Namnètes
Les Namnètes sont un peuple gaulois de l'ouest de la Gaule, dont le territoire correspond approximativement à la partie nord du département de la Loire-Atlantique.
Namnètes | |
Carte des Peuples gaulois de la Bretagne historique :
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Ethnie | Celtes |
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Langue(s) | Gaulois |
Religion | Celtique |
Villes principales | Condevincnum/Portus Namnetum (Nantes) |
RĂ©gion d'origine | Armorique |
RĂ©gion actuelle | Pays de la Loire (France) |
Frontière | Andécaves, Coriosolites, Pictons, Riedones, Vénètes |
Ils ont donné leur nom à la ville de Nantes[1].
Les connaissances que l'on a de ce peuple sont limitées en raison du peu d'intérêt des Romains pour ce peuple "mineur" ainsi que de la faible quantité de références tant au niveau des auteurs antiques qu'en termes de découvertes archéologiques.
Le matériel documentaire concernant les Namnètes
La plus ancienne attestation explicite des Namnètes se trouve dans un texte littéraire, la Guerre des Gaules de Jules César (vers -50)[G 1] ; on le trouve encore chez des auteurs de langue grecque – Strabon (début du Ier siècle)[2], Ptolémée (IIe siècle)[3], Dion Cassius[4] – ou latins – Pline l’Ancien (vers 70)[5]. On peut trouver des références jusqu’à l’époque mérovingienne ; par exemple chez Grégoire de Tours, Nantes est désignée par la périphrase « namnetica urbs »[6].
La plus ancienne inscription a été trouvée à Worms[JS 1] : il s’agit de la stèle funéraire d’un cavalier auxiliaire de l’armée romaine, mort entre 30 et 40[note 1] - [JS 2]. Une autre stèle funéraire de Namnète a été trouvée à Dompierre-les-Églises, dans la Haute-Vienne. Quant aux stèles funéraires locales, on n’y trouve pas de référence à la cité des Namnètes, qui est implicite[note 2]. Quelques autres inscriptions en revanche peuvent inclure le mot Namnète, mais souvent sous forme abrégée[note 3] : cas extrême, la mention « CN » pour CIVITAS NAMNETUM.
Le plus grand alignement mégalithique d'Europe est l'alignement du Pilier (ou du Breuil de la Herse), qui correspondrait au marquage d’une zone frontière entre les Namnètes et les Riedones. Environ 120 pierres ont été identifiées sur plus d’un kilomètre de long. Des travaux de dégagement des blocs et une fouille partielle du site ont lieu en 2008[7] - [8] - [9]. Les pièces de monnaie namnètes d'époque celtique (Ier siècle av. J.-C.) sont dépourvues de texte ; les références monétaires sont tardives, notamment d’époque mérovingienne, mais il s’agit probablement à ce moment de « Nantes » et non plus des Namnètes : NTS, NAMETIU, NAMNI, NAMNETI, NAMNETIS[JS 3].
Enfin, on a des références textuelles non littéraires, notamment sur la Table de Peutinger : « portunamnetu » ; probablement dans la Notitia dignitatum (début Ve siècle) « praefectus militum superventorum Mannatias[note 4] - [CAG44 1] » ; dans la Notitia Galliarum (id). : « civitas Namnetum ».
Le nom des Namnètes
Origines
Étymologie
Il est généralement rattaché à une racine celtique *nant correspondant à la notion de cours d'eau, ou de vallées, peut être d'origine pré-celtique, que l'on retrouve aussi dans le nom de localités comme Nant, Nantua. La ville de Nantes tiendra ultérieurement son nom des Namnètes.
Morphologie
On ne connaît pas la forme celtique du nom des Namnètes. Les auteurs de langue grecque écrivent, au pluriel (nominatif/génitif) : Namnitoi/Namnitôn.
En latin classique, la forme qui apparaît habituellement dans les textes est le pluriel Namnetes/Namnetum ; une forme au singulier se trouve sur la stèle de Worms : Namnis[note 5]. L'adjectif correspondant est namneticus (et non pas : namnetus). C'est pourquoi la mention de la carte de Peutinger portunamnetu signifie Portus Namnetum et non pas Portus namnetus.
Une confusion entre Namnitoi et Samnitoi ?
Chez Strabon et chez Ptolémée, il existe une scission assez curieuse entre ces deux populations. Strabon, d'une part indique la Loire comme limite entre les Pictons et les Namnètes (Namnitoi), d'autre part, parle des Samnites (Samnitoi), qu'il situe sur le littoral « à l'embouchure de la Loire ». On peut penser ici, compte tenu de la proximité des localisations, à une erreur de copiste[10].
En ce qui concerne Ptolémée, la distorsion est plus importante : il situe les Samnites, « au-dessous des Vénètes » (sans indiquer de coordonnées géographiques) et les Namnètes, dont la capitale est Condevicnum[CAG44 2] - [11] nettement plus à l'est ; la suite de peuples qu'il donne est d'ouest en est : Samnites, Andécaves, Aulerques Cénomans, Namnètes ; de même, les coordonnées de Condevicnum placent cette ville plus près de Rotomagos (Rouen) que de Ratiatum (Rezé)[10].
