Les Ponts-de-CĂ©
Les Ponts-de-Cé est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire.
Les Ponts-de-CĂ© | |||||
Le pont de Dumnacus. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Angers | ||||
Intercommunalité | Angers Loire Métropole | ||||
Maire Mandat |
Jean-Paul Pavillon 2020-2026 |
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Code postal | 49130 | ||||
Code commune | 49246 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Ponts-de-Céais | ||||
Population municipale |
12 589 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 644 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
245 518 hab. (2020) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 25âČ 31âł nord, 0° 31âČ 27âł ouest | ||||
Altitude | Min. 15 m Max. 36 m |
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Superficie | 19,55 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Angers (banlieue) |
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Aire d'attraction | Angers (commune du pĂŽle principal) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton des Ponts-de-CĂ© (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | http://www.lespontsdece.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Commune angevine, Les Ponts-de-Cé est traversée par la Loire et se trouve dans la premiÚre couronne Sud de l'agglomération d'Angers, En France[1].
Communes limitrophes
Les quartiers
La Guillebotte : quartier rĂ©cent crĂ©Ă© dans les annĂ©es 1970 entre La Chesnaie et le canal de lâAuthion.
La Chesnaie : quartier qui sâest dĂ©veloppĂ© dans les annĂ©es 1960-1970 avec la construction de nombreux logements, construits principalement sur des terres maraĂźchĂšres.
Saint-Aubin : quartier ancien au cĆur des Ponts-de-CĂ© oĂč se trouve lâĂ©glise Saint-Aubin, classĂ©e monument historique.
Saint-Maurille : quartier situĂ© sur la rive sud de la Loire, entre le Louet et le bras principal de la Loire. Lâaxe principal ancien de Saint-Maurille est la rue du Commandant-Bourgeois. Câest maintenant la rue Pasteur dans lâaxe du pont Dumnacus qui relie le quartier Ă celui de lâĂle.
LâĂle : avec Saint-Aubin forme le centre historique des Ponts-de-CĂ© sur les terrains situĂ©s entre le bras principal de la Loire et le bras de Saint-Aubin. On y trouve la mairie et les rues les plus anciennes de la ville ainsi que le chĂąteau construit vers 850 sous Charles II le chauve.
Sorges : quartier des Ponts-de-CĂ© situĂ© entre Gauthier et TrĂ©matĂ©. Village indĂ©pendant des Ponts-de-CĂ©, il lui est rattachĂ© Ă la RĂ©volution. Ses habitants Ă©taient alors appelĂ©s les Sorgeais, nom qui apparaĂźt vers lâan mille dans les manuscrits de lâabbaye Saint-Aubin d'Angers.
Hydrographie
La commune est située en bords du fleuve la Loire, qui traverse le territoire au centre, et de l'Authion canalisé au nord, et par le Louet au sud. Ces cours d'eau sont enjambés à l'origine par un pont unique. Au fil du développement de la cité médiévale, les arches ont été comblées tout en assurant la particularité de la commune des Ponts-de-Cé. Elle est située à environ 110 km de la mer en suivant la Loire. Limite de la Loire dite « navigable ».
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Georges Gard », sur la commune de Sainte-Gemmes-sur-Loire, mise en service en 1950[8] et qui se trouve Ă 2 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 817,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Le Mans », sur la commune du Mans, dans le dĂ©partement de la Sarthe, mise en service en 1944 et Ă 84 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,6 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 12 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 12,5 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Les Ponts-de-Cé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angers, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[18] et 245 518 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă 1990 (52,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (25,1 %), zones urbanisĂ©es (21,3 %), prairies (20,3 %), terres arables (10,7 %), eaux continentales[Note 7] (7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (6,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de vĂ©gĂ©tation (2,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (1,9 %), forĂȘts (1,5 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[24].
Toponymie
Cé est attesté sous les formes [Castro] Seio en 889, Saiaco en 967, [Pon] Sigei en 1009, [In] Saiaco en 1036-1056, Saiaco 1060 - 1080, Saiacus en 1090, Seium en 1104, [Pons] Sagei en 1115, [Pons] Sagii en 1148, [Pons] Saeiien 1291, [Le Pont de] Sae (1293), [Les Ponts de] Sée en 1529[25], [Les Ponts de] Cé en 1793, [Pont-de-]Cé en 1801, puis [Les Ponts-de-]Cé[26] - [27]. Durant la Révolution, la commune porte le nom de Ponts-Libres[26].
