurs de la Houlle. Un reliquaire ou charnier, avec une inscription en quatre vers, se voyait autrefois en face de la porte d'entrée. L'ancienne église a été démolie en 1870 ; seule la tour carrée à l'ouest, surmontée d'un clocher, a été conservée. Entièrement en granit, il est orné de deux galeries à balustres et coiffé d'un dôme octogonal. Ce genre de construction unique en Ille-et-Vilaine, rappelle certains autres clochers bretons du Trégor ou du Finistère[50]. Il abrite une cloche de 1690 donnée par le seigneur de Pontbriand. Ce clocher a été classé monument historique par arrêté du [51] - [52] ;
- l’île Agot qui renferme des sites protohistoriques. Elle a été inscrite par arrêté du [53] ;
- la boutique du 2 rue du Commandant-Pierre-Thoreux, dont le décor en mosaïque de l'atelier d'Odorico est inscrit au titre des monuments historiques depuis le [54] - [55] ;
- le Club-House du Golf [56] - [57] - [58] (à l'exception toutefois du sas ajouté à l'entrée du bâtiment) est inscrit au titre des monuments historiques par un arrêté du 27 octobre 2014.
Autres sites et monuments de la commune
- La chapelle de l'Épine-Notre-Dame ou chapelle Saint-Adam, mentionnée sous ce nom dès 1628[59]. Elle est déclarée en ruine en 1682 et reconstruite en 1688 sous le nom de Notre-Dame de l'Épine. Ancienne chapelle frairienne, elle est réédifiée en 1833. Son campanile porte les dates de 1565, 1688 et 1833. La tradition prétend qu'elle est construite sur l'emplacement d'une épine où l'on trouva une statue de la Vierge. On y conserve l'ancienne cloche de la chapelle Saint-Adam et la statue de la Vierge.
- L'ancienne chapelle du Vieux-Couvent (XIXe siècle) des sœurs de la Sagesse (1700-1800)
- Le calvaire des marins (XIXe siècle), située au bourg de Saint-Briac[60]. Il se trouve à l'emplacement d'un ancien dolmen détruit vers 1850.
- La croix située au village de la Chapelle[61]. Cette croix remplace l'ancienne chapelle Saint-Pabu ou Saint-Tugdual.
- Le château du Nessay (XIXe-XXe siècle)[62]. Le château de Saint-Briac qui était situé au lieu-dit la Houle a été détruit vers 1650. La seigneurie de La Houle est annexée par le roi en 1650 à la seigneurie de la famille Breil-de-Pontbriand. Le château actuel a été érigé en 1886, par le comte Maurice de Villebresme, maire (1892-1899) de la commune. Il appartient à la commune qui le fait fonctionner en centre de vacances. Le parc contient une chapelle[63] reconstruite au XIXe siècle, avec réemploi d'une porte du XVIe siècle.
- L'ancien château fort de la Houle, mentionné dès le XIIe siècle dans le Roman d'Aquin. Il possédait jadis une chapelle privée[63]. C'était le château seigneurial de la paroisse. Propriété de la famille d'Elbiest en 1460 et en 1520[64]. Il est annexé en 1656 à la seigneurie de Pontbriand,
- L'ancienne faïencerie (1898-1899)[65]
- L'hôtel de La Houle (1880-1885)[66]
- La maison (XVIIIe siècle), située au no 1, rue du Nord[67]
- La rue pavée Emile-Bernard[68]
- Le lavoir (XXe siècle),
- Le boulevard de la Mer[69] et le balcon d'Émeraude[70]
- Quatre moulins dont les moulins à vent de la Houle[71] (encore surnommé Moulin de Pierre Allée) (XVIIe siècle), de la Marche[72], de la Tourelle, et le moulin à eau de Rochegoude[73] - [74] (XIXe siècle)
- Plusieurs monuments mégalithiques
- Le Tertre-Girault[75] et la « pierre du diable »
- L'ancien manoir de la Garde[76]. Propriété de la famille Boutier, puis de la famille du Breil en 1682
- L'ancien manoir de la Ville-aux-Provôts, situé route de Pleurtuit. Propriété de la famille du Breil en 1682[64].