Cette anomalie pourrait s'expliquer comme suit : Ptomélée, comme d'autres auteurs anciens dont Denys le Périégète, emprunte des informations au géographe Artémidore, dont la description correspond à la situation du IIe siècle av. J.-C., époque où les migrations celtes n'étaient pas achevées et où les Namnètes n'étaient peut-être pas encore arrivés près de l'estuaire de la Loire[CAG44 3].
Histoire
L'arrivée des Namnètes
Les Namnètes apparaissent dans l'histoire lors de la guerre des Gaules ; ils occupent leur territoire au plus tôt au Ve siècle av. J.-C., date de l'arrivée des Celtes en Gaule. Mais selon l'interprétation donnée ci-dessus au texte de Ptolémée, leur présence dans le Pays nantais pourrait ne remonter qu'à la fin du IIe siècle av. J.-C. ou au début du Ier siècle av. J.-C., quelques décennies seulement avant la conquête romaine.
La période celtique
Le territoire des Namnètes s'étendait au nord de la Loire de son embouchure jusqu’à l'actuelle ville d'Ingrandes (Maine-et-Loire), en amont d'Ancenis. Le nom de cette ville, Ingrandes, vient précisément d'un toponyme gaulois assez fréquent en France, indiquant la frontière entre deux peuples gaulois, ici les Andécaves et probablement les Vénètes, puisque les Namnètes ne seront clairement distingués qu'après la guerre des Gaules. Vers le nord[12], leur territoire était probablement limité par la Vilaine par rapport à celui des Vénètes et des Coriosolites, mais sans éléments l'attestant, hors le tracé des évêchés qui ont souvent fossilisé des limites entre civitates[13], et par le Semnon par rapport à celui des Riedones. Au sud de la Loire, se trouvaient les territoires des Pictons, des Ambilatres. Au nord-nord-est, les travaux de recherches restituent un territoire qui empiète sur la Mayenne et le Maine-et-Loire, allant jusqu'à englober le Craonnais[13].
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Texte de Strabon citant Posidonios[14]. |
Bien que l'historien grec Polybe (IIe siècle av. J.-C.) ne nomme pas les Namnètes dans sa description du monde, il évoque peut-être leur pays à travers le témoignage de Pythéas (IIIe siècle av. J.-C.) à propos d'une ville selon lui importante pour le commerce, Corbilo, qu'il situe sur la Loire, mais qui n'a pas pu être identifiée ni localisée (entre Nantes et Guérande). L'importance de Corbilo devait reposer sur le commerce des métaux, dont le pays namnète était assez bien pourvu (étain et fer). Strabon, qui cite Polybe, indique que Corbilo n'existait plus de son temps. Les renseignements précis qu'il donne par ailleurs sur les « Samnites » sont mal étayés. Se référant à un autre auteur, Posidonios, il indique que dans une île[CAG44 4], face à l'embouchure de la Loire, les « femmes des Samnites » auraient eu un culte à mystères de style dionysiaque[15]. Il cite ensuite Artémidore à propos d'un lieu qu'il nomme "le Port des Deux Corbeaux", site d'une ordalie dont le gagnant était celui dont les corbeaux mangeaient les graines. Ce lieu a été identifié, avec réserves, au lieu-dit Brandu[16] (commune de La Turballe, Loire-Atlantique), terme celtique qui pourrait correspondre à "deux corbeaux" (vran daou)[17].
Parmi les trouvailles archéologiques d'époque gauloise, on peut noter des pièces de monnaie de frappe namnète : des statères et quarts de statère dits hippocéphales[note 6] ; ce monnayage est d'un type courant chez les peuples de l'ouest de la Gaule.
Selon les données disponibles à partir du texte de César, le peuple dominant la région au Ier siècle av. J.-C. était celui des Vénètes - l'ennemi principal de la campagne de l'année -56 - et que les Namnètes se trouvaient dans une situation de subordination, sans territoire distinct.
Ce n'est qu'après la conquête romaine qu'un territoire Namnète distinct est constitué dans la province Lyonnaise 3e, sur la rive droite de la Loire, sur la partie orientale du territoire Vénète.
La conquĂŞte romaine
Dans sa Guerre des Gaules, Jules César indique qu'au printemps -56, les Namnètes, entre autres, ont accepté la demande d'alliance faite par les Vénètes pour combattre l'armée romaine et la flotte que César faisait construire[G 1], sans doute sur l'estuaire de la Loire. La bataille navale qui s'ensuit[note 7] est remportée par Decimus Brutus, commandant de la flotte romaine[G 2]. Par ailleurs, les légionnaires romains, conduits par César lui-même, ont dû traverser le territoire namnète en se rendant du pays andécave vers le pays vénète, sans doute en passant par Blain. La légende locale dit aussi que César aurait assisté à la bataille navale depuis la pointe du Castelli (commune de Piriac-sur-Mer). Après cette campagne, les Namnètes ne sont plus mentionnés[CAG44 5] par César. Leur absence parmi les peuples qui contribuent à l'effort de guerre de Vercingétorix est un élément qui permet de penser qu'ils se sont soumis à l'autorité romaine dès avant la fin de la Guerre des Gaules.
