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Z 4100

Les Z 4100 sont des automotrices Ă©lectriques mises en service Ă  partir de 1925 par la compagnie ferroviaire du Paris-OrlĂ©ans pour la desserte de Paris Quai d’Orsay - BrĂ©tigny-sur-Orge - Étampes et Dourdan puis de Paris Quai d’Orsay - Orly.

Z 4100 (PO / SNCF)
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
La Z 4163 Ă  Bordeaux en 1980.
Identification
Exploitant(s) PO→SNCF
DĂ©signation PO Z 23101-187
SNCF Z 4101-4187
Type automotrice
Motorisation Électrique
Composition jusqu'Ă  3 caisses
Couplage jusqu'Ă  4 motrices
Constructeur(s) Jeumont-Schneider
Affectation banlieue
Sud-Ouest
Capacité 2e : 154 p.
(74 assis)
SĂ©ries
nbre numéros mise en
service
retrait
80
7
4101-4180
4181-4187
1925-1927
1937
1984
1986
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux Bo'Bo'
Écartement standard (1 435 mm)
Alimentation par caténaire
1,5 kV CC
Moteurs de traction 4 * GE 277 /
4 * TC 107.2
Jeumont
Puissance continue 560 kW
Masse en service 65 t
Longueur 21.152 m
Vitesse maximale 90 ou 100 km/h

À partir de 1966, ces automotrices trĂšs robustes sont progressivement affectĂ©es aux dĂ©pĂŽts de la rĂ©gion Sud-Ouest de la SNCF, pour assurer des dessertes omnibus ou des navettes commerciales ou de service. RemplacĂ©es par des engins plus rĂ©cents, plus vĂ©loces et plus confortables, les derniĂšres cessent de circuler en 1986.

GenÚse de la série et description

En aoĂ»t 1921, le PO engage l’électrification en courant continu 1,5 kV par catĂ©naire de la ligne Paris Quai d’Orsay - OrlĂ©ans et de l'antenne BrĂ©tigny-Dourdan. Cet Ă©quipement remplacera le 600 V par troisiĂšme rail qui Ă©quipe les voies "banlieue" jusqu'Ă  Juvisy depuis 1900. 80 automotrices et 80 remorques conçues par le PO en liaison avec l'OCEM sont commandĂ©es, ainsi que 200 locomotives mixtes EBB 1 Ă  80, 101 Ă  180 et 201 Ă  240 pour les grandes lignes.

Les caisses sont entiĂšrement mĂ©talliques et reposent sur deux bogies. Chaque face latĂ©rale prĂ©sente deux portes doubles situĂ©es au-dessus des boggies et sĂ©parant trois compartiments de longueur et d’utilisations diffĂ©rentes (espaces voyageurs ou bagages ou postal). L’aspect gĂ©nĂ©ral est proche du matĂ©riel conçu directement par l’OCEM. Trois tranches sont construites entre 1925 et 1937.

PremiĂšre tranche (1925-1927)

160 engins sont commandĂ©s pour cette premiĂšre tranche. Il s’agit de

  • 80 motrices ZCâčEyp 23101 Ă  23180
  • 53 remorques CÂčÂčyfp 17001 Ă  17053
  • 27 remorques ÂœZAÂłB⁷yp 23501 Ă  23527 avec cabine de conduite.

Tout ce matĂ©riel prĂ©sente le mĂȘme aspect, rivets apparents, extrĂ©mitĂ©s de caisses en biseau, la baie de cette travĂ©e de siĂšges Ă©tant divisĂ©e en deux parties Ă©gales pour suivre le dessin de la caisse. Les dossiers des siĂšges sont en contreplaquĂ© verni et il n’y a pas de toilettes. Les portes sont battantes et s’effacent vers l’intĂ©rieur contre les cloisons et siĂšges des compartiments pour libĂ©rer totalement le passage. Les baies sont ouvrantes.

Sur les motrices, les bogies sont Ă©quipĂ©s de deux moteurs. Leur caisse comprend une cabine de conduite Ă  une extrĂ©mitĂ© dans un compartiment Ă  bagages, deux salles pour les voyageurs et, Ă  l'autre extrĂ©mitĂ©, une petite loge de conduite utilisĂ©e seulement pour le service. Leur puissance continue est de 560 kW, atteignant 730 kW en puissance unihoraire. Elles mesurent 21,15 m de long pour une masse Ă  vide en ordre de marche de 65 t[1]. Les moteurs sont fabriquĂ©s par General Electric, les appareillages de commande utilisent la technologie mise au point par Sprague et Thomson-Houston. Les bogies sont Ă©tudiĂ©s et fabriquĂ©s par Schneider et le systĂšme de freinage fourni par Westinghouse. La fabrication des caisses est rĂ©partie entre la CIMT de Bordeaux et ANF Ă  Blanc-Misseron (communes de Crespin et QuiĂ©vrechain)[2].

