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Rochefort-sur-Loire

Rochefort-sur-Loire est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Rochefort-sur-Loire
Rochefort-sur-Loire
La mairie de Rochefort-sur-Loire.
Blason de Rochefort-sur-Loire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité CC Loire Layon Aubance
Maire
Mandat
Didier Le Gall
2022-2026
Code postal 49190
Code commune 49259
DĂ©mographie
Gentilé Rochefortais
Population
municipale
2 307 hab. (2020 en diminution de 0,26 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 83 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 21′ 28″ nord, 0° 39′ 17″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 104 m
Superficie 27,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Angers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Chalonnes-sur-Loire
LĂ©gislatives 2e circonscription de Maine-et-Loire
Localisation
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Rochefort-sur-Loire
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Rochefort-sur-Loire
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Rochefort-sur-Loire
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Rochefort-sur-Loire
Liens
Site web http://www.rochefortsurloire.fr/

    Son territoire borde la Loire en aval d'Angers et en amont de Chalonnes-sur-Loire, dans le Val de Loire classé au Patrimoine mondial de l'UNESCO. Sa position sur la vallée de la Loire en a fait un point de passage important dans l'histoire.

    Rochefort-sur-Loire est une commune agricole et viticole (vignoble de Chaume), un lieu résidentiel péri-urbain et un centre touristique.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Commune angevine de l'ouest du département de Maine-et-Loire, Rochefort-sur-Loire est située sur la rive gauche de la Loire[1]. Son territoire se trouve dans le Val de Loire, classé au Patrimoine mondial de l’humanité, et dans la zone de Confluence Maine-Loire, en limite des Mauges et du Saumurois.

    Les Mauges sont la partie sud-ouest du Maine-et-Loire, délimités au nord par la Loire (fleuve) et à l'est par le Layon (rivière)[2], tandis que le Saumurois en est sa partie sud-est, délimité au nord par la Loire et à l'ouest par le Layon[3].

    Rochefort-sur-Loire se situe[1] Ă  15 km au sud-ouest d’Angers, entre Val-du-Layon (km) et DenĂ©e (km)[4].

    Communes limitrophes

    Communes des alentours : Béhuard (km), La Possonnière (km), Savennières (km), Val-du-Layon (km), Denée (km) et Chaudefonds-sur-Layon (km)[4].

    GĂ©ologie et relief

    La commune s'Ă©tend sur près de 28 km2 (2 780 hectares), et son altitude varie de 12 Ă  104 mètres[5], pour une altitude moyenne de 58 mètres.

    Commune ligérienne[Note 1], son territoire s'articule autour de deux reliefs principaux : une partie se situe sur la vallée de la Loire (rive gauche), entre ce fleuve (limite nord) et le Louet (bras de la Loire), et une autre partie sur les coteaux, qu'elle partage avec Saint-Aubin-de-Luigné (commune de Val-du-Layon)[1].

    Rochefort se situe sur les unités paysagères des plateaux de l'Aubance, du couloir du Layon et de la Loire des promontoires[6]. Située au sud-est du Massif armoricain, à proximité de sa limite avec le bassin parisien, la partie nord se compose de la vallée, vaste plaine formée d'alluvions régulièrement inondée, et la partie sud de coteaux situés sur la faille du Layon, qui est jalonnée de nombreux bassins sédimentaires carbonifères[7].

    La Corniche Angevine, qui se trouve en partie sur la commune, est une zone géographique très resserrée qui se situe entre Chalonnes-sur-Loire et Rochefort-sur-Loire. Coincée entre la vallée du Layon et celle de la Loire, son relief date du paléozoïque (ère primaire).

    La barre rocheuse de la Corniche angevine est constituée de grès ferrugineux, de schistes houillers, de cinérites et de houille[7].

    Hydrographie

    Outre la Loire et le Louet, d'autres cours d'eau traversent la commune, comme le ruisseau de Saint-LĂ©zin ou celui de le Besnarderie[1].

    Le Louet est formé par un bras de la Loire au niveau de Juigné-sur-Loire, s'en éloignant à travers les terres de la vallée jusqu'à la rejoindre à Chalonnes-sur-Loire.

    • Photographie du Louet Ă  Rochefort-sur-Loire.
      Le Louet Ă  Rochefort.
    • Photographie du pont du Louet.
      Le pont du Louet.

    Climat

    Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, de par sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[8].

    La Loire au Nord, et la vallée du Layon et ses coteaux au Sud, sont des barrières naturelles qui ont une incidence sur la pluviométrie de Rochefort-sur-Loire. Il n'est pas rare que les perturbations qui passent au nord-ouest de la Loire n'arrivent pas à la traverser, et celles qui arrivent par le sud-ouest, notamment les orages, ne passent pas les coteaux.

