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Communauté de communes de la Picardie verte

La Communauté de communes de la Picardie verte (CCPV) est une communauté de communes française, située dans le département de l'Oise.

Communauté de communes de la Picardie verte
Blason de Communauté de communes de la Picardie verte
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Oise
Forme Communauté de communes
Siège Grandvilliers
Communes 88
Présidente Fabienne Cuvelier
Date de création 31 décembre 1996
Code SIREN 246000848
DĂ©mographie
Population 32 558 hab. (2019)
DensitĂ© 51 hab./km2
GĂ©ographie
Superficie 633,20 km2
Localisation
Localisation de Communauté de communes de la Picardie verte
Liens
Site web http://picardieverte.com/
Fiche Banatic Données en ligne
Fiche INSEE Dossier complet en ligne

    Histoire

    La CCPV, créée par arrêté préfectoral du qui a pris effet le lendemain[1], succède aux SIVOM de Formerie (23 communes, créé le 6 février 1965), de Grandvilliers (23 communes, créé le 6 février 1965), de Songeons (28 communes, créé le 27 juin 1972) et de Marseille-en-Beauvaisis (19 communes, créé le 21 juillet 1965).

    Un syndicat d’aménagement et de développement (qui remplaçait le Syndicat du contrat de Pays picard) regroupe en janvier 1990 les 4 cantons, ainsi que celui de Crèvecœur-le-Grand

    La commune de Quincampoix-Fleuzy, limitrophe de la Seine-Maritime et d'Aumale demande fin 2017 son rattachement à la communauté de communes interrégionale Aumale - Blangy-sur-Bresle, estimant qu'elle est plus liée au territoire de cette intercommunalité : traitement des eaux usées par la station d'épuration d'Aumale, utilisation de la déchèterie de Morienne, alimentation électrique par le syndicat départemental d'énergie de la Seine-Maritime... De même, les habitants fréquentent plutôt les services et commerces du secteur d'Aumale que ceux de la Picardie verte. Ce changement nécessite l'accord des deux intercommunalités et d'une majorité qualifiée des conseils municipaux de la CCPV, ou après avis favorable de la formation restreinte de la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) et accord des préfets des deux départements concernés[2]. Le conseil communautaire de la Picardie verte du donne un avis défavorable à ce transfert, par 21 votes « pour », 52 votes « contre » et 5 abstentions, craignant le départ d'autres communes jouxtant d'autres intercommunalités[3].

    Le , Boutavent est absorbé au sein de la commune nouvelle de Formerie, réduisant de ce fait à 88 le nombre de communes associées au sein de la CCPV[4].

    Le territoire communautaire

    GĂ©ographie

    En 2019, la communauté de communes de la Picardie verte regroupe 88 communes rurales situées au nord-ouest du département de l'Oise, sur le Plateau picard et à proximité du Pays de Bray, soit l'ensemble des communes des cantons de Formerie, Grandvilliers et Marseille-en-Beauvaisis (à l'exception de Milly sur Thérain qui dépend de la communauté d'Agglomération du Beauvaisis), ainsi que certaines communes du canton de Songeons.

    Elle est desservie principalement par la route départementale 901 (tronçon de l'ancienne Route nationale 1), l'A29 (Sortie 13), ainsi que par la ligne TER Picardie Le Tréport - Abancourt - Beauvais - Paris.

    Composition

    La communauté de communes est composée des 88 communes suivantes :

