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Morvillers

Morvillers est une commune rurale française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Morvillers
Morvillers
Le manoir de Morvillers.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de la Picardie Verte
Maire
Mandat
Gilles Notteboom
2020-2026
Code postal 60380
Code commune 60435
DĂ©mographie
Gentilé Morvillois
Population
municipale
491 hab. (2020 en augmentation de 8,39 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 96 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 34â€Č 54″ nord, 1° 52â€Č 17″ est
Altitude Min. 160 m
Max. 192 m
Superficie 5,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Grandvilliers
LĂ©gislatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
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Morvillers
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Morvillers
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Morvillers

    Ses habitants sont appelés les Morvillois et les Morvilloises.

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune de Morvillers se situe à l'extrémité ouest du département de l'Oise, en bordure du département de la Seine-Maritime, à la limite orientale du Pays de Bray.

    Le village est formé selon le modÚle du village-rue sur la route départementale D 150. La structure du village comporte trois rues principales, la rue Marquant, la rue Riquefosse et la rue de Monsure, qui se rejoignent dans le centre du village, aux abords de l'église. Deux de ces rues - la rue Riquefosse orientée vers Beauvais et la rue Marquant en direction de Formerie - forment une seule rue, l'axe du village-rue, qui change de nom au croisement de la rue de Monsure qui prend la direction de Grandvilliers et qui lui est perpendiculaire.

    Bien que situĂ©e dans le dĂ©partement voisin de la Seine-Maritime la ville de Gournay-en-Bray est un pĂŽle d'attraction pour Morvillers. Trois grandes villes sont situĂ©es dans un rayon de moins de 60 km. À 23 km se trouve Beauvais prĂ©fecture de l'Oise, Ă  47 km la prĂ©fecture de la Somme, Amiens et Ă  59 km la prĂ©fecture de la Seine-Maritime Rouen.

    Communes limitrophes

    La commune de Morvillers est situĂ©e Ă  km de Songeons chef-lieu du canton auquel elle appartient, toutefois la commune la plus proche est Saint-Deniscourt Ă  moins de km. Elle se trouve Ă  Ă©gale distance (4,1 km) des communes de GrĂ©mĂ©villers et d'OmĂ©court avec lesquelles a lieu le regroupement scolaire. Dans un rayon de 10 km se trouve le village classĂ© de Gerberoy attraction touristique locale.

    Architecture et urbanisation

    Depuis le XIXe siĂšcle, la majeure partie des maisons du villages sont en brique, qui Ă©taient probablement produites localement grĂące au sol argileux.

    Il reste néanmoins quelques maisons qui indiquent la proximité de la Normandie par leur architecture en pan de bois, aujourd'hui principalement réservée aux bùtiments et dépendances.

    L'urbanisation avait laissé des espaces, prés et herbages, à l'intérieur du village qui sont en voie de disparition. On assiste aujourd'hui au développement du mitage du bùti moderne et du développement des constructions pavillonnaires, caractéristique de l'étalement urbain autour des grandes villes et de la rurbanisation.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 826 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Songeons », sur la commune de Songeons, mise en service en 1951[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 821,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-TillĂ© », sur la commune de TillĂ©, mise en service en 1944 et Ă  22 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  10,6 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Morvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (85,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (60,9 %), prairies (24,3 %), zones urbanisĂ©es (8 %), forĂȘts (6,8 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Au Moyen Âge, l'orthographe du nom du village n'est pas encore fixĂ©e et on trouve diverses formes. Ainsi en 1220 le village se nomme Morviler en 1480 Morvillier et en 1540 Morvilliers[21]

    Sur la carte du Beauvaisis par Samson d'Abbeville, publiĂ©e chez P. Mariette en 1667, le nom de Morvillers semble s'ĂȘtre fixĂ© et son orthographe est celle que l'on utilise encore actuellement.

    Le nom de Morvillers vient de mor (maison) associé à villa (domaine rural gallo-romain).

    Histoire

    Moyen Âge

    En 1503, date de reconstruction de l'église, est attesté un vicariat[22].

    Époque moderne

    Extrait de la carte de Cassini : Morvillers vers 1750.

    Le village se trouvait dans le diocĂšse de Beauvais et dans le doyennĂ© de Montagne oĂč se trouvait Ă©galement Songeons. SituĂ© dans le Beauvaisis « restreint » il dĂ©pendait du bailliage ainsi que de l'Ă©lection de Beauvais.