    Compte tenu de sa proximité avec la Loire, les brouillards y sont nombreux.

    Milieux naturels et biodiversité

    Outre des protections sur des bâtiments (monuments historiques), la commune figure à l'inscription[9] de

    • Protections rĂ©glementaires pour les sites de la Corniche angevine et la zone formĂ©e par la confluence Maine-Loire[10] et les coteaux angevins ;
    • Natura 2000 pour la zone de la vallĂ©e de la Loire de Nantes aux Ponts-de-CĂ© ;
    • Inventaires des zones importantes pour la conservation des oiseaux et zones naturelles d'intĂ©rĂŞt Ă©cologique floristique et faunistique (berges la Loire, prairies de Rochefort-sur-Loire et vallĂ©e du Louet) ;
    • Eaux et milieux aquatiques pour les zones humides d'importance nationale (eau et milieux aquatiques, Loire entre Maine et Nantes) ;
    • Et figure Ă©galement dans la zone du Patrimoine mondial de l'UNESCO (Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire[11]).

    Urbanisme

    Photographie de l'entrée Est de Rochefort.
    Entrée Est de Rochefort.

    Le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.

    Typologie

    Rochefort-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [12] - [13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33 %), zones agricoles hétérogènes (25,6 %), cultures permanentes (24,9 %), forêts (5 %), terres arables (4,7 %), zones urbanisées (3,8 %), eaux continentales[Note 4] (3 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    Pays rural, Rochefort comporte de nombreux hameaux : Les Lombardières, Les Loges, La Chapelle, La Croix Blanche, Midion, La Roche Aireau, Le Grand Aireau[1]…

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 1 096, alors qu'il Ă©tait de 1 057 en 2013 et de 1 006 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 85,8 % étaient des résidences principales, 5,6 % des résidences secondaires et 8,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,2 % des appartements[I 1].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Rochefort-sur-Loire en 2018 en comparaison avec celle de Maine-et-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,6 %) supérieure à celle du département (3,1 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (79,1 % en 2013), contre 60,3 % pour le Maine-et-Loire et 57,5 % pour la France entière[I 2].

    Le logement Ă  Rochefort-sur-Loire en 2018.
    Typologie Rochefort-sur-Loire[I 1] Maine-et-Loire[I 3] France entière[I 4]
    RĂ©sidences principales (en %) 85,8 90,1 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,6 3,1 9,7
    Logements vacants (en %) 8,6 6,8 8,2

    Voies de communication et transports

    Deux voies routières principales traversent la commune : d'est (Denée) en ouest (Chalonnes-sur-Loire), la D 751, et du nord (Savennières) au sud (Val-du-Layon, Beaulieu-sur-Layon), la D 106. L'autoroute A87 Angers-Cholet se trouve à moins d'une dizaine de kilomètres, sur la commune de Beaulieu-sur-Layon[1].

    Transports collectifs : La commune est desservie par une ligne d’autobus du réseau interurbain de Maine-et-Loire AnjouBus, la ligne 23. Celle-ci va d'Angers à Mauges-sur-Loire, en passant par Denée, Rochefort et Saint-Aubin-de-Luigné (Val-du-Layon)[19]. Pour accéder au réseau ferroviaire, la ligne Angers-Nantes est accessible soit à Savennières soit à La Possonnière, et la ligne Angers-Cholet soit à Chalonnes-sur-Loire soit à La Possonnière.

    Autrefois la Loire servait Ă©galement de voie de communication. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.

    Risques naturels et technologiques

    La vallée de Rochefort-sur-Loire comporte un risque d'inondation de la Loire, pour lequel un plan de prévention des risques (PPR) a été mis en place. Plus d'un tiers du territoire de la commune est concerné par ce risque[20].

    Les inondations de la Loire sont des inondations de plaine régulières et progressives, par suite de pluies importantes et des apports des eaux en amont, notamment à la fonte des neiges du Massif central. Les dernières crues importantes du fleuve sont celles de 1910 et 1982.

    Les habitants de la vallée ont pris l'habitude des crues, qui ont toujours été présentes. L'habitat y a été adapté.

    Toponymie

    Formes anciennes du nom : Roca forti en 1030, Ecclesia Sancti Simphoriani de Rupeforti en 1072, Domus Sancti Simphoriani de Rupeforti en 1080, Rochia fortis, Roca fortis en 1098, Deserta sub Rupe Forti en 1181, Villa Sancte Crucis de Rupe Forti en 1264, Rupes Fortis super Ligerim en 1319, Rocheffort sur Loyre en 1338[21], Rochefort en 1793 et 1801, avant de devenir Rochefort-sur-Loire[22].

