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Bains-sur-Oust

Bains-sur-Oust est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne. Ses habitants, les Bainsois et les Bainsoises étaient 3 361 au recensement de 2008.

Bains-sur-Oust
Bains-sur-Oust
Mairie de Bains-sur-Oust.
Blason de Bains-sur-Oust
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Redon
Intercommunalité Redon Agglomération
Maire
Mandat
Daniel Barre
2020-2026
Code postal 35600
Code commune 35013
Démographie
Gentilé Bainsois
Population
municipale
3 500 hab. (2020 en augmentation de 2,91 % par rapport à 2014en augmentation de 2,91 % par rapport à 2014)
Densité 78 hab./km2
Population
agglomération
52 758 hab.
Géographie
Coordonnées 47° 42′ 16″ nord, 2° 04′ 13″ ouest
Altitude 60 m
Min. 0 m
Max. 89 m
Superficie 44,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Redon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Redon
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bains-sur-Oust
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Bains-sur-Oust
Liens
Site web https://www.bainssuroust.fr/

    Géographie

    Situation

    Carte de Bains-sur-Oust et des communes voisines.

    Bains-sur-Oust est situé à l'extrémité sud du département d'Ille-et-Vilaine, à la limite du département du Morbihan, à km au nord de Redon.

    Les communes limitrophes sont Sixt-sur-Aff, Renac, Sainte-Marie et Redon en Ille-et-Vilaine, Saint-Perreux, Saint-Vincent-sur-Oust, Glénac et Cournon en Morbihan.

    Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Bains-sur-Oust est une commune rurale monopolarisée qui fait partie de l’aire urbaine de Redon et de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire (cf. Liste des communes de la Loire-Atlantique).

    Jusqu'en 2015, Bains-sur-Oust était l'une des six communes du canton de Redon.

    Le territoire communal s'étend sur 4 463 ha (jusqu'en 1872, il comprenait en outre les 2 528 ha de la commune de Sainte-Marie qui fut créée à cette date[1]).

    Hydrographie

    Le cours de l'Aff marque sa limite avec Glénac et Cournon au nord. La rivière d'Oust, en partie canalisée lors du plan d'aménagement du canal de Nantes à Brest, forme un large et profond vallon séparant Bains-sur-Oust de Redon et Saint-Perreux au sud, et Saint-Vincent-sur-Oust à l'ouest.

    Géologie et carrières

    Le sous-sol est composé presque en totalité de schiste. Une bande de granite grenu traverse le territoire d'ouest en est, suivant une ligne passant par le Trécouët, le bourg de Bains et les Chambots. Ces deux matériaux se retrouvent dans les mêmes proportions dans les constructions.

    On trouve de nombreuses carrières à ciel ouvert sur la commune. Signalons des carrières de schiste au nord de la Morinais, à l'est de la Roche du Theil, l'ancienne ardoisière à l'ouest de Tournebride. La carrière de granite de la Grée du Bourg semble avoir été l'une des exploitations les plus importantes ; la plupart des ouvrages du bourg furent édifiés avec des pierres provenant de cette carrière.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement élevée (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 12,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 812 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Jacut-les-Pins », sur la commune de Saint-Jacut-les-Pins, mise en service en 1986[8] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12 °C et la hauteur de précipitations de 896,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, dans le département de la Loire-Atlantique, mise en service en 1957 et à 42 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,6 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Bains-sur-Oust est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Redon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (78,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (29,9 %), terres arables (27,3 %), prairies (18,6 %), forêts (18,2 %), zones urbanisées (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), eaux continentales[Note 7] (0,6 %), zones humides intérieures (0,4 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia Bain en 834, ecclesia de Balneo en 1238[22].

    Du breton baen (bain), la lettre s a été ajoutée à l'époque moderne.

    Histoire

    Bains-sur-Oust, traversée par la voie romaine de Redon à Lohéac à l'ouest, est mentionnée dans les textes dès 834 sous le nom de antiqua ecclésia Bain. Elle était alors formée des actuelles paroisses de Redon, Bains, Sainte-Marie et Cournon. Elle fut démembrée lors de la création de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon par la création de la paroisse Notre-Dame de Redon composée de la ville redonnaise naissante et de ses environs. Le territoire entier de Bains passa sous la domination de l'abbaye Saint-Sauveur de Redon par don de Louis Le Débonnaire à saint Conwoïon ; l'autorité seigneuriale de l'abbaye s'exerça jusqu'à la Révolution.

