Gare de Fontenay-le-Comte
La gare de Fontenay-le-Comte est une gare ferroviaire française fermée de la ligne de Breuil-Barret à Velluire, située sur le territoire de la commune de Fontenay-le-Comte, dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.
Fontenay-le-Comte | ||||
La gare vers 1900. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Commune | Fontenay-le-Comte | |||
Coordonnées géographiques | 46° 27′ 43″ nord, 0° 47′ 35″ ouest | |||
Code UIC | 87485615 | |||
Caractéristiques | ||||
Ligne(s) | Breuil-Barret Ă Velluire Fontenay-le-Comte Ă Benet |
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Altitude | 29 m | |||
Historique | ||||
Mise en service | ||||
Fermeture | 1969 | |||
Géolocalisation sur la carte : Vendée
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Mise en service en 1881 par l'Administration des chemins de fer de l'État, elle est totalement fermée au service des voyageurs en 1969.
Désaffectée du service ferroviaire, l'ancien bâtiment est intégré dans l'« Espace Culturel et de Congrès René Cassin-la Gare » inauguré en 2005.
Situation ferroviaire
Établie à 29 mètres d'altitude, la gare de Fontenay-le-Comte était située au point kilométrique (PK) 29,6 de la ligne de Breuil-Barret à Velluire (déclassée et déposée) entre les anciennes gares de Bourneau - Mervent et Fontaines-Vendée. Gare de bifurcation, elle était également l'origine de la ligne de Fontenay-le-Comte à Benet. Cette ligne uniquement utilisée pour un trafic fret dispose d'un butoir de fin de voie avant la rue des 3 cheminots, le tronçon jusqu'à la gare est déposé.
Histoire
En 1866, la ligne reliant Nantes-Orléans à Saintes traverse la Vendée, mais cependant, elle ignore Fontenay-le-Comte. Les élus de l'époque sont montrés du doit pour cette omission. L'évitement de la ville est dû à la volonté de la Compagnie des Charentes, en charge de la réalisation[1]. La ville de Fontenay-le-Comte restera encore de nombreuse années à attendre une ligne de chemin de fer, malgré les nombreuses et incessantes demandes des élus[2]. La gare est mise en service le par l'Administration des chemins de fer de l'État, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation ses lignes de Velluire à Fontenay-le-Comte[3] et de Fontenay-le-Comte à Benet[4]. La ville était également relié à Paris, en passant par Thouars[5].
La ville, qui avait eu tant de difficultés à obtenir le passage d'une ligne de chemin de fer ne sera pas épargnée. En effet, la ville va connaître à plusieurs reprises des menaces de suppression de celle-ci, notamment en 1937 et 1941[2].Après la Seconde Guerre mondiale, la ligne de Paris est fermée au voyageurs et le trafic se limite aux transports des produits des carrières de Cheffois[6].
En 1965, la gare est utilisée lors du 23e voyage officiel du président de la République Charles de Gaulle, effectué avec une rame à grand parcours[7].
Le ministère des transports décide de fermer la gare au service des voyageurs le 2 mars 1969, malgré une mobilisation des élus [8]. Le dernier autorail de voyageur quitte le quai de la gare en direction de Niort[2]. Un projet de réouverture avait été élaboré afin de relancer une liaison avec cette dernière, mais celle-ci avortera[9].
L'ancien bâtiment voyageurs et la plateforme de la gare sont intégrés dans le nouvel espace culturel de la ville, dénommé « René Cassin-La-Gare » et inauguré le [8].
Service routier de substitution
Un service de cars TER, sur la relation Fontenay-le-Comte - Niort, dessert l'arrêt routier Fontenay-le Comte (PEMU), du pôle d'échanges Multi-Usages[10] situé face à la plaine des sports sur l'avenue Charles de Gaulle. Il dispose d'un guichet ouvert du lundi au vendredi[11].
Patrimoine ferroviaire
L'ancien bâtiment voyageurs est l'élément d'accès de « l'Espace Culturel et de congrès René Cassin-la Gare ». Son aspect extérieur a été conservé[12].
Notes et références
- « Fontenay-le-Comte. Il y a 140 ans, la première pierre de la gare était posée. » , sur Ouest-France, (consulté le )
- Aujard, Robert, 1953- ..., Fontenay-le-Comte : capitale du Bas-Poitou, ville millénaire, R. Aujard, (OCLC 462955351, lire en ligne)
- Vendée. Conseil général., « Rapport de l'ingénieur en chef des études et travaux des chemins de fer : Ligne de Velluire à Fontenay-le-Comte », Rapports et délibérations,‎ , p. 309 (lire en ligne, consulté le ).
- Vendée. Conseil général., « Rapport de l'ingénieur en chef des études et travaux des chemins de fer : Ligne de Fontenay à Benet », Rapports et délibérations,‎ , p. 269 (lire en ligne, consulté le ).
- « Fontenay-le-Comte. Il y a 140, la première pierre de la gare était posée », sur Ouest-France, (consulté le )
- « Fontenay-le-Comte. Il y a 140, la première pierre de la gare était posée » , sur Ouest-France, (consulté le )
- Document vidéo : Jean Denis, « À bord de la RGP présidentielle », mai – , publié en 2016 par La Vie du rail.
- « Espace culturel René Cassin-la Gare », sur francebillet.com/ (consulté le ).
- « Les tribulations de l’arrivée du train à Fontenay-le-Comte », Ouest-France,‎ (lire en ligne , consulté le )
- « POLE D'ECHANGE », sur behance.net/, (consulté le ).
- « Arrêt routier Fontenay-le-Comte-(PEMU », sur SNCF TER Pays de la Loire (consulté le ).
- « Espace Culturel et de Congrès René Cassin-la Gare », sur Fontenay-le-Comte (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- La gare de Fontenay-le-Comte, sur le site officiel SNCF / TER Pays de la Loire