Accueil🇫🇷Chercher

Z 21500

Les Z 21500 sont des rames automotrices électriques françaises (éléments automoteurs électriques dans la classification SNCF) surnommées Z TER affectées au transport express régional (TER). Dérivées des X 72500 à traction thermique (surnommés X TER ), les Z TER en constituent la version électrique et comportent systématiquement trois caisses. Livrées de 2002 à 2004, leur principale caractéristique est leur capacité à circuler à 200 km/h, ce qui constitue une première pour un matériel automoteur TER. Cette aptitude, exploitée tous les jours sur plusieurs tronçons de lignes classiques, est également exploitée pour la première fois sur une ligne à grande vitesse à partir de 2017, sur la LGV Bretagne-Pays de la Loire pour une desserte interrégionale à l'aide d'un matériel autre qu'un TGV. Cela constitue une première en France, grâce à une adaptation de huit de ces éléments à la signalisation spécifique des LGV, renumérotés alors en Z 21700.

Z 21500 / Z 21700
Description de cette image, également commentée ci-après
La Z 21585/6 en livrée TER Pays de la Loire en gare d'Angers-Saint-Laud en 2010.
Identification
Exploitant(s) SNCF
Surnom ZTER
Type automotrice
Motorisation Électrique
Composition 3 caisses (M1+R+M2)
Couplage UM 3
Construction de 2002 Ă  2004
Constructeur(s) Alstom, Bombardier
No de série Z 21501/2 à 21613/4
Nombre 57 rames
Transformation 8 en Z 21700 (pour LGV)
Effectif Z 21500 : 49 au
Z 21700 : 8 au
Capacité 211 places
1re : 36 ;
2de : 175 (dont 3 strapontins)
Utilisation TER
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux 2'Bo'-2'2'-Bo'2'
Écartement standard (1 435 mm)
Alimentation Bicourant :
1,5 kV continu
25 kV 50 Hz
Pantographes 2 AX sur remorque
Moteurs de traction 4 asynchrones
6 FJA 3063
à ventilation forcée
Puissance continue 1 700 kW
Masse en service 169 t
Longueur 79,200 m
Largeur 2,905 m
Hauteur 4,218 m
Empattement 19,000 m
Empattement du bogie 2,600 m
Accès 1 par face
Portes louvoyantes
Vitesse maximale 200 km/h

[1] - [2] - [3]

Historique

Chronologie

  • De 2002 Ă  2004 : livraison des 57 exemplaires aux rĂ©gions Poitou-Charentes, Aquitaine, Centre, Pays de la Loire et Bretagne[4] - [5].
  • 2009 : La rĂ©gion Poitou-Charentes vend ses cinq Ă©lĂ©ments Ă  la rĂ©gion des Pays de la Loire, portant le parc de cette dernière Ă  19 unitĂ©s.
  • 2014 : La rĂ©gion Aquitaine vend ses six Ă©lĂ©ments aux rĂ©gions Centre, Bretagne et Pays de la Loire, Ă  raison de deux Ă©lĂ©ments par rĂ©gion[5]. Le parc n'est alors dĂ©tenu plus que par ces trois dernières rĂ©gions.
  • 2015 Ă  2016 : Transformation de huit engins du parc des Pays de la Loire en Z 21700.
  • 2017 : Circulation des Z 21700 sur la LGV Bretagne-Pays de la Loire et sur la virgule de SablĂ© assurant des TER Nantes - Rennes via SablĂ©[6].

