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Glénac

Glénac [glenak] est une ancienne commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de La Gacilly[1].

Glénac
Glénac
Mairie de Glénac.
Blason de Glénac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Morbihan
Arrondissement Vannes
Intercommunalité De l'Oust à Brocéliande Communauté
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Fabrice Genouël
2017-2020
Code postal 56200
Code commune 56064
DĂ©mographie
Gentilé Glénacois, Glénacoise
Population 906 hab. (2014 en augmentation de 3.78 % par rapport Ă  2009)
DensitĂ© 66 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 43′ 39″ nord, 2° 07′ 55″ ouest
Altitude 10 m
Min. 2 m
Max. 87 m
Superficie 13,7 km2
Élections
DĂ©partementales Guer
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration La Gacilly
Localisation
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Glénac
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Glénac
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Glénac

    GĂ©ographie

    Dans les landes du Morbihan, traversée par l'Oust, longée par l'Aff et parsemée de bois.

    La commune de Glénac est entourée par les communes de Bains-sur-Oust en Ille-et-Vilaine, Saint-Vincent-sur-Oust, Peillac, La Gacilly, et Cournon, et Les Fougerêts en Morbihan.

    La superficie de l’ancienne commune est de 1 370 hectares (13,7 km2) ; son altitude varie entre 2 et 87 m[2].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Glennac en 1387[3].

    Glénac, en breton Glenneg, provient du gallois Glan qui, en breton vannetais, signifie toujours « rive »[4] (La canalisation de l'Oust a profondément modifié la morphologie des lieux, supprimé les divagations de cet affluent de la Vilaine et la superficie marécageuse. Néanmoins, les marais proches, dont celui du Mortier, sur la confluence de l'Aff et de l'Oust confortent cette hypothèse).

    Histoire

    Des prospections archéologiques récentes ont permis de découvrir un site mégalithique très important dans une zone de lande d'accès difficile. Ce site comporterait de nombreux tumulus renfermant des dolmens, des alignements de menhirs de petite dimension, et de nombreux tertres. Par son importance, il serait équivalent au site mégalithique proche de Saint Just.

    Au XVIe siècle, Glénac faisait partie de la paroisse de Cournon-Glénac. À la Révolution, la commune de Glénac est créée et Glénac est érigée en paroisse en 1802.

    Monument du Christ sur la croix dans le bourg de Glénac.

    Les maisons nobles

    Ainsi cette enquête sur la paroisse de Glénac en 1448 :

    Glennac (folio XXVII) :

    L’enqueste faite en la paroisse de Glennac par Nicolas Le Comte auditeur des Comptes Monsieur le Duc* et Me Jehan Prodic secrétaire de mondit sieur le XXIX e jour de Xbre l’an M. IIII XLVIII, par commission de mond. sieur du XII e jour de Xbre derrain passé, touchant les demourans en lad. par. contribuans à fouage par le rapport et déposition de Guillaume Denis, Perrot Saindon, Perrot Bollo, Jehan Deprez et Jehan Raoul fabrique de lad. par. tesmoings jurez sur les Evangiles faire vray et loizal raport de tous les demourans en la par. en laquelle a IV frairies.

    La Frairie de Brenffereuc (brenferreuc) Jehan Bocquan ennobli.

    Hostels nobles :

    • Le hĂ©bergement de la Forest Neufve (la ForĂŞt Neuve) appartenant au sire de Rieux, et y sont mĂ©tĂ©ers Denis Orain et Jehan Guiot.
    • L’hostel de SourdĂ©ac (SourdĂ©ac) appartenant au sire de la Roche d’IrĂ© et de Boczac. Et Ă  prĂ©sent n’y a point de mĂ©tĂ©er, et anciennement ont accoustumĂ© d’y sauver mĂ©tĂ©er.
    • L’hostel de la Boutevellaye (la Boutevellaye) lieu noble et ancien appartenant Ă  Tristan de la Lande, et y est mĂ©tĂ©er un nommĂ© Hercelin.
    • L’hostel de Brenfferreuc (Brenferreuc) appartenant Ă  Jehan de Mezuillac, et y est mĂ©tĂ©er Denis Blanchart.
    • L’hostel de la Chohenniere (la Chohannière) noble et antien appartenant aux enfens de feu jehan Pilet de Guer, et y est mĂ©tĂ©er un nommĂ© Tastard.
    • L’hostel de la Gaudinaye (la Gaudinaye) appartenant Ă  Regnault de la Salle qui a nommĂ© Guyon de Peaune père de sa femme, et y est mĂ©tĂ©er Guillaume Loueat.
    • L’hostel de la Rivière (la Rivière) appartenant Ă  la femme feu Payen Pibout, et y est mĂ©tĂ©er Perrot Coquiel.
    • L’hostel du Vergier (le Verger) Ă  Jehan Uguet Ă  cause de sa femme par douaire Ă  cause d’Eon Denis son premier mary.