DeuxiĂšme tranche (1931)

Elle concerne :

  • 30 remorques CâčPyfp 15054 Ă  15083
  • 6 remorques ZABÂč⁰syp 23528 Ă  23533 avec cabine de conduite

Pour cette tranche, pratiquement rien ne distingue les caisses de celles des voitures dites Talbot crĂ©Ă©es par l’OCEM. Elles sont aussi de construction rivetĂ©e, avec rivets apparents. Les diffĂ©rences principales avec la tranche prĂ©cĂ©dente sont l'absence de biseau aux extrĂ©mitĂ©s, les portes coulissantes et les baies semi-ouvrantes (dites Ă  guillotine). Les baies vitrĂ©es voisinant les portes sont rĂ©duites de moitiĂ© pour laisser la place aux caissons de portes. Par contre, les baies d’extrĂ©mitĂ© sont de taille normale, le biseau ayant disparu. Sur les CâčP, un compartiment d'extrĂ©mitĂ© amĂ©nagĂ© en fourgon postal ne comporte que des strapontins le long des parois latĂ©rales. Les toitures sont un peu plus plates que celles de la tranche prĂ©cĂ©dente.

TroisiĂšme tranche (1937)

Il s’agit d’un complĂ©ment au parc :

  • 7 motrices ZCâčEyp 23181 Ă  23187
  • 7 remorques ZABÂč⁰syp 23534 Ă  23540 avec cabine de conduite
  • 22 remorques CâčPyfp 17084 Ă  17105
  • 9 remorques CÂčÂčyfp 17106 Ă  17114

Cette fois, des amĂ©liorations notables sont apportĂ©es au matĂ©riel qui est maintenant de construction soudĂ©e. Comme pour la tranche prĂ©cĂ©dente, les CâčP comportent un compartiment d'extrĂ©mitĂ© amĂ©nagĂ© en fourgon postal. Pour les motrices, Ă©quipĂ©es de siĂšges plus confortables et de toilettes, les Ă©tablissements SoulĂ© construisent la caisse et la partie mĂ©canique, Schneider sous licence Westinghouse la partie Ă©lectrique[3]. Des moteurs Jeumont remplacent, Ă  puissance Ă©gale, ceux fournis par General Electric.

Si on récapitule les trois tranches, le PO puis la SNCF disposent donc de :

  • 87 motrices
  • 114 remorques ordinaires
  • 40 remorques avec cabine de conduite

On arrive ainsi à un parc répondant à peu prÚs aux spécifications initiales : une motrice pour deux remorques pouvant circuler par rames de 9 voitures, avec une réserve de motrices forte de 10 unités[4].

À l'origine, les Z 4100 sont limitĂ©es Ă  90 km/h mais, Ă  la faveur des grandes rĂ©visions gĂ©nĂ©rales rĂ©alisĂ©es entre 1953 et 1964, la vitesse limite d’une majoritĂ© d’unitĂ©s est portĂ©e Ă  100 km/h[5].

Évolutions et renumĂ©rotations

En 1944, la Z 23177 est détruite par bombardement à Juvisy.

À la rĂ©forme de 1950, la SNCF attribue Ă  cette sĂ©rie l’indice 4100. Le matĂ©riel est renumĂ©rotĂ© en

  • 86 Z 4101 Ă  4187 ex 23101 Ă  23187
  • 53 ZR 24101 Ă  24153 ex 17001 Ă  17053
  • 9 ZR 24154 Ă  24162 ex 17106 Ă  17114
  • 30 ZR 24201 Ă  24230 ex 15054 Ă  15083
  • 22 ZR 24231 Ă  24252 ex 17084 Ă  17105
  • 40 ZS 14101 Ă  14140 ex 23501 Ă  23540

Pour faire face aux pĂ©riodes de fort trafic estival, les 24201 Ă  24210 sont affectĂ©es momentanĂ©ment au parc grandes lignes sous les numĂ©ros 48001 Ă  48010. Ce sous-parc Ă©quipĂ© Ă  l’occasion de toilettes et autorisĂ© Ă  125 km/h est finalement rĂ©intĂ©grĂ© Ă  la banlieue en 1962.

