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Denée (Maine-et-Loire)

Denée est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

Denée
Denée (Maine-et-Loire)
Le village de Denée.
Blason de Denée
Blason
Denée (Maine-et-Loire)
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité Communauté de communes Loire Layon Aubance
Maire
Mandat
Priscille Guillet
2020-2026
Code postal 49190
Code commune 49120
Démographie
Gentilé Denéen
Population
municipale
1 405 hab. (2020 en augmentation de 0,43 % par rapport à 2014)
Densité 90 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 49″ nord, 0° 36′ 24″ ouest
Altitude 30 m
Min. 12 m
Max. 90 m
Superficie 15,6 km2
Élections
Départementales Canton de Chalonnes-sur-Loire
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Denée
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Denée
Liens
Site web Site de Denée

    Ce territoire borde la Loire en aval d'Angers, sur le site « Val de Loire, Patrimoine Mondial de l’UNESCO », et est labellisée depuis 2004 « Petite Cité de Caractère ».

    Géographie

    Localisation

    Le val de Loire à Denée.
    Le val de Loire à Denée.

    Commune angevine de l'ouest du département de Maine-et-Loire, Denée est située sur la rive gauche de la Loire. Elle se trouve à l'extrême ouest du Saumurois, à 11 km au sud d'Angers, sur la route D 751 entre Mûrs-Erigné (km) et Rochefort-sur-Loire (km)[1], ses communes limitrophes[2].

    Le Saumurois est la petite région qui couvre la partie sud-est du Maine-et-Loire, délimitée au nord par la Loire et à l'ouest par le Layon[3].

    Géologie et relief

    La commune s'étend sur près de 16 km2 (1 560 hectares), et son altitude varie de 12 à 90 mètres[4]. Commune ligérienne[5] du Val de Loire, Denée s'articule autour de deux reliefs principaux : une partie se situe sur la vallée de la Loire, entre ce fleuve (limite nord), le Louet et l'Aubance, et une autre partie sur des coteaux. La commune se situe sur les unités paysagères des plateaux de l'Aubance et de la Loire des promontoires[6].

    Commune rurale, Denée comporte de nombreux hameaux : les Lombardières, Mantelon, les Jubeaux, la Jarretière, Souvigné[2], etc.

    Protections des zones naturelles : outre des protections sur des bâtiments (monuments historiques et inventaires), la commune de Denée figure à l'inscription[7] de :

    • Protections réglementaires, sites classés et inscrits : Rive et confluence de la Maine et la Loire, et site de la confluence Maine et Loire et des coteaux angevins ;
    • Natura 2000 : Zone de protection spéciale pour la Vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et zones adjacentes, et site d'importance communautaire pour cette même zone ;
    • Inventaires, zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique (ZNIEFF) pour le lit mineur, berges et îles de Loire entre les Ponts-de-Cé et Mauve-sur-Loire, pour la prairie entre Loire, Louet et Aubance, pour les coteaux schisteux de Mantelon à Denée, pour les prairies de Rochefort et vallée du Louet, et pour la vallée de la Loire à l'amont de Nantes ;
    • Eau et milieux aquatiques, zones humides d'importance nationale, pour la Loire entre Maine et Nantes ;
    • Patrimoine mondial de l'UNESCO pour le val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire.

    Climat

    Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, de par sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[8].

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 621 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Georges Gard », sur la commune de Sainte-Gemmes-sur-Loire, mise en service en 1950[15] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[16] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 817,9 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nantes-Bouguenais », sur la commune de Bouguenais, dans le département de la Loire-Atlantique, mise en service en 1945 et à 80 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[19], à 12,5 °C pour 1981-2010[20], puis à 12,7 °C pour 1991-2020[21].

    Urbanisme

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,2 %), terres arables (20,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %), forêts (4,5 %), eaux continentales[Note 5] (4,3 %), zones urbanisées (3,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %), cultures permanentes (2 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Morphologie urbaine : le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.

    En 2009, on trouvait 646 logements sur la commune de Denée, dont 87 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 78 % des ménages en étaient propriétaires[24]. En 2013, on y trouvait 640 logements, dont 87 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 78 % des ménages en étaient propriétaires[25].

    Toponymie et héraldique

    Toponymie

    Formes anciennes du nom : Danea en 1066, Denet en 1145, Deneium en 1160, Daneia en 1225, Denaia en 1278[26], Denée en 1793[27].

