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Cravant-les-CĂŽteaux

Cravant-les-Coteaux est une commune française située à l'est de Chinon, dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire.

Cravant-les-CĂŽteaux
Cravant-les-CĂŽteaux
L'église médiévale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Chinon
Intercommunalité Communauté de communes Chinon, Vienne et Loire
Maire
Mandat
Christophe Baudry
2020-2026
Code postal 37500
Code commune 37089
DĂ©mographie
Gentilé Cravantais
Population
municipale
642 hab. (2020 en diminution de 9,45 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 17 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 09â€Č 31″ nord, 0° 20â€Č 51″ est
Altitude Min. 27 m
Max. −125 m
Superficie 38,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chinon
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Sainte-Maure-de-Touraine
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Cravant-les-CĂŽteaux
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Cravant-les-CĂŽteaux
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Cravant-les-CĂŽteaux
Liens
Site web www.cravant-les-coteaux.com

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune situĂ©e Ă  km Ă  l'est de Chinon et Ă  km Ă  l'ouest de L'Île-Bouchard.

    Hydrographie

    RĂ©seau hydrographique de Cravant-les-CĂŽteaux.

    La commune est traversĂ©e par la Vienne (4,421 km). Le rĂ©seau hydrographique communal, d'une longueur totale de 26,54 km, comprend deux autres cours d'eau notables, le Ruau (3,017 km) et le Saint-Mexme (9,841 km), et sept petits cours d'eau pour certains temporaires[1] - [2].

    La Vienne, d'une longueur totale de 363,3 km, prend sa source sur le plateau de Millevaches, dans la Creuse, Ă  une altitude comprise entre 860 et 895 m et se jette dans la Loire Ă  Candes-Saint-Martin, Ă  30 m d'altitude, aprĂšs avoir traversĂ© 96 communes[3]. La station de Chinon permet de caractĂ©riser les paramĂštres hydromĂ©triques de la Vienne. Le dĂ©bit mensuel moyen (calculĂ© sur 10 ans pour cette station) varie de 49 m3/s au mois d'aoĂ»t Ă  352 m3/s au mois de fĂ©vrier. Le dĂ©bit instantanĂ© maximal observĂ© sur cette station est de 1 610 m3/s le , la hauteur maximale relevĂ©e a Ă©tĂ© de 5,39 m le [4] - [5]. Sur le plan piscicole, la Vienne est classĂ©e en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole. L'espĂšce biologique dominante est constituĂ©e essentiellement de poissons blancs (cyprinidĂ©s) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].

    Le Ruau, qui prend le nom de ruisseau du Moulin dans le nord de la commune de Panzoult, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans le nord du territoire communal aux abords du carrefour MathĂ© sur la RD 44 et se jette dans la Vienne en limite des communes de Panzoult et de L'Île-Bouchard, aprĂšs avoir traversĂ© 4 communes[7]. Sur le plan piscicole, le Ruau est Ă©galement classĂ© en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole[6].

    Le Saint-Mexme, d'une longueur totale de 13,3 km, prend sa source dans le nord-ouest du territoire communal dans la forĂȘt de Cravant et se jette dans la Vienne dans la commune limitrophe, Chinon[8]. Sur le plan piscicole, le Saint-Mexme est Ă©galement classĂ© en deuxiĂšme catĂ©gorie piscicole[6].

    Quatre zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « La Belle Ile », « la vallée du Ruisseau du Moulin », « les mares du Petit et du Grand Eplin » et « le marais de Pallus »[9] - [10].

    Urbanisme

    Typologie

    Cravant-les-CÎteaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [11] - [12] - [13].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chinon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[14] - [15].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (55,1 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (55,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (54,2 %), cultures permanentes (19,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,2 %), prairies (4,9 %), terres arables (4 %), zones urbanisĂ©es (2,8 %), eaux continentales[Note 4] (1,2 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,9 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[17].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Cravant-les-CĂŽteaux est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le risque nuclĂ©aire[18]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[19].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Ruau, le Saint Mexme, la Veude et la Vienne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2008 et 2013[20] - [18].