    Origine du nom : Le nom désignait à l'origine le relief rocheux, puis par extension la forteresse qui y fut édifiée. Rochefort c'est la roche forte, ou si l'on préfère la roche fortifiée. Au Moyen Âge, l'adjectif « fort » s'écrivait de la même façon au masculin et au féminin, ce qui explique pourquoi on dit « Rochefort » et non « Rocheforte »[23].

    Nom des habitants : les Rochefortais[23].

    La commune est instituée par la Révolution française sous le nom de Rochefort, puis de Rochefort-sur-Loire[22]

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Les premières traces de population à Rochefort remontent à la Préhistoire. On y a trouvé des haches de pierre polie et des silex taillés[24]. Non loin de là, Chalonnes est l'un des lieux les plus anciennement habités de l'Anjou.

    La voie antique de la rive gauche de la Loire (chemin Saumureau) longeait le pied des coteaux, tandis qu'une voie romaine suivait la crĂŞte des coteaux en rive droite du Layon[24].

    Moyen Ă‚ge

    Dessin de la ruine du château de Saint-Offange.
    Ruine du château de Saint-Offange.

    C'est plus bas, dans la vallée, que se constitue le village d'origine. Rochefort est initialement un village fortifié, puis un château fort dont quelques vestiges demeurent sur la proéminence rocheuse Rupes Fortis[24], qui devient ensuite Saint-Offange du nom de ces derniers occupants.

    Le bourg de Rochefort est pour sa part créé vers l'an mille par Foulques Nerra, autour de la seigneurie de Cour-de-Pierre, qui appartient à partir de 1037 aux abbesses du Ronceray d'Angers (ville close de l'Anjou). Ce domaine devient le centre d'une châtellenie importante, dont dépendait notamment Saint-Lambert, Beaulieu, Saint-Foy et une partie de la vallée[24].

    Comme dans le reste des Mauges, Rochefort est rattaché au comté d'Anjou par Foulques Nerra au XIe siècle.

    De par sa position sur la Loire, Rochefort est souvent une place importante. Ainsi, à l'époque des Plantagenêt, en 1214 Jean sans Terre fait de Rochefort sa base d'opérations pour assiéger le château de Guillaume des Roches (La Roche-au-Moine). Il est peu après défait par les troupes royales du Prince Louis (le futur Louis VIII), fils de Philippe Auguste[25].

    Temps modernes

    En 1562, durant les guerres de religion, l'un des chefs huguenots, le capitaine de Saint-Aignan dit Desmarais, s'installe au château de Rochefort et résiste aux troupes royales du duc de Montpensier[25]. Pris, il périt sur la roue.

    Au XVIe siècle, la famille Saint-Offange, partisan de la Ligue rĂ©siste pendant huit ans aux assauts des troupes royales[25]. Vivant aussi de brigandage, en 1590 ils sĂ©questrent Scipion Sardini, un riche financier, pour obtenir une rançon[26]. Jean du Mats de Montmartin est chargĂ© du siège. Il obtient d'abord quelques succès et les assiĂ©gĂ©s, rĂ©duits Ă  une grande disette, se trouvent au bord de la capitulation. Mais l'approche de l'hiver et le dĂ©faut d'accord entre le prince de Conti et le marĂ©chal d'Aumont, entraĂ®nent la levĂ©e du siège. Pour obtenir la paix, Henri IV achète le la reddition des frères Saint-Offange pour la somme de 6 000 Ă©cus ainsi qu'une charge dans l'entourage du roi, et ordonne la dĂ©molition de la place forte qui commence le jour mĂŞme[27] - [28]

    Quelques années plus tard, de 1590 à 1598, ce sont les frères Saint-Offange qui résistent aux troupes d'Henri IV. Devenu souverain, la grande partie de la province d'Anjou refuse de reconnaître ce roi huguenot, hormis Angers et Saumur. Dans plusieurs villes, comme Segré, Baugé, Beaupréau et Chalonnes, les ligueurs refusent de se rallier au nouveau roi. C'est ainsi que Rochefort est assiégé pour déloger les Saint-Offange qui tiennent le passage de La Loire[25].

    La paix revenue, le roi Henri IV rachète les lieux. Il fait démolir le château fort en 1599, ainsi que la petite bourgade fortifiée se trouvant sur plateau rocheux voisin, la motte Saint-Symphorien. Elle est si peu importante que sa paroisse est fusionnée au XIIIe siècle avec celle de Sainte-Croix[24].

    Le château fort de Dieusie, qui relevait du roi de France, est t lui aussi rasé sur l'ordre du roi Henri IV.

    À la veille de la Révolution française (royaume de France), Rochefort dépend du doyenné de Jallais et de l'élection d'Angers[24].