    On peut supposer que Morvillers Ă©tait un pays d’élevage et que l’investissement Ă©tait principalement dĂ» Ă  la nĂ©cessitĂ© du lait dans l’activitĂ© de ses bueries beauvaisiennes. En outre les annĂ©es 1640-1660 furent des annĂ©es d’écroulement du prix des cĂ©rĂ©ales et ces terroirs de transition entre grands terroirs de blĂ© mitĂ©s de pĂąture pouvaient reprĂ©senter un investissement d’autant plus rentable que les prix du bĂ©tail et du foin herbager Ă©tait en forte progression[23].

    En effet à Morvillers à partir du XVIIe siÚcle se développe cette catégorie de pùturage spécifique par sa position et son développement à partir des jardins et donc à proximité des habitations[24].

    Le marchĂ© de Songeons qui avait pris le relais de celui de Gerberoy Ă©tait un marchĂ© local principalement tournĂ© vers le froment[25]. Celui-ci de portĂ©e locale a moins souffert que les plus grands marchĂ©s du Beauvaisis aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles[26] et on peut supposer qu’à Morvillers il existait en parallĂšle de l'Ă©levage une production locale de cĂ©rĂ©ales destinĂ©e Ă  la commercialisation.

    Morvillers est donc Ă  l’aube de la RĂ©volution française une campagne française qui en comporte les caractĂ©ristiques.

    Révolution française

    La loi du reprise par la constitution de 1791, divise le royaume (la République en ), en communes, cantons, districts et départements. Le village est rattaché au canton de Songeons et au département de l'Oise. Les cantons étaient originellement regroupés en districts jusqu'à la suppression de ceux-ci en 1795 et Morvillers se trouve dans celui de Grandvilliers, puis en arrondissements lors de leur création en 1800 ; Morvillers est alors rattachée à l'arrondissement de Beauvais. La constitution du 5 fructidor an III (), qui supprime par ailleurs les districts, crée une municipalité dans chaque canton, formée de représentants de toutes les communes du canton jusqu'au 28 pluviÎse an VIII () ce qui contribua à renforcer les liens avec le chef-lieu de canton voisin.

    Le nombre de cantons fut rĂ©duit par la loi du 8 pluviĂŽse an IX () Les premiers prĂ©fets nommĂ©s par le gouvernement furent sommĂ©s d’établir dans leur dĂ©partement la rĂ©partition des communes dans chaque canton nouvellement Ă©tabli, ce qui fit passer briĂšvement la commune dans le canton de Marseille-en-Beauvaisis, mais elle retrouve dĂšs 1802 son attache au canton de Songeons[27].

    Le XIXe siĂšcle

    AprÚs la Révolution française débute la période de transition pour le village. Celle-ci se traduit d'abord par une baisse réguliÚre de la population dû à l'exode rural qui se stabilise aprÚs la PremiÚre Guerre mondiale.

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Morvillers fait partie de la communauté de communes de la Picardie Verte qui correspond l'ensemble des communes des cantons de Formerie, Grandvilliers et Marseille-en-Beauvaisis, ainsi que certaines communes du canton de Songeons dans lequel elle se trouve[28].

    Tendances politiques et résultats

    Élections cantonales françaises de 2004

    Il y avait en 2004 Ă  Morvillers 303 inscrits sur les listes Ă©lectorales et 239 votants au premier tour soit une participation de 78,88 %.

    Au premier tour des Ă©lections cantonales de 2004, Mme BĂ©atrice Belliard (DVD) est arrivĂ©e en tĂȘte Ă  Morvillers avec 66 voix soit 29,86 % (28,69 % pour le canton) ; est arrivĂ© second M. AndrĂ© Primout (UMP) avec 65 voix (29,41 % contre 23,99 % pour le canton) et troisiĂšme M. Thierry Maugez (PRG) avec 47 voix (21,27 % contre 25,01 % sur le canton) le reste des voix allant aux divers autres candidats.

    Au second tour il y a eu 242 votants (79,87 % de participation).

    Au second tour n'Ă©taient prĂ©sents que Mme BĂ©atrice Belliard et M. Thierry Maugez arrivĂ©s en tĂȘte Ă  l'Ă©chelle du canton. Mme BĂ©atrice Belliard a obtenu 89 voix et 38,36 % des suffrages (46,85 % sur le canton) et M. Thierry Maugez 143 voix et 61,64 % des suffrages soit une moyenne supĂ©rieure au rĂ©sultat qui lui a permis d'ĂȘtre Ă©lu conseiller gĂ©nĂ©ral (53,15 %)[29].