Genèse

Les X 72500, produits à 117 exemplaires et dotés d'une nouvelle esthétique aérodynamique, permettent de moderniser plusieurs dessertes régionales à long parcours sur les lignes non-électrifiées. Une version électrique de ce matériel est alors envisagée, conçue cette fois pour les dessertes régionales intervilles sous caténaire jusqu'à trois heures de parcours et à une vitesse de pointe de 200 km/h. Profitant du retour d'expérience des X 72500, non dénué d'incidents, les Z TER sont directement dérivés des premiers mais conçus avec plusieurs évolutions[7] : la vitesse de pointe passant de 160 à 200 km/h, l'esthétique est un peu différente avec un nez plus rond et des lignes plus fluides, les marchepieds, source de nombreuses pannes sur les X 72500, ne sont plus mobiles fiabilisant et accélérant la fermeture des portes, enfin la remorque intermédiaire comporte une plateforme surbaissée à 585 mm, à l'image des A TER, contre 635 mm sur l'automoteur diesel. Par ailleurs, les Z TER sont dotés de la climatisation, contrairement aux éléments Z2 qu'ils viennent seconder sur plusieurs relations[8].

L'amĂ©nagement intĂ©rieur tranche encore plus avec les X TER, et comporte plusieurs nouveautĂ©s sur un matĂ©riel rĂ©gional, tels que des sièges d'un nouveau type et disposĂ©s en 2+1 par rangĂ©e en première classe, des prises de courant pour les places en vis-Ă -vis, un Ă©clairage revu et mĂŞme la possibilitĂ© d'installer un distributeur automatique de boissons. Elles partagent les autres caractĂ©ristiques des X 72500 avec des caisses en acier inoxydable et une composition Ă  trois caisses, mais la rame est propulsĂ©e par quatre moteurs Ă©lectriques asynchrones fournissant 1 760 kW, alimentĂ©s par deux pantographes 1,5 kV continu et 25 kV 50 Hz situĂ©s sur la remorque intermĂ©diaire. Cette dernière est fabriquĂ©e en sous-traitance par Bombardier Transport Ă  Crespin, près de Valenciennes[8], la construction des motrices et l'assemblage Ă©tant confiĂ©s Ă  Alstom, dans son usine d'AytrĂ©, proche de La Rochelle, et le design au cabinet Avant-Première[9].

Alors que le marchĂ© porte sur 133 engins, seuls 57 exemplaires sont finalement fabriquĂ©s Ă  l'usine Alstom d'AytrĂ©-La Rochelle, en raison de l'imminence de l'arrivĂ©e de la version Ă©lectrique de l'AGC de Bombardier, les Z 27500, et surtout vu le faible nombre de relations rĂ©gionales ou interrĂ©gionales pouvant ĂŞtre assurĂ©es Ă  200 km/h. Pour cette raison, seules les rĂ©gions de l'Ouest de la France, oĂą se situent l'essentiel des sections de lignes classiques praticables Ă  cette vitesse, passent commande de ce matĂ©riel[8].

Essais et mise en service

L'élément de présérie PS 1 arrive le sur le site d'essais de Villeneuve-Saint-Georges, près de Paris, après deux mois de tests sur la voie d’essais de l’usine Alstom d'Aytré, à proximité de La Rochelle. Dénuée du moindre aménagement commercial, elle permet l'étude du comportement en captage, freinage et stabilité, suivis des tests de performances de traction. L'élément PS 2 sort fin mai de la même année. Il permet l'homologation dynamique et les essais de frein, qui se déroulent sur divers tronçons du réseau ferré national[10]. Après de nombreuses courses jusqu'à 200 km/h sur les lignes de l'étoile de Tours, tant sous 1,5 kV que sous 25 kV, les tests se poursuivent sur la ligne Paris - Strasbourg entre Château-Thierry et Châlons-en-Champagne. En juillet, une rame d'essai affronte les rampes pyrénéennes entre Tarbes et Capvern et entre Pau et Oloron-Sainte-Marie. Les 23 et , la PS 1 circule en Savoie, d'abord avec un AR Chambéry - Évian-les-Bains via Aix-les-Bains, Annecy, La Roche-sur-Foron et Annemasse, tandis que le lendemain elle se rend à Modane par la ligne de la Maurienne le matin, avant de retourner l'après-midi vers Annecy et La Roche-sur-Foron[4].