    L'abbé Guillotin de Corson nous apprend qu'au XVIe siècle Bains était divisée en dix frairies : les Bignons (bourg actuel de Bains), Couloumel, la Rivière-d'Oult, Coüardière, Binon, Bléheuc, Saint-Marcellin, Pont-de-Renac, Prin, Grimigniac (les trois dernières étant actuellement sur la commune de Sainte-Marie). Elle comptait 69 villages, deux bourgs importants (le bourg actuel et Saint-Marcellin), quatorze manoirs, une dizaine de chapelles et cinq moulins (trois moulins à vent, deux moulins à eau).

    La paroisse de Sainte-Marie créée en novembre 1845 est érigée en commune en 1872, distrayant ainsi toute la partie est de la commune. Avant cette date, le territoire communal était décrit comme suit dans le Dictionnaire de Jean-Baptiste Ogée : « Superficie totale : 6 999 hectares dont 1 736 hectares de terres labourables, 565 hectares de pâturages, 574 hectares de bois, 16 hectares d'étangs. » L'étendue des espaces boisés a fortement diminué depuis ; l'exploitation de vergers et la production de cidre, encore très importantes au XXe siècle, expliquent l'abondance des celliers liés à l'architecture agricole de la commune.

    Le bâti recensé date en majorité de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe (27 %), époque où la commune connaît son plus fort développement. À cette époque correspond également la reconstruction de très nombreuses habitations, souvent sur des fondations plus anciennes ou en remployant d'anciens logis comme dépendances. Une proportion non négligeable remonte au XVIIIe siècle (13,5 %) ; les ouvrages antérieurs à cette époque ne représentent pas plus de 4 % des ouvrages recensés.

    La commune n’accueille aucun bâtiment protégé au titre des monuments historiques.

    En 1923, le nom de la commune de Bains a été modifié en Bains-sur-Oust.

    Les origines de Bains-sur-Oust

    La découverte de pierres polies en divers endroits, notamment à la Roche du Theil montre bien que cette commune était occupée de très bonne heure.

    L'histoire fait mention d'une bataille qui eut lieu à Ballon, en 845, entre l'armée de Charles le Chauve, Roi de France et Nominoë, souverain de Bretagne. Elle se termine à l'avantage de ce dernier, désireux de préserver ses droits et de secouer le joug des francs. Cette victoire assura l'indépendance de la Bretagne, dans les limites reconnues ensuite par l'histoire. Nominoë s'en proclama roi et se fit sacrer dans la cathédrale de Dol.

    Les maisons voisines de ce combat ont des noms significatifs, comme clos de l'Epic, la Bataille, La Poignardais, La Cantinais, La Hutte. À l'origine Bains était un prieuré de l'abbaye de Saint Conwoïon. En l'an 854, les Normands remontèrent la Vilaine jusqu'aux abords de Redon et l'abbaye dut sa sauvegarde à un orage providentiel devant lequel les hommes du Nord, effrayés, s'enfuirent le prenant pour une punition des dieux. Quelques années plus tard, les Normands récidivèrent leur exploit et pillèrent le monastère. Les religieux durent s'exiler à Saint-Maxent près de Plélan, où le roi Salomon, neveu de Nominoë, leur avait procuré un nouvel établissement. C'est là que mourut Saint Conwoion à l'âge de 80 ans. Finalement, les Normands furent battus et chassés du Pays de Redon vers 869, à Botmélas sur le territoire d'Avessac. Le plateau sur lequel la bataille se déroula s'appelle encore « La Déroute » près de la route de Guemene-Penfao.

    L'abandon de la langue bretonne par les nobles et ducs entraîna la prédication en langue romande (le français de l'époque) par le clergé. Vers le XIIIe siècle, le breton de forme vannetaise qui était la langue du pays, ne fut plus parlé officiellement et en se mélangeant de plus en plus au vieux français devint le patois actuel, où de nombreux mots bretons plus ou moins déformés se retrouvent encore.

    XVIe et XVIIIe siècles

    À la veille de la Révolution, Bains comptait 4 000 habitants, Redon n'en ayant que 3 788. Le 14 septembre 1790, M. Poison, recteur de Bains, exerçait en même temps les fonctions de maire depuis la fondation de la récente commune.

    Jean du Bignon, maire de Redon, devint député à la Convention et ensuite au conseil des Cinq-cents. Il vota pour la mort de Louis XVI lors du procès du roi. Il avait fait construire à Binon un pavillon à étage récemment démoli ; c'était sa maison de campagne.