    Son étymologie est tirée de la racine celtique dann, tann, qui est en rapport avec le chêne[28].

    Nom des habitants : les Denéens[28].

    Héraldique

    Denée (Maine-et-Loire)

    Héraldique :

    D'argent à trois pals d'azur[29].

    Histoire

    Préhistoire

    La présence humaine est attestée sur le site de Denée dès le Néolithique (environ 4000 ans av. J.-C.). On y a trouvé une hache en pierre polie[30].

    Antiquité

    À Mantelon, aux Jubeaux, au Dicechien et aux Grands Moulins, on y a retrouvé des vestiges de constructions gallo-romaines[30].

    L'église de Denée
    L'église de Denée.

    Moyen Âge

    Le visage actuel de la commune prend forme au Xe siècle. Au Moyen Âge, Denée est un fief relevant de Brissac, et le bourg est fortifié[30].

    Ancien Régime

    Le comté de Brissac est constitué en 1561 de la baronnie de Brissac et des châtellenies et seigneuries de Luygné, Claye et Denée.

    À la veille de la Révolution française (royaume de France), Denée dépend du doyenné des Mauges, du grenier à sel d'Ingrandes et de l'élection d'Angers[30].

    Époque contemporaine

    À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, le Maine-et-Loire succède à l'Anjou. Denée est intégrée en 1790 au canton de Rochefort et au district d'Angers, puis en 1800 au canton de Chalonnes et à l'arrondissement d'Angers[27].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La commune est créée à la Révolution (Denée)[27]. Le conseil municipal est composé de 15 élus[31].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1950 Jean Besse SE
    René Rousseau (refuse) SE
    1950 1966 Joseph Uzureau SE
    1966 1972 André Sarazin SE
    1972 1977 Jean Hellegouarch SE
    1977 1989 Jacques Zeimert SE
    1989 1995 Yvette Revault SE
    1995 mars 2014 Dominique Tertrais DVD Cadre de direction bancaire retraité
    mars 2014 juin 2016 Paul Germon[32] - [33]
    juillet 2016 mai 2020 Jean-Paul Saulgrain[34] - [35]
    mai 2020 En cours
    (au 27 mai 2020)
    Priscille Guillet[36] DVD
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Jusqu'en 2016 la commune est intégrée à la communauté de communes Loire-Layon. Cette structure intercommunale regroupe dix communes : Chalonnes, Champtocé, Chaudefonds, Denée, Ingrandes, La Possonnière, Rochefort, Saint-Aubin, Saint-Georges et Saint-Germain[37]. L'intercommunalité est membre du Pays de Loire en Layon, structure administrative d'aménagement du territoire. Cette intercommunalité regroupe quatre communautés de communes : Coteaux-du-Layon, Gennes, Loire-Layon et Vihiersois-Haut-Layon[38].

    À la suite de la révision du schéma départemental de coopération intercommunale, le les communautés de communes Loire-Layon, Coteaux du Layon et Loire Aubance fusionnent dans la communauté de communes Loire Layon Aubance[39].

    Autres circonscriptions

    Denée fait partie du canton de Chalonnes et de l'arrondissement d'Angers[40].

    Jusqu'en 2014, le canton de Chalonnes comporte cinq communes (Chalonnes, Chaudefonds, Denée, Rochefort et Saint-Aubin). Il a été constitué en 1790 (canton de Rochefort-sur-Loire), et modifié en 1800 (canton de Chalonnes-sur-Loire)[27]. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune reste rattachée à ce même canton de Chalonnes, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[41].

    Denée fait partie de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire, composée de cinq cantons dont Angers-Sud et Chemillé. La deuxième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].

    En 2020, la commune comptait 1 405 habitants[Note 6], en augmentation de 0,43 % par rapport à 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5571 2371 4981 5801 5641 5441 5361 5511 465
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4041 3911 3871 3261 2651 1961 1941 1641 068
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0311 014955908848831846812783
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7898459311 0791 2351 3911 4051 4011 402
    2020 - - - - - - - -
    1 405--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 690 hommes pour 698 femmes, soit un taux de 50,29 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    0,9
    4,8
    75-89 ans
    6,7
    16,1
    60-74 ans
    15,4
    27,7
    45-59 ans
    22,9
    17,8
    30-44 ans
    20,6
    12,3
    15-29 ans
    13,8
    21,0
    0-14 ans
    19,7
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2
    6,9
    75-89 ans
    9,5
    15,5
    60-74 ans
    16,3
    19,4
    45-59 ans
    18,8
    18,6
    30-44 ans
    17,7
    18,6
    15-29 ans
    17,5
    20,2
    0-14 ans
    18,2

    Vie locale

    Le Pont qui tremble ou Pont du port qui tremble sur le Louet à Denée.
    Le "pont qui tremble" ou "pont du port qui tremble" sur le Louet à Denée.