    Révolution française et Empire

    À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, le département de Maine-et-Loire succède à la province d'Anjou. En 1790, Rochefort devient chef-lieu de canton, et dépend du district d'Angers. En 1800, le canton disparaît et la commune est intégrée au canton de Chalonnes et à l'arrondissement d'Angers[22].

    En 1793 éclate une insurrection dans les Mauges, la guerre de Vendée. L'année suivante, l'une des troupes républicaines du général Turreau (colonnes infernales), sous le commandement de l'adjudant général Jean-Baptiste Moulin, incendie la région mais épargne Rochefort et Saint-Aubin, situés à l'époque dans la Vendée militaire.

    Époque contemporaine

    Le développement des infrastructures date du XIXe siècle, avec la construction de la mairie et de l'école en 1870[24], l'ouverture d'un bureau de poste en 1872 et la création d'un corps de sapeurs-pompiers en 1863[29].

    Le début du XXe siècle est marqué par les débuts de l'aviation. En juin 1908, dans les champs de la Grand-Prée qui se trouvent en contrebas de la Haie-Longue, le pionnier de l'aviation René Gasnier effectue des vols avec des aéroplanes de sa conception[30].

    En septembre 1939 débute la Seconde Guerre mondiale. En 1941, Jean Bouhier, installé comme pharmacien à Rochefort, décide de regrouper des amis poètes autour de la publication d'une revue Les Cahiers de Rochefort. C'est chez lui que se retrouvent assez régulièrement ce groupe de jeunes artistes originaires de l'Ouest, en rupture avec le conformisme littéraire de l'époque. Créé en pleine occupation allemande, ce mouvement est une réaction à la poésie nationale et traditionnelle prônée par le régime de Vichy.

    Durant l'Occupation, l'armée allemande s'installe à Rochefort en 1940, 1942 et 1943[31].

    Au moment de la Libération de la France, à la suite de la mort de soldats allemands gardant le pont des Lombardières, les troupes allemandes envahissent la vallée de Rochefort le . Plusieurs personnes sont fusillées et une ferme est incendiée. La population terrorisée reçoit ensuite l'ordre d'évacuer[32]. Durant une quinzaine de jours, les communes de Rochefort, Denée et Saint-Jean-de-la-Croix se vident alors de leurs habitants[33].

    Au milieu du XXe siècle, l'économie de la commune repose sur l'agriculture, avec la viticulture mais aussi la production de maïs, de tabac et de chanvre[29].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Angers du département du Maine-et-Loire[34].

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chalonnes-sur-Loire[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

    Rattachements Ă©lectoraux

    Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Chalonnes-sur-Loire porté à 14 communes[35]

    Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire.

    Intercommunalité

    Rochefort-sur-Loire était membre de la communauté de communes Loire-Layon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1997 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales..

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants et Ă  la suite de la rĂ©vision du schĂ©ma dĂ©partemental de coopĂ©ration intercommunale, le les communautĂ©s de communes Loire-Layon, Coteaux du Layon et Loire Aubance fusionnent pour former, le , la communautĂ© de communes Loire Layon Aubance[36] dont est dĂ©sormais membre la commune.

    Administration municipale

    Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est composé de 19 membres, dont le maire et ses adjoints[37].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[38]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    7 février 1790 12 novembre 1790 Pierre Bonneau
    22 novembre 1790 18 avril 1791 Jacques Le Doyen
    22 mai 1791 26 décembre 1792 Charles Alexis Martin
    26 décembre 1792 René Lucas
    29 thermidor an III
    (16 août 1795)
    Maurice Trottier
    29 pluviĂ´se an IX
    (18 février 1801)
    Jean Gachet
    10 pluviĂ´se an X
    (30 janvier 1802)
    Benoît Louis Lardin
    9 octobre 1815 Philippe de Saint-Jean
    24 juillet 1816 Nicolas Noury
    14 janvier 1826 Grégoire Thomassin
    20 juillet 1828 Auguste Tharreau
    29 octobre 1828 Joseph Langlois
    15 décembre 182 8 Charles François Lucas
    2 février 1833 C. Guittard
    18 juin 1836 26 février 1843 L. Jousselin
    15 janvier 1844 Jean Désiré Morin
    19 mars 1848 François Lucas
    28 avril 1849 Paul-Camille Pousset
    1884 Charles Drouard
    24 mai 1888 FĂ©lix Fourmond
    1919 1925 Maurice Citoleux
    1925 1926 Alexandre Breyer
    1926 1927 Maurice Citoleux
    1929 1935 Pierre Trottier
    1935 1959 Marcel Breyer
    1959 1965 Gabriel Plassais
    1965 1984 Jean Fouillet[Note 5] UDR puis DVD MĂ©decin
    Conseiller général de Chalonnes-sur-Loire (1961 → 1967 et 1973 → 1984)
    1984 1995 Michel Nouaille-Degorce[39] Ancien militaire, officier de la Légion d’honneur
    Ancien directeur des services techniques d'Angers
    juin 1995 mars 2001 Jean-Pierre Bigre
    mars 2001 mars 2014 Roland Bernardeau
    mars 2014 mai 2020[40] - [41] Catherine Guinement DVG Consultante formatrice
    Vice-présidente de la CC Loire Layon Aubance (2017 → 2020)
    mai 2020[42] novembre 2022[43] Sandrine Papin-Drala Mandat écourté par la démission d'une partie du conseil municipal
    25 novembre 2022[44] - [45] En cours
    (au 28 février 2023)
    Didier Le Gall Professeur en neuropsychologie à l'université d'Angers