    Liste des communes de l’intercommunalité
    Nom Code
    Insee
    Gentilé Superficie
    (km2)
    Population
    (dernière pop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Grandvilliers
    (siège)
    60286 Grandvillois 6,64 2 793 (2020) 421
    Abancourt 60001 Abancourtois 6,01 606 (2020) 101
    Achy 60004 12,7 407 (2020) 32
    Bazancourt 60049 Bazancourtois 3,15 106 (2020) 34
    Beaudéduit 60051 3,72 177 (2020) 48
    Blargies 60076 10,05 516 (2020) 51
    Blicourt 60077 14,57 354 (2020) 24
    Bonnières 60084 Bonnièrois 8,44 189 (2020) 22
    Bouvresse 60098 2,8 159 (2020) 57
    Briot 60108 Briotins 6,49 293 (2020) 45
    Brombos 60109 Brombosiens 6,9 254 (2020) 37
    Broquiers 60110 2,92 252 (2020) 86
    Buicourt 60114 Buicourtois 3,51 148 (2020) 42
    Campeaux 60122 Campeausiens 11,46 490 (2020) 43
    Canny-sur-Thérain 60128 5,92 225 (2020) 38
    Cempuis 60136 Cempuisiens 9,38 502 (2020) 54
    Crillon 60180 Crillonais 8,66 497 (2020) 57
    Daméraucourt 60193 Daméraucourtois 8,57 204 (2020) 24
    Dargies 60194 14,42 246 (2020) 17
    Élencourt 60205 Élencourtois 1,34 50 (2020) 37
    Ernemont-Boutavent 60214 8,95 203 (2020) 23
    Escames 60217 11,68 217 (2020) 19
    Escles-Saint-Pierre 60219 Esclois 3,37 168 (2020) 50
    Feuquières 60233 Feuquièrois 12,24 1 360 (2020) 111
    Fontaine-Lavaganne 60242 Lavagannais 6,76 504 (2020) 75
    Fontenay-Torcy 60244 5,96 146 (2020) 24
    Formerie 60245 Formions 12,82 2 109 (2020) 165
    Fouilloy 60248 Fouilloysiens 4,62 216 (2020) 47
    Gaudechart 60269 Gaudechartois 5,71 344 (2020) 60
    Gerberoy 60271 Gerboréens 4,51 83 (2020) 18
    Glatigny 60275 Glatinois 3,63 221 (2020) 61
    Gourchelles 60280 Gourchellois 2,23 107 (2020) 48
    Grémévillers 60288 6,85 475 (2020) 69
    Grez 60289 5,86 265 (2020) 45
    Halloy 60295 Halloyens 3,84 445 (2020) 116
    Le Hamel 60297 Hamelois 7,86 188 (2020) 24
    Hannaches 60296 Hannachois 9,52 135 (2020) 14
    Hanvoile 60298 Hanvoiliens 5,88 648 (2020) 110
    Haucourt 60301 Haucourtois 3,88 134 (2020) 35
    Hautbos 60303 4,3 198 (2020) 46
    Haute-Épine 60304 Haute-Épinois 6,73 272 (2020) 40
    HĂ©court 60306 HĂ©courtois 7,47 153 (2020) 20
    Héricourt-sur-Thérain 60312 4,35 112 (2020) 26
    HĂ©tomesnil 60314 7,84 327 (2020) 42
    Lachapelle-sous-Gerberoy 60335 4,93 148 (2020) 30
    Lannoy-Cuillère 60347 Launoyens 14,98 282 (2020) 19
    Lavacquerie 60353 8,28 189 (2020) 23
    Laverrière 60354 3,74 31 (2020) 8,3
    Lihus 60365 16,03 428 (2020) 27
    Loueuse 60371 Loueusiens 7,32 152 (2020) 21
    Marseille-en-Beauvaisis 60387 Marseillois 8,26 1 469 (2020) 178
    Martincourt 60388 5,08 135 (2020) 27
    Le Mesnil-Conteville 60397 3,49 74 (2020) 21
    Moliens 60405 Moliennois 9,39 1 144 (2020) 122
    Monceaux-l'Abbaye 60407 4,57 215 (2020) 47
    Morvillers 60435 Morvillois 5,12 491 (2020) 96
    Mureaumont 60444 Mureaumontois 4,74 153 (2020) 32
    La Neuville-sur-Oudeuil 60458 3,7 312 (2020) 84
    La Neuville-Vault 60460 4,52 200 (2020) 44
    Offoy 60472 Offoyens 4,2 118 (2020) 28
    Omécourt 60476 Omécourtois 8,71 200 (2020) 23
    Oudeuil 60484 6,08 284 (2020) 47
    Pisseleu 60493 2,88 509 (2020) 177
    Prévillers 60514 5,18 247 (2020) 48
    Quincampoix-Fleuzy 60521 9,22 400 (2020) 43
    Romescamps 60545 10,48 529 (2020) 50
    Rothois 60550 Rothoisiens 3,18 224 (2020) 70
    Roy-Boissy 60557 10,96 315 (2020) 29
    Saint-Arnoult 60566 Saint-Arnoltiens 7,9 199 (2020) 25
    Saint-Deniscourt 60571 4,68 82 (2020) 18
    Saint-Maur 60588 7,76 370 (2020) 48
    Saint-Omer-en-ChaussĂ©e 60590 Audomarois 10,33 1 245 (2020) 121
    Saint-Quentin-des-Prés 60594 10,8 277 (2020) 26
    Saint-Samson-la-Poterie 60596 4,3 244 (2020) 57
    Saint-Thibault 60599 10,62 289 (2020) 27
    Saint-Valery 60602 4,52 56 (2020) 12
    Sarcus 60604 13,04 267 (2020) 20
    Sarnois 60605 5,56 349 (2020) 63
    Senantes 60611 Senantais 19,94 589 (2020) 30
    Sommereux 60622 12,97 482 (2020) 37
    Songeons 60623 Songeonnais 13,53 950 (2020) 70
    Sully 60624 4,83 171 (2020) 35
    Thérines 60629 10,8 195 (2020) 18
    Thieuloy-Saint-Antoine 60633 2,49 406 (2020) 163
    Villers-sur-Bonnières 60688 4,02 159 (2020) 40
    Villers-Vermont 60691 6,61 115 (2020) 17
    Vrocourt 60697 4,4 34 (2020) 7,7
    Wambez 60699 Wambeziens 4,54 165 (2020) 36