    Située dans l'académie de Nantes, la commune compte deux écoles maternelle et primaire. Est également présent, un point poste et une bibliothèque[48].

    La plupart des structures de santé se trouvent soit à Chalonnes-sur-Loire, siège du canton, soit sur l'agglomération angevine. L'hôpital local se trouve à Chalonnes, ainsi qu'un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes et une maison de retraite[49].

    La collecte des ordures ménagères (collecte sélective) est gérée par la communauté de communes Loire-Layon (SYCTOM du Loire-Béconnais)[50].

    On trouve sur la commune deux sociétés de boule de fort, dont l'une aux Jubeaux (bord de Loire), jeu typique de l'Anjou inscrit au patrimoine ligérien[51].

    Transports en commun : la commune est desservie par une ligne d’autobus du réseau interurbain de Maine-et-Loire AnjouBus, la ligne 23. Celle-ci va d'Angers à Saint-Florent-le-Vieil, en passant par Mûrs-Érigné, Denée, Rochefort[52].
    Pour accéder au réseau ferroviaire, la ligne Angers-Cholet est accessible à la gare de Chalonnes et la ligne Angers-Nantes à La Possonnière[53].

    Autrefois, la Loire servait également de voie de communication. Ce n'est plus le cas aujourd'hui ; celle-ci ne servant plus qu'au tourisme fluvial.

    Jumelages

    Denée est jumelée avec la commune belge homonyme.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le revenu fiscal médian par ménage était en 2010 de 18 549 â‚¬, pour une moyenne sur le département de 17 632 â‚¬[24].

    En 2009, 57 % des foyers fiscaux étaient imposables, pour 51 % sur le département[24].

    Tissu économique

    En 2009, sur les 88 établissements présents sur la commune de Denée, 22 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 18 % sur le département)[54]. L'année suivante, sur les 99 établissements présents, 20 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 10 % du secteur de la construction, 49 % de celui du commerce et des services et 16 % du secteur de l'administration et de la santé[24].

    Sur 119 établissements présents sur la commune à fin 2013, 12 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 19 % du secteur de la construction, 56 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[25].

    On y trouve plusieurs commerces, tels une boulangerie pâtisserie, une boucherie alimentation, un bar tabac presse, un hôtel restaurant, etc.[48].

    Agriculture

    Carte des vignobles de la vallée de la Loire.
    Vignobles de la vallée de la Loire.
    (Cliquez pour agrandir).

    Comme dans le reste du département, l'agriculture est fortement implantée sur ce territoire rural, dont la viticulture qui représente la première activité agricole.

    Denée se trouve dans la zone des vignobles du Val de Loire. Liste des appellations présentes sur le territoire[55] :

    • AOC AOP Anjou blanc, Anjou gamay, Anjou gamay nouveau ou primeur, Anjou mousseux blanc, Anjou mousseux rosé, Anjou rouge, Anjou Villages Brissac, Cabernet d'Anjou, Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, Coteaux de l'Aubance, Coteaux de l'Aubance Sélection de grains nobles, Rosé d'Anjou, Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, Rosé de Loire ;
    • AOC AOP Crémant de Loire blanc, Crémant de Loire rosé, Vin destiné à l'élaboration de Crémant de Loire blanc, Vin destiné à l'élaboration de Crémant de Loire rosé ;
    • AOC Maine-Anjou ;
    • BÅ“uf du Maine, Volailles de Cholet, Volailles d’Ancenis, Brioche vendéenne.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune de Denée comporte plusieurs inscriptions au Patrimoine[56], dont cinq monuments historiques, trois sites protégés et une zone de protection du patrimoine urbain et paysager[57].