    Équipements et services publics

    Située dans l'académie de Nantes, l'école publique a été construite en 1870, et intégrée à la mairie dans un vaste bâtiment. Il existe aussi une école privée. Il n'y a pas de collège ; les enfants vont pour la plupart à celui de Chalonnes-sur-Loire[46].

    Sont prĂ©sents sur la commune une bibliothèque, une poste, une maison de retraite, un centre de secours. La bibliothèque possède un fonds spĂ©cifique en PoĂ©sie comprenant 2 800 livres et revues. Chaque annĂ©e, dĂ©but juillet, a lieu le marchĂ© de la poĂ©sie. Plusieurs auteurs et Ă©diteurs font le dĂ©placement pour proposer leurs recueils.

    On y trouve aussi plusieurs infrastructures sportives (piscine, stade, tennis, etc) et on y pratique la boule de fort, jeu typique de l'Anjou inscrit au patrimoine ligérien[47].

    La plupart des structures de santé se trouvent à Chalonnes-sur-Loire, siège du canton, où l'on trouve l'hôpital local ainsi qu'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes[48].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].

    En 2020, la commune comptait 2 307 habitants[Note 6], en diminution de 0,26 % par rapport Ă  2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 4042 2722 3202 4662 4122 3542 5142 5112 600
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4442 4102 2892 1962 1452 0342 1002 0461 960
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 8561 8051 7311 5791 5721 5061 5301 5181 604
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 5371 6181 6201 8141 8771 9912 1402 1282 232
    2015 2020 - - - - - - -
    2 3362 307-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee Ă  partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune.

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,5 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 134 hommes pour 1 205 femmes, soit un taux de 51,52 % de femmes, lĂ©gèrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,37 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,4
    90 ou +
    2,8
    7,9
    75-89 ans
    9,0
    16,0
    60-74 ans
    15,8
    19,9
    45-59 ans
    19,2
    22,1
    30-44 ans
    20,2
    10,7
    15-29 ans
    11,4
    22,0
    0-14 ans
    21,5
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[53]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2
    6,9
    75-89 ans
    9,5
    15,5
    60-74 ans
    16,3
    19,4
    45-59 ans
    18,8
    18,6
    30-44 ans
    17,7
    18,6
    15-29 ans
    17,5
    20,2
    0-14 ans
    18,2

    Manifestations culturelles et festivités

    Durant tout l'été des manifestations sont organisées sur la commune : course VTT La Rochefortiche, fête des moules, feu d'artifice... et le 3e dimanche d'octobre, la Randonnée des vendanges.

    Au début de l'été se déroule le Marché de la poésie organisé par le Centre poétique de Rochefort[54] - [55].

    À l'automne, l'association Rochefort Athlétic Cigales Gymnastique organise chaque année la Randonnée des vendanges ; occasion de découvrir la commune et ses vignobles[56].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait en 2010 de 17 691 â‚¬, pour une moyenne sur le dĂ©partement de 17 632 â‚¬[57]

    En 2009, 51 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51 % sur le département[57].

    Tissu Ă©conomique

    En plus d'une agriculture fortement implantée, la commune possède de nombreuses petites entreprises. Outre des capacités d'accueil et des espaces extérieurs, on y trouve plusieurs commerces (épicerie, boulangeries, boucherie et charcuterie, pharmacie, etc). Le tourisme représente également une activité importante.

    En 2009, sur les 220 établissements présents sur la commune, 29 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 18 % sur le département)[58]. L'année suivante, sur les 227 établissements présents, 29 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 41 % de celui du commerce et des services et 13 % du secteur de l'administration et de la santé[57].

    Sur 228 établissements présents sur la commune à fin 2013, 18 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 50 % de celui du commerce et des services et 11 % du secteur de l'administration et de la santé[59].

    Agriculture

    Carte des vignobles de la vallée de la Loire.
    Vignobles de la vallée de la Loire.
    (Cliquez pour agrandir)

    Comme dans le reste du département, l'agriculture est fortement implanté à Rochefort, dont la viticulture qui représente la première activité agricole. Située dans l'aire d’appellation Coteaux-du-Layon (AOC), on y trouve un vin blanc moelleux réputé, le Quarts-de-Chaume (AOC).