    Lors du partage de la Bretagne en départements, le canton de Redon fut attribué à l'Ille-et-Vilaine, alors que jusque-là, il avait fait partie de l'évêché de Vannes. Les municipalités protestèrent, mais on ne tint pas compte de leurs doléances.

    Presque toutes les hauteurs de la commune étaient couronnées de moulins à vent : Via, les Couédies, Beunette. Sur les ruisseaux tournaient des roues à aubes dans une retenue d'eau : Via, La Bataille, Saint-Laurent…

    XIXe siècle

    Le canal de Nantes à Brest, commencé sur l'ordre de Napoléon 1er et poursuivi sous Louis-Philippe, fut achevé en 1855 en ce qui concerne la partie longeant l'Oust en bordure de la commune.

    En 1872, le territoire communal de Bains-sur-Oust fut amputé des 2528 hectares de Sainte-Marie qui devint une commune indépendante[1], soit une réduction d'un peu plus d'un tiers (36 %) de l'étendue de la commune.

    Légendes et sorcelleries

    À la fin du Moyen Âge et même plus tard, les populations vivaient sous la terreur des sorciers ou des lutins. L'on raconte que les habitants de Bains, excédés par ces lutins, se réunirent sur la lande du Tirion à l'est du Bourg et jurèrent de se débarrasser de ces nains encombrants. Ceux-ci eurent vent de cette assemblée et le dimanche suivant, pour se venger, empoisonnèrent le pain bénit qui devait être distribué aux fidèles pendant la grand'messe.

    Un seigneur du manoir de la Rouarday, surnommé Joues Rouges à cause de sa force herculéenne et du sang vigoureux qui colorait ses pommettes, eut l'idée d'en prendre un morceau avant l'office et de le donner à l'un de ses chiens. Celui-ci creva aussitôt et Joues Rouges qui devait être également un peu sorcier sauva ainsi la vie de la paroisse.

    Une autre légende qui s'est prolongée jusqu'à des temps assez récents était celle de la « Bête Jeannette ». Celle-ci qui prenait toutes les formes, retenait parfois toute la nuit par une jambe au moment de franchir l'échalier de son courtil, le bonhomme qui s'était attardé à boire des bolées.

    Un fermier de la Quillanais à qui la belle Jeannette avait joué un tour, jura de se venger et ayant fait bénir une balle par le curé, il en chargea le fusil. Un matin, l'occasion pour lui d'assouvir sa vengeance se présenta. Au petit jour, une bête étrange rôdait dans le jardin. Le fermier tira et l'atteignit en plein cœur. L'animal s'enfuit en poussant des cris épouvantables et courut jusqu'à la Croix Batte à une demi-lieue de là. Le chasseur qui suivait de loin ne retrouva qu'une mare de sang mais de bête point, elle avait disparu… mais ne revint plus.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1804 1806 Aimé Goupil-Riquelière - -
    1806 1816 Joseph Mahé - -
    1816 1830 Charles Dufresche de la Villorion - -
    1830 1843 Mathurin Frot - -
    1843 1848 Pierre François Boudet - -
    1848 1852 Gaston-Charles de Pioger - -
    1852 1855 Mathurin Frot - -
    1855 1859 Jean-François Josso - -
    1859 1870 Eugène Mannoury de La Cour - -
    1870 1871 Toussaint Decorse - -
    1871 1904 Charles de Trogoff - -
    1904 1906 Joseph de Saint-Germain - -
    1906 1919 Roger de Freslon - -
    1919 1929 Joseph de Saint-Germain
    1929 1963 Yvonnick de Saint-Germain
    1963 mars 1989 Jean de Freslon
    mars 1989 juin 1995 Michel Gavaud DVG Technico-commercial
    juin 1995 mars 2008 René Dréan DVD Cadre de banque retraité
    mars 2008 27 mai 2020 Marc Derval DVD Directeur technique et formateur retraité
    27 mai 2020 En cours Daniel Barre[23] DVD[24] Cadre bancaire retraité
    Vice-président Redon Agglomération

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

    En 2020, la commune comptait 3 500 habitants[Note 8], en augmentation de 2,91 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Les données de la population sous l'Ancien Régime sont fragmentaires et peu précises d'une manière générale. Le premier dénombrement de la commune, dénommée alors Bains, remonte à 1793, an II de la République, et s'établit à 3 989 habitants. À partir de 1826, les recensements généraux suivent un rythme quinquennal jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. La population de la commune de Bains évolue de 3 360 habitants en 1801 à 4 624 en 1866. En 1872, le territoire de la commune est scindé en deux avec la création de la commune de Sainte-Marie[1]. Amputée d'un peu plus d'un tiers de son territoire, la commune de Bains voit sa population chuter de 4 624 habitants en 1866 à 2 691 habitants en 1872. La commune prend le nom de Bain-sur-Oust en 1923.