    • Château de Mantelon, des XVIe et XVIIIe siècles, façades et toitures, Monument historique inscrit le 2 octobre 2003.
    • Château de Souvigné, rue de la Reine-Fabiola, des XVIIIe et XIXe siècles, façades et toitures du château et de ses communs, Monument historique inscrit le 20 août 1976.
    • Domaine de la Noue, également sur la commune de Mozé-sur-Louet, des XVIIe et XVIIIe siècles, maison et jardin, Monument historique inscrit le 16 février 1995.
    • Église Notre-Dame, des XIIe (mur nord) XVe XVIe et XVIIe siècles, église possédant une miséricorde, Monument historique inscrit le 26 juin 1968.
    • Presbytère, rue de la Cure, du XVIIIe siècle, Monument historique inscrit le 8 février 1968.
    • Ensemble formé par le hameau de Mantelon, site protégé inscrit par arrêté du 18 décembre 1974.
    • Site formé par la confluence et les coteaux angevins, concerne notamment les communes de Denée, Murs-Erigné et Rochefort-sur-Loire, site protégé classé par arrêté du 23 février 2010.
    • Site urbain de Denée, site protégé inscrit par arrêté du 10 décembre 1974.
    • Zone de protection du patrimoine architectural et paysager (ZPPAUP) créée le 8 juillet 2004.
    • Abri troglodytique, dit souterrain du Port Thinault, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Chapelle Saint-André, lieu-dit les Jubeaux, du XVIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Château de Manthelon, des XVIe XVIIIe et XIXe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Demeure rue Borée, dite logis Guérin Beaumarchais, du XVIIIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Demeure place Müller dans le bourg, dite la Chabotière, des XVIe XVIIIe et XIXe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel[58].
    • Demeure rue Haute-Halopean, dite le Vieux Château, des XVIIIe et XIXe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Demeure, dite le Petit Manthelon, du XVIIIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Demeure rue Saint-Charles, dite logis Maret de la Faye, du XVIIIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Ferme chemin du Plessis, des XVIIe XVIIIe et XIXe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Maison rue Bourgeoise, du XVIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Maison Grand-Rue, des XVIe et XVIIIe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Maisons rue Basse-Halopeau, des XVe XVIe et XIXe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Maison rue Haute-Halopean, dite logis de Bon-Accueil, du XVIIIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Maison Henri IV, lieu-dit Mantelon, des XVIe XVIIIe et XIXe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Maison, dite le Prieuré, lieu-dit Mantelon, des XVIe et XIXe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Maison place Müller dans le bourg, dite logis du Pinier, des XVIIe et XIXe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel[59].
    • Maison des Notaires, place Müller, du XVIIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Maison rue du 8-Mai, dite logis Beucher, des XVIe et XVIIe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Maisons rue du Port Thinault, des XVIe XVIIIe et XIXe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Maison rue de la Reine-Fabiola, du XVIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Manoir, dit logis de la Dépeignerie, des XVIIe et XVIIIe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • Moulin à vent, lieu-dit les Grands-Moulins, des XVIIe et XIXe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel.
    • La chapelle Saint-Joseph, au bout de la rue du Colonel.
    • Le clocher de l'église, en août 2011.
      Le clocher de l'église, en août 2011.
    • Le niveau des crues au Port Thinault.
      Le niveau des crues au Port Thinault.
    • Chapelle Saint-Joseph.
      Chapelle Saint-Joseph.

    Personnalités liées à la commune

    Buste de J.-B. Müller (1858).
    Julien Roux, Monument à Jean-Baptiste Muller, 1858.
    • Général Delcambre (1871-1951), directeur de l'Office National Météorologique, avant de s'installer à Denée pour sa retraite où il a anima la Commission météorologique départementale[60].
    • André Sarazin de Haes (1933-2007), maire de Denée, archiviste et historien, auteur de Denée ou la vie campagnarde.
    • Jean-Baptiste Müller (?-1857), médecin des pauvres, prodiguait des soins aux démunis sans rémunération. La place centrale, où se trouve son buste, porte son nom.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1876) (BNF 34649310, lire en ligne), p. 28-31.
    • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 2 (D-M), Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re éd., p. 25-27.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

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    3. Louis Poirier, « Bocage et plaine dans le sud de l'Anjou », Annales de Géographie, t. 43, no 241,‎ , p. 22 — Voir Saumurois.
    4. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2011.
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    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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    12. Glossaire – Précipitation, Météo-France
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