    Pour anticiper une remontĂ©e des risques de feux de forĂȘt et de vĂ©gĂ©tation vers le nord de la France en lien avec le dĂ©rĂšglement climatique, les services de l’État en rĂ©gion Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont rĂ©alisĂ© en 2021 un atlas rĂ©gional du risque de feux de forĂȘt, permettant d’amĂ©liorer la connaissance sur les massifs les plus exposĂ©s. La commune, Ă©tant pour partie dans le massif de Chinon, est classĂ©e au niveau de risque 1, sur une Ă©chelle qui en comporte quatre (1 Ă©tant le niveau maximal)[21].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cravant-les-CÎteaux.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 89,4 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 433 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 256 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 59 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22] - [23].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[18].

    Risques technologiques

    En cas d’accident grave, certaines installations nuclĂ©aires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphĂšre de l’iode radioactif. La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre immĂ©diat de km autour de la centrale nuclĂ©aire de Chinon, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. À ce titre les habitants de la commune ont bĂ©nĂ©ficiĂ©, Ă  titre prĂ©ventif, d'une distribution de comprimĂ©s d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroĂŻde d’une exposition Ă  de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nuclĂ©aire, des consignes de confinement ou d'Ă©vacuation peuvent ĂȘtre donnĂ©es et les habitants peuvent ĂȘtre amenĂ©s Ă  ingĂ©rer, sur ordre du prĂ©fet, les comprimĂ©s en leur possession[24].

    Histoire

    En 1134, Geoffroy le Roux, sire de Co(u)lombiers/Villandry, est aussi seigneur de Cravant. Fief ayant relevĂ© du roi de par son chĂąteau de Chinon ; passĂ© Ă  la famille de Marmande (Ă  VellĂšches et Marigny), puis Ă  ses descendants Sancerre, Auvergne-Sancerre (Marguerite, † 1418) et Bueil (Jean IV, † 1415 Ă  Azincourt) ; acquis en 1624 par Marie de Bourbon-Montpensier, Ă©pouse de Gaston d'OrlĂ©ans et mĂšre de la Grande Mademoiselle, et conservĂ© par les OrlĂ©ans jusqu'en 1750 (comme principaux hĂ©ritiers de la Grande Mademoiselle).

    Le , Cravant-les-CÎteaux a basculé dans la communauté de communes Chinon, Vienne et Loire. Jusqu'alors, elle était dans la communauté de communes du Bouchardais, devenue la communauté de communes Touraine Val de Vienne.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    14 décembre 1949 1954[Note 7] Marcel Habert Directeur d'entreprise
    30 juin 1954 1959 Paul Bournigault
    21 mars 1959 1977 LĂ©once Angelliaume Vigneron
    20 mars 1977 1983 Paulette Doireau Enseignante
    13 mars 1983 GĂ©rard Angelliaume Vigneron
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 Hubert Page
    mars 2001 mars 2008 Jackie Gasnier
    mars 2008 En cours Christophe Baudry DVD Vigneron

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[26].

    En 2020, la commune comptait 642 habitants[Note 8], en diminution de 9,45 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7931 062810792918925846856904
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    905900882898887890919905918
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    867909874782805734753751771
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    805751681715747751728725730
    2017 2020 - - - - - - -
    672642-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Saint-Vincent

    Du fait de l'importance de la culture viticole pour la commune, la « Saint-Vincent de Cravant-les-CĂŽteaux » est organisĂ©e tous les ans par le comitĂ© des fĂȘtes et des vins de Cravant, le dernier week-end de janvier et est l'une des plus grandes Saint-Vincent communales de France. Tous les ans, environ 1 500 personnes se rĂ©unissent, au lieu-dit la Varenne, pour un repas avant d'aller visiter les caves et domaines cravantais.

    RandonnĂ©es « À fleur de vigne »

    Les randonnĂ©es « À fleur de vigne » sont des randonnĂ©es pĂ©destres et cyclistes organisĂ©es Ă  la mi-juin par le comitĂ© des fĂȘtes et des vins de Cravant. Elles se dĂ©roulent dans les vignes, les champs cravantais, ainsi que dans la forĂȘt communale.