    Rochefort-sur-Loire se trouve dans la zone des vignobles du Val de Loire. Liste des appellations présentes sur le territoire[60] :

    • AOC AOP Anjou blanc, Anjou gamay, Anjou gamay nouveau ou primeur, Anjou rouge, Anjou Villages, Cabernet d'Anjou, Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, Coteaux du Layon, Coteaux du Layon SĂ©lection de grains nobles, RosĂ© d'Anjou, RosĂ© d'Anjou nouveau ou primeur, RosĂ© de Loire,
    • AOC AOP Coteaux du Layon Chaume, Coteaux du Layon Rochefort-sur-Loire, Coteaux du Layon Rochefort-sur-Loire SĂ©lection de grains nobles, Quarts de Chaume[61],
    • AOC AOP Anjou mousseux blanc, Anjou mousseux rosĂ©, CrĂ©mant de Loire blanc, CrĂ©mant de Loire rosĂ©, Vin destinĂ© Ă  l'Ă©laboration de CrĂ©mant de Loire blanc, Vin destinĂ© Ă  l'Ă©laboration de CrĂ©mant de Loire rosĂ©,
    • AOC Maine-Anjou, IGP BĹ“uf du Maine, Volailles de Cholet, Volailles d’Ancenis, Brioche vendĂ©enne.

    Tourisme

    Rochefort-sur-Loire possède des capacités d'accueil (camping, gites) et des espaces extérieurs (plage de sable, étang et aire de pique-nique). Proche d'Angers, la plage est connue depuis très longtemps des citadins[62].

    L'hippodrome du Val-fleuri, situé entre la Loire et le Louet, accueille chaque année en août des courses de plat, haies et trot. La Société des courses hippiques de Rochefort-sur-Loire a fêté ses 125 ans en 2015[63].

    L'Ă©tang et les bords du Louet permettent d'y pratiquer la pĂŞche. On y trouve aussi une guinguette.

    En juillet et août il est possible de passer la Loire par bac pour rejoindre La Possonnière (rive nord de la Loire). Destiné aux piétons, le bac utilisé est un fûtreau, bateau de Loire de type traditionnel[46].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Sainte-Croix.
    L'Ă©glise Sainte-Croix.
    Photographie de l'intérieur de l'église de Rochefort.
    Intérieur de l'église.

    On y rencontre de nombreux ouvrages historiques, dont les trois châteaux qui constituaient la cité initiale de Rochefort : Dieusie (XIIe siècle), Saint-Offange (XIIIe siècle) et Saint-Symphorien. La commune comporte plusieurs inscriptions au Patrimoine[64], dont un monument historique et trois sites protégés[65] :

    • l'Ă©glise Sainte-Croix (XIIIe et XVIe siècles), possĂ©dant une misĂ©ricorde, monument historique inscrit en totalitĂ© par arrĂŞtĂ© du 4 fĂ©vrier 2008[66] ;
    • les Rochers de Saint-Offange, de Saint-Symphorien, de Dieusie et leurs abords, site protĂ©gĂ© inscrit par arrĂŞtĂ© du 20 juillet 1943, abrogĂ© par l'arrĂŞtĂ© de classement du site de La Corniche Angevine en date du 11 fĂ©vrier 2003 ;
    • la Corniche Angevine, comportant des panoramas sur les vallĂ©es de la Loire et du Layon, et les hameaux La Haie-Longue et Ardenay[30], site protĂ©gĂ© classĂ© par arrĂŞtĂ© du 11 fĂ©vrier 2003 ;
    • le Site, formĂ© par la confluence et les coteaux angevins, concerne notamment les communes de BĂ©huard, Savennières, DenĂ©e et Rochefort. Le site protĂ©gĂ© est classĂ© par arrĂŞtĂ© du 23 fĂ©vrier 2010[10].

    Autres monuments inventoriés (Inventaire général du patrimoine culturel) :

    • le château de Saint-Symphorien ;
    • le Manoir dit château du Pilory des XVe, XVIe et XVIIIe siècles ;
    • le Manoir de la Voie au chemin-des-Loges du XVIe siècle ;
    • la Demeure dite logis du Martreau du XVIIIe siècle ;
    • la Chapelle Saint-Symphorien du XVIIIe siècle ;
    • la Maison place de l'Église des XVe et XVIe siècles ;
    • la Maison rue de la Grande-Cour du XVIIIe siècle ;
    • la Maison dite la Cour de Pierre des XVe XVIe et XVIIIe siècles ;
    • la Maison rue Haute-du-Martreau du XVIIIe siècle ;
    • deux maisons place du Pilory des XVIe et XVIIe siècles.

