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Chaudefonds-sur-Layon

Chaudefonds-sur-Layon est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Chaudefonds-sur-Layon
Chaudefonds-sur-Layon
Pont de Chaudefonds.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité Communauté de communes Loire Layon Aubance
Maire
Mandat
Yves Berland
2020-2026
Code postal 49290
Code commune 49082
Démographie
Gentilé Califontains
Population
municipale
932 hab. (2020 en diminution de 3,62 % par rapport à 2014)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 19′ 37″ nord, 0° 42′ 17″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 95 m
Superficie 14,77 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Angers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chalonnes-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Chaudefonds-sur-Layon
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Chaudefonds-sur-Layon
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Chaudefonds-sur-Layon

    Ce village rural se trouve dans la vallée encaissée des Coteaux du Layon et dans le Val de Loire inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

    La commune possède un important passé minier lié à l'exploitation du bassin houiller de Basse Loire.

    Géographie

    Photographie de la vallée du Layon.
    La vallée du Layon vue depuis le chemin à l'est du hameau d'Ardenay.

    Localisation

    Ce village angevin de l'Ouest de la France se situe en limite nord des Mauges, sur la route[1] D 125 qui va de Chalonnes-sur-Loire (km) à Val-du-Layon (km)[2].

    Le territoire des Mauges est la petite région qui couvre la partie sud-ouest du Maine-et-Loire, délimitée au nord par la Loire (fleuve) et à l'est par le Layon (rivière)[3].

    Géologie et relief

    La commune s'étend sur près de 15 km2 (1 477 hectares), et son altitude varie de 12 à 95 mètres[4].

    Chaudefonds-sur-Layon se situe sur les unités paysagères de la Loire des promontoires, du plateau des Mauges et du couloir du Layon (est de la commune)[5]. La commune de Chaudefonds se trouve partagée entre les reliefs des coteaux et la vallée du Layon. La géologie de la région est constituée de nombreux bassins sédimentaires carbonifères, dont certains possèdent des gisements productifs en charbon : c'est le sillon houiller de la Basse-Loire[6] - [7].

    À signaler la présence du col d'Ardenay (1,5 km de long pour un pourcentage moyen de 3,5 % avec des pourcentages de 6 % se terminant par un faux plat de 400 mètres) à une altitude de 20 mètres, démarrant au pont de Chaudefonds-sur-Layon et arrivant dans le hameau d'Ardenay par la D 121, se terminant à 75 mètres d'altitude. C'est l'unique col du Maine-et-Loire.

    Hydrographie

    Photographie du pont de Valette.
    Pont de Valette.

    Les rivières du Jeu et du Layon traversent son territoire[1].

    Protections sur la commune

    Outre des protections sur des bâtiments (monuments historiques et inventaires), la commune figure à l'inscription[8] de Natura 2000 (vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et zones adjacentes), des zones naturelles d'intérêt écologique floristique et faunistique (basse vallée du Layon, vallée du Louet, vallée du Jeu, ruisseau de la Contrie et de l'Oyon), au schéma d'aménagement et de gestion des eaux (Layon, Aubance) et dans la zone du Patrimoine mondial de l'UNESCO (Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire).

    Climat

    Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, de par sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[9].

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 632 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaulieu-S-Lay », sur la commune de Beaulieu-sur-Layon, mise en service en 1988[16] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[17] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,6 °C et la hauteur de précipitations de 609,7 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, dans le département de la Loire-Atlantique, mise en service en 1945 et à 71 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 12,5 °C pour 1981-2010[21], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Chaudefonds-sur-Layon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [23] - [24] - [25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26] - [27].

    En 2009 on trouvait 411 logements sur la commune de Chaudefonds-sur-Layon, dont 90 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 78 % des ménages en étaient propriétaires[28]. En 2012, on y trouvait 431 logements, dont 87 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 80 % des ménages en étaient propriétaires[29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,9 %), prairies (26,1 %), cultures permanentes (23,8 %), forêts (9,5 %), terres arables (3,3 %), zones urbanisées (2,4 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[31].

