Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine)
Saint-Grégoire est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne. Appartenant à Rennes Métropole et peuplée de 9 881 habitants[Note 1], elle borde le nord de la commune de Rennes.
Saint-Grégoire | |||||
L'église Saint-Grégoire. | |||||
Héraldique |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Rennes | ||||
Intercommunalité | Rennes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Pierre Breteau 2020-2026 |
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Code postal | 35760 | ||||
Code commune | 35278 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Grégoriens | ||||
Population municipale |
9 881 hab. (2020 en augmentation de 7,46 % par rapport à 2014) | ||||
Densité | 571 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 09′ 04″ nord, 1° 41′ 10″ ouest | ||||
Altitude | Min. 25 m Max. 92 m |
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Superficie | 17,30 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Rennes (banlieue) |
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Aire d'attraction | Rennes (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Betton | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | www.saint-gregoire.fr | ||||
Géographie
Localisation et communes limitrophes
Saint-Grégoire est longée par le canal d'Ille-et-Rance. Elle est la huitième commune la plus importante en termes de population, sur les quarante-trois que compte Rennes Métropole. Elle appartient au canton de Betton qui regroupe Saint-Grégoire, Betton, La Chapelle-des-Fougeretz et Montgermont.
La ville verte et bleue
Le canal d'Ille-et-Rance parcourt le territoire communal.
Saint-Grégoire est depuis la fin du XIXe siècle, un des lieux de promenade favoris des Rennais. Le , on voit arriver les premières vedettes qui reliaient Rennes à Saint-Grégoire, les dimanches et les jours de fête. Saint-Grégoire devient alors un lieu de promenade et de pêche pour les citadins au bord de l'eau, à Robinson, près de l’écluse de Saint-Grégoire, rendu célèbre par son auberge au bord du canal. Les vedettes disparaissent en 1939.
Le site de Robinson est aussi un lieu de rendez-vous culturels, où s'amarre la Péniche Spectacle au cours de sa programmation, offrant au public un lieu de spectacle original.
En 2004, la ville a célébré le bicentenaire du canal. Les services communaux et les associations ont organisé des animations relatant l’histoire de la construction du canal, de son activité et de la vie quotidienne des riverains à cette époque.
Voies de communication et transports
Desservie par les bus du réseau Star de Rennes Métropole :
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8] - [Note 5], où la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[9], à 12,1 °C pour 1981-2010[10], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[11].
Urbanisme
Typologie
Saint-Grégoire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rennes, une agglomération intra-départementale regroupant 16 communes[15] et 357 327 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (30,3 %), terres arables (20,6 %), zones urbanisées (18 %), prairies (17,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Logement
Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Saint-Grégoire et l'ensemble de l'Ille-et-Vilaine en 2017[I 1] - [I 2].
Saint-Grégoire | Ille-et-Vilaine | |
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Parc immobilier total (en nombre d'habitations) | 4 418 | 546 440 |
Part des résidences principales (en %) | 93,6 | 86,2 |
Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,4 | 6,9 |
Part des logements vacants (en %) | 5,0 | 6,9 |
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) | 65,0 | 59,8 |
Part des ménages locataires de leur logement (en %) | 34,1 | 39,0 |
Morphologie urbaine
Saint-Grégoire est située à la limite nord de Rennes et bordée des axes Rennes-Saint-Malo et Rennes-Mont Saint-Michel. De commune rurale jusqu’aux années 1960, Saint-Grégoire est devenue une banlieue urbaine.
Des nouveaux quartiers d'habitation se sont développés autour du centre-bourg, en lien avec le centre ancien. Au sud de la commune, à cheval sur la commune de Rennes et aux abords de sa rocade, une importante zone industrielle et commerciale a été aménagée à partir des années 1960. Cette zone accueille plusieurs centaines d'entreprises et deux zones commerciales, celles de E.Leclerc et le centre Grand quartier[22].
Certaines œuvres telles que la fontaine de Saint-Jean ou le mur de la mairie font partie intégrante de la ville étant par ailleurs ses symboles.
Saint-Grégoire dispose d'un plan local d'urbanisme intercommunal approuvé par délibération du conseil métropolitain du [23]. Il divise l'espace des 43 communes de Rennes Métropole en zones urbaines, agricoles ou naturelles.
Toponymie
Le gentilé est Grégorien.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Des objets de l’âge de bronze et des objets Romains ont été trouvés au siècle dernier dans l’ancienne carrière de calcaires marins, près de la Noé.
Ces calcaires sont des vestiges de la présence de l’océan à l’ère tertiaire, dans ce qui est devenu depuis le Bassin de Rennes.