    Signé : N. Le Comte et Perrodic»

    Le château de La Forêt-Neuve

    Panneau Villes et Villages Fleuris avec 2 fleurs de Glénac.

    À la réformation de 1427 sous l’appellation “Les Alleux”, est cité le manoir et hébergement de la Forestneufve appartenant au sire de Rieux.

    En 1448, « Enqueste faite en la par. de Glennac par Nicolas Le Comte auditeur des Comptes Monsieur le Duc 1 et Me Jehan Prodic secretaire de mondit sieur le XXIXe jour de Xbre l’an M. IIIIe XLVIII, par commission de mond. sieur du XIIe jour de Xbre derrain passé, touchant les demourans en lad. par. contribuans a fouage par le rapport et deposition de Guillaume Denis, Perrot Saindon, Perrot Bollo, Jehan Desprez et Jehan Raoul fabrique de lad. par. tesmoings jurez sur les Evangiles faire vray et loial raport de tous les demourans en la par. en laquelle a quatre frairies ».

    Texte avec abréviations développées : enqueste faite en la parroisse de Glennac par Nicolas Le Comte auditeur des Comptes Monsieur le Duc 1 et [Maistre] Jehan Prodic secretaire de mondit sieur le [29e] jour de [decembre] l’an [1448], par commission de mondit sieur du [12e] jour de [decembre] derrain passé, touchant les demourans en [ladite] [parroisse] contribuans a fouage par le rapport et deposition de Guillaume Denis, Perrot Saindon, Perrot Bollo, Jehan Desprez et Jehan Raoul fabrique de [ladite] [parroisse] tesmoings jurez sur les Evangiles faire vray et loial raport de tous les demourans en la [parroisse] en laquelle a quatre frairies.
    Marais de Glénac et sa base nautique.

    Hostels nobles :

    • Le hĂ©bergement de la Forest Neufve appartenant au sire de Rieux, y sont mĂ©tĂ©ers Denis Orain et Jehan Guiot.

    À la réformation de 1536 : La Forest Neufve au sieur de Rieux.

    En mai 1570, propriété du calviniste Paul Coligny de Rieux, il accueille le roi Charles IX et la reine Catherine de Médicis, sa mère.

    Le Maréchal de Rieux, tuteur de la Duchesse Anne, fit construire en 1625 ce château au bord de la forêt sur les ruines d’un ancien rendez-vous de chasse construit par la famille de Rieux au XVe siècle.

    En 1697, NoĂ«l Danycan de l'Epine, riche armateur de Saint-Malo, acquiert le château de la ForĂŞt Neuve et la seigneurie de Rieux pour 276 000 livres, Ă  la suite d'une ordonnance de saisie-arrĂŞt du 3 et sur les propriĂ©tĂ©s de M. Henri du GuĂ©nĂ©gaud, marquis de Plancy. Dans son acte de possession, sont mentionnĂ©s en particulier : le droit de soule (ballon) le lendemain de NoĂ«l Ă  BĂ©ganne, Saint-Gorgon et Avessac et le droit d’amputation d’oreilles[5].

    Le mardi , Marie-Anne Guyonne Danycan de l’Épine se marie à Charles Huchet de la Bédoyère, procureur au Parlement de Bretagne à Rennes et reçoit le château de la Forêt neuve en dot.

    Devenu veuve, Mme de la BĂ©doyère vend son comtĂ© de Rieux le pour 460 000 livres Ă  Mme Claude d’Illiers d’Entragues, baronne de la Hunaudaye, Ă©pouse de très haut et très puissant seigneur Louis-Auguste, sire de Rieux, marquis d’Asserac.

    Après 100 ans d’interruption, la seigneurie de Rieux rentrait dans la famille qui la fonda et la gouverna durant 600 ans.