    Toponymie

    Formes anciennes du nom : Feodum de Chaudefondz en 1211, Calidus fons en 1244[32], Chaudefonds en 1793 et 1801, Chaudefonds-sur-Layon en 1925[33].

    Le village doit son nom (en latin calidus fons) à une fontaine chaude, la source Sainte-Madeleine, dont l'eau sort à 15° et visible à côté du lavoir[32] - [34].

    Nom des habitants : les Califontains[34].

    Histoire

    Moyen Âge

    La fondation de la paroisse date au moins du XIIe siècle, et appartenait au seigneur de Chemillé[32].

    Du XIIIe au XVIe siècle la seigneurie appartient aux seigneurs de La Jumellière[32].

    Ancien Régime

    Les mines de charbon présentes à Chaudefonds sont anciennes, et existent dès le XVe siècle[35].

    À la veille de la Révolution française (royaume de France), Chaudefonds dépend du doyenné de Jallais, du grenier à sel d'Ingrandes et de l'élection d'Angers[32].

    Époque contemporaine

    Fusain réalisé par Louis Davy, ingénieur des Mines de Layon-et-Loire, en 1868 (puits des Malécots numéro 1).
    Fusain réalisé par Louis Davy, ingénieur des Mines de Layon-et-Loire, en 1868 (puits des Malécots no 1).

    À la réorganisation administrative qui suit la Révolution le département de Maine-et-Loire succède à la province de l'Anjou. Chaudefonds est intégrée en 1790 au canton de Rochefort et au district d'Angers, puis en 1800 au canton de Chalonnes et à l'arrondissement d'Angers[33].

    Comme dans le reste de la région, à la fin du XVIIIe siècle se déroule la guerre de Vendée, qui marque de son empreinte le pays tout entier. En mars 1793 les Vendéens s'emparent de Chaudefonds, où un comité catholique et royaliste est créé pour administrer la commune. Il fonctionne jusqu'en novembre. Le président du comité, Pierre-Marc de Jourdan (seigneur du Jeu et de La Berthelotière), est arrêté puis guillotiné aux Ponts-de-Cé en décembre 1793[36].

    Chaudefonds connait au XIXe siècle, et jusqu'au début du XXe siècle, un essor industriel avec le développement de ses mines de charbon ; notamment aux Malécots à Ardenay, où siège de nouveaux depuis 2010 un chevalement à l'endroit même de l'ancien, en mémorial de ces temps miniers[7] - [37]. La chapelle Sainte-Barbe-des-Mines, située à la limite entre les communes de Chaudefonds et de Chalonnes, et aujourd'hui restaurée, était la chapelle dédiée aux mineurs.

    Parallèlement l'exploitation de la chaux se développe sur la même période, la carrière de Saint-Charles fut la dernière à fonctionner, et ferma ses portes en 1964. Aujourd'hui, de nombreux fours à chaux en bon état sont toujours visibles.

    Pendant la Première Guerre mondiale, 42 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, quatre habitants sont tués[38].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La commune est créée à la Révolution (Chaudefonds puis Chaudefonds-sur-Layon en 1925)[33]. Le conseil municipal est composé de 15 élus[39].

