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Fouilloy (Oise)

Fouilloy est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Fouilloy
Fouilloy (Oise)
La mairie et l'église.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de la Picardie Verte
Maire
Mandat
Muriel Caron
2020-2026
Code postal 60220
Code commune 60248
Démographie
Population
municipale
216 hab. (2020 en augmentation de 10,77 % par rapport à 2014)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 01″ nord, 1° 49′ 40″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 211 m
Superficie 4,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Grandvilliers
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
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Fouilloy
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Fouilloy
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Fouilloy
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Fouilloy

    Géographie

    Localisation

    Fouilloy est un long village-rue rural du Plateau picard, situé à l'extrémité ouest du département de l'Oise, en bordure du département de la Somme et à proximité immédiate de la Seine-Maritime (à km d'Aumale).

    Le village est desservi par la RD 315, ancienne route nationale 15bis, qui supporte un trafic moyen journalier en mai 2013 de 3169 véhicules, dont 11,9 % de poids lourds [1] ;

    La gare de Fouilloy est une halte SNCF desservie par les trains TER Hauts-de-France de la relation Abancourt – Amiens.

    En 1850, Louis Graves indiquait « la plus grande partie du territoire forme une large saillie vers le département de la Somme. L'ensemble constitue une plaine horizontale donnant naissance, vers le nord, à un ravin, rattaché au bassin de la Somme, et vers l'ouest, à un autre ravin qu'on doit. cousiderer comme une branche de la vallée de Bresle. Les hauteurs de ce deuxième vallon sont boisées. Le cher-lieu est formé d'une seule rue, longue d'un kilomètre demi, sur la route de Paris an Tréport. Les maisons sont sépa-. rées.par des enclos. Cette.cominune est dépourvue d'eau de source, comme toutes celles qui occupent la région élevée et crayeuse du canton[2] ».

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 9,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 857 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Arnoult », sur la commune de Saint-Arnoult, mise en service en 2001[9] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 766,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 36 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[15].

    Climat de la Picardie

    Données météorologiques dans l'Oise de 1961 à 1990[16]
    MoisJanFévMarAvrMaiJuiJuiAoûSepOctNovDécAnnée
    Températures minimales (°C) 1 1,1 2,7 4,4 7,6 10,3 12,2 12,2 10,4 7,7 3,9 1,8 6,3
    Températures maximales (°C) 5,6 6,5 9,4 12,4 16,2 18,9 21,0 21,3 18,9 14,8 9,4 6,5 13,4
    Températures moyennes (°C) 3,3 3,8 6,0 8,4 11,9 14,6 16,6 16,7 14,7 11,3 6,7 4,2 9,8
    Ensoleillement (h) 52,6 81,3 114,0 165,6 199,0 209,7 215,4 207,8 151,5 113,7 74,4 47,5 1637,9
    Pluviométrie (mm) 59,2 48,3 55,0 48,1 53,6 61,8 57,4 57 68 71,8 81,2 70,2 731,5

    Urbanisme

    Typologie

    Fouilloy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), prairies (27,9 %), forêts (10,8 %), zones urbanisées (6 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Lieux-dits, hameaux et écarts

    Le Catez et le Vallalet.

    Habitat et logement

    En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 104, alors qu'il était de 103 en 2014 et de 99 en 2009[I 1].

    Parmi ces logements, 83,7 % étaient des résidences principales, 7,7 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,9 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fouilloy en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,7 %) supérieure à celle du département (2,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,1 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Fouilloy en 2019.
    Typologie Fouilloy[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 83,7 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 7,7 2,4 9,7
    Logements vacants (en %) 8,7 7,1 8,2

    Toponymie

    Fouilloy est un terme dont l'origine remonte, selon toute vraisemblance, à l'époque féodale qui débute au Xe siècle. Le suffixe « étum » se transformant en « oy » ou « ay » dans la France du nord, se retrouve dans nombre de lieux désignés à partir d'un nom de plante (Aulnay, Aulnoye, lieu planté d'aulnes par exemple)[24].

    La localité a été désignée comme Fouilloys, Fouilloi (Folloi en 1255)[2].