- Le bureau de poste[77] construit sur les plans de Pierre-Jack Laloy en 1936 est un bon exemple de l'architecture régionaliste de l'entre-deux-guerres. Il comporte des bas-reliefs de Armel Beaufils et des mosaïques d'Odorico
Sites naturels
- Pointe de la Garde-Guérin
La Garde Guérin est un promontoire rocheux culminant à 48 mètres au nord de la commune. De son sommet, la vue s'étend du cap Fréhel à Saint-Malo et au-delà . Cet espace naturel départemental abrite deux espèces de chauves-souris inscrites au livre rouge des espèces menacées en France : le grand murin et le grand rhinolophe.
Personnalités liées à la commune
Famille impériale russe
Après la Révolution bolchévique, Saint-Briac servit de résidence aux membres exilés de la famille impériale russe. Le grand-duc Cyrille Vladimirovitch de Russie et son épouse, la grande-duchesse Victoria Mélita, y vécurent avec leurs enfants, le grand-duc Vladimir Kirillovitch, la grande-duchesse Maria Kirillovna, princesse de Linange et la grande-duchesse Kira Kirillovna, princesse royale de Prusse, transformant la station en véritable « capitale » de l'émigration des Russes blancs.
Famille Forbes
Une branche de la famille Forbes, une riche et ancienne famille américaine de Boston d'origine écossaise qui a fait fortune au XIXe siècle dans le commerce de l'opium avec la Chine et le chemin de fer, possède un domaine sur la commune, aux Essarts. James Grant Forbes (1879-1955), né à Shangaï et ayant fait ses études en Angleterre et à Harvard, à côté de Boston, conforta la fortune familiale en commerçant en Chine dans le commerce de l'opium. Il fit l'acquisition du domaine des Essarts qui allait devenir le lieu de réunion familiale. James Grant Forbes était le grand-père de Brice Lalonde, candidat écologiste à l'élection présidentielle française de 1981, ancien ministre de l'Environnement et ancien maire de la commune et de John Forbes Kerry, sénateur démocrate du Massachusetts, Secrétaire d'État, candidat à l'élection présidentielle américaine de 2004. La commune et le domaine des Essarts connurent alors une certaine notoriété médiatique.
De nombreux membres de la famille Forbes ont passé les vacances d'été en Bretagne dans ce domaine familial. Durant l'Occupation, Les Essarts furent réquisitionnés et employés comme siège d’une société allemande. À leur départ, les occupants bombardèrent et brûlèrent la propriété. Le domaine fut reconstruit en 1954. Cousins germains, Brice Lalonde et John Kerry ont souvent passé, avec leurs parents, les vacances d'été dans la maison familiale de Saint-Briac-sur-Mer, "Les Essarts".
Brice Lalonde s’oppose à la construction par l'État d’un sentier de randonnée en application de la loi dite du Littoral, sentier qui passerait le long de sa propriété[78] - [79].
Personnalités politiques françaises
- Brice Lalonde (1946), ancien maire de Saint-Briac-sur-Mer, ancien ministre de l'Environnement,
- Yvon Bourges (1921-2009), maire de Dinard, conseiller général d'Ille-et-Vilaine, président du conseil régional de Bretagne, ministre de la Défense, y a beaucoup séjourné.
- Valérie Fourneyron (1959), ancienne ministre et maire de Rouen, y possède une maison de villégiature. Son mari Philippe est le maire de Saint-Briac depuis .
Artistes et œuvres inspirées par Saint-Briac
- Jean Ajalbert (1863-1947) séjourne à Saint-Briac en 1886
- Eugène Baudin (1853-1918) céramiste, ouvre une faïencerie à Saint-Briac en 1897, en laisse la direction à son fils adoptif, Paul Baudin, en 1906
- Armel Beaufils, (1882-1952) sculpteur, a résidé à Saint-Briac-sur-Mer de 1929 à 1952
- Émile Bernard (1868-1941), peintre et écrivain, a décoré, au cours des deux mois passés à Saint-Briac-sur-Mer, sa chambre de l'auberge de Mme Lemasson située dans la rue qui porte aujourd'hui son nom. Il séjourna à Saint-Briac en 1886, 1887, 1888, 1889, 1891
- Rue à Saint-Briac (1886).
