René Gasnier
René Gasnier, né le à Quimperlé (Finistère) et mort le à Bouchemaine (Maine-et-Loire)[1], né dans une vieille famille angevine, est un sportif français, un des principaux promoteurs de l’aviation en France.
Naissance |
Quimperlé (Finistère) |
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Décès |
Bouchemaine (Maine-et-Loire) |
Profession |
Aviateur |
Distinctions |
Biographie
Pratiquant tous les sports dans sa jeunesse, il s'engage en 1893 dans la marine marchande et devient capitaine au long cours[1] - [2]. Il voyage dans les Indes.
Passionné d'automobile et d'aérostation, il réalise en ballon de grands raids en Europe et traverse la Manche. Représentant de l'Aéro-Club de France à la Coupe Gordon-Bennett 1907, organisée aux États-Unis[1], il part sur le ballon l'Anjou de Saint-Louis et parcourt 1 800 km en trente-huit heures, jusqu'à la côte atlantique, en survolant les Appalaches. Après la course remportée par un Allemand, il décide de passer deux mois en touriste aux États-Unis. Il visite ainsi Albany, les chutes du Niagara, Buffalo, Chicago et Pittsburgh où il voit les usines Carnegie. Il gagne ensuite Boston puis part au Canada et passe à Québec et Montréal. Il revient à Philadelphie puis visite Washington avant de revenir en Europe[3].
Il s'intéresse aussi à l'aviation naissante[2]. Il mène ses premières expériences sur un planeur en 1906[1]. En 1908, à bord d'un appareil de sa conception, construit avec son frère, il réussit un vol sur une distance d’environ 1 kilomètre à une altitude de 6 à 7 mètres, dans des champs de la vallée de la Loire (la Grand-Pré). Il participe activement à la naissance de l’aérodrome d’Angers-Avrillé et y organise en 1910 la première course d’aéroplanes Angers-Saumur.
Malade, il se retire à Pau. Il apprend le pilotage avec Paul Tissandier[2] (1881-1945) et, le sur appareil Wright, il se voit décerner son brevet (numéro 39[1]) de pilote aviateur de l'Aéro-Club de France[4] avant de devenir l'instructeur des premiers aviateurs militaires. Il participe d'ailleurs à la création de la première école de formation de pilotes, aux côtés des frères Wright. Pilote confirmé, il doit s'incliner devant la maladie, qui lui interdit de voler[1]. Il décède le au château du Fresne, à Bouchemaine (Maine-et-Loire). René Gasnier repose dans la chapelle surplombant le champ de ses premiers vols, sur la Corniche Angevine de la Haie-Longue[1].
Il est titulaire de la Grande MĂ©daille d'or de l'AĂ©ro-Club de France et chevalier de la LĂ©gion d'honneur[4].
L'appareil de René Gasnier est présenté au musée régional de l'air d'Angers-Marcé[2].
Ĺ’uvres
- Villes américaines. Notes de voyage d'un aéronaute à la coupe Gordon-Bennett, 1909[1]
Distinctions
Notes et références
- Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 415.
- Michel Bénichou, « L'esprit de René Gasnier », Le Fana de l'Aviation, no 284,‎ , p. 28-33
- Numa Broc, Dictionnaire des Explorateurs français du XIXe siècle, T.3, Amérique, CTHS, 1999, p. 150-151
- René Gasnier sur aviatechno
Bibliographie
- Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 415.
- Michel Bénichou, « L'esprit de René Gasnier », Le Fana de l'Aviation, no 284,‎ , p. 28-33