Z 5300
Les Z 5300 sont des Ă©lĂ©ments automoteurs Ă©lectriques circulant en France et caractĂ©risĂ©s par des caisses en acier inoxydable laissĂ©es sans peinture, ce qui leur vaut d'ĂȘtre surnommĂ©s « canette », « boĂźte de conserve » ou encore « couscoussiĂšre ». Ils succĂšdent aux Z 3700 et aux Z 5100. ComposĂ©s Ă l'origine de quatre caisses (dont une seule motrice), certains Z 5300 ont Ă©tĂ© rĂ©duits Ă trois et mĂȘme deux caisses.
Exploitant(s) | SNCF |
---|---|
Type | automotrice |
Motorisation | Ă©lectrique |
Composition |
ZBD+ZRB+ZRB+ZRABx ZBD+ZRB+ZRABx ZBD+ZRABx |
Couplage | 1 à 3 éléments |
No de série |
ZBD 5301 Ă 5445, ZRABx 15301 Ă 15445, ZRB 25301 Ă 25416 et 25423 Ă 25597 |
Mise en service | de Ă |
période | ZBD | ZRABx | ZRB |
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1966-68 1972-75 1980 ex-RIB | 61 84 | 59 86 2 | 116 168 7 |
Carel-Fouché C-F-Languepin MTE/Francorail Fives-Lille Oerlikon | Le Mans Lunéville |
Modernisation |
80 éléments à partir de 27 éléments en 36 éléments de à et |
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Effectif | de 145 éléments en 1975 à 0 au |
Composition | places (assises) | longueur | masse |
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3 c. (M+2R) 4 c. (M+3R) | 880 (388) | 77,2 et 78,45 m (1e et 2e S/SĂ©rie) 102,8 et 103,55 m (1e et 2e S/SĂ©rie) | 123,5 t 153,5 t |
Disposition des essieux | Bo'Bo' |
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Ăcartement | standard (1 435 mm) |
Alimentation | 1,5 kV CC |
Moteurs de traction |
4 * EMW 510 750 V autoventilés |
Puissance continue | 1180 kW |
Effort de traction | 147 kN |
Largeur | 2,870 m |
Hauteur | 4,205 m |
Empattement | 18,100 m |
DiamĂštre des roues | Ă1020 motrices 800 remorques |
AccĂšs | 3 par face |
Portes |
coulissantes 2 vantaux |
Vitesse maximale | 120 ou 130 km/h |
Livrés à partir de 1965 et réformés de 2003 à 2018, leur présence sur les rails a donc duré 53 ans.
Conception
Bien qu'ayant remplacé progressivement les Z 5100, ils n'ont que peu à voir avec eux, à part l'utilisation de l'acier inoxydable pour les caisses. Ils appartiennent en fait à la grande communauté des rames à plancher bas dont le prototype est apparu dÚs 1960 avec les automotrices Z 9056 à 9059 et dont font partie les Z 6100, Z 6300 et toutes les RIB et RIO.
Tout ce matériel a en commun un plancher à 950 mm au-dessus du rail, trois portes coulissantes à deux vantaux par face, une hauteur de caisse de 3 300 à 3 350 mm et majoritairement un bogie dénommé 19058 parce qu'installé pour la premiÚre fois sous cette remorque prototype.
Comme les autres membres de cette communautĂ©, les Z 5300 ont subi une Ă©volution esthĂ©tique majeure avec l'apparition sur le matĂ©riel nouvellement livrĂ© de fenĂȘtres montĂ©es sur joints nĂ©oprĂšne au lieu de l'encadrement hĂ©ritĂ© des Z 5100, la disparition des boĂźtes de connexion entre caisses sur le toit et, accessoirement, la protection des passerelles d'intercirculation par des bourrelets UIC et l'affichage du sigle SNCF long sur les faces frontales au lieu du monogramme.
Bien entendu, ces Ă©volutions n'empĂȘchent pas l'ensemble des matĂ©riels de la sĂ©rie Z 5300 d'ĂȘtre compatibles entre eux, y compris au sein d'un mĂȘme Ă©lĂ©ment.