    Élection prĂ©sidentielle de 2007

    Il y avait en 2007 326 inscrits sur les listes Ă©lectorales.

    Au second tour il y a eu 299 votants soit un taux de participation de 91,72 %, Nicolas Sarkozy a obtenu 187 voix (65,61 %) et SĂ©golĂšne Royal a obtenu 98 voix (34,39 %)[30]

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 mars 2008 Evelyne Nollet app. RPR
    puis (2001) DVD
    mars 2008 En cours
    (au 9 avril 2014)
    Gilles Notteboom Agriculteur
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026[31] - [32]

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[34].

    En 2020, la commune comptait 491 habitants[Note 8], en augmentation de 8,39 % par rapport Ă  2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    662622707649674634630607601
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    608590560544504501457447421
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    403374356325345314344366363
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    386396403388395399430439474
    2020 - - - - - - - -
    491--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 20,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 236 hommes pour 247 femmes, soit un taux de 51,14 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,3
    90 ou +
    0,0
    3,8
    75-89 ans
    7,7
    13,2
    60-74 ans
    14,2
    21,0
    45-59 ans
    20,5
    22,1
    30-44 ans
    19,6
    17,7
    15-29 ans
    13,7
    20,9
    0-14 ans
    24,3
    Pyramide des ùges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Services et Ă©quipements

    À l'Ă©cole organisĂ©e en regroupement scolaire avec les communes de GrĂ©mĂ©villers et OmĂ©court s'ajoute une halte-garderie.

    Un terrain de football et une salle des fĂȘtes polyvalentes sont les Ă©quipements principaux du village.

    Les activités sportives sont représentées par un club de tennis de table.

    Manifestations culturelles et festivités

    La fĂȘte patronale a lieu le 22 juillet, jour de la mort de saint Wandrille et la fĂȘte communale le dimanche qui suit le .

    Économie

    Morvillers semble résister à la désertion des services et commerces en milieu rural, un grand nombre sont représentés dans la commune : Les commerces alimentaires comportent une boulangerie, une boucherie-charcuterie, une épicerie. Il existe aussi un bar-tabac.

    L'agriculture marque l'Ă©conomie du village ainsi que son paysage. Les exploitations agricoles sont ouvertes sur la rue et sur leur parcellaire situĂ© Ă  l'arriĂšre selon la structure du village-rue. L'agriculture a un rĂŽle Ă©conomique et social dans la vie du village, le maire Ă©tant lui-mĂȘme un agriculteur. En 2008 au salon de l'agriculture un Ă©leveur de Morvillers a obtenu un prix[38].

    Il existe également de nombreuses entreprises de travaux agricoles liées à ce secteur de l'économie rurale.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Wandrille
    L'Ă©glise, reconstruite en 1503, est une ancienne chapelle et sous le vocable de saint Wandrille. Le chƓur seul est en Ă©chiquier de pierre et silex. Le portail de style Renaissance est surmontĂ© d'une rose Ă  huit compartiments et d'une niche Ă  dais. La plupart des fenĂȘtres, aujourd'hui bouchĂ©es, sont de grandes ogives gĂ©minĂ©es. Le clocher carrĂ© Ă  toit d'ardoise est sur le transept nord. La nef date de 1539.
    • Le "Manoir"
    Le chĂąteau de Morvillers un tĂ©moin exceptionnel et unique des manoirs en pan de bois construits Ă  la fin du XVe et au dĂ©but du XVIe siĂšcle. Jadis recouvert d'un enduit, il prĂ©sente une façade sur cour Ă  encorbellement sculptĂ©, vraisemblablement flanquĂ© initialement d'une tourelle d'escalier hors d'Ɠuvre. Le colombage est agrĂ©mentĂ© de panneaux rectangulaires Ă  motifs quadrilobĂ©s. À l'intĂ©rieur, le volume ancien des piĂšces a Ă©tĂ© en grande partie respectĂ© : plusieurs de ces piĂšces ont conservĂ© leur plafond originel Ă  sommiers moulurĂ©s et sculptĂ©s. Si la cage d'escalier actuelle n'est sans doute pas antĂ©rieure au XVIIe siĂšcle, la charpente sur blochets, en revanche, est probablement d'origine.