Les Z 4123 et 4157 sont utilisĂ©es pour des essais sous 20 kV en Savoie, avec les ZR 24144 et 133. L’ensemble forme deux Ă©lĂ©ments numĂ©rotĂ©s Z 9051 – ZS 19051 et Z 9052 – ZS 19052. À la fin de ces essais, la Z 9051 est remise au type 1500 V en 1963 sous son numĂ©ro 4123, la ZS 19051 sous le numĂ©ro 14156, les deux autres engins Ă©tant amortis en 1968.

Cependant, la rĂ©partition des 154 remorques n’est pas satisfaisante, le nombre d’élĂ©ments non-rĂ©versibles dits de « forcement » (presque la moitiĂ© du parc) n’étant pas un gage de souplesse puisqu'ils ne sont pas autonomes (ils n'ont qu'une cabine de conduite).

Huit remorques, les 24212, 215, 220, 221, 225 à 228 deviennent donc les ZS 14141 à 14148 aprÚs équipement avec une cabine de conduite. Leur prélÚvement dans le parc des 20 24211 à 24230 provoque une numérotation discontinue des ZR 24200 restantes.

Sept remorques, du parc prĂ©cĂ©demment affectĂ© aux grandes lignes 24201 Ă  24210 sont Ă  leur tour transformĂ©es en 7 ZS 14149 Ă  14155 ce qui relĂšve le nombre d’élĂ©ments rĂ©versibles Ă  trois caisses Ă  un niveau plus acceptable.

Ces transformations ont changé la structure du parc qui comprend maintenant :

  • 85 Z 4101 Ă  156, 158 Ă  176, 178 Ă  187
  • 97 ZR 24101 Ă  132, 134 Ă  143, 145 Ă  162, 208 Ă  211, 213, 214, 216 Ă  219, 222 Ă  224, 229 Ă  252
  • 56 ZS 14101 Ă  156

Cette distribution restera stable jusqu’en 1966.

Le 1er mars 1965 est marqué par la réception des trois premiÚres remorques ZR 25300 qui annoncent la relÚve.

La rĂ©utilisation des Z 4100 hors de la banlieue est dĂ©jĂ  dĂ©cidĂ©e. Si la rĂ©gion sud-est a dĂ©clinĂ© leur utilisation sur les lignes autour de Lyon, la rĂ©gion sud-ouest leur fera assurer tout son service omnibus. À cette fin, l’adaptation des Ă©lĂ©ments de forcement non rĂ©versibles est indispensable. Elle nĂ©cessite la transformation de 24 remorques Ă  portes coulissantes ex 17084 Ă  17114 en remorques avec cabine de conduite sous les numĂ©ros ZS 14158 Ă  14181 (mixtes 1°/2°) et ZS 14217 Ă  14220 (2e classe seulement).

Les engins de Bordeaux sont rĂ©intĂ©grĂ©s au parc de Paris-Sud-Ouest en 1966 pour ĂȘtre transformĂ©s par les ateliers de Vitry.

Les 14141 à 14156 sont déclassées en ZRBx (2e classe seulement) et renumérotées 14201 à 14216.

À l’issue de ce travail, la rĂ©gion sud-ouest dispose de 80 Ă©lĂ©ments rĂ©versibles Ă  deux ou trois caisses toutes Ă©quipĂ©es de toilettes, les compartiments de 1re Ă©tant Ă©quipĂ©s de siĂšges nouveaux apparentĂ©s Ă  ceux des voitures USI contemporaines.

Par exception, 4 Ă©lĂ©ments destinĂ©s aux navettes des Aubrais Ă  OrlĂ©ans et de St-Pierre-des-Corps Ă  Tours ne sont pas Ă©quipĂ©es de toilettes, leurs faces latĂ©rales sont ornĂ©es d’une bande de couleur crĂšme entre la toiture et la ceinture de caisse, et leur vitesse limite rabaissĂ©e Ă  65 km/h. Ce petit parc comporte initialement les motrices Z 4160, 164, 171 et 173, les remorques 24101, 106, 109 et 122 et 14108, 111, 112 et 120.

La répartition finale du parc est donc devenue (selon la notation résultant de la mini-réforme de 1965) :

  • 85 Z 4101 Ă  4156, 4158 Ă  4176, 4178 Ă  4187
  • 69 ZRB 24101 Ă  24132, 134 Ă  143, 145 Ă  155, 162, 208 Ă  211,213,214,216 Ă  219,222 Ă  224, 229,230
  • 64 ZRABx 14101 Ă  14140 et 14158 Ă  14181
  • 20 ZRBx 14201 Ă  14220

Utilisation

Banlieue parisienne

PO Z 23148 avec ses deux types de pantographe.
La Z 4167 Ă  Pau en 1980).