Les boggies Ă suspension pneumatique adoptĂ©s sous les Z 6100 et RIB 70 n'ont pas pu ĂȘtre utilisĂ©s, les motrices ne pouvant pas ĂȘtre modifiĂ©es pour une production d'air comprimĂ© suffisante.
Livraison
La livraison des Z 5300 s'est déroulée en deux phases.
De 1965 à 1968, 58 éléments à quatre caisses sont livrés, complétés par trois motrices et une remorque d'extrémité de réserve : Z 5359 à 5361 et ZRx 15359. Cet ensemble est esthétiquement proche des RIB 60 et des Z 6101 à 6120.
De 1972 à 1975, 84 éléments à quatre caisses sont livrés ainsi que deux caisses de complément : ZRx 15360 et 15361. Cet ensemble est esthétiquement proche des RIB 70, des Z 6121 à 6185 et des Z 6300.
Tout ce matĂ©riel a Ă©tĂ© livrĂ© au dĂ©pĂŽt de Paris-Sud-Ouest, d'oĂč il a migrĂ© progressivement vers d'autres Ă©tablissements en fonction des besoins.
En 1978, sont à l'effectif cinq éléments incomplets, soit de construction, soit par accident, qui sont donc inutilisables. La demande de matériel est telle qu'en 1980, une rame-bloc RIB 60 des Joncherolles à huit caisses et la remorque intermédiaire ZRB 29146, toutes montées sur boggies 19058 sont mises à disposition des ateliers des Ardoines pour transformation en remorques de Z 5300. Ce travail, achevé début 1981, permet la remise en service des cinq éléments, les 316, 339 et 359 à 361.
Les correspondances de numéros sont données ici :
- ZRBx 19104 â ZRABx 15316 ;
- ZRABD 29504 â ZRABx 15339 ;
- ZRABD 29154 â ZRB 25591 ;
- ZRB 29142 Ă 29147 â ZRB 25592 Ă 25597.
Les faces avant des remorques d'extrĂ©mitĂ© ont Ă©tĂ© reconstruites pour ĂȘtre alignĂ©es sur le reste de la sĂ©rie. Les remorques intermĂ©diaires, d'abord numĂ©rotĂ©es dans la sĂ©rie 25600 ont Ă©tĂ© reclassĂ©es en 25590 Ă l'apparition des premiĂšres remorques ZR2N 25600 en 1982. De ce fait, elles prennent la suite immĂ©diate des vraies 25300 Ă qui manquent les numĂ©ros 25417 Ă 25422 correspondant aux Ă©lĂ©ments 359 Ă 361.
Utilisation
Les Z 5300 ont Ă©tĂ© affectĂ©s au dĂ©pĂŽt de Paris-Sud-Ouest Ă partir de 1966. Ils sont d'abord engagĂ©s sur les trains directs vers Ătampes et vers Dourdan, ce qui permet le retour au dĂ©pĂŽt de Villeneuve-Saint-Georges des Z 5100 qui assurent ces dessertes. Ensuite, ils remplacent les Z 4100 sur les dessertes de proche banlieue. Cependant, les 58 Ă©lĂ©ments restant encore insuffisants, quatre rames de Z 4100 configurĂ©es avec quatre motrices pour dix voitures subsistent aux heures de pointe.
En 1968, devant l'augmentation du trafic entre Paris et Orléans, il est décidé de lancer une liaison express entre Paris-Orsay et Orléans. Pour ce faire, deux éléments (Z 5333 et 5334) perdent leurs deux caisses intermédiaires et sont autorisés à circuler à 140 km/h. La desserte sera ultérieurement étendue à Tours. D'autres éléments y seront affectés :
- les 5360 et 5361 ayant reçu leur remorque ZRx en 1972 ;
- le 5412, dont la remorque 25424 a été incendiée et qui circule dÚs lors avec trois caisses ;
- le 5385, mis Ă deux caisses.
L'arrivée de matériel neuf à partir de 1972, affecté à la banlieue Sud-Ouest, va permettre d'abord d'éliminer les quatre rames Z 4100 subsistantes, puis, progressivement de muter jusqu'à 54 éléments au dépÎt de Villeneuve-Saint-Georges.