    Il a été inscrit au titre des monuments historiques le [39]

    • La mairie-Ă©cole
    Le bĂątiment de la mairie est un ancien pensionnat, Le Clos Fleuri qui date du XIXe siĂšcle comme l'indique son architecture en brique rouge typique de cette Ă©poque. Regroupement courant Ă  l'Ă©poque de la IIIe RĂ©publique des bĂątiments de la reprĂ©sentation de l'État, celui-ci se trouve au centre du village. Il comporte au rez-de-chaussĂ©e les deux classes du regroupement scolaire ainsi que les bureaux du maire et le secrĂ©tariat de mairie. La salle du conseil se trouve au premier Ă©tage. Dans l'ancien logement de fonction de l'instituteur et secrĂ©taire de mairie a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© un logement et deux autres l'ont Ă©tĂ© dans les combles autrefois inhabitĂ©es.
    La « chapelle » en 2005.
    La “Chapelle” en 2000 avant les travaux de rĂ©habilitation.
    • La chapelle
    Situé au 27 rue Riquefosse, le bùtiment porte le nom de « chapelle », mais le mystÚre reste entier quant à ses origines.
    La façade nĂ©oclassique du bĂątiment laisse penser que l’édifice a Ă©tĂ© construit au XIXe siĂšcle. Il fait huit mĂštres de hauteur pour cinq mĂštres de largeur et est dotĂ© de deux passages latĂ©raux, qui, comme les Ă©glises romanes, sont constituĂ©s d’arcs en plein cintre. L’utilisation de la pierre pour la façade dĂ©tonne dans cette rĂ©gion oĂč les bĂątiments et Ă©difices sont construits, Ă  partir du XIXe siĂšcle, principalement en brique, dont le reste du bĂątiment est d’ailleurs constituĂ©. Sur la partie sud se trouve une sacristie. Lors de sa construction le bĂątiment a Ă©tĂ© surmontĂ© d’un clocher Ă  forme octogonale dans lequel se trouvait une cloche.
    La structure gĂ©nĂ©rale Ă©voque un lieu de culte, par exemple son orientation vers l’ouest caractĂ©ristique des Ă©difices chrĂ©tiens. Sur le fronton arrondi on trouve une sculpture en relief qui reprĂ©sente le ciel et le soleil Ă  l’intĂ©rieur desquels, dans un triangle – reprĂ©sentation de Dieu en trois segments Ă©gaux -, est inscrit le nom de Dieu en hĂ©breu biblique. On peut penser pour cela qu’il s’agissait Ă  l’origine d’un lieu de culte protestant. De plus, avant la restauration la partie Est Ă©tait surĂ©levĂ©e pour accueillir un autel.
    Le bĂątiment avait Ă©tĂ© oubliĂ© des riverains et une menace de destruction par l’OPAC de l’Oise en 2000 a fait prendre conscience de ce lieu jusque-lĂ  oubliĂ© et Ă  l’abandon. La mairie l’ayant dĂ©clarĂ© « bien sans maĂźtre », la « chapelle » a Ă©tĂ© achetĂ©e et rĂ©habilitĂ©e en une habitation locative dont l’amĂ©nagement intĂ©rieur, celui du Loft, s’attache Ă  la conservation de l’architecture et de l’espace[40].

    Personnalités liées à la commune

    • Nicolas Danse (1597-1661), blanchisseur, « marchand, bourgeois, ancien Ă©chevin et ancien juge-consul » meurt en 1661. Son inventaire aprĂšs dĂ©cĂšs indique que dans le partage fait se trouvent des biens Ă  Morvillers.
      Ces biens sont composĂ©s de deux maisons, de pĂątures comprenant 65 parcelles de terre estimĂ©es entre 25 et 30 hectares car l’usage de deux mines (Ă©quivalent Ă  environ un demi arpent) interdit d’avancer un chiffre exact.
      Ces terres reprĂ©sentent une grande partie de l’hĂ©ritage tant par la valeur Ă©tablie par des « experts » locaux, en l’occurrence deux laboureurs, que par ce qu’ils reprĂ©sentaient en surface. Ils ont Ă©tĂ© acquis pour une premiĂšre partie en 1644 puis en 1659 par le rachat des parcelles de son fermier Michel Queste[41].
    • Maurice Dommanget (1888-1976) syndicaliste et historien du mouvement ouvrier a Ă©tĂ© instituteur Ă  Morvillers, nommĂ© en oĂč il vĂ©cut jusqu'en 1948[42].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Morvillers », Ma commune, MinistĂšre de la cohĂ©sion des territoires et des relations avec les collectivitĂ©s territoriales (consultĂ© le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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 op. cit.
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