    DĂ©mographie

    Évolution démographique du territoire communautaire
    tel qu'existant au
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    25 72025 59125 76526 79228 45130 77632 33233 052
    Les données mentionnées ci-dessus sont établies à périmètre géographique constant, dans la géographie en vigueur au .
    (Source : INSEE RGP 2016[5])


    Organisation

    Siège

    Le siège de la communauté est en mairie de Grandvilliers[1], mais les bureaux sont situés à Formerie.

    Les Élus

    La CCPV est administrée par son Conseil communautaire, composé pour la mandature 2020-2026 de 113 conseillers municipaux représentant chacune des 88 communes membres et répartis en fonction de leur population de la manière suivante[6] :
    - 9 délégués pour Grandvilliers ;
    - 6 délégués pour Formerie ;
    - 4 délégués pour Marseille-en-Beauvaisis et Feuquières ;
    - 3 délégués pour Moliens, Saint-Omer-en-Chaussée et Songeons ;
    - 1 délégué ou son suppléant pour les autres communes.

    Au terme des élections municipales de 2020, le conseil communautaire restructuré — profondément modifié, puisqu'environ la moitié des délégués sont des nouveaux élus — du a élu sa nouvelle présidente, Fabienne Cuvelier, maire de Gaudechart, ainsi que ses sept vice-présidents, qui sont[7] :

    1. Guy Masson, maire de Beaudéduit, chargé de la gestion des déchets, des eaux et de l'assainissement ;
    2. Jean-Pierre Estienne, maire de Feuquières, chargé de l'aménagement du territoire ;
    3. Franck Cordier, maire de Briot, chargé du développement durable et de la communication ;
    4. Pascal Verbeke, maire d’Hétomesnil, chargé de la culture et du tourisme ;
    5. William Bous, maire de Formerie, chargé des infrastructures communautaires ;
    6. Laurent Daniel, maire d’Hanvoile, chargé des affaires sociales et de la petite enfance ;
    7. Philippe Smessaert, maire de Pisseleu-aux-Bois, chargé de l’économie et des finances.