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 9893 3603 5213 4823 9153 9063 7133 9154 159
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 2594 4544 6242 6912 6182 6492 6552 5622 692
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 7712 7122 6552 3992 4162 3852 2902 1902 103
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    2 0812 1002 4002 6102 8153 0213 2623 3183 379
    2014 2019 2020 - - - - - -
    3 4013 5033 500------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste.

    La commune ne dispose d’aucun monument historique protégé.

    On y trouve par contre, de nombreux monuments inventoriées dont plusieurs chapelles :

    • Saint-Laurent : L'édifice restauré par les habitants du quartier ne semble pas remonter au-delà du XVe siècle[29]. La chapelle, dont le toit est couvert d'ardoises, est dominée par un petit clocher à arcades. Le bénitier est un ancien dîmier.
    • Saint-Marcellin[30] : Cette chapelle est construite à l'intersection des voies romaines qui relient respectivement Rieux à Corseul, et Rieux à Condate (Rennes). C'est le lieu de la rencontre de Nominoë et de Conwoïon qui ramenait de Rome à l'abbaye Saint-Sauveur de Redon le corps de Saint-Marcellin. Cette chapelle tréviale avant la Révolution, possède alors son cimetière. Tombé en ruine, l'édifice primitif roman est reconstruit à partir de 1945 à l'initiative du chanoine Guilloux, curé de Bains-sur-Oust.
    • Saint-Méen[31] est situé au bord de l'Oust. Cette chapelle est le dernier vestige de l'ancienne abbaye de Busal, fondée vraisemblablement au VIIe siècle par les moines de l'abbaye Saint-Jean de Gaël. Cet édifice en ruines et abandonné est reconstruit à partir de 1965 par MM. Jean Rouxel père et fils, le Cercle celtique de Redon et les habitants du quartier. C'est un lieu de rencontre avec la nature, parcouru de sentiers pédestres...
    • La Grotte : Cette grotte est construite à l'initiative de l'abbé Auguste Dauvier, vicaire à Bains, par dévotion envers la Vierge. Elle est bénie le 17 mai 1902 par Monseigneur Montery, archevêque de Beyrouth ; l'abbé François Huet étant alors curé de la paroisse. La grotte est surmontée d'un grand crucifix en granit. Depuis une messe y est donnée une fois par an, à l'occasion du 15 août, fête de l'Assomption.

    On trouve aussi un monument aux morts ainsi qu'une statue de Nominoë par Raffig Tullou[32].

    L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste a été construite entre 1854 et 1884 par l'architecte Jacques Mellet et terminée par son fils Henri Mellet[33].

    Le Mémorial Nominoë est une œuvre d'art contemporain monumentale qui a été inaugurée le 26 mai 2018 sur le site de "La Bataille de Ballon", à deux km du centre de Bains-sur-Oust, route de Maure-de-Bretagne.

    Patrimoine naturel

    Île-aux-Pies.

    Le site naturel de l’Île-aux-Pies se situe au sud-ouest du département juste à la frontière entre l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan. Près de 467 hectares répartis sur les communes de Bains-sur-Oust (35), Glénac (56), et Saint-Vincent-sur-Oust (56) sont des sites protégés depuis 1981.

    L'Oust, affluent de la Vilaine, a creusé ici son lit dans un pli bombé (ou pli anticlinal) constitué de grès et de granite. Ce phénomène, appelé cluse, est à l'origine des falaises culminant à plus de 50 mètres d'altitude, tombant à pic dans l'Oust.

    C'est un lieu propice à l'escalade pour les amoureux de la nature.

    Marais, prairies, boisement et landes forment un environnement végétal très riche, pour la plus grande joie des naturalistes.

    De nombreux sentiers sillonnent le site. Ils vous conduiront plus au sud à la chapelle Saint-Méen nichée dans la verdure, idéale pour les randonnées pédestres et équestres.

    Ce coin de nature fait le bonheur des vététistes. On peut venir pêcher au bord de l'Oust des anguilles, des carpes, des brêmes, le gardon, des sandres, la perche… ou bien faire des balades en canoë ou en barque.

    Personnalités liées à la commune

    Maison paternelle de Michel Saindon à Saint-Méen.

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules au pal d’hermine accosté de deux haches adossées d’or, au chef cousu d’azur chargé de trois étoiles d’argent.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Thury-Harcourt », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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