Cependant, la crĂ©ation en 1979 de la Transversale Rive Gauche (TRG), future ligne C du RER, va nĂ©cessiter un important transfert de matĂ©riel. Il faut prendre en compte la ligne Invalides - Versailles-Rive-Gauche prĂ©cĂ©demment Ă©quipĂ©e en 750 volts par troisiĂšme rail et de rames Standard des annĂ©es 1930 qui vient d'ĂȘtre transformĂ©e pour le 1500 V par catĂ©naires, ainsi que l'extension de l'exploitation jusqu'Ă Saint-Quentin-en-Yvelines. Les Z 5300 de la desserte Paris-Orsay - Tours sont remplacĂ©s en 1978 par des rames Corail rĂ©versibles avec BB 9200. Les 5333 et 334 sont rĂ©intĂ©grĂ©s au parc ordinaire en configuration Ă quatre caisses par remise en place des caisses retirĂ©es. Pour obtenir un effectif suffisant, le dĂ©pĂŽt de Villeneuve cĂšde Ă Paris-Sud-Ouest une grande partie de ses Ă©lĂ©ments, en Ă©change d'un lot de BB 8500 et de RIB. En 1978, il ne lui en reste que douze.
à cette époque, les éléments destinés à rester à Paris-Sud-Ouest pour la TRG (Z 5366-5445) sont modernisés avec une nouvelle gamme de couleurs plus claires à l'intérieur et l'installation de siÚges type Z 6400, la mise en place d'un indicateur de mission style RER MS 61 aux extrémités de la rame, un dispositif de maintien de fermeture des portes sur un cÎté de la rame et la suppression d'un WC sur deux.
La livraison des Z 5600 permet à partir de 1984, le transfert progressif des Z 5314 à 5372 à Villeneuve-Saint-Georges et, en conséquence, le départ des RIB de Paris-Sud-Est.
Le , le parc de Paris-Sud-Ouest est versé en bloc aux ateliers de Vitry, devenu plus tard les Ardoines qui avaient en fait la charge effective de l'entretien des rames compte tenu de l'exiguïté des installations de Paris-Sud-Ouest.
Au , la rĂ©partition du parc est de 87 Ă©lĂ©ments aux Ardoines et de 58 Ă Villeneuve-Saint-Georges oĂč ils ont remplacĂ© les Z 5100 sur nombre de dessertes. Les rames de Villeneuve-Saint-Georges sont progressivement dotĂ©es de lâĂ©quipement Ă agent seul (EAS), afin que le conducteur assure le service voyageurs du train sans la prĂ©sence d'un contrĂŽleur. Ă cette occasion apparaissent les portes peintes en rouge qui permettent de distinguer les Ă©lĂ©ments Ă©quipĂ©s.
Les éléments des Ardoines n'en bénéficient pas. En effet, sur la branche Juvisy - Versailles de la ligne C à laquelle ils ont été spécialisés du fait de leur moindre capacité, il n'y a pas d'équipement au sol, ce qui rend inutile un équipement de bord mais impose la présence d'un deuxiÚme agent. Ceci conduira plus tard à amortir (en 2004) le matériel le plus récent de la série.
Suit une période de stabilité jusqu'à la mutation à Montrouge en 1992 de 27 éléments de Villeneuve-Saint-Georges libérés par les Z 20500 et destinés à épurer les Z 5100 qui roulent encore sur la banlieue Ouest. Ces éléments bénéficient avant leur mutation, d'un renouvellement de leur intérieur (peinture et siÚges), opération qui se déroule aux ateliers de Saint-Marcel à Marseille.
Durant les années 1990, la caténaire de la section centrale de la ligne C entre Paris-Austerlitz et Champ de Mars - Tour Eiffel est remplacée par un profil aérien de contact. Cette installation, qui a grandement amélioré l'exploitation de la ligne tant sur l'entretien que sur la régularité, n'est pas compatible avec le pantographe d'origine des Z 5300. Les éléments affectés aux Ardoines ont donc été équipés d'un pantographe similaire aux Z2N pour leur permettre de continuer à circuler sur la ligne.