    Liste des présidents

    Liste des présidents successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1997 2001[8] Gérard Maillard Maire de Pisseleu (1983 → 2001)
    Ancien président du SIVOM du canton de Marseille-en-Beauvaisis
    2001[9] avril 2014 Hubert Trancart DVD Agriculteur
    Maire d'Omécourt (2001 → )
    avril 2014[10] - [11] juillet 2020[12] Jean-Louis Dor Les Centristes Retraité de la fonction publique
    Maire d'Abancourt (2008 → )
    juillet 2020[7] - [13] En cours
    (au 14 juillet 2020)
    Fabienne Cuvelier Directrice d'Ă©cole
    Maire de Gaudechart (2009 → )

    Compétences

    L'intercommunalité exerce les compétences qui lui ont été transférées par les communes membres, dans les conditions définies par le code général des collectivités territoriales. Il s'agit de :

    • Collecte, traitement, tri et valorisation des ordures mĂ©nagères
    • Secours et lutte contre l'incendie
    • Construction, entretien et gestion des Ă©quipements sportifs Ă  vocation intercommunale (reprise des six Ă©quipements sportifs existants, constituĂ©s par les piscines de Formerie et de Grandvilliers et par la salle de sports de Saint-Omer-en-ChaussĂ©e, ainsi que les gymnases de Formerie, Grandvilliers et Marseille-en-Beauvaisis liĂ©s aux collèges ; rĂ©alisation Ă©ventuelle d'Ă©quipements nouveaux complĂ©mentaires
    • AmĂ©nagement de l'espace
      • Élaboration, suivi, modification et rĂ©vision d'un SchĂ©ma directeur
      • Élaboration d'un Programme local de l'habitat (PLH)
    • DĂ©veloppement Ă©conomique
      • Promotion de la Picardie Verte et prospection visant Ă  l'accueil d'entreprises nouvelles
      • Étude, amĂ©nagement et commercialisation d'une ou plusieurs zones d'activitĂ©s Ă©conomiques intercommunales
      • Soutien au dĂ©veloppement du commerce, de l'artisanat et des activitĂ©s de services
      • Soutien au dĂ©veloppement du tourisme
    • Logement et cadre de vie
      • Interventions en matière d'amĂ©lioration de l'habitat
      • Soutien aux opĂ©rations communales de toute nature dans le domaine du logement notamment les lotissements et le dĂ©veloppement du locatif public et privĂ©
    • Transports et infrastructures
    • Action sociale
      • Étude, soutien aux opĂ©rations communales et interventions directes Ă©ventuelles en matière d'accueil de la petite enfance, d'accueil pĂ©riscolaire et d'insertion des jeunes (cantines et garderies pĂ©riscolaires, structures d'accueil et d'information au service des jeunes)
      • Étude, soutien aux opĂ©rations communales et interventions directes Ă©ventuelles en faveur des personnes âgĂ©es (aide au maintien en particulier)
    • Protection et mise en valeur de l'environnement
      • ContrĂ´le et entretien des systèmes d'assainissement non collectif des eaux usĂ©es
      • Étude ou travaux qui serait confiĂ©e Ă  la communautĂ© de communes par une ou plusieurs communes adhĂ©rentes en matière de rĂ©habilitation des systèmes d'assainissement, collectif ou non-collectif
      • Études et soutien aux communes en matières d'assainissement des eaux usĂ©es
      • Entretien des rivières et cours d'eau et participation aux Ă©ventuels travaux rĂ©alisĂ©s en coordination avec les territoires et groupements voisins
    • Soutien aux projets communaux dans la limite de ses compĂ©tences
    • Enseignement (collèges)
    • Centres sociaux : bâtiments des centres sociaux, et soutien Ă  leur fonctionnement
    • Culture :
      • Actions culturelles directement mises en Ĺ“uvre par la communautĂ©, via la programmation de manifestations culturelles diverses et l’accueil d’artistes en rĂ©sidences ;
      • Gestion d’une salle culturelle intercommunale ;
      • Soutien au dĂ©veloppement et Ă  la promotion de la lecture, soit directement, soit indirectement par un soutien financier et/ou technique aux bibliothèques municipales du territoire ;
      • Soutien financier et/ou technique aux actions culturelles d’intĂ©rĂŞt communautaire.
    • Politiques contractuelles avec l'État, la RĂ©gion, le dĂ©partement et tout autre partenaire.