    Histoire

    Antiquité

    Fouilloy était traversé par la voie romaine reliant Beauvais à Eu — prémisse de la route nationale 15 bis — et l'on y trouvait des monnaies romaines[2].

    Moyen Âge

    Un château-fort existait à Fouilloy, dont les fondations existaient encore en 1850 au lieu-dit Le Catez, avec alors une double enceinte, profonde. de sept mètres, des restes de gros murs, et un pujits donnant accès à de vastes souterrains[2].

    Un prieuré de la Vierge est fondé par les anciens comtes d'Aumale, dont la collation appartenait à l'abbé de Saint-Fuscien[2].

    Temps modernes

    Avant la Révolution française, Fouilloy appartenait au comté, puis duché d'Aumale, au doyenné d'Aumale, au bailliage de Neufchâtel, à la généralité et à l'archidiocèse de Rouen.

    Époque contemporaine

    La gare au tout début du XXe siècle.

    En 1850, la commune, qui compte 74 maisons, accueille une briquetterie dans son territoire. Une partie de la population vit alors de la fabrtication d'articles de bonneterie[2].

    La gare de Fouilloy a été mise en service en 1867, facilitant les déplacements des habitants et le transporft des marchandises. Les bâtiments du bâtiment voyageur ont été démolis lors de l'électrification de la ligne de chemin de fer, vers 1980.

    À la fin de la Première Guerre mondiale, un terrain d'aviation militaire a été aménagé entre Fouilloy, le hameau de Saint-Clair à Hescamps et le hameau de Carroix à Romescamps. Il accueillit notamment du 27 avril au 29 mai 1918 trois escadrilles du Groupe de bombardement n° 6 (GB6) du Groupement Ménard, les escadrilles n° BR 66, BR 108 et BR 111 volant sur avions Breguet XIV-B2.

    Du 18 mai au 18 juin 1918, les escadrilles BR 29, 123 et 129 du GB 9 volant également sur Bréguet XIV-B2 les rejoignirent, ainsi que des escadrilles du GB5 [25].

    Le président du Conseil Georges Clemenceau visite le camp d'aviation le 17 ou le [26] - [27].

    Fouilloy est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 par décret du 6 avril 1922[28].


    Le corps communal de sapeurs-pompiers disparait en 1950[29].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Formerie[30]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements électoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Grandvilliers

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la deuxième circonscription de l'Oise.

    Intercommunalité

    Fouilloy fait partie de la communauté de communes de la Picardie verte, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

    Cette intercommunalité regroupe l'ensemble des communes des anciens cantons de Formerie, Grandvilliers et Marseille-en-Beauvaisis, ainsi que certaines communes de l'ancien canton de Songeons.

    La commune fait également partie du « Grand Beauvaisis[31] », l'un des seize pays a constituer le « Pays de Picardie ».

    En 2017, la commune est également membre de plusieurs syndicats communaux :

    • Syndicat d'énergie de l'Oise
    • Syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Blargies
    • Syndicat intercommunal de regroupement scolaire du RPI de Romescamps
    • Syndicat mixte Oise très haut débit[32].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1912 1924 Albert Dumonchy[33]
    Les données manquantes sont à compléter.
    Robert Geffroy[Note 7]
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1988 juin 1995 Yves Fizet[Note 8]
    juin 1995[33] mars 2001[34] Patrick Fizet Fils d'Yves Fizet
    Enseignant puis directeur de SEGPA
    mars 2001 2005[35] Annie Geffroy Démissionnaire
    septembre 2005[34] juillet 2020[33] Patrick Fizet[36] - [1] - [37] UDF
    puis MoDem
    puis LREM[38]
    Enseignant puis directeur de SEGPA, suppléant de la députée Agnès Thill
    juillet 2020[39] - [40] En cours
    (au 16 juillet 2020)
    Muriel Caron

    Jumelage

    Équipements et services publics

    Eau et déchets

    L'adduction en eau potable est réalisée par le syndicat des eaux de Blargies, dont le captage alimente également Lannoy-Cuillère, Saint-Valery, Broquiers, Moliens, Monceaux-l'Abbaye, Romescamps, Saint-Thibault, Escles-Saint-Pierre, une partie de Sarcus, Saint-Arnoult, Blargies, Abancourt) Hescamps Saint Clair et Criquiers[42].