Lors de la sortie des premiers exemplaires, en 1924, la section Paris-Juvisy n'est pas encore Ă©lectrifiĂ©e par catĂ©naire. Certaines automotrices sont munies de frotteurs et d’un petit pantographe pour capter le 600 V. Dans cet Ă©tat, elles vont remplacer les motrices de premiĂšre sĂ©rie Z 23000 Ă  la traction de rames de voitures Ă  deux essieux et portiĂšres latĂ©rales encadrĂ©es par deux motrices, rames dites « composites »[6]. Toutes sont affectĂ©es au dĂ©pĂŽt de Paris-Sud-Ouest.

Avec la rĂ©ception des remorques de la derniĂšre tranche, il devient enfin possible de faire circuler aux heures de pointe une majoritĂ© de rames de 9 caisses de la sĂ©rie. Les Z 4100 prennent alors totalement en charge la desserte de la banlieue sud-ouest, de Paris-Quai d’Orsay Ă  Étampes, Dourdan et Orly. Les rames sont formĂ©es d’un Ă  trois Ă©lĂ©ments triples, soit rĂ©versibles, « nord » ou « sud » selon l’orientation de la motrice, soit non rĂ©versibles dits « forcement ». L’organisation changera avec le temps. Ainsi, une illustration de l’époque montre l’organisation de deux types de rames : Z ZR ZR Z ZR ZRx ZRx ZR Z (forcement, nord et sud) avec les deux demi-caisses de 1° regroupĂ©es ou bien Z ZR ZR Z ZR ZR ZRx ZR Z (forcement, forcement et sud) avec une seule demi-caisse de 1°. L’avantage des Ă©lĂ©ments « forcement » est une plus grande capacitĂ© avec une ou deux remorques comportant un compartiment postal Ă©quipĂ© de strapontins Ă  la place d’un compartiment de 1° ou de 2°.

En 1957, l’arrivĂ©e de 14 Z 5100 retire aux Z 4100 leurs tournĂ©es sur Dourdan ou Étampes. De ce fait, en 1958, les Z 4101 Ă  4109 sont mutĂ©es Ă  Bordeaux avec les remorques nĂ©cessaires Ă  la desserte de Bordeaux-Arcachon, les 14141 Ă  14148 et 24211, 216, 218, 219, 222 Ă  224, 230. De cette pĂ©riode date certainement l’organisation de toutes les rames selon le schĂ©ma « forcement, sud, sud » en vigueur jusqu’en 1968, grĂące auquel la position des voitures de 1re classe dans les rames correspond le mieux Ă  celle des Z 5100, en particulier quand l’élĂ©ment « forcement » est garĂ© hors des pĂ©riodes de pointe, laissant en circulation des rames de trois ou six caisses.

Le nombre de Z 5300 de la premiĂšre tranche Ă©tant insuffisant, 4 rames de Z 4100 Ă  9 ou 10 caisses dont 4 motrices sont constituĂ©es en 1968 et roulent en renfort en pointe jusqu’en 1972. La composition de ces rames blocs n’a plus rien Ă  voir avec les habitudes prĂ©cĂ©dentes et tient compte au plus prĂšs de celle des Z 5300. DĂšs que le parc de Z 5300 le permet, ces rames blocs sont ventilĂ©es dans les autres dĂ©pĂŽts de la rĂ©gion marquant ainsi la fin de la prĂ©sence des Z 4100 en banlieue parisienne[7].

RĂ©seau Sud-Ouest

Z 4143 à Ax-les-Thermes en 1981. Les trois caisses appartiennent dans l'ordre aux trois tranches successives, ce qui permet de visualiser les subtiles différences de gabarit entre tranches

L’utilisation en « province » commence en 1958 avec l’utilisation de 8 Ă©lĂ©ments Ă  trois caisses sur Bordeaux-Arcachon.

ParallĂšlement, Toulouse utilise les 4185 Ă  4187 de 1959 Ă  1962.

Il faudra cependant attendre 1966 pour voir le rĂ©seau investi progressivement par le matĂ©riel adaptĂ© Ă  ses nouvelles fonctions, comme exposĂ© plus haut. Les rames libĂ©rĂ©es par Paris-Sud-Ouest sont ventilĂ©es entre les dĂ©pĂŽts de Tours-St-Pierre, Bordeaux, Toulouse, Tarbes et Les Aubrais. Elles parcourent les lignes situĂ©es autour de ces dĂ©pĂŽts, avec quelques missions Ă  longue distance comme Poitiers-Bordeaux (249 km) ou Tours-Poitiers oĂč elles retrouvent une composition Ă  9 caisses sur un train du lundi, mais avec trois Ă©lĂ©ments rĂ©versibles.