    Enseignement

    Cravant-les-CÎteaux se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.

    L'école élémentaire accueille les élÚves de la commune.

    Économie

    Le vignoble de Chinon permet à Cravant-les-CÎteaux, commune viticole, de produire des vins d'appellation d'origine contrÎlée (AOC).

    Polyculture.

    Culture locale et patrimoine

    Associations

    Cravant-les-Coteaux possĂšde plusieurs associations de sport et de loisirs:

    • l'Association Football Bouchardais; club de football nĂ© de la fusion de l'US Parcay-sur-Vienne et du FC Val de Vienne. Ce club regroupe donc les communes de Cravant-les-CĂŽteaux, l'Ile-Bouchard, Panzoult et Parcay-sur-Vienne.
    • l'Amicale Bouliste Cravantaise, association de pĂ©tanque, qui organise des tournois d'avril Ă  septembre.
    • la Boule Lyonnaise Cravantaise, association de pĂ©tanque lyonnaise
    • la Gym Volontaire Cravantaise, club de gym et de fitness
    • la Belote de Cravant, club de belote.

    Il y existe également une association historique "Les Amis du Vieux Cravant" qui a seule la charge et la responsabilité du Sanctuaire carolingien du vieux-bourg, localement dénommée "la vieille église" (voir ci-dessous)

    Le Sanctuaire carolingien de Cravant

    L’ancien sanctuaire de Cravant, autrefois placĂ© sous le vocable de Saint LĂ©ger et localement dĂ©nommĂ© « la Vieille-Église », est dit Carolingien du fait de sa nef, de ses origines et de son histoire, quand bien mĂȘme certains Ă©lĂ©ments architecturaux et dĂ©coratifs qui le composent semblent d’origine mĂ©rovingienne. Certains tenants d’histoire encore plus ancienne affirment mĂȘme que cet Ă©difice fut construit sur les bases d’une basilique romaine ayant elle-mĂȘme succĂ©dĂ© Ă  un temple druidique
 On trouve en effet les traces d’un oppidum gaulois et d’un vaste camp romain dans la forĂȘt surplombant le sanctuaire. Deux transformations sont ensuite intervenues Ă  l’époque romane, avant qu'une chapelle "Notre-Dame" soit construite au Sud en 1372 exactement, en rĂ©ponse au vƓu pieux de Isabelle de MaillĂ©, dame de Sonnay, avec droit de culte transmissible Ă  ses hĂ©ritiers-seigneurs de Sonnay. Cette chapelle sera complĂ©tĂ©e au XVe siĂšcle.

    De ces transformations au fil du temps, l'Ă©difice a conservĂ© les traces de campagnes de peintures murales successives qui s’avĂšrent ĂȘtre au nombre de 5 : carolingienne, romane, gothique, baroque et romantique


    • L'abside de l'Ă©glise.
      L'abside de l'Ă©glise.
    • Reste d'un pilier qu dĂ©cor carolingien.
      Reste d'un pilier qu décor carolingien.
    • La fresque de l'Ă©glise.
      La fresque de l'Ă©glise.

    Autres lieux et monuments

    Allée couverte de du Gros-Chillou.
    • L'imposante allĂ©e couverte du Gros-Chillou est sans conteste le plus ancien monument de la commune. En partie encastrĂ©e dans le mur d'un bĂątiment d'habitation, elle allonge ses 17 m au bord de la route dĂ©partementale 21 avec ses pierres de 3 mĂštres de haut. Elle est probablement, avant celle de Saint-Antoine du Rocher, la plus grande du dĂ©partement
    • Restes de l'ancien chĂąteau de Cravant dominant le sanctuaire carolingien, Ă  l'orĂ©e de la forĂȘt, au lieu-dit « la Fosse Herminette ».
    • De nombreux manoirs et maisons fortes : Nueil, la BelloniĂšre, les BerthaisiĂšres (porche inscrit ISMH - Inventaire SupplĂ©mentaire des Monuments Historiques)