    La communauté prend en 2016 la compétence voirie pour l’entretien de certaines routes communales. Le conseil communautaire définira sous deux ans la liste des voies concernées, qui devrait notamment comprendre les voies des zones d’activités. Cette compétence permettra également aux communes d'obtenir de meilleures conditions pour réaliser les travaux de réfection des voies dont elles conservent la charge[14].

    RĂ©gime fiscal et budget

    La communauté de communes est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.

    Afin de financer l'exercice de ses compétences, la communauté de communes perçoit une fiscalité additionnelle aux impôts locaux des communes, avec fiscalité professionnelle de zone (FPZ ) et sans fiscalité professionnelle sur les éoliennes (FPE)[1].

    Elle collecte également la taxe d'enlèvement des ordures ménagères[1] (TEOM), qui finance ce service public.

    Organismes de regroupement

    La communauté de communes est membre du syndicat mixte fermé Trinoval, qui assure pour ses membres la collecte et le traitement des ordures ménagères[1].

    Projets et réalisations

    Les premières activitĂ©s de la CCPV ont Ă©tĂ© consacrĂ©es Ă  la collecte des ordures mĂ©nagères et la gestion des piscines[15]. La livraison du complexe sportif et culturel de Songeons, comprenant un plateau d'Ă©volution de 44 m Ă— 22 m transformable en salle de spectacle de 120 fauteuils, est prĂ©vue au printemps 2008[16].

    La CCPV contribue au développement du territoire (avec les trois zones communautaires d’activités, situées à Feuquières, Formerie et Grandvilliers) et assure certains services à la population dans le secteur de la petite enfance, de la culture, de la jeunesse et des nouvelles technologies. Elle crée en 2017 avec la maison de l’emploi et de la formation du Beauvaisis une cité des métiers à Grandvilliers, lieu de formation aux métiers recherchant des professionnels[17].

    Elle a signĂ© le 7 juillet 2017 avec l'État et le DĂ©partement un « contrat de ruralitĂ© Â», qui prĂ©voit la rĂ©alisation de projets d'amĂ©nagements destinĂ©s Ă  favoriser le « maintien d'une ruralitĂ© vivante et dĂ©complexĂ©e Â». Ce programme de dix millions d'euros sur 4 ans, apporte Ă  l'intercommunalitĂ© 1,7 million d'euros de subventions, destinĂ©s Ă  :

    • la crĂ©ation d'une maison mĂ©dicale Ă  Marseille-en-Beauvaisis (accès aux services publics et aux soins) ;
    • crĂ©ation d'une station service automatique municipale Ă  Songeons (revitalisation des bourgs centres) ;
    • la rĂ©habilitation du bâtiment de l'ancienne gare d'Oudeuil (attractivitĂ© du territoire) ;
    • Optimisation du projet de dĂ©placements solidaires intergĂ©nĂ©rationnels (mobilitĂ©s) ;
    • RĂ©actualisation de l'Ă©tude MĂ©thanisation autour du pĂ´le « viande Bigard Â» Ă  Formerie (transition Ă©cologique et Ă©nergĂ©tique) ;
    • RĂ©alisation de la maison d'accueil rural pour personnes âgĂ©es (MARPA) Ă  Feuquières (cohĂ©sion sociale)[18].