Selon une lĂ©gende locale, la ville, divisĂ©e en deux parties par la Loire enjambĂ©e par une multitude de ponts, aurait Ă©tĂ© construite par CĂ©sar. Quelqu'un voulut la baptiser « Les Ponts de CĂ©sar »[28]. DâaprĂšs une autre lĂ©gende, une attaque gauloise a permis d'enlever le sculpteur en plein travail, empĂȘchant dâinscrire sur le pont la derniĂšre syllabe du nom de CĂ©sar, expliquant ainsi le suffixe du nom de la ville[29]. Ce genre de lĂ©gende Ă©tymologique est caractĂ©ristique de la Renaissance et du classisme et n'a ni fondement linguistique, ni fondement historique.
En réalité, l'élément Cé représente le nom primitif du village voisin[30], comme l'indiquent les formes les plus anciennes. La forme Seio de 889 s'accorde mal avec celles, plus réguliÚres, du Xe au XIe siÚcle du type Saiaco, bien qu'on ne puisse pas exclure un amuïssement régulier des consonnes intervocaliques dÚs cette époque. Il s'agit donc vraisemblablement d'un type toponymique gallo-romain en -(i)acum, suffixe d'origine gauloise marquant la localisation puis la propriété. Ce suffixe a réguliÚrement donné la finale -é dans l'ouest de la France, en domaine d'oïl. Le premier élément Sai- peut représenter le nom de personne latin (porté par un indigÚne) Sabius, d'ailleurs une villa rustica est mentionnée à cet endroit sous la forme Sabiacus dans une charte de Charles le Chauve (823 - 877), devenu plus tard paroisse de Saint-Aubin-des-Ponts-de-Cé[31]. Ce qui peut justifier les formes plus tardives du type Sigei, Sagei (évolution phonétique comparable à celle de rabia> rage ou rubeus> RUBIU> rouge) par déplacement de l'accent tonique de 'SABIACU en SA'BIACU.
Histoire
Moyen Ăge
En 869, le roi Charles le Chauve construit un pont fortifié aux Ponts-de-Cé, afin de bloquer la remontée de la Loire aux pillards vikings[32]. Il existe deux exemples de ponts similaires, à Pont-de-l'Arche sur la Seine, et à Trilbardou sur la Marne.
Au XVe siÚcle, le roi Louis XI (1423-1483) demeurait fréquemment aux Ponts-de-Cé[33], quoique ce lieu fût situé en Anjou. En effet, à cette époque, le duc François II de Bretagne, afin de conserver son indépendance, s'était allié aux ennemis du royaume de France, notamment le duc de Bourgogne Charles le Téméraire. Pour le roi, le chùteau des Ponts-de-Cé était idéal à contrÎler ceux qui y passaient vers et dÚs la Bretagne. Ainsi, il y arriva le 29 août 1472 pour cet objectif, aprÚs avoir occupé Ancenis le 7 juillet ainsi que Pouancé le 21 juillet, villes frontiÚres, de sorte que François II renonce son intention d'attaquer le royaume[34].
Ancien RĂ©gime
Le 7 août 1620 eut lieu la bataille des Ponts-de-Cé, connue également sous le nom des « DrÎleries des Ponts-de-Cé », entre les partisans du roi Louis XIII et ceux de sa mÚre, Marie de Médicis, que son fils avait écartée de la Régence trois ans plus tÎt, et qui tentait de revenir au pouvoir. Par la défection de certains de ses alliés, les troupes de Marie de Médicis furent bientÎt sans commandement avant le combat. L'armée royale n'eut plus qu'à disperser ses fantassins dans une « drÎlerie » générale.
Ăpoque contemporaine
Lors de la guerre de Vendée, les républicains fusillent 1 500 à 1 600 prisonniers entre à la mi-janvier 1794[35].
Les villages
Une histoire riche accompagne ce quartier. Ses terres ont appartenu successivement à l'abbaye Saint-Aubin, aux vicomtes d'Anjou, puis au frÚre du roi Louis-Charles Ier duc d'Anjou et à Jean Bourré, célÚbre trésorier de Louis XI et bùtisseur du chùteau du Plessis-Bourré.
En 1579, le temple protestant de la ville d'Angers s'installe Ă Sorges (prĂšs de la poste actuelle), celui-ci devant ĂȘtre construit Ă une lieue (4 km) au moins d'Angers. Aujourd'hui, il n'en reste que la cour dite du « prĂȘche », car ce temple fut dĂ©truit lors de la rĂ©vocation de l'Ă©dit de Nantes par Louis XIV en 1685.
En 1661, au dĂ©but de son rĂšgne, Louis XIV, se rendant de Saumur Ă Angers, s'arrĂȘte Ă Sorges et y dĂźne dans une ferme-auberge. En effet, la route Saumur-Angers passait par Sorges oĂč il fallait emprunter un bac pour traverser l'Authion.