    Sur la commune se trouve Ă©galement un Ă©metteur de radiodiffusion d'une hauteur de 102 mètres.

    Personnalités liées à la commune

    • Arnaud Assoumani (1985-), champion paralympique et recordman du monde du saut en longueur (PĂ©kin 2008), a grandi Ă  Rochefort.
    • Jean Bouhier (1912-1999), poète français, rĂ©fugiĂ© Ă  Rochefort en juin 1939, s'y installe et fonde l'École de Rochefort en 1941.
    • RenĂ© Guy Cadou (1920-1951), poète français, participe aux rĂ©unions de jeunes poètes initiĂ©es par Jean Bouhier et Pierre Penon.
    • Bertrand d'Ogeron (1613-1676), nĂ© Ă  Rochefort, administrateur colonial français qui contribuera au peuplement de Saint-Domingue.
    • RenĂ© Gasnier (1874-1913), aviateur français, pionnier de l’aviation, fit ses premiers vols dans la vallĂ©e de Rochefort.
    • Marie Plessis, Miss Pays de Loire 2013, participante Ă  Miss France 2014.
    • Famille Saint Offange (XVIe siècle), implantĂ©e en Anjou dès la fin du XIVe siècle, et propriĂ©taires de nombreux domaines, dont le château situĂ© dans la vallĂ©e qui porte leur nom.
    • Marcel Thibault (1898-1944), rĂ©sistant et homme politique, nĂ© Ă  Rochefort.