- Paysage à Saint-Briac (1886).
- Paysage, Saint-Briac (1887).
- Le port à Saint-Briac (1887).
- Après-midi à Saint-Briac (1887).
- Saint-Briac (date inconnue).
- Portrait de Marie Lemasson (1892, musée d'Israël).
- Francis Blin (1827-1908), peintre paysagiste
- Théophile Busnel
- Degas
- François-Alfred Delobbe (1835-1915)
- Jean Even (1910-1986), peintre orientaliste
- Clarence Alphonse Gagnon
- Léon Giran-Max (1867-1927), peintre français.
- Paul Grandhomme, maitre émailleur. Son tombeau est surmonté d'une statuette en bronze réalisée par les sculpteurs Émile Armel-Beaufils (1882-1952) et son épouse Zannic Armel-Beaufils, née Suzanne Duvivier (1892-1978).
- Arthur Guéniot sculpteur
- Amédée Guérard (1824-1908). Vécut à Saint-Briac après 1868
- Ernest Guérin (1887-1952), peintre breton, a peint la Côte d'Émeraude en général et Saint-Briac-sur-Mer en particulier.
- Emmanuel Lansyer (1835-1893), peintre français paysagiste réaliste
- Ray Letellier (1921-2009)
- Karl Madsen (1855-1938), peintre et historien d'art danois
- Pierre Manoli (1927-2001), sculpteur
- Daphné Maugham Casorati (1897-1982), peintres, belle-sœur et nièces de Somerset Maugham, y ont passé les étés de 1919 à 1935
- Alexandre Nozal (1852-1929), peintre, a représenté de nombreux paysages de Saint-Briac-sur-Mer et des environs.
- Fernand Piet (1869-1942), peintre français.
- Auguste Renoir (1841-1919) a peint une paysanne et sa vache près du moulin. Séjourne à Saint-Briac en 1886
- Henri Rivière (1864-1951) a débuté comme créateur du théâtre d'ombres du cabaret le Chat Noir avant de s'imposer dans l'histoire de l'estampe, de la gravure sur bois et de l'aquarelle. Séjourne à Saint-Briac en 1884, 1886, 1890
- Paul Signac (1863-1925), peintre paysagiste, créateur du pointillisme et du divisionnisme, s'est souvent arrêté à Saint-Briac-sur-Mer au cours de ses navigations côtières. Séjourne à Saint-Briac en 1884, 1885, 1890
- Emmanuel de la Villéon (1858-1944), artiste-peintre français, l'un des derniers représentants de l'impressionnisme.
- Pierre Waidmann
Cinéma
- Patrick Rocca (1947), comédien et chanteur d'opéra français est résident de la commune.
Autres personnalités
- Pierre-Louis Thoreux (1890 - 1971), commandant, notamment, du paquebot Normandie, est né et est enterré à Saint-Briac
Galerie
- Le club-house au golf.
- Au temps des P.T.T.
- Les mouillages au Béchet.
- Le clocher de l'église.
- La plage du Béchet.
- La plage du Béchet en été.
- Le port et la plage du Béchet vus du Balcon d'Émeraude.
- La plage de la Grande Salinette en contrebas, côté ouest, du parc du château du Nessay.
- La plage de la Salinette et ses cabines en bois.
- La mairie.
- Le chemin du perron bordé de ganivelles, avec vue sur la presqu’île du perron.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020, légale en 2023.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
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Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
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- François-Xavier David, Jan Cocheril, enquêteur à Saint Briac (roman), Saint-Denis, Société des Écrivains, Saint-Denis, , 239 p. (ISBN 978-2-342-16595-1, lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme de Saint-Briac-sur-Mer
- Résumé statistique de Saint-Briac-sur-Mer sur le site de l'Insee
- « Saint Briac historique », sur Google.com (consulté le ).
- Présentation de la commune de Saint-Briac-sur-Mer, Notice no IA35006419, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.