Noter l'archet de pantographe de type Z2N.
La livraison des Z2N (Z 8800 puis Z 20500) continuant, de nouveaux Ă©lĂ©ments ont mutĂ©s Ă partir de 1994 vers la rĂ©gion Centre pour assurer le trafic TER. Ainsi un contingent a Ă©tĂ© mutĂ© Ă Montrouge pour la desserte de l'axe Paris-Chartres-Le Mans. Afin de distinguer ces Ă©lĂ©ments des autres, leurs portes ont Ă©tĂ© peintes en bleu clair et ils ont Ă©tĂ© identifiĂ©s « 5xx » en face avant, le matĂ©riel lui-mĂȘme n'ayant pas Ă©tĂ© renumĂ©rotĂ©. Un autre contingent a Ă©tĂ© mutĂ© Ă la mĂȘme Ă©poque Ă Saint-Pierre-des-Corps pour la desserte des axes de la rĂ©gion Sud-Ouest (Paris-OrlĂ©ans-Tours/Limoges). Pour ces Ă©lĂ©ments, les portes ont Ă©tĂ© peintes en bleu foncĂ© et la remorque intermĂ©diaire oĂč le WC avait Ă©tĂ© dĂ©posĂ© a Ă©tĂ© retirĂ©e, ce qui a ramenĂ© les compositions Ă trois caisses et amĂ©liorĂ© les performances.
Les derniÚres Z 20500 sont livrées en 1998. Il ne reste que 42 éléments aux Ardoines, dont l'utilisation est réduite au parcours Versailles-Rive-Gauche - Juvisy - Versailles-Chantiers. à partir de 2001, l'arrivée des Z 20900 et des Z 5600 Evolys à six caisses portera un coup fatal aux derniers éléments affectés au RER C. Quelques-uns ont été mutés en 2002-2003 sur Bordeaux ainsi qu'à Tours-Saint-Pierre pour renforcer le parc existant affecté aux liaisons TER avant la livraison des Autorail grande capacité (AGC). Comme pour les précédents, la remorque sans WC a été retirée et les motrices bordelaises ont été rééquipées de pantographes à archets de 1 900 mm afin de circuler sur les lignes à caténaires MIDI. De plus, le compartiment de 1re classe a été réduit de moitié, puis finalement totalement déclassé. Au milieu de l'année 2003, les Z 5300 restantes sont retirées de la ligne C du RER et garées en attente d'une éventuelle réutilisation (mutations ou revente). Aucune solution n'ayant été trouvée, la radiation a été prononcée fin 2004.
Les Ă©lĂ©ments de la rĂ©gion Centre sont progressivement remplacĂ©s par de nouveaux matĂ©riel (AGC, TER 2NâŠ) et finissent par disparaĂźtre de Montrouge en 2007. Ceux affectĂ©s Ă Bordeaux ont disparu en 2008, ceux de Tours-Saint-Pierre fin 2011.
à partir de juin 2005, et jusqu'en mars 2007, seize éléments de Villeneuve sont modernisés avec un nouvel aménagement intérieur (parois et cloisons en tons de bleu, siÚges type Z 6400 rénovées) et application d'un logo Transilien.
AprÚs la radiation en bloc aux Ardoines de 2004, les radiations reprendront à partir de 2007 à Villeneuve avec la réception de Z 20500 en provenance d'autres réseaux et à partir de 2011 à Montrouge avec l'arrivée des BB 7600 et des VB2N.
La réforme des Z 5300 se déroule sur une longue période, car l'augmentation du trafic (surtout sur Paris-Sud-Est) ainsi que les retards de livraisons et de mise au point des nouveaux matériels ont rendu indispensable la présence des derniÚres Z 5300. En , les derniers éléments de Montrouge quittent ce dépÎt et retournent à Villeneuve ou sont radiés. Sur le réseau de Paris-Sud-Est, il faudra attendre pour voir disparaßtre la derniÚre rame, avec l'arrivée des Regio 2N pour certaines relations de la ligne R du Transilien ou par des Z 20500 pour la liaison Corbeil-Essonnes - Melun de la ligne D du RER[5].