    HĂ©raldique

    Blason de Rochefort-sur-Loire Blason
    D'azur, au chevron d'argent accompagné de trois molettes du même[67].
    DĂ©tails
    Les origines de ces armoiries sont liées à la famille des Saint-Offange.
    À noter que d'autres villes ont des armes qui ressemblent à celles de Rochefort, telles celles de Reuilly (Eure).
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • CĂ©lestin Port (Ă©dition rĂ©visĂ©e par AndrĂ© Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, gĂ©ographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e Ă©d. (1re Ă©d. 1878) (BNF 40869771, lire en ligne), p. 467-475.
    • CĂ©lestin Port, Dictionnaire historique gĂ©ographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3 (N-Z), Angers, Lachèse & Dolbeau, , 1re Ă©d., p. 284-289.
    • Michel Nouaille-Degorce, Aux frontières de la VendĂ©e : Rochefort-sur-Loire (1789-1795), MaulĂ©vrier, Éditions HĂ©rault, , 143 p. (ISBN 9782740701997).
    • Michel Nouaille-Degorce, Un donjon de l'an 1000 : Rochefort-sur-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, , 122 p. (ISBN 9782844784766).
    • Michel Nouaille-Degorce, Ă€ Rochefort-sur-Loire, au cĹ“ur du bourg, un monument d'histoire(s), MaulĂ©vrier, Éditions HĂ©rault, , 115 p. (ISBN 9782740703144).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Ligérienne, voir sur Wiktionnaire.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Une salle de sports de la commune porte le nom de ce maire.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. IGN et BRGM, Géoportail Rochefort (49), consulté le 12 août 2010.
    2. Louis Poirier, « Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois) », Annales de Géographie, t. 44, no 251,‎ , p. 474 — Voir Mauges.
    3. Louis Poirier, Bocage et plaine dans le sud de l'Anjou, Annales de Géographie, 1934, t. 43 no 241 p. 22 — Voir Saumurois.
    4. Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Rochefort-sur-Loire (49) », sur Lion1906 (version du 25 janvier 2013 sur Internet Archive), consulté le 20 novembre 2011 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
    5. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2011.
    6. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 140, 146 et 176 — Données consultables sur WikiAnjou.
    7. « Coteaux du Layon », sur BDF49 (version du 5 novembre 2017 sur Internet Archive), consulté le 16 août 2010.
    8. Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Le climat de Maine-et-Loire », sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2006-2014 (version du 28 janvier 2010 sur Internet Archive), consulté le 23 septembre 2010.
    9. DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, Liste des zonages recensés sur la commune de Rochefort, consultée le 27 avril 2010.
    10. Legifrance, Décret du 23 février 2010 portant classement d'un site — Site formé par la confluence Maine-Loire et les coteaux angevins : décret du 23 février 2010 classant parmi les sites du département de Maine-et-Loire l'ensemble formé par la confluence Maine-Loire et les coteaux angevins sur le territoire des communes d'Angers, Béhuard, Bouchemaine, Denée, La Possonnière, Murs-Erigné, Rochefort-sur-Loire, Sainte-Gemmes-sur-Loire, Saint-Jean-de-la-Croix et Savennières.
    11. UNESCO, Patrimoine mondial, Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes.
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    19. Réseau interurbain de Maine-et-Loire, Réseau AnjouBus, consulté le 16 novembre 2011.
    20. Dossier communal, arrêté préfectoral CAB SIDPC 2006 103.
    21. Célestin Port 1878, p. 284-289 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 140 et 171.
    24. CĂ©lestin Port 1989, p. 467-475.
    25. Paul Wagret, Jacques Boussard, Jacques Levron et Simone Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Paris, Horizons de France, (BNF 31614504), p. 58, 61, 66 et 68.
    26. Jean-François Bodin, Recherches historiques sur l'Anjou, 2e édition, Cosnier et Lachèse, 1847, p. 207.
    27. Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne, 2e Ă©dition, 1843-1865.
    28. Michel Nouaille-Degorce 2006, p. 16.
    29. Le Courrier de l'Ouest, Voyage dans le passé de Rochefort, Édition du 10 octobre 2012.
    30. « La corniche angevine », sur BDF49 (version du 5 novembre 2017 sur Internet Archive), consulté le 16 août 2010.
    31. Le Courrier de l'Ouest, Lorsque les Allemands occupaient Rochefort, Édition du 10 juillet 2014.
    32. Le Courrier de l'Ouest, Une cérémonie à la mémoire des fusillés de la Vallée, Édition du 18 août 2012, p. 10.
    33. Le Courrier de l'Ouest, L’exode d'août 1944 raconté à la maison de retraite, Édition du 21 janvier 2013.
    34. Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Rochefort-sur-Loire, consultée le 15 février 2015.
    35. Décret n° 2014-259 du 26 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire, sur Légifrance
    36. « Arrêté préfectoral DRCL/BSFL no 2016-176 » [archive du ], sur Préfecture de Maine-et-Loire, .
    37. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
    38. CĂ©lestin Port 1989, p. 474-475, liste des maires jusqu'en 1989.
    39. « Rochefort-sur-Loire. Ancien maire, Michel Nouaille-Degorce nous a quittés : Les Rochefortais ont appris, avec regret, le décès de Michel Nouaille-Degorce, dans sa 94e année », Ouest-France - Ma ville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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    41. « Rochefort-sur-Loire. Les derniers vœux de Catherine Guinement », Ouest-France - Le Courrier de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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    43. Jean-François Vallée, « Rochefort-sur-Loire. Des élections municipales organisées après la démission de huit élus : Les électeurs de Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire) devront se rendre aux urnes fin novembre. Depuis décembre 2021, huit démissions ont réduit le conseil municipal à onze membres, provoquant de nouvelles élections », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Comment en est-on arrivé là ? « Des conseillers ont démissionné pour raison privée, d’autres après des désaccords », admet la maire, qui reconnaît que la charge d’élu local est lourde ».
    44. Emmanuel Poupard avec Christelle Rouleau-Jousseaume, « Rochefort-sur-Loire. Élections municipales : la liste Rochefort pour tous emmenée par Didier Le Gall : La liste Rochefort pour tous est candidate aux élections municipales des 20 et 27 novembre. Didier Le Gall, professeur à l’université d’Angers, est tête de liste », Ouest-France - Le Courrier de l'Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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    47. « La boule de fort », sur BDF49 (version du 26 mai 2018 sur Internet Archive).
    48. Fédération Hospitalière de France, Hôpital local (Chalonnes-sur-Loire), consulté le 5 octobre 2011.
    49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    52. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Rochefort-sur-Loire (49259) », (consulté le ).
    53. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
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    59. Insee, Statistiques locales du territoire de Rochefort-sur-Loire (49259), consultées le 7 août 2016.
    60. INAO, Fiche de Rochefort (49), consultée le 23 septembre 2010 — AOC Appellation d'origine contrôlée (FR), AOP Appellation d'origine protégée (CE), IGP Indication géographique protégée (CE).
    61. Quarts de Chaume : Décret n° 2009-1217 du 9 octobre 2009 relatif à l'appellation d'origine contrôlée, consulté le 25 septembre 2010.
    62. « Tourisme à Rochefort », sur Mairie de Rochefort-sur-Loire (consulté le ).
    63. « La Société des courses hippiques va fêter ses 125 ans au galop », sur Ouest-France, 29 et 31 juillet 2015.
    64. Ministère de la Culture, Monuments historiques et Inventaire général du patrimoine culturel, Liste des notices pour la commune de Rochefort-sur-Loire, consultée le 18 septembre 2010.
    65. Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine, Rochefort-sur-Loire, consultée le 22 novembre 2011.
    66. « Église Sainte-Croix », notice no PA49000075, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    67. Armorial des communes de Maine-et-Loire. Le blason des communes de l'Anjou de GĂ©rard Byron-Clouzard.
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