à la Révolution, en 1790, le village de Sorges devient une commune : son maire est Jacques Houtin. Un an plus tard, Sorges revient à la commune de Trélazé. Son rattachement définitif à la commune des Ponts-de-Cé date de 1796.
Son église est dédiée à saint-Maurice depuis 1535 et elle a été agrandie en 1845. Elle est ouverte chaque année le dimanche le plus proche de la Saint-Maurice (22 septembre).
Les inondations, surtout celle de 1856 avec le passage de Napoléon III et celle de 1910, ont inondé le quartier. Des plaques, sur le cÎté de la porte de l'église et sur la façade d'une maison (celle de Vignoble), indiquent les niveaux d'eau des crues : plus de deux mÚtres au-dessus du sol. Aujourd'hui, des levées et la station d'exhaure des eaux de l'Authion protÚgent le quartier.
Politique et administration
Administration municipale
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Angers du département de Maine-et-Loire. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la deuxiÚme circonscription de Maine-et-Loire.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton des Ponts-de-Cé[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 16 à 17 communes.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du secteur des Ponts-de-Cé. Celle-ci a été supprimée fin 2004, certaines de ses communes ayant rejoint la communauté de communes Loire Aubance ou la communauté de communes de la Vallée-Loire-Authion. Les Ponts-de-Cé intÚgrent, eux, la communauté d'agglomération d'Angers Loire Métropole. Celle-ci se transforme en communauté urbaine le sous le nom d'Angers Loire Métropole.
Contrairement à ce que laisse entendre cette dénomination, l'intercommunalité ne dispose pas du statut de Métropole au sens de la réforme des collectivités territoriales françaises et de l'acte III de la décentralisation.
La communauté urbaine, dont est désormais membre la commune, est organisée autour de la ville d'Angers et fait partie du syndicat mixte pÎle métropolitain Loire Angers, anciennement Pays Loire-Angers. Elle est également membre du pÎle métropolitain Loire-Bretagne.
DĂ©mocratie participative
La commune s'est dotée d'un conseil municipal d'enfants dont les membres sont élus par les élÚves des classes de CM1 et CM2. La derniÚre élection a eu lieu en [46].
Distinctions et labels
En 2017, la commune a obtenu le label « ville active et sportive »[47].
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[48] - [Note 8].
En 2020, la commune comptait 12 589 habitants[Note 9], en augmentation de 2,03 % par rapport Ă 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 35,0 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (37,2 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 30,3 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 25,6 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 6 165 hommes pour 6 646 femmes, soit un taux de 51,88 % de femmes, légÚrement supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
La commune est située dans l'académie de Nantes.
En 2014, la commune administre une école maternelle (Raymond-Renard) et quatre écoles élémentaires (André-Malraux, Jacques-Prévert, Raoul-Corbin, Raymond-Renard) communales et dispose de deux écoles élémentaires privées (Saint-Aubin, Saint-Maurille)[52].
L'Ă©cole Ă©lĂ©mentaire Saint-Maurille comptait 127 Ă©lĂšves en 2012-2013[53]. Elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e au XIXe siĂšcle, dans un bĂątiment qui Ă©tait Ă l'origine une tannerie[54]. Le 24 mai 1837, MĂ©dĂ©ric Lechalas, notaire, enregistre un legs fait par François Gazeau au profit du centre communal dâaction sociale, d'un ensemble immobilier (ancienne tannerie du XVIIIe siĂšcle) situĂ© au 74, rue du Commandant-Bourgeois, aux pauvres les plus nĂ©cessiteux de la paroisse de Saint-Maurille[55]. Vers 1850, des religieuses crĂ©ent une Ă©cole de garçons au 78 et une Ă©cole de filles au 74 de cette mĂȘme rue. En 1982, ces deux Ă©coles sont unifiĂ©es, deviennent mixtes et s'associent Ă la commune des Ponts-de-CĂ© via un contrat d'association.
Le département gÚre en 2014 deux collÚges : le collÚge public François-Villon comptant 764 élÚves en 2012-2013[56] et le collÚge privé Saint-Laud comptant 275 élÚves en 2012-2013[57].
Toujours en 2014, la région Pays de la Loire gÚre deux lycées : le lycée polyvalent du campus de Pouillé-Angers[58] et le lycée général et technologique Jean-Bodin comptant 796 élÚves en 2012-2013[59].
Outre ces établissements, la commune accueille un institut médico-éducatif dispensant une éducation et un enseignement spécialisés pour des enfants et adolescents atteints de déficience à prédominance intellectuelle[60].