De son ancienne appellation « la Ville rouge »[24], due à la couleur de ses murailles, on a déduit une origine gallo-romaine. La commune de Saint-Grégoire était traversée par la voie romaine allant de Condate (Rennes) à Avranches, dit encore au XIXe siècle "chemin de la Reine-Anne". A. Marteville et P. Varin précisent en 1853 que cette voie est en grande partie détruite par les cultures ; « ce qui en reste, enfouie sous la boue et les ornières, montre à peine quelques fragments de pavage. (...) À un kilomètre du bourg, et sur le bord de la voie, un camp romain est encore assez visible »[25].
Moyen Âge
La date de la fondation du bourg, qui porte le nom du pape Grégoire Ier, n’a pu être déterminée avec précision. La paroisse ne fut probablement constituée qu’autour du VIIIe ou IXe siècle. Elle devrait sa fondation à un évêque de Rennes qui, au retour d’un pèlerinage à Rome, ramena, sinon des reliques, du moins le culte de saint Grégoire le Grand, l’un des papes du VIe siècle.
L'ancienne église daterait du XIe siècle. D’abord romane, celle-ci subit des adjonctions au XVe siècle et fut prolongée en 1836, avant d’être restaurée en 1972.
Seon A. Marteville et P. Varin, « la commune actuelle de La Chapelle-des-Fougeretz était, en 1400, trève de Saint-Grégoire, qui comptait, en outre, les chapelles fondées du Chêne Macé, route de Melesse, de Launaye, attenante à l'église, des Masselin, route d'Antrain : toutes trois sont détruites aujourd'hui [en 1853]. Les chapelles privées étaient celles du Chênay-Beauregard, de Launay-Legonidec, du Vivier, de la Robinardière et de la Saudraye »[25].
Saint-Grégoire faisait partie au XIIIe siècle de la châtellenie du Désert[26].
En 1420 les maisons nobles étaient le Désert-Seul et la Hautière, à Pierre de Pocé ; la Grimaudaye et le Val, à Jean Le Prêtre ; la Brétèche, à Guillaume Mandart ; la Plesse, Launai, les Chesnais et Haudebert, à Jean du Breil ;la Vizeulle, la Saudraieet les Charbonnières, à N[27].
Dans la seconde moitié du XVe siècle, Jacques d'Espinay, évêque de Rennes, ayant été insulté dans le village de Saint-Grégoire, excommunia tous les paroissiens ; l'excommunication ne fut levée que contre le paiement d'une rente perpétuelle de 872 boisseaux de blé, que cette pauvre paroisse payait encore au XVIIIe siècle[28].
Temps modernes
Selon A. Marteville et P. Varin, « le grand bailliage épiscopal du Désert (dont dépendait Saint-Grégoire] appartenait avant 1700 à l'évêque de Rennes, qui en avait cédé les droits aux seigneurs de Launay la Plesse. La famille de Boisgelin, qui avait été seigneur en 1770, en avait aussi conservé le titre, mais sans en avoir les droits »[25].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Saint-Grégoire en 1778 :
« Saint-Grégoire ; à 1 lieue au nord de Rennes, son évêché, sa subdélégation et son ressort. On y compte 1 100 communiants[Note 8] ; la Cure est présentée par un chanoine de la cathédrale. Le territoire, coupé par la rivière d'Isle, offre à la vue des terres très exactement cultivées et beaucoup d'arbres et de buissons. On trouve dans certains cantons [endroits] des amas de sables [faluns] que la mer a probablement déposé et qui paraissent un detritum de coquilles : il ressemble assez à ce sable [ maërl ] que les agriculteurs utilisent pour fertiliser leurs terres. Les habitants le nomment sable de Saint-Grégoire (...)[27]. »
Le XIXe siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Grégoire en 1853 :
« Saint-Grégoire (sous l'invocation de saint Grégoire-le-Grand, pape). Commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Haut et Bas-Val, l'Épinay, Chenay-Macé, Mongiron, Maison Blanche, la Bretèche, Balus, Belle-Épine, Marre-Beaulieu, Aulnayes-Gonidec. Superficie totale : 1 733 hectares, dont (...) terres labourables 1 240 ha, prés et pâturages 278 ha, bois 11 ha, vergers et jardins 47 ha, canaux de navigation 10 ha, landes et incultes 64 ha (...). Moulins : 2 (à eau, de Saint-Grégoire, de la Charbonnière). Saint-Grégoire est un joli bourg, situé à mi-côte d'une colline qui domine le canal d'Ille-et-Rance. De belles prairies, de jolies maisons de campagne ornent son territoire, fertile et bien cultivé. L'ancienne paroisse relevait du chapitre de Rennes, qui en percevait les dîmes. (...) Des anciennes terres nobles, il ne reste plus que les ruines du château de la Plesse, près des bords de l'Ille.(...) La Saudraye a été reconstruite depuis peu. (...) À environ deux kilomètres du bourg est un des réservoirs qui fournissait jadis les eaux à l'aqueduc de Rennes. Il en sort une eau abondante et pure dont les aux, qui ne tarissent jamais, coulent dans la rivière, où elles se perdent. Saint-Grégoire repose sur un terrain tertaire moyen, entouré au nord, à l'est et à l'ouest, par le schiste argileux. Au nord principalement court un banc de dépôt coquillier, qui jadis a été exploité, soit comme pierre à chaux, soit pour faire des tombes funéraires. Ce calcaire pourrait être d'un immense profit pour l'agriculture (...). Sur plusieurs points de la commune, on exploite l'argile que la ville de Rennes emploie pour les enduits des maisons en bois, dont le nombre, heureusement, diminue de jour en jour. Ce territoire fournit des beurres, des foins et du cidre. On parle le français[25]. »