La première rame est présentée officiellement au grand public le , en présence du secrétaire d’État aux Transports[4], puis la région Centre est la première à engager des rames en service commercial au printemps 2003. D'abord affectées aux relations d'Orléans à Limoges, Bourges, Poitiers et de Tours à Angers à partir du , évinçant les Z2 qui remplacent les Z 5300 en fin de vie[11]. Mais elles ne circulent à 200 km/h que lors du service d'hiver 2003/2004. Durant l'été 2003, c'est au tour de la région Bretagne d'engager ses éléments sur les relations de Rennes à Brest et à Quimper, immédiatement suivie par la région Pays de la Loire, qui met en circulation des Z TER entre Nantes et Rennes, de Rennes à Laval et au Mans ainsi qu'entre Le Mans, Angers et Nantes[8]. Les trois régions Centre, Bretagne et Pays de la Loire sont en possession de toute leur dotation à l'été 2004[5].

La région Poitou-Charentes exploite la première de ses cinq rames à partir du entre Poitiers et La Rochelle ainsi qu'entre Poitiers et Tours, en remplacement de voitures Corail et USI. Enfin la région Aquitaine, la dernière livrée, engage des éléments en unité multiple entre Bordeaux et Pau ou Bayonne, en remplacement de rames tractées constituées de voitures UIC ou USI. Poitou-Charentes et Aquitaine se partagent les sept derniers éléments construits fin 2004, seules régions où les automoteurs n'atteignent pas les 200 km/h[5].

Les Z TER profitent également des aménagements réalisés en 2014/2015 pour le TGV qui portent la vitesse maximale de 160 à 200 km/h de plusieurs tronçons des radiales bretonnes de Rennes à Brest et de Rennes à Quimper[5].

Échanges d'engins

Toutefois fin 2009, la rĂ©gion Poitou-Charentes vend son parc de cinq Ă©lĂ©ments Ă  la rĂ©gion Pays de la Loire, pour un montant de 22 millions d'euros, dans le but de rationaliser son parc, en l'Ă©change d'AGC[12], bien qu'ayant financĂ© la mise Ă  200 km/h d'un tronçon de la ligne de Poitiers Ă  La Rochelle pour y faire circuler les Z TER Ă  leur vitesse maximale. Fin 2014, le parc de la rĂ©gion Aquitaine constituĂ© de six Ă©lĂ©ments est Ă  son tour revendu aux trois premières rĂ©gions, Ă  la suite de l'acquisition de RĂ©giolis, concentrant dorĂ©navant les Z TER dans trois rĂ©gions et assurant une rĂ©partition assez Ă©quitable entre Pays de la Loire (21 Ă©lĂ©ments), Bretagne (19) et Centre (17)[5]. Chaque paire de rame est revendue environ 6,5 millions d'euros[13] - [14].

Modification pour ligne Ă  grande vitesse

La Z 21535/36 en gare de Lannion en 2009.
La Z 21535/36 en gare de Lannion (CĂ´tes-d'Armor) en 2009.

Parmi les engins appartenant Ă  la rĂ©gion des Pays de la Loire, huit d'entre eux[15] sont Ă©quipĂ©s de la TVM et de l'ETCS de niveau 2[6] - [16] entre 2015 (premier engin homologuĂ©) et 2016 (pour les sept autres)[17] pour un montant de 16 millions d'euros[18] permettant de circuler sur la ligne Ă  grande vitesse Bretagne-Pays de la Loire qui a ouvert en 2017 afin d'effectuer des relations entre Laval et Angers (et au-delĂ  Rennes et Nantes) grâce Ă  la virgule de SablĂ©[19]. Elles sont renumĂ©rotĂ©es dans la sĂ©rie Z 21700 Ă  cette occasion.

Le , la rame Z 21795/96 inaugure la liaison entre Nantes et Laval et qui selon Patrick Leweurs, le directeur du projet LGV à SNCF Réseau, est « une première mondiale », « Jamais un TER n'avait circulé sur une LGV jusqu'à maintenant »[20].