Par sa proximité géographique avec Angers, c'est sur le territoire de la commune que sont installés les établissements suivants :
- l'Ircom (anciennement Institut des relations publiques et de la communication (IRCOM)) dont dépendent l'institut Albert le Grand, l'Institut Mac Luhan et l'Institut Pedro de Béthencourt[61] ;
- et l'Institut de formation en éducation physique et sportive d'Angers (IFEPSA), associé au réseau Université catholique de l'Ouest, propose des formations STAPS[62].
Culture
La commune comprend en 2015 plusieurs équipements culturels : le centre culturel Vincent-Malandrin, la médiathÚque Saint-Exupéry créée en 2008[63], le théùtre des Dames et une école de musique[64].
Sports
On trouve sur la commune un complexe sportif et des salles de sport : le complexe sportif François-Bernard, qui comprend un stade avec une tribune de 270 places, et les salles de sport annexe dâAthlĂ©tis et salle de sport Val-de-Louet[65].
En 2017, L'office municipal des sports regroupe 23 clubs ou sections sportifs réunis au sein de l'association sportive des Ponts-de-Cé (ASPC) ou de l'amicale des anciens élÚves de l'école communale (AAEEC)[47].
Le club de Kin-ball de la ville accueille la 10e coupe du monde de sport Kin-Ball Ă l'automne 2019[66].
Sont implantés dans la ville la Maison des sports, le comité départemental olympique et sportif et le District de Maine-et-Loire de football[47].
Ăconomie
Tissu Ă©conomique
Sur 793 établissements présents sur la commune à fin 2010, 3 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 65 % de celui du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[69].
Deux ans plus tard, en 2012, on y trouvaient 909 établissements, qui relevaient pour 2 % de l'agriculture (pour une moyenne de 15 % sur le département), 6 % de l'industrie, 11 % de la construction, 67 % du commerce et des services et 14 % du secteur de l'administration et de la santé[70].
Commerces et entreprises
La ville accueille en 2015 plusieurs zones industrielles et artisanales : des zones communautaires gĂ©rĂ©es par la communautĂ© d'agglomĂ©ration d'Angers Loire MĂ©tropole, la zone du Moulin-Marcille et la zone de Vernusson Pierre-Martine, et des zones communales, les zones dâactivitĂ©s Jean-Boutton, de Saint-Aubin et de la Petite PerriĂšre[71].
Le « village Oxylane », situé sur la zone du Moulin-Marcille, a pour originalité de présenter des structures dédiées à la pratique sportive. On y trouve notamment un magasin Décathlon de 6 000 m2, ouvert en novembre 2009[72] - [73]. La zone est accessible depuis l'A87.
à cÎté de ce complexe dédié aux sports, au début des années 2010 apparait un projet d'un centre commercial, provisoirement baptisé « l'Aréna », comprenant 30 000 m2 de commerces, restaurants et équipements culturels et ludiques, avec ses six salles de cinéma sous enseigne Mégarama[74] - [75]. En 2014, le projet porté par le groupe Idec est retoqué par la commission départementale d'aménagement commercial (CDAC)[76].
La commune compte également une surface alimentaire, Intermarché et la société Technitoit[77].
En 2023, l'Autre Usine, plus grand complexe de sport et loisir indoor de France installé à Cholet, annonce son projet de s'implanter aux Ponts-de-Cé d'ici 2025[78] - [79].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte trois monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[80] et 191 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[81]. Par ailleurs, elle compte 15 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[82].
Les trois monuments historiques sont :
- l'église Saint-Aubin, « classée » depuis le 16 février 1903[83] ;
- le chùteau Rivet (XVe siÚcle), dont la chapelle est « classée » depuis le 9 novembre 1964[84] ;
- le chùteau des Ponts de Cé (du XIIIe au XVe siÚcle), « classé » depuis 1862[85].
Les Ponts-de-Cé et la littérature
Louis Aragon a Ă©crit le poĂšme C qui dĂ©bute ainsi : J'ai traversĂ© les Ponts-de-CĂ©, c'est lĂ oĂč tout a commencĂ© ..., publiĂ© dans le recueil Les Yeux d'Elsa en 1942. Francis Poulenc l'a mis en musique l'annĂ©e suivante.
Personnalités liées à la commune
- Gustave Cordon (1854-1915), docteur en médecine et homme politique, décédé aux Ponts-de-Cé.
- Jules Quélin (1835-1911), poÚte et astronome français, né aux Ponts-de-Cé.
- EugÚne Raphaël Fontaine (1884-1933), grand industriel, manufacturier et marchand de bois Alençonnais et conseiller municipal Ponts-de-Céais, décédé aux Ponts-de-Cé.
- Michel Sy (1930- ), homme politique, né aux Ponts-de-Cé.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Les Ponts-de-Cé sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune des Ponts-de-Cé (49246) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- IGN, Géoportail Les Ponts-de-Cé, consulté le .
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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