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Daméraucourt

Daméraucourt est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Daméraucourt
Daméraucourt
La mairie et la place du village
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de la Picardie Verte
Maire
Mandat
Hugues Crignon
2020-2026
Code postal 60210
Code commune 60193
Démographie
Gentilé Daméraucourtois, Daméraucourtoises
Population
municipale
204 hab. (2020 en diminution de 8,93 % par rapport à 2014)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 42′ 32″ nord, 1° 55′ 42″ est
Altitude Min. 128 m
Max. 197 m
Superficie 8,57 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvilliers
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
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Daméraucourt
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Daméraucourt
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Daméraucourt
Liens
Site web http://www.dameraucourt.fr/

    Géographie

    Localisation

    La rue de Grandvilliers devant l'école.

    Daméraucourt est un village rural du plateau picard dans le département de l'Oise, limitrophe du département de la Somme et qui surplombe la vallée des Évoissons. Il est situé à 35 km au sud-ouest d'Amiens et à la même distance au nord-ouest de Beauvais.

    Il est aisément accessible par l'Autoroute A29, le tracé initial de l'ex-RN 1 (actuelle RD 901) ou l'ex-RN 15 bis (actuelle RD 315).

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Daméraucourt
    Hescamps
    Somme
    Équennes-Éramecourt
    Somme
    Daméraucourt Dargies
    Élancourt Sarnois

    Hydrographie

    Le village est drainé par le ruisseau les Évoissons, qui passe dans la vallée en contrebas de l'église.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 9,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 827 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Arnoult », sur la commune de Saint-Arnoult, mise en service en 2001[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 766,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 30 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Daméraucourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,7 %), prairies (13,9 %), forêts (10,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,8 %), zones urbanisées (3,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Morphologie urbaine

    Selon le rapport de présentation de la carte communale de la commune, « le village reproduit les caractéristiques essentielles des villages de paysage bocager : le village est entouré d'une couronne bocagère puis de champs ouverts. Les herbages se localisent surtout autour du village et sur les terres humides peu propices à l'agriculture. Le bâti présente des caractéristiques liées à la spécialisation d'élevages tels que les fermes herbagères, à cour ouverte sur la rue et de petite taille[21] ».

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 104, alors qu'il était de 101 en 2013 et de 94 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 87,7 % étaient des résidences principales, 4,6 % des résidences secondaires et 7,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Daméraucourt en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4,6 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,8 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Daméraucourt en 2018.
    Typologie Daméraucourt[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 87,7 90,4 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4,6 2,5 9,7
    Logements vacants (en %) 7,7 7,1 8,2

    Toponymie

    Le nom jeté ou sobriquet des villageois était au XIXe siècle les Nagas (les arriérés), sans qu'on en connaisse l'origine[22].

    Histoire

    En 1882 est découverte dans la commune une caverne funéraire préhistorique[23].

    Des tuiles romaines ont été découvertes au bois de Quesnoy[24].

    En 1219, le seigneur de Poix, châtelain de Daméraucourt, donne la moitié de la dîme payée par les habitants à l'abbaye de Lannoy, qui y possède alors une maison avec une grange dîmeresse, vendue en 1693[25].

    En 1239, un accord intervient entre le sire de Dameraucourt, Robert, vicomte de Poix, et l'abbaye pour réparer à frais partagés le chœur et le clocher de l'église de Dameraucourt. « Les religieux de Lannoy s'obligeaient à faire reconstruire le chœur en pierre sur 40 pieds de long, 20 pieds de large et 36 pieds de haut dans œuvre, et la tour du clocher en pierre et bois, au carré, sur 12 pieds de chaque face et 46 pieds de haut dans œuvre, et de couvrir le tout en tuiles. La construction devait être terminée dans le délai d'un an à compter du jour de la Saint-Remi de l'an 1239. L'abbaye reconnaissait en outre qu'elle serait tenue, à l'avenir, de réparer la toiture à moins que les dégâts ne fussent causés par cas fortuit ou de cause majeure, par tempête ou incendie, et de subvenir au luminaire de l'église en fournissant annuellement deux sétiers d'huile et dix-huit livres de cire. De leur côté, le seigneur et les habitants de Dameraucourt s'engageaient laissera l'abbaye tous les matériaux de l'ancien chœur[25] ».