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Grégoire porte les noms de 50 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux trois (Ambroise Deschamps, Joseph Piel et Louis Robinard) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre ; 13 autres ont été décorés de la Croix de guerre. Joseph Moquet, tué à l'ennemi dès le à Rossignol (Belgique) et Pierre Périgault, tué le même jour à Virton, aussi en Belgique, ont été les premiers soldats originaires de Saint-Grégoire à être victime de cette guerre ; Alexandre Cadieu, tué à l'ennemi le à Saint-Souplet-sur-Py (Marne), fut le dernier. À l'exception des deux soldats tués en Belgique précédemment cités, tous les autres sont morts sur le sol français à l'exception de Louis Mayas, mort de maladie sur le navire-hôpital Lafayette et d'Augustin Delaporte, mort alors qu'il était prisonnier en Allemagne[29].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Grégoire porte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale ; parmi eux, Albert Besnard, résistant, déporté au camp de concentration de Buchenwald, mort en déportation et Auguste Davy, mort en captivité à Sorau (Allemagne) [désormais Żary (Pologne)][29].
L'après Seconde Guerre mondiale
Un soldat originaire de Saint-Grégoire (Jean Leray) est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et deux ( Yves Brouder et Bernard Monnier) pendant la Guerre d'Algérie[29].
Héraldique et logotype
Héraldique
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Blasonnement : De sable à deux épées basses d'argent passées en sautoir. |
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Signification du logotype
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Logotype de la Ville de Saint-Grégoire : Signification à compléter |
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Politique et administration
Circonscriptions de rattachement
Saint-Grégoire appartient à l'arrondissement de Rennes et au canton de Betton depuis sa création en 1991. Avant cette date, la commune a appartenu aux cantons suivants : Rennes-Nord-Est (1833-1973), Rennes-IV (1973-1985) et Rennes-Nord (1985-1991).
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la deuxième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Laurence Maillart-Méhaignerie (RE). Sous le Second Empire, elle appartenait à la circonscription de Rennes, sous la IIIe République à la première circonscription de Rennes et de 1958 à 1986 à la 1re circonscription (Rennes-Nord).
Intercommunalité
La commune appartient à Rennes Métropole depuis sa création le . Saint-Grégoire faisait alors partie des 27 communes fondatrices du District urbain de l'agglomération rennaise qui a pris sa dénomination actuelle le .
Saint-Grégoire fait aussi partie du Pays de Rennes.
Institutions judiciaires
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Rennes et de la cour administrative d'appel de Nantes.
Administration municipale
Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[30].
- Conseil municipal actuel
Les 29 sièges composant le conseil municipal ont été pourvus le lors du premier tour de scrutin. Actuellement, il est réparti comme suit :
Groupe | Effectif | Statut | ||||
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« Pierre Breteau 2020, Agir, avec vous ! » (MoDem) | 29 | majorité | ||||
Saint-Grégoire fait partie des communes membres de Rennes Métropole où aucune opposition siège au conseil municipal.
Liste des maires
Jumelages
Ville | Pays | Période | ||
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Holywell | Royaume-Uni | depuis | ||
Uttenreuth | Allemagne | depuis le |
Saint-Grégoire est jumelée à la commune bavaroise d'Uttenreuth depuis 1992 et à la ville galloise de Holywell depuis 2001[45].
De l'autre côte de l'Atlantique, il existe plusieurs communes de Saint-Grégoire au Nouveau-Brunswick (Canada) ainsi que dans la province du Québec qui compte une municipalité Saint-Grégoire et même une montagne Mont-Saint-Grégoire.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[47].