DĂ©pĂŽts d'attache
Dans l'ordre d'affectation :
- 1965-1986 : Paris-Sud-Ouest ;
- 1972-2018 : Villeneuve-Saint-Georges ;
- 1986-2003 : Les Ardoines
- 1992-2015 : Montrouge ;
- 2002-2008 : Bordeaux ;
- 2003-2011 : Tours-Saint-Pierre.
Services assurés
Au cours de leur carriÚre, les Z 5300 ont assuré de nombreuses et diverses missions allant de la desserte locale aux trains de grandes lignes.
- Banlieue Sud-Ouest puis RER C
- (1965 - 1998) : ensemble de la desserte du rĂ©seau de Paris-Sud-Ouest (Quai-d'Orsay â Pont de Rungis - AĂ©roport d'Orly/Dourdan/Ătampes),
- (1975 - 2003) : Juvisy â Versailles-Chantiers,
- (1977 - 2003) : Pont de Rungis - AĂ©roport d'Orly â Massy - Palaiseau,
- (1978 - 2003) : Invalides â Versailles-ChĂąteau-Rive-Gauche et Saint-Quentin-en-Yvelines (jusqu'en 1998),
- (1979 - 2003) : Quai-d'Orsay â Invalides,
- (1988 - 1996) : Navette Pereire - Levallois â Pont-Cardinet.
- Grandes lignes du réseau Sud-Ouest
- (1967 - ????) : trains supplĂ©mentaires durant l'Ă©tĂ© sur l'axe Paris â Limoges,
- (1968 - 1978) : service express en 70 min entre Quai-d'Orsay et Orléans avec desserte de Saint-Michel - Notre-Dame, Paris-Austerlitz et Les Aubrais (éléments à 2 ou 3 caisses aptes à 140 km/h).
- Banlieue Sud-Est puis Transilien R et RER D
- (1972 - 2010) : Paris â Combs-la-Ville - Quincy â Melun,
- (1972 - 2011) : Paris â Montereau via Moret-Veneux-les-Sablons,
- (1972 - 2018) : Corbeil-Essonnes â Melun â Montereau via HĂ©ricy,
- (1974 - 2018) : Juvisy â Melun via Ăvry-Courcouronnes,
- (1984 - 2012) : Paris â Corbeil-Essonnes â La FertĂ©-Alais,
- (1989 - 2010) : Paris â Montargis,
- ( - ) : Paris â Malesherbes.
- Grandes lignes du réseau Sud-Est puis TER Bourgogne
- (1972 - 2018) : Paris-Gare-de-Lyon â Montereau â Sens â Laroche - Migennes.
- Banlieue Ouest (Transilien N)
- (1992 - 2013) : Paris-Montparnasse â Rambouillet, Paris-Montparnasse â Plaisir - Grignon,
- (1992 - 2015) : Paris-Montparnasse â SĂšvres-Rive-Gauche.
- ( - ) : Paris â OrlĂ©ans, Ătampes â OrlĂ©ans, OrlĂ©ans â Tours, OrlĂ©ans â Limoges-BĂ©nĂ©dictins,
- ( - ) : Paris â Chartres â Le Mans,
- (1998 - 2011) : Navettes entre Les Aubrais et Orléans ainsi qu'entre Saint-Pierre-des-Corps et Tours.
- ( - ) : Bordeaux-Saint-Jean â Irun, Bordeaux-Saint-Jean â Arcachon,
- (2002 - 2008) : Bordeaux-Saint-Jean â Le Verdon, Bordeaux-Saint-Jean â Libourne, Bordeaux-Saint-Jean â Langon.
Matériels conservés
- Z 5327 : Ă©lĂ©ment prĂ©servĂ© Ă la CitĂ© du train (musĂ©e de Mulhouse), motrice et remorque dâextrĂ©mitĂ©.