    La CCPV s'est lancée dans un vaste programme d'assainissement, qui a permis à chaque commune de se doter d'un schéma d’assainissement et de lancer les travaux correspondants, bénéficiant d'un haut niveau de subventionnement, grâce à des financements particulièrement favorables.

    La CommunautĂ© Ă©labore son schĂ©ma Ă©olien. Le prĂ©sident Hubert Trancard indiquait en 2007 qu' « en pĂ©riphĂ©rie du territoire de la Picardie verte (il) devrait ĂŞtre possible d'implanter dans les annĂ©es Ă  venir quelque 80 Ă©oliennes, de puissance variable[19] ».

    Elle accueille en octobre 2017 dans 600 m2 de locaux commerciaux dĂ©saffectĂ©s de la zone d'activitĂ© communautaire de Grandvilliers une citĂ© des mĂ©tiers, qui s'inscrit dans un partenariat avec la maison de l'emploi et de la formation du Pays du Grand Beauvaisis, PĂ´le emploi et la chambre de mĂ©tiers et de l'artisanat de l'Oise, et qui permet d'offrir des services de formation et d'information Ă  destination de publics variĂ©s : jeunes, scolarisĂ©s ou non, demandeurs d'emploi, salariĂ©s en reconversion[20]...

    Notes et références

    1. « CC de la Picardie Verte (N° SIREN : 246000848) », Fiche signalétique BANATIC, Ministère de l'intérieur - DGCL, (consulté le ).
    2. Matthias Schweinguth, « La commune souhaite quitter la CCPV : Le conseil municipal souhaite sortir de la communauté de communes de la Picardie verte et rejoindre la communauté de communes interrégionale Aumale - Vlangy-sur-Bresle », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3469,‎ , p. 9.
    3. Elie Julien, « Quincampoix-Fleuzy veut quitter la Picardie verte, les élus la retiennent », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (www.leparisien.fr/quincampoix-fleuzy-60220/quincampoix-fleuzy-veut-quitter-la-picardie-verte-les-elus-la-retiennent-26-01-2018-7524225.php, consulté le ).
    4. « Arrêté préfectoral du 28 septembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Formerie », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise,‎ , p. 16-17 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    5. INSEE, Recensement général de la population 2016, Document mentionné en liens externes.
    6. « Arrêté préfectoral portant composition du conseil communautaire de la Communauté de communes de la Picardie Verte corrélative au renouvellement général des conseils municipaux de 2020 », Recueil des actes administratifs de la préfecture de l'Oise, no 11,‎ , p. 59-62 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    7. Ingrid Cordier, « Fabienne Cuvelier nouvelle présidente de la Picardie verte : Maire de Gaudechart, elle a été élue présidente de la communauté de communes vendredi 10 juillet, à Feuquières », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « aire de Gaudechart, un village de 400 habitants, depuis 2009, Fabienne Cuvelier est devenue, vendredi 10 juillet, présidente de la Communauté de communes de Picardie verte (CCPV), à Feuquières. Elle a été élue par 82 voix sur 103 exprimées (10 abstentions et 21 bulletins blancs) ».
    8. Jean Heurtebise, « Gérard Maillard tire le bilan de sa présidence », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    9. Jean Heurtebise, « Hubert Trancart, président de la communauté de communes », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Président fondateur de la communauté de communes de la Picardie verte, Gérard Maillard a installé, jeudi soir, les nouveaux délégués des communes avant de laisser sa place à Hubert Trancart (Omécourt), déjà vice-président, qui a été élu à la présidence par 97 voix sur les 99 suffrages exprimés ».
    10. « Jean-Louis Dor succède à Hubert Trancart : Le maire d'Abancourt succède à celui de Omécourt. Hubert Trancart était président de la communauté de communes depuis 17 ans », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3287,‎ , p. 6