En 2020, la commune comptait 9 881 habitants[Note 9], en augmentation de 7,46 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église paroissiale Saint-Grégoire[50] (XIe siècle, XIXe siècle). De l'édifice roman du XIe siècle, très remanié, ne subsistent que les murs latéraux de la nef. On note la présence d'opus sicatum et la trace de fenêtres de plein cintre murées[51]. L'église est remaniée aux XIVe et XVe siècles. Le clocher est construit au XVIIe. Au XIXe siècle, l’abside est détruite et transférée à l’ouest, une porte est ouverte à l’est et un transept édifié. Le clocher est restauré en 1871 après avoir été frappé par la foudre[52].
- Croix de cimetière du XVe siècle, inscrite monument historique par arrêté du [53].
- Site de Robinson.
- Vue générale de l'église.
- Fenêtre romane murée dans le mur de l'église.
- La croix du XVe siècle.
Activité et manifestations
- Canoë Kayak Club de l'île Robinson, association sportive basée à Saint-Grégoire.
- Centre Hospitalier Privé St Grégoire, établissement de santé privé.
- École publique Paul-Émile Victor qui rend hommage à l'explorateur des pôles
Personnalités liées à la commune
- Né à Genève, Paul-Émile Victor est un explorateur décédé le 7 mars 1995 à Bora-Bora. L'école publique de Saint-Grégoire porte son nom. Chaque semaine du 7 mars invite les citoyens Grégoriens à se remémorer le film documentaire « Odyssées blanches » et le contexte de ruée vers les pôles pour explorer les dernières terrae incognitae de notre planète.
- Charles Tillon (1897-1993) a été élevé par sa grand-mère paternelle à Saint-Grégoire, jusqu’à l’âge de l’école primaire[54] ;
- François Saint-Macary (1936-2007), 92e évêque de Rennes, y décède.
Voir aussi
Bibliographie
- Bruno Isbled, « Saint-Grégoire », Dictionnaire du patrimoine rennais, Éditions Apogée,‎ , p. 417-419 (ISBN 2-84398-167-0, BNF 39960846)
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- « Chiffres clés - Logement en 2017 à Saint-Grégoire » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2017 en Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
- Population municipale 2020, légale en 2023.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Personnes en âge de communier.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Rennes-Saint-Jacques - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Grégoire et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Rennes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Répertoire des entreprises de la ZI Nord par la CCI de Rennes.
- Un Plan local d'urbanisme intercommunal (PLUi) pour 43 communes, sur metropole.rennes.fr
- Mairie de Saint-Grégoire, Saint-Grégoire, une ville entre terre et eau, 2005, 22p.
- A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 2, Rennes, Deniel, (lire en ligne), pages 760-761.
- Mémoire et patrimoine. Saint-Grégoire à travers les époques. 2002
- Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 4, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), page 237.
- Pitre-Chevalier, La Bretagne ancienne et moderne, Paris, W. Coquebert, , page 567.
- « Saint-Grégoire. Monument aux morts », sur MemorialGenWeb, (consulté le ).
- Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Gilles Grallan, maire "soucieux de ses administrés" », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
- « René Le Jariel : "il s'est consacré à la commune" », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
- Démission pour raison de santé.
- « Joseph Grandmoulin : 31 années de mandats », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
- « Élu en 1919, Alphonse Milon fut maire durant 46 ans », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
- « Notes politiques. Le maire de Saint-Grégoire passe la main », Ouest-France,‎ .
- « Décès de Paul Ruaudel, 79 ans, ancien maire de Saint-Grégoire (1971-1999) », sur rennes.maville.com, .
- « Saint-Grégoire. Paul Ruaudel, nommé maire honoraire », Ouest-France,‎ .
- « Saint-Grégoire. René David, nouveau maire, succède à Paul Ruaudel », Ouest-France,‎ .
- « Saint-Grégoire : l'ancien maire, René David, est décédé », sur rennes.maville.com, .
- « Politique. Le maire de Saint-Grégoire, Pierre Breteau, passe au Modem », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
- Vincent Jarnigon, « Horizons, le parti d’Édouard Philippe, lance son comité d’élus en Ille-et-Vilaine », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
- « Saint-Grégoire. Pierre Breteau à la tête d’un conseil 100 % majoritaire », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
- Décret du 31 décembre 2020 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur
- Villes jumelées, sur saint-gregoire.fr
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Église paroissiale Saint-Grégoire », notice no IA35013622, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Marc Déceneux, La Bretagne romane, Editions Ouest France, , p 49.
- « Église paroissiale Saint Grégoire, rue de l'Eglise (Saint-Grégoire) », sur patrimoine.bzh (consulté le ).
- « Croix du XVe siècle », notice no PA00090784, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Il décrit Saint-Grégoire au début du XXe siècle dans son livre : La révolte vient de loin.