ĂlĂ©ments particuliers
Sept Ă©lĂ©ments ont Ă©tĂ© affectĂ©s Ă la liaison express Paris â OrlĂ©ans avec mise Ă deux caisses, et vitesse maximale portĂ©e Ă 140 km/h :
- 333 ;
- 334 ;
- 360 ;
- 361 ;
- 385 ;
- 412 ;
- 428.
Cinq éléments comportent des matériels du type « Rame inox de banlieue » (RIB) :
- 316 : ZRx 15316 et ZR 25591 ;
- 339 : ZRx 15339 ;
- 359 Ă 361 : ZR 25592 Ă 25597 dans l'ordre.
L'Ă©lĂ©ment 356 a Ă©tĂ© Ă©quipĂ© en 1969 d'un calculateur permettant la conduite automatique[6]. Il a Ă©tĂ© testĂ© sur Paris â BrĂ©tigny et Paris â Melun sans incident majeur mais cet Ă©quipement n'a pas Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©.
à la suite de l'accident de Paris-Gare-de-Lyon de juin 1988, l'élément 342 circule avec la remorque ZRx 15301.
Les Z 5386 et Z 5387 ont reçu un automate programmable de conduite afin d'amĂ©liorer les performances dâaccĂ©lĂ©ration, notamment en situation humide (pluie, rail gras...), l'automate gĂ©rant le passage des crans de traction en fonction de nombreux paramĂštres (vitesse, rampes, dĂ©tection de patinages...). Cependant ce n'Ă©tait pas un rĂ©el rĂ©gulateur de vitesse, car l'automate ne savait pas gĂ©rer le freinage rhĂ©ostatique. Ces Ă©lĂ©ments Ă©taient compatibles avec les Ă©lĂ©ments ordinaires, mais le confort Ă©tait altĂ©rĂ© par de nombreux Ă -coups venant des diffĂ©rences de performances entre les deux types de conduite. De plus, le moindre dĂ©faut de l'automate entraĂźnait la panne de l'ensemble de la rame. Cette expĂ©rimentation n'a jamais Ă©tĂ© Ă©tendue au reste de la sĂ©rie. Toutefois, ces deux Ă©lĂ©ments ont conservĂ© leurs automates jusqu'Ă leur rĂ©forme en 2003[7].
Pour tenter d'améliorer les performances des Z 5300 face aux Z 20500, une remorque a été retirée à chacun des éléments 304, 345, 359 et 363 de Villeneuve-Saint-Georges ce qui a permis de former une rame de 12 caisses avec 4 motrices au lieu de 3 pour une expérimentation entre 2003 et 2004 sur la ligne D du RER entre Paris et Melun. Cet essai n'ayant pas été concluant a conduit à réformer les rames inutilisées des Ardoines en 2004[8].
La motrice Z 5426 a récupéré les trois remorques de la 5367 victime d'un incendie le [9].
L'Ă©lĂ©ment 368 a reçu une livrĂ©e particuliĂšre en , rĂ©alisĂ©e par le collectif d'artistes Quai 36[10]. Lors de lâintronisation des Regio 2N sur la ligne R du Transilien le , elle a acheminĂ© les Ă©lus de Paris-Gare-de-Lyon Ă Melun. Elle a conservĂ© cette livrĂ©e jusqu'Ă sa radiation des effectifs en .
Le dernier voyage, effectué par les éléments 317, 362 et 368 a eu lieu dans la matinée du entre Paris-Gare-de-Lyon et Montereau et retour. Dans l'aprÚs-midi, une exposition s'est tenue sur la voie M de la gare de Lyon[5].
Galerie de photographies
Z 5353 (équipée EAS) avant sa rénovation à La Rochette (Seine-et-Marne). Z 5397 à Orléans. La Z 5398 TER 4 caisses, vue à Paris-Montparnasse. Intérieur d'une rame non rénovée de la ligne R. Intérieur d'une rame rénovée de Montrouge. Intérieur d'une rame rénovée en gare de Corbeil-Essonnes en 2011. La Z 5327 au dépÎt de Villeneuve en avril 2016 dans sa configuration Cité du train. La Z 5368 avec sa livrée spécifique en à Melun.
