Morvillers
Morvillers est une commune rurale française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
Morvillers | |||||
Le manoir de Morvillers. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Hauts-de-France | ||||
DĂ©partement | Oise | ||||
Arrondissement | Beauvais | ||||
Intercommunalité | CC de la Picardie Verte | ||||
Maire Mandat |
Gilles Notteboom 2020-2026 |
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Code postal | 60380 | ||||
Code commune | 60435 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Morvillois | ||||
Population municipale |
491 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 96 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 49° 34âČ 54âł nord, 1° 52âČ 17âł est | ||||
Altitude | Min. 160 m Max. 192 m |
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Superficie | 5,12 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Beauvais (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Grandvilliers | ||||
LĂ©gislatives | 2e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Oise
GĂ©olocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Ses habitants sont appelés les Morvillois et les Morvilloises.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Morvillers se situe à l'extrémité ouest du département de l'Oise, en bordure du département de la Seine-Maritime, à la limite orientale du Pays de Bray.
Le village est formé selon le modÚle du village-rue sur la route départementale D 150. La structure du village comporte trois rues principales, la rue Marquant, la rue Riquefosse et la rue de Monsure, qui se rejoignent dans le centre du village, aux abords de l'église. Deux de ces rues - la rue Riquefosse orientée vers Beauvais et la rue Marquant en direction de Formerie - forment une seule rue, l'axe du village-rue, qui change de nom au croisement de la rue de Monsure qui prend la direction de Grandvilliers et qui lui est perpendiculaire.
Bien que située dans le département voisin de la Seine-Maritime la ville de Gournay-en-Bray est un pÎle d'attraction pour Morvillers. Trois grandes villes sont situées dans un rayon de moins de 60 km. à 23 km se trouve Beauvais préfecture de l'Oise, à 47 km la préfecture de la Somme, Amiens et à 59 km la préfecture de la Seine-Maritime Rouen.
Communes limitrophes
La commune de Morvillers est située à 4 km de Songeons chef-lieu du canton auquel elle appartient, toutefois la commune la plus proche est Saint-Deniscourt à moins de 3 km. Elle se trouve à égale distance (4,1 km) des communes de Grémévillers et d'Omécourt avec lesquelles a lieu le regroupement scolaire. Dans un rayon de 10 km se trouve le village classé de Gerberoy attraction touristique locale.
Architecture et urbanisation
Depuis le XIXe siĂšcle, la majeure partie des maisons du villages sont en brique, qui Ă©taient probablement produites localement grĂące au sol argileux.
Il reste néanmoins quelques maisons qui indiquent la proximité de la Normandie par leur architecture en pan de bois, aujourd'hui principalement réservée aux bùtiments et dépendances.
L'urbanisation avait laissé des espaces, prés et herbages, à l'intérieur du village qui sont en voie de disparition. On assiste aujourd'hui au développement du mitage du bùti moderne et du développement des constructions pavillonnaires, caractéristique de l'étalement urbain autour des grandes villes et de la rurbanisation.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Songeons », sur la commune de Songeons, mise en service en 1951[7] et qui se trouve Ă 4 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 821,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-TillĂ© », sur la commune de TillĂ©, mise en service en 1944 et Ă 22 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 11,1 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Morvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (85,2 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (85,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (60,9 %), prairies (24,3 %), zones urbanisĂ©es (8 %), forĂȘts (6,8 %)[19].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[20].
Toponymie
Au Moyen Ăge, l'orthographe du nom du village n'est pas encore fixĂ©e et on trouve diverses formes. Ainsi en 1220 le village se nomme Morviler en 1480 Morvillier et en 1540 Morvilliers[21]
Sur la carte du Beauvaisis par Samson d'Abbeville, publiĂ©e chez P. Mariette en 1667, le nom de Morvillers semble s'ĂȘtre fixĂ© et son orthographe est celle que l'on utilise encore actuellement.
Le nom de Morvillers vient de mor (maison) associé à villa (domaine rural gallo-romain).
Histoire
Ăpoque moderne
Le village se trouvait dans le diocĂšse de Beauvais et dans le doyennĂ© de Montagne oĂč se trouvait Ă©galement Songeons. SituĂ© dans le Beauvaisis « restreint » il dĂ©pendait du bailliage ainsi que de l'Ă©lection de Beauvais.
On peut supposer que Morvillers Ă©tait un pays dâĂ©levage et que lâinvestissement Ă©tait principalement dĂ» Ă la nĂ©cessitĂ© du lait dans lâactivitĂ© de ses bueries beauvaisiennes. En outre les annĂ©es 1640-1660 furent des annĂ©es dâĂ©croulement du prix des cĂ©rĂ©ales et ces terroirs de transition entre grands terroirs de blĂ© mitĂ©s de pĂąture pouvaient reprĂ©senter un investissement dâautant plus rentable que les prix du bĂ©tail et du foin herbager Ă©tait en forte progression[23].