    Un château fort du XIVe siècle, détruit vers 1815, se trouvait à Daméraucourt. Sa porte est préservée et conservée au Musée de Picardie[26].

    En 1848, un arbre de la liberté est planté sur la place du village à la suite de la Révolution de 1848. Ce peuplier était considéré en 1938 comme « le plus bel arbre de la liberté de notre région »[27].

    En 1900, les habitants du village étaient surnommés les Nagas[28]

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de l'Oise.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Grandvilliers[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 23 à 101 communes.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes de la Picardie verte, créée fin 1996 et qui succédait notamment au SIVOM du canton de Grandvilliers, créé en 1965.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1908 après 1938 Hyppolite Boye[30] Agriculteur
    Chevalier du mérite agricole
    Chevalier de la légion d'honneur
    1959 1986 Jean-Pierre Jordan Conseiller général de Grandvilliers (1964 → 1976)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Albert Vasseur
    mars 2008[31] 2014 Michel Gérard Responsable administratif
    avril 2014[32] En cours
    (au 2 décembre 20210)
    Hugues Crignon Agriculteur[33]
    Réélu pour le mandat 2020-2026[34]

    Équipements et services publics

    L'école.

    Eau et déchets

    L'adduction d'eau est assurée par le syndicat des eaux de Dargies-Daméraucourt, auquel adhère la commune.. Son captage est situé à Dargies[35].

    Enseignement

    En 2021, les enfants sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe Dargies, Daméraucourt, Élencourt, Offoy et Sarnois[36] - [37].

    La classe de Sarnois accueille les maternelles (2020-2021 : 32 élèves), celle de Dargies les CP CE1 et CE2 (Effectif 2020-2021 : 21 élèves) et celle de Daméraucourt les CM1 et CM2 (Effectif 2020-2021 : 22 élèves)[38].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].

    En 2020, la commune comptait 204 habitants[Note 8], en diminution de 8,93 % par rapport à 2014 (Oise : +1,35 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    454510539484505502479470449
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    451426427361323320299266256
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    234231210180162166185210187
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    220203163171186166199200227
    2015 2020 - - - - - - -
    221204-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 106 hommes pour 110 femmes, soit un taux de 50,93 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    3,8
    7,0
    75-89 ans
    1,9
    20,0
    60-74 ans
    25,0
    19,0
    45-59 ans
    18,3
    23,0
    30-44 ans
    19,2
    14,0
    15-29 ans
    13,5
    17,0
    0-14 ans
    18,3
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,3
    5,3
    75-89 ans
    7,5
    15,1
    60-74 ans
    15,8
    20,9
    45-59 ans
    20,1
    19,5
    30-44 ans
    19,4
    17,9
    15-29 ans
    16,5
    20,8
    0-14 ans
    19,4