RĂ©novation mi-vie

De 2022 Ă  2024, les 19 engins du parc breton sont amenĂ©s Ă  ĂŞtre rĂ©novĂ©s, arrivĂ©s Ă  mi-vie (20 ans)[21]. L'opĂ©ration est rĂ©alisĂ©e par le technicentre de Nevers (SNCF) pour un montant de 62,30 millions d'euros Ă  la charge de la rĂ©gion[21]. Outre les indispensables rĂ©visions techniques et mĂ©caniques (traitement anticorrosion de la structure, modernisation du poste de conduite), les engins reçoivent la livrĂ©e BreizGo, principalement Ă  base de gris, noir et blanc, des prises de courant individuelles, des sièges neufs en tissu fuchsia et violet avec accoudoirs en bois et appuie-tĂŞte en cuir et de la moquette sur le sol et parois verticales[21]. Six places de vĂ©los sont amĂ©nagĂ©es (contre trois jusqu'Ă  prĂ©sent) et une petite rampe d'accès pour les personnes Ă  mobilitĂ©s rĂ©duites est intĂ©grĂ©e Ă  la rame[21].

La totalitĂ© des rames de la sĂ©rie (19 rames Bretagne, 17 rames Centre-Val de Loire et 21 rames Pays de la Loire, dont 8 Ă©lĂ©ments Z 21700) est prĂ©vue ĂŞtre rĂ©novĂ©e entre 2022 et 2024[22].

Aménagement

Vue de la salle de seconde classe.
Salle de 2de classe.

Éléments standards

Un élément Z TER offre 217 places assises, dont 171 en seconde classe et 36 en première classe[10].

La motrice impaire est dotée, côté cabine de conduite, d'un espace de première classe accessible par deux marches et comportant 18 places, avec une disposition des sièges en configuration 2+1, à l'image du matériel de grandes lignes, et non en 2+2 comme sur l'X TER. Les sièges, couverts d'un velours de couleur bordeaux et lie-de-vin, sont dotés d'accoudoirs et de liseuses individuels. La couleur rouge domine, avec une moquette et un plafond de cette couleur. La plateforme d'accès comporte des toilettes et trois strapontins. De l'autre côté de la plateforme, la seconde classe est dotée de deux demi-rotondes face à face chacune dotée de trois places, suivies de deux marches et d'une double porte vitrée menant à un compartiment de 46 places en configuration 2+2, avec des sièges revêtus de tissu velours gris et bleu, mais dépourvus de liseuses individuelles. Au sol en seconde classe, la moquette est grise[23].

L'intercirculation vers la remorque est munie de portes vitrĂ©es Ă  deux vantaux. L'intercirculation par anneau Ă©tanche est similaire Ă  celui des Z 20900 en ĂŽle-de-France, entre leurs deux remorques centrales. Le Z TER dispose de trois toilettes, contre deux dans l'X TER tri-caisse, Ă  porte d'accès manuelle et non Ă©lectrique comme sur la version thermique, trop complexes et trop peu fiables[10]. La remorque centrale comporte d'abord un compartiment de 2de classe dotĂ© de 22 places. Cet espace est sĂ©parĂ© de la plateforme centrale surbaissĂ©e par une porte vitrĂ©e Ă  deux vantaux puis trois marches. L'espace de service est dotĂ© d'un espace pour personne Ă  mobilitĂ© rĂ©duite (PMR) avec un emplacement pour fauteuil roulant et trois strapontins, suivi de dix places en 2+1 laissant la place pour circuler en fauteuil. La plateforme comporte des toilettes, trois porte-vĂ©los et trois strapontins. Trois marches mènent au second compartiment de 2de classe comportant 32 places[9].