En effet à Morvillers à partir du XVIIe siÚcle se développe cette catégorie de pùturage spécifique par sa position et son développement à partir des jardins et donc à proximité des habitations[24].
Le marchĂ© de Songeons qui avait pris le relais de celui de Gerberoy Ă©tait un marchĂ© local principalement tournĂ© vers le froment[25]. Celui-ci de portĂ©e locale a moins souffert que les plus grands marchĂ©s du Beauvaisis aux XVIIe et XVIIIe siĂšcles[26] et on peut supposer quâĂ Morvillers il existait en parallĂšle de l'Ă©levage une production locale de cĂ©rĂ©ales destinĂ©e Ă la commercialisation.
Morvillers est donc Ă lâaube de la RĂ©volution française une campagne française qui en comporte les caractĂ©ristiques.
Révolution française
La loi du reprise par la constitution de 1791, divise le royaume (la République en ), en communes, cantons, districts et départements. Le village est rattaché au canton de Songeons et au département de l'Oise. Les cantons étaient originellement regroupés en districts jusqu'à la suppression de ceux-ci en 1795 et Morvillers se trouve dans celui de Grandvilliers, puis en arrondissements lors de leur création en 1800 ; Morvillers est alors rattachée à l'arrondissement de Beauvais. La constitution du 5 fructidor an III (), qui supprime par ailleurs les districts, crée une municipalité dans chaque canton, formée de représentants de toutes les communes du canton jusqu'au 28 pluviÎse an VIII () ce qui contribua à renforcer les liens avec le chef-lieu de canton voisin.
Le nombre de cantons fut rĂ©duit par la loi du 8 pluviĂŽse an IX () Les premiers prĂ©fets nommĂ©s par le gouvernement furent sommĂ©s dâĂ©tablir dans leur dĂ©partement la rĂ©partition des communes dans chaque canton nouvellement Ă©tabli, ce qui fit passer briĂšvement la commune dans le canton de Marseille-en-Beauvaisis, mais elle retrouve dĂšs 1802 son attache au canton de Songeons[27].
Le XIXe siĂšcle
AprÚs la Révolution française débute la période de transition pour le village. Celle-ci se traduit d'abord par une baisse réguliÚre de la population dû à l'exode rural qui se stabilise aprÚs la PremiÚre Guerre mondiale.
Politique et administration
Intercommunalité
Morvillers fait partie de la communauté de communes de la Picardie Verte qui correspond l'ensemble des communes des cantons de Formerie, Grandvilliers et Marseille-en-Beauvaisis, ainsi que certaines communes du canton de Songeons dans lequel elle se trouve[28].
Tendances politiques et résultats
Il y avait en 2004 Ă Morvillers 303 inscrits sur les listes Ă©lectorales et 239 votants au premier tour soit une participation de 78,88 %.
Au premier tour des Ă©lections cantonales de 2004, Mme BĂ©atrice Belliard (DVD) est arrivĂ©e en tĂȘte Ă Morvillers avec 66 voix soit 29,86 % (28,69 % pour le canton) ; est arrivĂ© second M. AndrĂ© Primout (UMP) avec 65 voix (29,41 % contre 23,99 % pour le canton) et troisiĂšme M. Thierry Maugez (PRG) avec 47 voix (21,27 % contre 25,01 % sur le canton) le reste des voix allant aux divers autres candidats.
Au second tour il y a eu 242 votants (79,87 % de participation).
Au second tour n'Ă©taient prĂ©sents que Mme BĂ©atrice Belliard et M. Thierry Maugez arrivĂ©s en tĂȘte Ă l'Ă©chelle du canton. Mme BĂ©atrice Belliard a obtenu 89 voix et 38,36 % des suffrages (46,85 % sur le canton) et M. Thierry Maugez 143 voix et 61,64 % des suffrages soit une moyenne supĂ©rieure au rĂ©sultat qui lui a permis d'ĂȘtre Ă©lu conseiller gĂ©nĂ©ral (53,15 %)[29].
Il y avait en 2007 326 inscrits sur les listes Ă©lectorales.
Au second tour il y a eu 299 votants soit un taux de participation de 91,72 %, Nicolas Sarkozy a obtenu 187 voix (65,61 %) et SĂ©golĂšne Royal a obtenu 98 voix (34,39 %)[30]
Liste des maires
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[34].
En 2020, la commune comptait 491 habitants[Note 8], en augmentation de 8,39 % par rapport Ă 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 38,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 20,1 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 22,8 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 236 hommes pour 247 femmes, soit un taux de 51,14 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Services et Ă©quipements
à l'école organisée en regroupement scolaire avec les communes de Grémévillers et Omécourt s'ajoute une halte-garderie.