Faits divers
- L'élément 392 est impliqué dans une collision à Issy-les-Moulineaux le [11].
- Le , deux éléments (301 et 342) sont impliqués dans l'accident ferroviaire de la gare de Lyon. à la suite d'un incident de freins, un train assurant une mission en provenance de Melun entre en collision frontale avec un autre train stationnant dans la gare de banlieue souterraine de Paris-Lyon à Paris. L'accident fait 56 morts et 57 blessés.
- Le , un élément affecté à la ligne C du RER est impliqué dans un attentat entre la gare du Musée d'Orsay et celle de Saint-Michel - Notre-Dame. L'attentat a fait 29 blessés dont cinq gravement touchés[12].
Au cinéma
Ces automotrices sont notamment visibles dans les films suivants :
Notes et références
Notes
Signification de certains symboles littéraux utilisés pour la dénomination du matériel, aprÚs 1965 :
- Z : automotrice Ă©lectrique ;
- X : autorail ;
- R : remorque du précédent : ZR : remorque d'automotrice - XR : remorque d'autorail ;
- A, B : 1re ou 2e classe ;
- D : compartiment fourgon ;
- x : équipements spéciaux : ici, cabine de conduite sur une remorque.
En combinant ces symboles pour décrire les caractéristiques générales du matériel, on a :
- ZBD : automotrice de 2e classe avec fourgon (par défaut, avec cabine de conduite) ;
- ZRABx : remorque d'automotrice de 1re et 2e classe avec cabine de conduite ;
- ZRB : remorque d'automotrice de 2e classe sans cabine de conduite.
Selon les circonstances ou l'importance qu'on y accorde, on peut utiliser tout ou partie de cette symbolique. Par exemple, ZRx pour souligner seulement la cabine de conduite, ou ZRABx pour signaler un compartiment de 1re classe (ZRAx si ce véhicule est entiÚrement en 1re).
Références
- Jacques Defrance, Le matériel moteur de la SNCF, N.M. La Vie du Rail, 1978
- Denis Redoutey, Le matériel moteur de la SNCF, page 169, 171, La Vie du Rail, 2007 (ISBN 978-2-915034-65-3)
- Revue bimestrielle Voies Ferrées, Le matériel moteur de la SNCF, en plusieurs articles sur plusieurs numéros par année
- Revue mensuelle Rail Passion, Ătat trimestriel du matĂ©riel moteur SNCF, un article par trimestre
- Jean-Gabriel Bontinck, « Trains Paris-Montereau : les « Pâtits Gris », cette fois-ci, câest bien fini », sur leparisien.fr, (consultĂ© le ).
- « Automatismes et ferroviaire », sur bpcv.free.fr (consulté le )
- SNCF - Direction du Matériel et de la Traction, Manuel de conduite des éléments automoteurs électriques Z 5300 NON EAS, , p. 37 (Chapitre 4).
- Marc Carémentrant, « Automotrices Z 5300 : le cap des 50 ans est franchi », sur Rail Passion n°222, (consulté le ).
- « Trains du Sud-Ouest, liste des Z 5300 », sur Le parc du matériel moteur SNCF, (consulté le ) : « Z 5367 : Radiée suite à incendie sur le 151473 Melun/Montereau prÚs de Champagne/Seine (77) le 27/02/2014 », Nota en fin de liste.
- « Mon quotidien en couleurs », Quai 36, (consulté le ).
- « Interview de Philippe Rouvillois, directeur général de la SNCF, sur l'accident du survenu en gare d'Issy-les-Moulineaux » [vidéo], sur ina.fr, Antenne 2, journal de 13 h, (consulté le ).
- « Paris : attentat RER C à Saint Michel », sur mediaclip, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Z 6100, matériel monophasé similaire
- RIB/RIO, matériel remorqué similaire
- Matériel moteur de la SNCF
Bibliographie
- Jacques Defrance, Le matériel moteur de la SNCF, N.M. La Vie du Rail, 1969 et réédition 1978
- Denis Redoutey, Le matériel moteur de la SNCF, Paris, La Vie du Rail, , 399 p. (ISBN 978-2-915034-65-3)