    11. Pierre-Emmanuel Reger, « Jean-Louis Dor succède à Hubert Trancart à la présidence de la CCPV : Jean-Louis Dor, maire d'Abancourt, a été élu président de la Communauté de communes de la Picardie verte. Il succède à Hubert Trancart, président pendant 14 ans. », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Jean-Louis Dor et Lionel Bouchart étaient candidats à la présidence de la Communauté de la Picardie verte jeudi 24 avril à la salle des fêtes de Grandvilliers. Le maire d’Abancourt a obtenu la majorité des suffrages des délégués communautaires et a voulu profiter de la compétence du second en lui proposant la vice-présidence des finances et de l’économie. Sept autres vice-présidents présentés par Jean-Louis Dor ainsi que les 14 membres du bureau ont été élus ».
    12. Pierre-Emmanuel Reger, « Jean-Louis Dor pas candidat à la présidence de la Communauté de communes de la Picardie verte : Jean-Louis Dor, président de la Communauté de communes de la Picardie verte, a annoncé jeudi 23 janvier qu'il ne sollicitait pas un nouveau mandat de président de la CCPV. », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Je désire me consacrer entièrement à ma commune d’Abancourt, si tant est que les habitants me fassent une nouvelle fois confiance, dans le respect de notre belle démocratie. Et si ce n’était pas le cas, je suis également une « énergie renouvelable », j’ai plein d’idées et je trouverai toujours quelque chose à faire pour le bien commun ! ».
    13. « CCPV: Fabienne Cuvelier élue à l’unanimité : Seule candidate, Fabienne Cuvelier devient la première femme élue à la tête de la CCPV. L'assemblée a accepté toutes les propositions de la présidente », Le Réveil,‎ (lire en ligne, consulté le ) « L’assemblée a également voté la réduction du nombre de vice-présidents de huit à sept, sur proposition de la nouvelle présidente. Sur la liste de sept vice-présidents présentée par Fabienne Cuvelier, trois étaient candidats à leur succession. Un renouvellement partiel. Les sept candidats de la présidente ont été élus. Seul hic, le vice-président chargé de l’économie a eu de la concurrence : Lionel Bouchart, vice-président sortant, s’est présenté face à lui. Il a rappelé son bilan positif, martelant qu’il avait ramené « la situation d’endettement dans des normes acceptables ».
    14. « Voirie, nouvelle compétence pour la Picardie verte », Le Courrier picard, édition de Grandvilliers, no 3415,‎ , p. 4.
    15. Les deux piscines existaient antérieurement à la création de la CCPV. Celle-ci les a réhabilité en 2000, pour la piscine Océanede Grandvilliers, et en 2003 pour la piscine Atlantis de Formerie
      La communautĂ© a bĂ©nĂ©ficiĂ© d'une subvention de 80 % pour la rĂ©alisation de ces rĂ©habilitations, et le coĂ»t de fonctionnement des 2 Ă©quipements est de l'ordre de 700 000 €/an, selon D. Bisschop, citĂ© dans la revue Picardie verte de no 34, octobre 2007
    16. Source : revue Picardie verte no 35, décembre 2007
    17. Matthias Schweisguth, « Une cité des métiers à Grandvilliers en 2017 : La communauté de communes de Picardie verte et la maison de l’emploi et de la formation du Beauvaisis conduisent ce projet », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3397,‎ , p. 6.
    18. Aurélie Géraux, « Signature du contrat de ruralité CCPV : Formerie : le vendredi 7 juillet 2017, M. le préfet de l'Oise, Didier Martin, et M. Jean-Louis Dor, président de la communauté de communes de la Picardie Verte (CCPV), ont procédé à la signature du contrat de ruralité de la Picardie Verte », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3455,‎ , p. 10.
    19. Oise Hebdo no 683 du 4 avril 2007.
    20. P.E.R., « La Cité des métiers ouvrira débit octobre », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3519,‎ , p. 7.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le livre de la Picardie verte : l'Ă©mergence d'un territoire, 1997-2006, Ă©d. Sync city international

    Articles connexes

    Liens externes

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