    Liste des maires successifs[40]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1790 1795 Métivier de Cordé
    1795 1800 Jean Pelé
    1800 1813 Charles Cartier Marchand, aubergiste, fermier
    10 février 1813 17 avril 1815 Auguste-René de Jourdan
    17 avril 1815 12 juillet 1815 René-François Jousselin
    12 juillet 1815 13 janvier 1819 Auguste-René de Jourdan
    13 janvier 1819 15 mars 1819 Pierre Château
    15 mars 1819 1823 René-François Jousselin
    1823 1828 Michel Juteau
    1829 1831 Joseph-André Langlois
    1831 1832 Blond Château
    1832 1835 Charles-Victor Hunault
    1835 1841 Joseph-André Langlois
    1841 1848 Pierre Blond
    1848 1849 Jean Château
    1849 1860 Louis Jousselin
    1860 1865 Émile Gastineau
    1865 1908 François-Pierre Juteau
    1908 1919 Pierre Juteau
    1919 1925 Alfred Courtin
    1925 1929 James Langlois
    1929 1953 Louis Juteau
    1953 1971 Jacques Bertrand
    1971 1977 Louis Sallé
    1977 1983 Henri Ricou
    1983 1995 Gabriel Ariaux Arboriculteur
    1995 2005 (démission) Paul Ricou Cadre retraité
    2005 avril 2014 Gabriel Ariaux Arboriculteur
    avril 2014 En cours Yves Berland[41] - [42] - [43] Agent de la fonction publique d'État retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Jusqu'en 2016 la commune est intégrée à la communauté de communes Loire-Layon. Cette structure intercommunale regroupe dix communes : Chalonnes-sur-Loire, Champtocé-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, Denée, Ingrandes, La Possonnière, Rochefort-sur-Loire, Val-du-Layon, Saint-Georges-sur-Loire et Saint-Germain-des-Prés[44]. L'intercommunalité est membre du Pays de Loire en Layon, structure administrative d'aménagement du territoire. Cette intercommunalité regroupe quatre communautés de communes : Coteaux-du-Layon, Gennes, Loire-Layon et Vihiersois-Haut-Layon[45].

    À la suite de la révision du schéma départemental de coopération intercommunale, le les communautés de communes Loire-Layon, Coteaux du Layon et Loire Aubance fusionnent dans la communauté de communes Loire Layon Aubance[46].

    Autres circonscriptions

    Chaudefonds-sur-Layon fait partie du canton de Chalonnes-sur-Loire et de l'arrondissement d'Angers[47].

    Jusqu'en 2014, le canton de Chalonnes-sur-Loire comporte cinq communes (Chalonnes-sur-Loire, Chaudefonds-sur-Layon, Denée, Rochefort-sur-Loire et Val-du-Layon). Il a été constitué en 1790 (canton de Rochefort-sur-Loire), et modifié en 1800 (canton de Chalonnes-sur-Loire)[33]. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune reste rattachée à ce même canton de Chalonnes-sur-Loire, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[48].

    Chaudefonds-sur-Layon fait partie de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire, composée de cinq cantons dont Angers-Sud et Chemillé-Melay. La deuxième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

    En 2020, la commune comptait 932 habitants[Note 7], en diminution de 3,62 % par rapport à 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2221 2471 3911 2741 2861 3161 3691 7391 816
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6201 5281 5891 4181 2741 1271 1391 0831 031
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    971946952875910890875859826
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    834791764817827791922959962
    2018 2020 - - - - - - -
    945932-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,6 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 475 hommes pour 470 femmes, soit un taux de 50,26 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,63 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[53]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2
    90 ou +
    1,3
    4,6
    75-89 ans
    7,2
    18,1
    60-74 ans
    17,7
    24,2
    45-59 ans
    20,2
    19,2
    30-44 ans
    19,8
    10,1
    15-29 ans
    10,9
    23,6
    0-14 ans
    23,0
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[54]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2
    6,9
    75-89 ans
    9,5
    15,5
    60-74 ans
    16,3
    19,4
    45-59 ans
    18,8
    18,6
    30-44 ans
    17,7
    18,6
    15-29 ans
    17,5
    20,2
    0-14 ans
    18,2

    Vie locale

    La mairie, le point poste et les principaux commerces, se situent sur la place du centre. Située dans l'académie de Nantes, la commune compte deux écoles maternelle et primaire : une école privée catholique sous contrat "Ave Maria" et une école publique "La Source"[55].

    La plupart des structures de santé se trouvent à Chalonnes-sur-Loire, siège du canton, où l'on trouve l'hôpital local ainsi qu'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et une maison de retraite[56].