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux d'Escles-Saint-Pierre, Gourchelles et Romescamps dans le cadre de l’école des Quatre villages-R.-Cocu à Romescamps, un regroupement pédagogique concentré construit en 2017[43] - [39].

    Culture

    Outre la salle polyvalente Ehzhan-Palcy[Note 9], une bibliothèque est aménagée par une habitante en 2020 dans le bâtiment de l'ancienne pompe à incendie de la commune, datant des années 1850. Cet équipement porte le nom d'un ancien maire-adjoint, Lionel Eudelin[29].

    Tourisme

    La place Carle, ancienne place communale du village, située le long de l'ancienne route nationale et aménagée pour des pique-niques[44].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[46].

    En 2020, la commune comptait 216 habitants[Note 10], en augmentation de 10,77 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    258284317265270275274281290
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    268260247251253253232263217
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    212220207245249244216203213
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    269284255206177194193199207
    2014 2019 2020 - - - - - -
    195214216------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune.

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 95 hommes pour 112 femmes, soit un taux de 54,11 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0
    90 ou +
    0,0
    8,2
    75-89 ans
    10,3
    18,4
    60-74 ans
    16,4
    24,5
    45-59 ans
    19,0
    17,3
    30-44 ans
    16,4
    15,3
    15-29 ans
    16,4
    15,3
    0-14 ans
    21,6
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Vie associative

    Le comité des fêtes anime le village[50].

    On compte également l'association Culture Loisirs Animation de Fouilloy[29].

    Économie

    • La coopérative Biocer est la plus grande coopérative bio du nord de la France. Elle dispose depuis 2010 d'un silo qui approvisionne en céréales le Nord de la France, la Belgique et les Pays-Bas, situé dans les emprises de l'ancienne gare de Fouilloy[51] - [52].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église de Fouilloy.
    • Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption, construite au XVIIIe siècle, en brique avec de rares insertions de pierre. Le portail porte la date de 1773
      L'intérieur est notable par l'imposant retable du maître-autel, aux magnifiques boiseries Louis XVI. La grille de chœur et le lutrin sont de la même époque. On signalera également un beau Christ provenant de l’ancienne poutre de gloire et une cuve baptismale en pierre du XIIe siècle, à décor de godrons[53].
    • Château du Vallalet, construit en brique au début du XVIIIe siècle, par la famille de Chérie (d'Aumale), et son parc .