Parmi elles, les quatre automotrices mentionnĂ©es plus haut sont mutĂ©es aux Aubrais et Ă  Saint-Pierre-des-Corps pour assurer des navettes entre la gare du centre-ville et la ligne Paris-Bordeaux. Elles seront remplacĂ©es en 1979 et 1981 par quatre autres redĂ©corĂ©es Ă  la maniĂšre des voitures Corail, qui cĂšderont elles-mĂȘmes la place Ă  des Z 5100 en 1984, mais continueront Ă  assurer des navettes de service Ă  Toulouse jusqu’en 1986, remplacĂ©es lĂ  aussi par des Z 5100.

Les caractĂ©ristiques techniques de la sĂ©rie commencent Ă  ĂȘtre dĂ©passĂ©es, en particulier la vitesse limite. Elles ne pourront pas rĂ©sister longtemps aux 75 Z2 qui peuvent rouler Ă  160 km/h et qui arrivent au dĂ©pĂŽt de Bordeaux dĂšs 1980. Leur activitĂ© se rĂ©duit progressivement et elles cessent toute circulation commerciale en 1984

Z 4170 en gare de Tours en 1983, accompagnée d'une navette « Corail ».

Automotrice préservée

La Z 23156 à la Cité du train.

La Z 4156 est préservée à la Cité du train de Mulhouse. Elle est restaurée dans son aspect initial, avec notamment une toiture blanche, et retrouve son immatriculation d'origine PO. Radiée à Bordeaux en [8], elle est restaurée aux ateliers SNCF de Vitry-sur-Seine et acheminée vers Mulhouse le [9].

Modélisme

Les Z 4100 ont été reproduites à l'échelle HO par l'artisan ApocopA sous forme de transkit (caisse en résine à monter sur un chùssis de son choix).

L' artisan (suédois?) Perll-modell les a également produites (en kit).

Les Ă©ditions Atlas ont produit un exemplaire (rare) de la Z 4100 avec deux remorques.

Notes et références

  1. Collardey 1981, p. 8.
  2. Leleu et Vergez-Larrouy 2003, p. 43.
  3. Leleu et Vergez-Larrouy 2003, p. 48.
  4. Jean-Marc Dupuy, « Le parc moteur hĂ©ritĂ© des grands rĂ©seaux », Le Train, no 47 « Les Ă©lectrifications SNCF - tome 2 : le courant continu 1 500 V de 1938 Ă  1962 »,‎ , p. 24 (ISSN 1267-5008).
  5. Collardey 1981, p. 9.
  6. Maryse Angelier, La France ferroviaire en cartes postales – Ile-de-France, Les Éditions La Vie du rail, , p. 161 à gauche sur la photo no 64 et page 168.
  7. Les automotrices 4100 ont cédé la place aux 5300 sur la banlieue de Paris - La Vie du Rail no 1424,
  8. Leleu et Vergez-Larrouy 2003, p. 44.
  9. « MusĂ©e : deux candidates Ă  une retraite dorĂ©e », Loco-Revue, no 580,‎ , p. 264 (lire en ligne).

Voir aussi

Bibliographie

  • Bernard Collardey, « Au soir de leur carriĂšre : les Z 4100 et Z 400 », La Vie du rail, no 1783,‎ , p. 8-9.
  • Jacques Defrance, Le matĂ©riel moteur de la SNCF, La Vie du rail, (1re Ă©d. 1969), 655 p.
  • Didier Leroy et Paul-Henri Bellot, Paris-Austerlitz et sa banlieue, La Vie du rail,
  • LoĂŻc Fieux, « Z 4000, Z 4100 et Z 4400 : l'armada du PO », Correspondances ferroviaires, no 3 hors-sĂ©rie « L'art de composer les trains : les automotrices »,‎ , p. 22-33.
  • Thierry Leleu et Jean-Pierre Vergez-Larrouy, « Z 4100 et 4400 : le temps des rivets », Correspondances ferroviaires, no 6,‎ , p. 40-52 (lire en ligne).
  • Coudert, « L'Ă©lectrification 1 500 V et son incidence sur le matĂ©riel de la banlieue Paris-Quai d'Orsay-Etampes-Dourdan-Orly », Chemins de fer, no 309,‎ .

Article connexe

Liens externes

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