    Vers 1770, le château est la propriété de François de Rieux marié à Marie-Anne de Saulx-Tavannes. En 1786, François de Rieux est maître de camp et commandant le régiment de cavalerie dit de Berry. Promu brigadier-général, il prend part à plusieurs batailles et, à l’une d’elles, il perd une jambe.

    Pendant ce temps, la seigneurie de Rieux est gĂ©rĂ©e et mĂŞme louĂ©e depuis le par son intendant MaĂ®tre Julien Joyaut, procureur fiscal de Redon, logĂ© Ă  Paris en l’HĂ´tel de Vienne, rue des Filles-Saint-Thomas, en Saint Eustache. Moyennant 18 000 livres par an, avec droit de chasse, il afferme pour 9 ans tous les fruits et revenus. Au bout de 9 ans, il renouvelle son bail aux mĂŞmes conditions. (Archives DĂ©p. de Vannes Q 331)

    Le château a été ruiné pendant les troubles révolutionnaires. Le , furent brûlés le chartier et les titres de la Seigneurie de Rieux à La Forêt Neuve en Glénac. Le sieur Joyaut dut essayer de sauver ces papiers car, le le Comte de Rieux écrit à Joyaut, régisseur : « Mon cher Joyaut - quant aux papiers de famille, j’espère que j’en trouverai assez pour prouver qui je suis. Adieu ! Je suis sensible à tous les soins que vous avez pris. Pour vous marquer ma reconnaissance, je n’ai que mon attachement à vous offrir. Peut-être cela changera ».


    Émigré dès 1789 en Angleterre. Après sa mort, son cousin le duc de Sauls-Tavannes revendiqua le - la Forêt Neuve, l’emplacement de l’ancien château de Rieux, le passage neuf en rieux et celui du Bougro en Saint Vincent, les biens qui, quoique vendus, reviennent pour déchéance et faute de paiement, comme l’auditoire, les halles, le champ de foire et, de plus, les sommes dues par les acquéreurs. Sur cette requête, le préfet nomma M. Grébauval, notaire à Paris, curateur de la Forêt Neuve.

    En 1819, l’emplacement du château de Rieux, d’un hectare cinquante ares 28 centiares, fut vendu soixante francs. La propriĂ©tĂ© de la ForĂŞt Neuve fut divisĂ©e en 2 lots et achetĂ©e par MM. Antoine Bellamy et Elie Dumoustier, nĂ©gociants Ă  Redon.

    Le château a été rebâti en 1826 par le comte Auguste de Foucher de Careil, propriétaire depuis 1825, marié à Caroline Surcouf fille du célèbre corsaire malouin,

    Ce château a 42 m de façade sur 21 de profondeur. Il est situĂ© au bord de la forĂŞt dont il porte le nom, et dans une position dominante sur tout le pays, Ă  2 ou 3 myriamètres Ă  la ronde.

    Politique et administration

    Commune

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1965 1989 Clément Guillemot - -
    1989 2014 René Morice DVD Enseignant
    2014 31/12/2016 Fabrice Genouël - Enseignant de physique-chimie
    Les données manquantes sont à compléter.

    Commune déléguée

    Le , Fabrice Genouël devient de droit maire délégué jusqu'au renouvellement général des conseils municipaux.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[7] - [Note 1].

    En 2014, la commune comptait 906 habitants, en augmentation de 3,78 % par rapport Ă  2009 (Morbihan : 3,36 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 030604682640841750710750792
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    739787801766854865844921923
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    956991988834893831809738755
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2014
    712655668745805810842886906
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee Ă  partir de 2006[9].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    HĂ©raldique

    Les armoiries de Glénac se blasonnent ainsi :

    Taillé : de sinople à un héron contourné d’argent becqué et membré d’or et d’azur à une anguille ondoyante d’argent lorrée d’or ; une traverse d’argent, chargée de trois mouchetures d’hermine de sable dans le sens de la barre, brochante sur la partition.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. Préfecture du Morbihan, « Arrêté portant création de la commune nouvelle de La Gacilly »,
    2. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
    3. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Page 742 Lire en ligne.
    4. François Falch'hun, avec la collaboration de Bernard TANGUY: Les noms de lieux celtiques, Première série, Vallées et plaines, pp. 114-116.
    5. Abbé Le breton, Le Pays de Rieux, page 92.
    6. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    7. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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