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Briet de Rainvilliers, ancien conseiller général et député de la Somme, décédé à Fouilloy, au Vallalet, en 1907.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Fouilloy », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Une sente piétonne inaugurée en 2020 porte le nom de Robert Geffroy, maire du village pendant 17 ans : Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3608 du 24 juin 2020, p. 11.
    8. Yves Fizet a été « conseiller municipal, adjoint au maire puis maire en 1988, soit près de 50 ans au service du village » : Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3608 du 24 juin 2020, p. 11.
    9. La réalitrice martiniquaise Euzhan Palcy a inauguré cet équipement en 1993.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Matthias Schweisguth, « Ce radar, c’est une question de sécurité : Le maire Patrick Fizet explique pourquoi le conseil municipal de Fouilloy demande à l’État d’installer un radar fixe dans la traversée du village. », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3298,‎ .
    2. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Formerie, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 124 p. (lire en ligne), p. 50-52, sur Google Livres.
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    9. « Station Météo-France Saint-Arnoult - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Fouilloy et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Saint-Arnoult - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Fouilloy et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. Relevés météorologiques d'Abbeville, Somme (80), de 1961 à 1990 (infoclimat.fr)
    17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    27. Pierre-Emmanuel Reger, « Près d'Aumale. Clemenceau a visité le terrain d’aviation en 1918 : Marvin Jacobs, médiateur culturel de l'association Ciné rural 60, a trouvé des images inédites de la visite de Georges Clemenceau et le marchéral Foch à Fouilloy et Sarcus (Oise) », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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    33. Patrick Caffin, « Municipales dans l’Oise : la fin d’une dynastie, élue depuis... 120 ans ? : Depuis plus d’un siècle, Fouilloy compte au moins un membre de la famille Fizet parmi ses élus. Ce pourrait prendre fin, dimanche prochain », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Maire (MoDem) de Fouilloy, celui-ci n'a pas réussi à se faire réélire au premier tour du scrutin, en mars dernier. Quand ses opposants, emmenés par Muriel Caron, ont déjà raflé six sièges sur onze, et la majorité (...) Quant à Patrick Fizet, il fait son entrée politique en 1988. « Je suis devenu conseiller sur la demande de mon père. Comme une évidence, raconte-t-il. J'ai été adjoint de 1989 à 1995, avant d'être élu maire. Battu en 2001, j'ai repris la mairie en 2005. » ».
    34. « Patrick Fizet élu maire », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Battu sèchement en 2001, Patrick Fizet a profité des municipales partielles pour retrouver son poste de maire. Il a été élu par 6 voix contre 5 à Joël d'Haese ».
    35. C.G., « Déjà une démission au nouveau conseil municipal ! », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il manque déjà un élu au conseil municipal, au complet depuis seulement quinze jours, après des élections partielles. Rappelons que ces dernières avaient été provoquées par la démission de l'ancien maire, Annie Geffroy, qui s'ajoutait à trois autres défections d'élus ».
    36. Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source : Hebdomadaire Le Réveil du 27 mars 2008
    37. « Patrick Fizet se représente », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3587,‎ , p. 11.
    38. Aurélie Géraux, « Elections sénatoriales : Patrick Fizet veut être candidat pour le groupe LREM », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3457,‎ , p. 9.
    39. Pierre-Emmanuel Reger, « Municipales 2020 : à Fouilloy, Muriel Caron mène une liste contre le maire sortant : Il y aura deux listes à Fouilloy (Oise). Muriel Caron, conseillère municipale d'opposition, a constitué une liste contre Patrick Fizet, maire de Fouilloy », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    40. « Muriel Caron a été élue maire », Le Réveil, édition Bresle Oise Somme, no 3667,‎ , p. 16 « Seule candidate, Muriel Caron a été élue avec dix voix sur les onze possibles ».
    41. « Première visite de la délégation roumaine de Chiuiesti à Fouilloy, près de Formerie : Après la visite d'une délégation de Fouilloy à Chiuiesti en avril 2017, une délégation roumaine composée de 6 personnes a été accueillie du 12 au 18 juillet », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    42. Mathieu Blard, « Treize communes de l’Oise privées d’eau potable : Un prélèvement réalisé par l’ARS a mis en lumière une pollution microbiologique d’origine fécale au sein du réseau exploité par le syndicat des eaux de Blargies », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    43. « Quatre villages construisent leur école ensemble », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    44. « Le village de Fouilloy divisé autour de la vente de son ancienne place communale : Le maire, Patrick Fizet, a été mis en minorité au sein du conseil muncipal, qui a décidé de vendre cette ancienne place du village, contre son souhait », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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    50. Mathieu Marin, « À Fouilloy, une nouvelle équipe à la tête du comité des fêtes après un an d'absence : Après un an d'absence, le comité des fêtes reprend du service à Fouilloy. La fête des voisins a été l'occasion de rassembler les habitants. Avant le retour de la brocante en juin. », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    51. Pierre-Emmanuel Reger, « Dans les coulisses de la plus grande coopérative Biocer à Fouilloy : Biocer est la plus grande coopérative bio du nord de la France. Installée à Fouilloy depuis 2010, elle approvisionne en céréales le Nord de la France, la Belgique et les Pays-Bas », Le Réveil de Neufchâtel,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    52. Elie Julien, « Le Fouilloy : la plus grande coopérative bio du nord de la France à plein régime : Dans un marché qui connaît une croissance à deux chiffres chaque année, le site de Biocer au Fouilloy va pouvoir stocker jusqu’à 5 500 t de grains simultanément », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    53. Dominique Vermand, « Fouilloy, église Notre-Dame », Diocèse : Amiens, Églises de l'Oise - Art roman et gothique (consulté le ).
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