Un terrain de football et une salle des fĂȘtes polyvalentes sont les Ă©quipements principaux du village.
Les activités sportives sont représentées par un club de tennis de table.
Manifestations culturelles et festivités
La fĂȘte patronale a lieu le 22 juillet, jour de la mort de saint Wandrille et la fĂȘte communale le dimanche qui suit le .
Ăconomie
Morvillers semble résister à la désertion des services et commerces en milieu rural, un grand nombre sont représentés dans la commune : Les commerces alimentaires comportent une boulangerie, une boucherie-charcuterie, une épicerie. Il existe aussi un bar-tabac.
L'agriculture marque l'Ă©conomie du village ainsi que son paysage. Les exploitations agricoles sont ouvertes sur la rue et sur leur parcellaire situĂ© Ă l'arriĂšre selon la structure du village-rue. L'agriculture a un rĂŽle Ă©conomique et social dans la vie du village, le maire Ă©tant lui-mĂȘme un agriculteur. En 2008 au salon de l'agriculture un Ă©leveur de Morvillers a obtenu un prix[38].
Il existe également de nombreuses entreprises de travaux agricoles liées à ce secteur de l'économie rurale.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Wandrille
- L'Ă©glise, reconstruite en 1503, est une ancienne chapelle et sous le vocable de saint Wandrille. Le chĆur seul est en Ă©chiquier de pierre et silex. Le portail de style Renaissance est surmontĂ© d'une rose Ă huit compartiments et d'une niche Ă dais. La plupart des fenĂȘtres, aujourd'hui bouchĂ©es, sont de grandes ogives gĂ©minĂ©es. Le clocher carrĂ© Ă toit d'ardoise est sur le transept nord. La nef date de 1539.
- Le "Manoir"
- Le chĂąteau de Morvillers un tĂ©moin exceptionnel et unique des manoirs en pan de bois construits Ă la fin du XVe et au dĂ©but du XVIe siĂšcle. Jadis recouvert d'un enduit, il prĂ©sente une façade sur cour Ă encorbellement sculptĂ©, vraisemblablement flanquĂ© initialement d'une tourelle d'escalier hors d'Ćuvre. Le colombage est agrĂ©mentĂ© de panneaux rectangulaires Ă motifs quadrilobĂ©s. Ă l'intĂ©rieur, le volume ancien des piĂšces a Ă©tĂ© en grande partie respectĂ© : plusieurs de ces piĂšces ont conservĂ© leur plafond originel Ă sommiers moulurĂ©s et sculptĂ©s. Si la cage d'escalier actuelle n'est sans doute pas antĂ©rieure au XVIIe siĂšcle, la charpente sur blochets, en revanche, est probablement d'origine.
Il a été inscrit au titre des monuments historiques le [39]
- La mairie-Ă©cole
- Le bĂątiment de la mairie est un ancien pensionnat, Le Clos Fleuri qui date du XIXe siĂšcle comme l'indique son architecture en brique rouge typique de cette Ă©poque. Regroupement courant Ă l'Ă©poque de la IIIe RĂ©publique des bĂątiments de la reprĂ©sentation de l'Ătat, celui-ci se trouve au centre du village. Il comporte au rez-de-chaussĂ©e les deux classes du regroupement scolaire ainsi que les bureaux du maire et le secrĂ©tariat de mairie. La salle du conseil se trouve au premier Ă©tage. Dans l'ancien logement de fonction de l'instituteur et secrĂ©taire de mairie a Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© un logement et deux autres l'ont Ă©tĂ© dans les combles autrefois inhabitĂ©es.
- La chapelle
- Situé au 27 rue Riquefosse, le bùtiment porte le nom de « chapelle », mais le mystÚre reste entier quant à ses origines.
- La façade nĂ©oclassique du bĂątiment laisse penser que lâĂ©difice a Ă©tĂ© construit au XIXe siĂšcle. Il fait huit mĂštres de hauteur pour cinq mĂštres de largeur et est dotĂ© de deux passages latĂ©raux, qui, comme les Ă©glises romanes, sont constituĂ©s dâarcs en plein cintre. Lâutilisation de la pierre pour la façade dĂ©tonne dans cette rĂ©gion oĂč les bĂątiments et Ă©difices sont construits, Ă partir du XIXe siĂšcle, principalement en brique, dont le reste du bĂątiment est dâailleurs constituĂ©. Sur la partie sud se trouve une sacristie. Lors de sa construction le bĂątiment a Ă©tĂ© surmontĂ© dâun clocher Ă forme octogonale dans lequel se trouvait une cloche.