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La mairie-école, en brique rouge typique.
    • L'église Saint-Denis[44], construite en limite du village sur un site légèrement dominant, une des rares églises du secteur à avoir conservé des pafrties du XIIIe siècle et qui a fait l'objet de travaux en 2015-2016, avec des vitraux de belle facture dont un dédié à Jeanne d'Arc, une poutre de gloire spiralée en bois de 1762 qui sépare le chœur et la chapelle seigneuriale, et supporte un Christ en croix avec saint Jean et Marie[45] - [26], des fonts baptismaux de la fin du XII e ou du début du XIIIe siècle[46], un harmonium rénové, et un ensemble inspirant la paix de ce petit village.
    Elle contient une cloche qui porte l'inscription " J'ay été bénite par Messire Nicolas Pillesoy curé de ce lieu assisté de messire François Piat prêtre messire François comte de Lannoy châtelain, seigneur dudit Lannoy de Daméraucourt Saint-Martin le pauvre du viel [...] Houdan au bois baron de Bretizel seigneur et [...] d'Ouchy Chasteau et dame de la Motte La Croix au bailly Anfreville Marais, Mers, Capagne, Omastre Sallenelle, Bosraucourt, Lespinoy et gouverneur des villes et châteaux du comté d'Eu et Tresport sur la mer grand bailli des eaux et forest dudit comté gentilhomme ou aire de la chambre du roy maréchal de camp des armées nommée Louise par messire Jean de Lestendard, chevalier, seigneur marquis de Bully et dame Louise de Torsy sur les [...] / de Nainville fondeur Amiens/1669[47] "
    Dans l'église se trouve la dalle funéraire en pierre de Tournai de Nicolas de Lannoy et de son épouse Magdeleine de Mutterel du début du XVIIe siècle, avec une inscription, peu lisible : Cy gist hault et puissant seigneur maître Nicolas de Lannoy chevalier connétable du roy en ses conseils d'état et privé gouverneur du comté et maistre des eaux et forêts dudit comté seigneur dudit lieu de Lannoy, Daméraucourt, Coignères, Austrucq, baron, pair et conestable héréditaire de Boulonois seigneur et baron (?) d'Auxi le Château qui décéda le 10... 16... Et dame Magedeleine le Mutterel sa femme, dame de Foyville et autres lieux laquelle décéda le 10... De... 16…[48], et une autre, semblable, de Jean de Lannoy et Anne de Herbelot[49].
    • L'église Saint-Denis
    • L'église et le monument aux morts
      L'église et le monument aux morts
    • Statue du saint, sur la façade de l'église
      Statue du saint, sur la façade de l'église
    Le monument aux morts.
    • Le village compte trois chapelles et quatre calvaires[50] :
      • La chapelle Saint-François, reconstruite à l'identique après sa destruction en 2009 lors d'un accident de la route. Elle porte l'inscription Ecce homo sur son fronton ;
      • La chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde ;
      • La chapelle Saint-Denis, au cimetière, qui date du XVIe siècle. À la fin du XIXe siècle, on mentionnait que « la charpente n'est pas sans intérêt. La sablière présente deux têtes, dont l'une tire la langue, l'autre est celle d'un singe. Les tirants et le poinçon de l'abside sont en spirale. On voit aussi deux écussons l'un est celui des Dameraucourt. l'autre mi-partie des Dameraucourt, mi-partie de... à trois chevrons de... Cette chapelle était, autrefois, le but d'un pèlerinage : on y disait la messe le premier jeudi du mois[26] ».
      • Les calvaires de l'école, du carrefour, de la rue du Bois et le calvaire Crignon.

    On peut également noter la remise de l'ancienne caserne des pompiers et le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    • La légende dit que le village de Rameroncourt (Oise) avait pour seigneur vers 1560 le chevalier Antoine de Lannoy, époux de Jacqueline Rasse. Ce couple eut au moins deux enfants, Jean de Lannoy, qui succéda à son père et sa sœur Marie qui aurait épousé en 1571 le chevalier Jacques de Manssel. De cette union naquit en janvier 1583 Marie de Manssel, baptisée quelques jours après à Montfort-l'Amaury (Yvelines) par le curé Michel Moreau.
      Le parrain était Nicolas Moreau (1544-1619) dit d'Auteuil du nom de sa seigneurie. Proche du duc d'Anjou et futur Henri III dont il fut le maître d'hôtel, Nicolas Moreau est trésorier de France jusqu'en 1586. Époux de Marthe Potier, fille de Jacques, seigneur de Blancmesnil, et de Françoise Cueillette, dame de Gesvres, Nicolas Moreau est seigneur de Thoiry (78) et l'un des bibliophiles renommés de son époque [51] - [52] - [53] - [54].
    • Jean Casale, pilote pionnier de l'aviation français et as de la Première Guerre mondiale, fut tué en s'écrasant le dans la forêt de Daméraucourt, de retour d'un meeting aérien au Touquet avec son Blériot Type 115 dit "le Mammouth" (Quadrimoteur de transport pour 8 passagers)[55].

    Héraldique

    Les armes des seigneurs de Daméraucourt étaient ainsi décrites « échiqueté d'or et d'azur de 25 pièces[26] ».

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • « Daméraucourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Saint-Arnoult - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Daméraucourt et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Saint-Arnoult - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Daméraucourt et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
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