Enfin la motrice paire est dotée d'un compartiment de 46 places similaire à l'autre motrice, séparé de la plateforme de services par une double porte vitrée et deux marches. La plateforme comporte un espace bar avec un emplacement pour distributeurs de boissons et friandises, situé face à une tablette de type bar avec deux tabourets hauts. Après les portes d'accès sont situées des toilettes et trois strapontins, suivis de deux marches et de la double porte vitrée d'accès au second compartiment de première classe, comportant 18 places comme dans la motrice opposée[9].

Moovi TER

Vue d'un espace de seconde classe : deux sièges et une tablette.
Une tablette équipée d'un écran LCD (jeu électronique), en seconde classe.

Le Moovi TER est conçu à partir de l'élément Z 21569/570 de la région Bretagne, accidenté en mars 2007 lors d'un choc à un passage à niveau avec une remorque pleine de lisier[24]. Ce dernier devient un prototype présentant un nouvel aménagement intérieur et une livrée extérieure spécifique, élaborés par l'agence RCP Design Global[25], pour la SNCF, dans le but de présenter aux régions françaises les améliorations possibles pour les trains régionaux : Wi-Fi, affichage LCD, jeu électronique intégré à la tablette, siège pivotant, salon, espace « découverte » consacré au bien-être, espace de jeu « ludospace » pour les enfants[26], etc.

La rame est présentée au public en à l'occasion du salon Innotrans de Berlin[27]. Le , l'exploitation débute sur les lignes Brest - Rennes et Quimper - Rennes du réseau TER Bretagne, pour une durée prévue d'un an. Il était prévu que la rame soit remise en aménagement standard (intérieur et livrée) mais cela n'est plus prévu. Toutefois, certains équipements ne sont plus fonctionnels (écrans LCD, tablettes tactiles).

Caractéristiques techniques

Toiture d'un élément, en gare de Bourges.
Toiture d'un élément, en gare de Bourges.

Les Z 21500 sont des automotrices Ă©lectriques bicourant 1500 volts continu et 25 kV alternatif, pouvant circuler sur l'ensemble du rĂ©seau ferrĂ© national Ă  voie normale Ă©lectrifiĂ©. Elles sont autorisĂ©es Ă  la vitesse de 200 km/h. Ă€ l'image des X TER, les Ă©lĂ©ments sont couplables grâce Ă  leur attelage automatique Scharfenberg, Ă  raison de trois Ă©lĂ©ments[28]. Un Ă©lĂ©ment Z TER est composĂ© de deux motrices encadrant une remorque centrale dont le plancher est partiellement surbaissĂ©, contrairement aux X TER, facilitant l'accès aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite. Chaque Ă©lĂ©ment, d'une longueur hors tout de 79,20 m, a une masse Ă  vide de 164 tonnes[10].

Les deux pantographes spĂ©cialisĂ©s 1,5 kV continu et 25 kV 50 Hz sont situĂ©s sur la remorque intermĂ©diaire, ainsi que le transformateur. Les deux bogies de chaque motrice sont dotĂ©s d'un essieu moteur d'une puissance nominale de 550 kW, soit un total de 1 760 kW par Ă©lĂ©ment. La motorisation est de type asynchrone triphasĂ©e, pilotĂ©e par une chaĂ®ne de traction ONIX (Onduleur Nouvelle gĂ©nĂ©ration Ă  IntĂ©gration eXceptionnel), Ă  l'image des Z 23500 (TER 2N) et TER 2N NG. Les Ă©lĂ©ments disposent du freinage rhĂ©ostatique ou frein Ă©lectrique ainsi que du freinage mĂ©canique par disques calĂ©s sur les roues ou semelles. Le freinage d'urgence est assurĂ© par patins Ă©lectromagnĂ©tiques situĂ©s sur trois des quatre bogies moteurs[28].