    La collecte des ordures ménagères (collecte sélective) est gérée par la communauté de communes Loire-Layon (SYCTOM du Loire-Béconnais)[55].

    La rivière Le Layon traversant la commune, on y trouve de nombreux points de pêche.

    Chaudefonds possède également un site d'escalade.

    Les hauts du coteaux du Grand Pée, peu avant l'entrée du village, accueillent une piste de décollage pour les parapentes et les deltaplanes, c'est un des principaux sites de vol à voile du département.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 17 810 â‚¬, pour une moyenne sur le département de 17 632 â‚¬[28].

    En 2009, 51 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51 % sur le département[28].

    Tissu économique

    En 2009, sur les 89 établissements présents sur la commune, 43 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 18 % sur le département)[57]. L'année suivante, sur les 89 établissements présents, 43 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 38 % de celui du commerce et des services et 6 % du secteur de l'administration et de la santé[28].

    Sur 91 établissements présents sur la commune à fin 2013, 26 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 10 % du secteur de l'industrie, 13 % du secteur de la construction, 40 % de celui du commerce et des services et 11 % du secteur de l'administration et de la santé[29].

    Agriculture

    Carte des vignobles de la vallée de la Loire.
    Vignobles de la vallée de la Loire.
    (Cliquez pour agrandir).

    Comme dans le reste du département, l'agriculture est fortement implantée sur ce territoire rural, dont la viticulture qui représente la première activité agricole.

    Entouré de vignobles, Chaudefonds compte de nombreux producteurs de vin, Coteaux du Layon, Cabernet d'Anjou, Anjou village, figurent parmi les nombreux vins produits et représentent la principale économie du village.

    Chaudefonds-sur-Layon se trouve dans la zone des vignobles du Val de Loire. Liste des appellations présentes sur le territoire[58] :

    • AOC AOP Cabernet d'Anjou, AOC AOP Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Coteaux du Layon, AOC AOP Coteaux du Layon Sélection de grains nobles ;
    • AOC AOP Anjou blanc, AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur, AOC AOP Anjou mousseux blanc, AOC AOP Anjou mousseux rosé, AOC AOP Anjou rouge, AOC AOP Anjou Villages, AOC AOP Crémant de Loire blanc, AOC AOP Crémant de Loire rosé, IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge, AOC AOP Rosé d'Anjou, AOC AOP Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Rosé de Loire, IGP Val de Loire blanc, IGP Val de Loire rosé, IGP Val de Loire rouge ;
    • IGP Brioche vendéenne, IGP BÅ“uf de Vendée, IGP BÅ“uf du Maine, AOC AOP Maine-Anjou, IGP Volailles de Cholet, IGP Volailles d’Ancenis.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune de Chaudefonds-sur-Layon comporte plusieurs inscriptions au Patrimoine[59], dont deux monuments historiques et deux sites protégés[60].

    • Ancien logis de la Basse-Guerche (ou Château de la Basse-Guerche) du XVe siècle, monument historique inscrit le 29/09/1947 (PA00109035).
    • Moulins à vent d'Ardenay, du XVIIe siècle, monument historique inscrit le 27 mai 1976 (PA00109036), Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Site de la Corniche Angevine, qui domine la vallée du Layon et celle de la Loire et qui en fait l'un des sites les plus pittoresques de l'Anjou[61], site protégé classé par arrêté du 11 février 2003.
    • Site du hameau d'Ardenay, ancien village de mineurs[61], site protégé inscrit par arrêté du 27 février 2003. Cet ancien village de mineurs domine la vallée du Layon et celle de la Loire.
    • Chapelle du cimetière, du XVIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Chapelle Sainte-Barbe des Mines, à la limite de Chalonnes-sur-Loire, ancienne église de mineurs construite en 1856.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105, lire en ligne), p. 690-692.
    • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 1 (A-C), Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd., p. 646-647.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[13].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
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