    • Le chĂąteau de Sonnay, ancien fief relevant de la Roche-Clermault « Ă  foi et hommage lige et un roussin de service », signalĂ© dĂšs l’annĂ©e 1268 comme appartenant Ă  un certain Pierre de Sonnai, chevalier.
    • La chapelle Sainte Catherine du chĂąteau de Sonnay. Alors qu'il construisait son "hĂŽtel particulier" constituant la partie Est du chĂąteau actuel, Jean Barillet, anobli de Xaincoins en 1446, receveur gĂ©nĂ©ral des finances de Charles VII (1438-1449), faisait Ă©galement bĂątir une chapelle. ConsacrĂ©e le 3 septembre 1446 par Jean Bernard, archevĂȘque de Tours, elle fut placĂ©e sous le vocable de Sainte-Catherine (d’Alexandrie).

    Pour la « Saint-Jean d’étĂ© » 2002, elle a Ă©tĂ© reconstruite en l’actuel emplacement par FrĂ©dĂ©ric de Foucaud, en rĂ©ponse au vƓu pieux de sa mĂšre nĂ©e Catherine Dehollain. Cette restauration a remportĂ© le prix VMF - "Vieilles maisons françaises - pour la meilleure "restauration d'un lieu ayant ou ayant eu une fonction cultuelle".

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Paulette Doireau, Cravant, Cravant-les-CĂŽteaux, [l'auteur], , 380 p. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
    • Bulletin de la SociĂ©tĂ© ArchĂ©ologique de Touraine - La famille de Saint-ExupĂ©ry et la Touraine par Raymond Mauny, Tome XXXV8, , 325 Ă  331
    • Bulletin de la SociĂ©tĂ© d'Histoire de Chinon Vienne & Loire - De Guillaume de Sonnac Ă  Wilhelm de Sonay par Jean-François Lavrard, Tome XI numĂ©ro 8, , 751 Ă  780
    • Bulletin de la SociĂ©tĂ© d'Histoire de Chinon Vienne & Loire - Monument aux morts de Cravant : Roger de Saint-ExupĂ©ry par FrĂ©dĂ©ric de Foucaud, Tome XII numĂ©ro 2, , 323 Ă  326
    • Nouvelle RĂ©publique d'Indre-et-Loire - Les attaches tourangelles de la famille Saint-ExupĂ©ry par Bruno Pille, numĂ©ro 824,

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. D’aprĂšs l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploitĂ©s ou non, habituellement inondĂ©s ou gorgĂ©s d’eau douce, salĂ©e ou saumĂątre de façon permanente ou temporaire ; la vĂ©gĂ©tation, quand elle existe, y est dominĂ©e par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’annĂ©e ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Désiré Sourdais-Boué démissionne en 1911.
    6. Marcel Taveau démissionne en 1949.
    7. Marcel Habert démissionne en 1954.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du SystÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
    2. « Carte hydrologique de Cravant-les-CÎteaux », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
    3. « Fiche Sandre - la Vienne », sur le portail national d'accÚs aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    4. « Référentiel hydrométrique », sur http://www.sandre.eaufrance.fr/ (consulté le ).
    5. « Station hydrométrique L7220610, la Vienne à Chinon », sur le site de la banque Hydro (consulté le ).
    6. (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Fiche Sandre - le Ruau », sur le portail national d'accÚs aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    8. « Fiche Sandre - le Saint-Mexme », sur le portail national d'accÚs aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
    9. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur http://terresdeloire.net/ (consulté le ).
    10. « L'inventaire départemental des zones humides », sur http://www.indre-et-loire.gouv.fr/, (consulté le ).
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    17. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    18. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Cravant-les-CÎteaux », sur Géorisques (consulté le )
    19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
    20. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
    21. « Atlas du risque de feux de forĂȘt en Centre – Val de Loire », sur www.centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consultĂ© le )
    22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    23. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    24. « Dossier départemental des risques majeurs en Indre-et-Loire », sur www.indre-et-loire.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque nucléaire.
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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