Les différences avec les X 72500 sont les suivantes[7] :

  • la rame est propulsĂ©e par ses quatre moteurs Ă©lectriques asynchrones fournissant 1 760 kW,
  • l’esthĂ©tique est un peu diffĂ©rente avec des lignes plus fluides, un nez plus rond intĂ©grant les systèmes de sĂ©curitĂ© passive d'absorption de chocs,
  • les portes de 90 cm de largeur sont louvoyantes et les marchepieds ne sont plus mobiles (palettes fusibles),
  • la remorque intermĂ©diaire comporte un plancher bas (15 cm plus bas par rapport Ă  l’automoteur Diesel).

Elles partagent les autres caractéristiques des X 72500 :

  • caisse en acier inoxydable,
  • composition Ă  trois caisses,
  • glace frontale unique,
  • climatisation.
motricesremorque
longueur26,450 m25,600 m
empattement19,000 m
largeur2,905 m
masse Ă  vide56,56 t48,32 t

Services

La Z 21571/72 en gare d'Hennebont en 2011.
La Z 21571/72 en gare d'Hennebont (Morbihan) en 2011.

Les Z TER de la région Bretagne circulent sur les deux lignes radiales nord et sud (Rennes - Brest et Rennes - Quimper) ainsi que les liaisons interrégionale Rennes - Nantes et Quimper - Nantes.
Les engins appartenant à la région Pays de la Loire circulent sur Le Croisic - Nantes - Angers - Tours en cabotage sur des TER omnibus desservant des portions de lignes, sur Le Croisic - Nantes - Angers - Le Mans et depuis le sur Nantes - Sablé - Rennes[6] en mission express (ne desservant que quelques gares intermédiaires) permettant de profiter de la vitesse de 200 km/h possible sur une grande partie du trajet.

Dans la région Centre les Z 21500 circulent sur Orléans - Bourges et sur Orléans - Blois - Tours ainsi que sur les liaisons interrégionales Tours - Poitiers, Limoges ou Angers.

Le parc de la région Aquitaine, plus petit effectif avec seulement six engins, les utilisa sur Bordeaux - Hendaye et Bordeaux - Arcachon[29] jusqu'à leur vente en 2014 aux trois autres régions qui possèdent ces engins.

Régions propriétaires

Au deuxième trimestre 2017, le parc de 57 Z TER appartiennent à 3 régions :

  • Bretagne, avec 19 exemplaires[30] ;
  • Centre-Val de Loire, avec 17 exemplaires[31] ;
  • Pays de la Loire, avec 21 exemplaires[32] dont 8 exemplaires Z 21700.
  • Z 21500 en gare de Saint-Jean-de-Luz (PyrĂ©nĂ©es Atlantiques)
    Z 21500 en gare de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées Atlantiques)
  • Un Z 21500 sur une mission Nantes Baco.
    Un Z 21500 sur une mission Nantes Baco.
  • Z 21705/706 en gare de SablĂ©
    Z 21705/706 en gare de Sablé
  • Z 21531/532 en gare de Paris-Austerlitz
    Z 21531/532 en gare de Paris-Austerlitz