- La structure gĂ©nĂ©rale Ă©voque un lieu de culte, par exemple son orientation vers lâouest caractĂ©ristique des Ă©difices chrĂ©tiens. Sur le fronton arrondi on trouve une sculpture en relief qui reprĂ©sente le ciel et le soleil Ă lâintĂ©rieur desquels, dans un triangle â reprĂ©sentation de Dieu en trois segments Ă©gaux -, est inscrit le nom de Dieu en hĂ©breu biblique. On peut penser pour cela quâil sâagissait Ă lâorigine dâun lieu de culte protestant. De plus, avant la restauration la partie Est Ă©tait surĂ©levĂ©e pour accueillir un autel.
- Le bĂątiment avait Ă©tĂ© oubliĂ© des riverains et une menace de destruction par lâOPAC de lâOise en 2000 a fait prendre conscience de ce lieu jusque-lĂ oubliĂ© et Ă lâabandon. La mairie lâayant dĂ©clarĂ© « bien sans maĂźtre », la « chapelle » a Ă©tĂ© achetĂ©e et rĂ©habilitĂ©e en une habitation locative dont lâamĂ©nagement intĂ©rieur, celui du Loft, sâattache Ă la conservation de lâarchitecture et de lâespace[40].
Personnalités liées à la commune
- Nicolas Danse (1597-1661), blanchisseur, « marchand, bourgeois, ancien échevin et ancien juge-consul » meurt en 1661. Son inventaire aprÚs décÚs indique que dans le partage fait se trouvent des biens à Morvillers.
Ces biens sont composĂ©s de deux maisons, de pĂątures comprenant 65 parcelles de terre estimĂ©es entre 25 et 30 hectares car lâusage de deux mines (Ă©quivalent Ă environ un demi arpent) interdit dâavancer un chiffre exact.
Ces terres reprĂ©sentent une grande partie de lâhĂ©ritage tant par la valeur Ă©tablie par des « experts » locaux, en lâoccurrence deux laboureurs, que par ce quâils reprĂ©sentaient en surface. Ils ont Ă©tĂ© acquis pour une premiĂšre partie en 1644 puis en 1659 par le rachat des parcelles de son fermier Michel Queste[41]. - Maurice Dommanget (1888-1976) syndicaliste et historien du mouvement ouvrier a Ă©tĂ© instituteur Ă Morvillers, nommĂ© en oĂč il vĂ©cut jusqu'en 1948[42].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Morvillers sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Morvillers (60435) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Morvillers », Ma commune, MinistÚre de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Songeons - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Morvillers et Songeons », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Songeons - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Morvillers et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Robert Loriot, Les Parlers de l'Oise. La linguistique de la Picardie, étude de comportements phonétiques, Association bourguignonne de dialectologie et d'onomastique, 1984
- Louis Graves Notice archéologique sur le département de l'Oise, Beauvais, 1856.
- Pierre Goubert, Familles marchandes sous lâAncien RĂ©gime : les Danse et les Motte de Beauvais, Paris, S.E.V.P.E.N., 1959, pp. 49-50
- GOUBERT (Pierre), Beauvais et le Beauvaisis de 1600 Ă 1730. Contribution Ă l'histoire sociale de la France au XVIIe siĂšcle, Paris, Ăcole pratique des Hautes-Ătudes, VIe section, S.E.V.P.E.N., 1960
- Pierre Goubert, Beauvais⊠op. cit.
- Archives dĂ©partementales de lâOise, B, mercuriales et apprĂ©ciations, 1644-1790, Justice seigneuriale de Songeons
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Communauté de communes de la Picardie Verte
- MinistÚre de l'Intérieur
- MinistÚre de l'Intérieur
- RĂ©Ă©lu pour le mandat 2014-2020 : « Les maires dĂ©jĂ en place », Le Bonhomme picard, Ă©dition de Grandvilliers, no 3284,â , p. 10.
- « Gilles Notteboom de nouveau Ă©lu maire », Le RĂ©veil, no 3661,â , p. 49.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Morvillers (60435) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de l'Oise (60) », (consultĂ© le ).
- Morvillers : premiÚre au salon de l'agriculture, Le Bonhomme picard, 26 février 2008
- "Le manoir de Morvillers comprenant le corps du logis, composĂ© des parties en pans de bois et en brique, corps de logis et ailes en retour, en totalitĂ©, des communs, Ă savoir le bĂątiment longeant la rue et les petits bĂątiments lui faisant face (ancien poulailler) en calcaire et brique (gros Ćuvre), les sols de la cour jusqu'aux anciennes limites, enfin le jardin et ses murs de clĂŽture (cad. C 400, 401) " (J.O.)MinistĂšre de la Culture
- Association des Maisons paysannes de l'Oise
- Archives départementales de l'Oise, série B, Comté-Pairie de Beauvais, Greffe, année 1662, 1re liasse.
- JACQUIER(Charles), "Ă propos de lâhistoire du Premier Mai" inLâĂmancipation syndicale et pĂ©dagogique, numĂ©ro 2, octobre 2006