Notes et références

  1. Denis Redoutey, Le matériel moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 399 p. (ISBN 978-2-915034-65-3), p. 203
  2. Revue bimestrielle Voies Ferrées, Le matériel moteur de la SNCF, en plusieurs articles sur plusieurs numéros par année
  3. Revue mensuelle Rail Passion, État trimestriel du matériel moteur SNCF, un article par trimestre
  4. « Les Z TER en voie d'homologation », dans Rail passion n°65, p. 19.
  5. Olivier Constant, Les automotrices bicourant et les trams-trains, dans Le Train, p. 46.
  6. « Des TER circulant sur une LGV, une innovation technique inédite et une 1ère en France ! », Angers info, 2 juillet 2017 (consulté le 4 juillet 2017).
  7. « Les automotrices électriques régionales Z21500 », Chemins de Fer, no 482,‎ , p. 20 à 29
  8. Olivier Constant, Les automotrices bicourant et les trams-trains, dans Le Train, p. 45.
  9. Marc Carémantrant, « Z TER : un confort inégalé en TER à 200 km/h », dans Rail passion n°67, p. 21.
  10. « Les Z TER en coulisse », dans Rail passion n°61, p. 9.
  11. « Le bel automne du matériel TER », dans Rail passion n°75, p. 75.
  12. Commision permanente du conseil régional Poitou-Charentes du lundi 2 avril 2017.
  13. [PDF] Convention relative au transfert en Région Bretagne de 2 Automotrices Z21500 (ZTer), page 6, consultée le 22 août 2014.
  14. [PDF] Conventions relatives au transfert en Région Centre et Pays de la Loire de 4 Automotrices Z21500 (ZTer), pages 6 et 17 du PDF, consultée le 22 août 2014.
  15. « Plus de 17 millions de voyages en 2012, un record », interview de Gilles Bontemps, vice-président de la Région, sur le site officiel de la Région, consulté le 10 novembre 2013.
  16. Olivier Bourgeois, « Les ZTER équipées pour LGV », Revue générale des chemins de fer, décembre 2017, pages 254 à 260.
  17. « La "Virgule de Sablé" nécessite l'adaptation des TER à la grande vitesse... », article sur le site de la FNAUT Pays de la Loire du 21 juin 2012 (consulté le 24 juillet 2014).
  18. « LGV : l'adaptation des trains financée par la Région », article de Ouest-France du 11 juin 2012 (consulté le 24 juillet 2014).
  19. [PDF] Délibération permanente du Conseil Régional des Pays de la Loire du 4 juin 2012.
  20. « “Une première mondiale” : Le TER Nantes-Laval va désormais à 200 km/h sur la LGV », France 3 Pays de la Loire,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Découvrez la première rame de TER modernisée qui va sillonner la Bretagne », Le Télégramme, 3 décembre 2021 (consulté le 5 décembre 2021).
  22. Centre France, « Économie - La remise en état de 57 rames TER, l'important chantier mené par le technicentre SNCF de Nevers », sur www.lejdc.fr, (consulté le )
  23. Marc Carémantrant, « Z TER : un confort inégalé en TER à 200 km/h », dans Rail passion n°67, p. 20.
  24. « Le TER percute une remorque de lisier entre Redon et Derval » dans 20 minutes, article du 14 mars 2007.
  25. « La SNCF dévoile son MooviTER », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  26. « Le TER du futur fait sa pub à Perrache » sur metro.com
  27. Olivier Constant, Les automotrices bicourant et les trams-trains, dans Le Train, p. 49.
  28. « Les Z TER en coulisse », dans Rail passion n°61, p. 8.
  29. [PDF] Délibération du conseil régional d'Aquitaine : Commission permanente du lundi 25 novembre 2013., page 2, consultée le 22 août 2014.
  30. « État annuel du matériel moteur SNCF (2e partie) », article de la revue mensuelle Rail Passion n°213 de juillet 2015, page 35.
  31. « État annuel du matériel moteur SNCF (2e partie) », article de la revue mensuelle Rail Passion n°213 de juillet 2015, page 36.
  32. « État annuel du matériel moteur SNCF (2e partie) », article de la revue mensuelle Rail Passion n°213 de juillet 2015, page 51.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Marc CarĂ©mantrant, « Les Z TER en coulisse », dans Rail passion n°61, . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Bernard Collardey, « Les Z TER en voie d'homologation », dans Rail passion n°65, . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Marc CarĂ©mantrant, « Z TER : un confort inĂ©galĂ© en TER Ă  200 km/h », dans Rail passion n°67, . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Marc CarĂ©mantrant, « Le bel automne du matĂ©riel TER », dans Rail passion n°75, . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Denis Redoutey, Le matĂ©riel moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 399 p. (ISBN 978-2-915034-65-3).
  • Olivier Constant, Les automotrices bicourant et les trams-trains, dans Le Train, EncyclopĂ©die du matĂ©riel moteur SNCF, tome 11, Hors-sĂ©rie, , 98 p. Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.