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Après la victoire définitive de César, le peuple des Namnètes est considéré comme ennemi par les Romains et subit un certain nombre de rétorsions, au profit des Pictons, leurs alliés. Ceux-ci reçoivent le contrôle de la rive sud de la Loire où ils vont promouvoir le port et la ville de Ratiatum (Rezé), attestée comme ville dès le règne d'Auguste[note 8].
Statut et vie politiques
Dans le cadre de la domination romaine de la Gaule, le peuple des Namnètes devient la cité des Namnètes (civitas Namnetum), qui relève d'abord de la province de la Gaule lyonnaise[18] dont le chef-lieu est Lyon, ville qui est en même temps la métropole des trois Gaules (Belgique, Lyonnaise, Aquitaine), la Narbonnaise restant à part. Chaque année, un représentant de la cité des Namnètes se rendait à Lyon pour participer au Conseil des Gaules, assemblée d'abord religieuse, mais aussi politique, qui avait lieu le 1er août.
Sur le plan du statut politique, la cité des Namnètes, comme la plupart des cités des Trois Gaules, est soumise au contrôle étroit du gouverneur de la province[19]. Ses membres sont, à titre individuel, des pérégrine, c'est-à -dire des sujets libres, susceptibles de devenir des citoyens romains. Cette situation dure jusqu'à l'édit de Caracalla (212), qui donne la citoyenneté romaine à tous les hommes libres de l'Empire. Sur le plan fiscal, c'est une cité stipendiaire, soumise au tribut[20].
La cité des Namnètes semble être restée soumise lors de la révolte de Sacrovir en 20-21, mouvement qui a pourtant touché les cités des Andécaves et des Turons.
La romanisation
Le site de Nantes, occupé depuis assez longtemps en relation avec le commerce des métaux (ateliers de Chantenay, de la Prairie de Mauves et du Jardin des Plantes) n'est attesté comme ville qu'à partir du règne de Tibère. L'attribution à Nantes du nom cité par Ptolémée Condevicnum est généralement admise, mais n'est pas catégoriquement prouvée[21]. Cette ville est clairement identifiée par le nom de Portus Namnetum (Port des Namnètes) de la Table de Peutinger. On y a trouvé des stèles funéraires en grand nombre par rapport aux autres cités gallo-romaines d'Armorique, ainsi que les vestiges de plusieurs temples et d'une basilique, mais aucun d'un théâtre ou d'un amphithéâtre.
Hors de Nantes, on peut signaler le théâtre romain de Mauves-sur-Loire, plusieurs villas, dont celle de Curin à Blain[CAG44 6].
Les noms fournis par les inscriptions donnent une indication sur la romanisation : les pérégrins ont un seul nom, soit gaulois, soit latin ; les citoyens romains portent les trois noms (prénom, nom de gens, nom de famille).
Le Bas-Empire
À partir du IIIe siècle, en conséquence des troubles qui agitent l'Empire romain, Nantes est dotée de remparts et prend plus d'importance que Rezé ; au IVe siècle elle est le pôle de la christianisation et la création d'un évêché indique sa prééminence.
Économie et monnayage namnète
Économie
La Loire marque une frontière géographique entre le territoire des Namnètes au Nord et celui des Pictons au Sud. Ces deux territoires, pourtant voisins et séparés par le fleuve, sont marqués par un usage différent de la monnaie. En territoire namnète, l'or ne circule pas[CAG44 7] et fait l'objet d'une thésaurisation, notamment dans les campagnes. C'est une valeur refuge et les monnaies divisionnaires sont rares[CAG44 7]. Les métaux dont les gisements sont situés en territoire namnète sont payés en or par les Romains mais cet or ne semble pas réutilisé par les Namnètes pour acquérir de biens de consommation romains[CAG44 7].
Découvertes archéologiques
La stèle de Worms
La stèle de Worms[22] - [note 1] - [JS 4], découverte en 1666 à l'occasion de travaux de réfection des remparts, témoigne du plus ancien Namnète identifié nominativement. Il s'agit de Argiotalus, fils de Smertulitanus, cavalier des forces auxiliaires romaines, dans la première moitié du Ier siècle, mort âgé de 30 ans après dix ans de service. L'Ala indiana, unité d'Argiotalus, faisait partie de la Legio XIV Gemina, basée à Mayence ; on sait que cette légion est intervenue contre les Andécaves lors de la révolte de Julius Sacrovir et il est envisageable qu'Argiotalus s'y soit engagé à ce moment, donc vers 20, soit à titre personnel, soit au titre de la cité des Namnètes. Par ailleurs, cette légion a été transférée en Bretagne[note 9] en 43 ; donc Argiotalus, inhumé à Worms est mort au plus tard en 43, et au plus tôt en 30, puisqu'il a effectué dix ans de service, total d'ailleurs insuffisant pour obtenir la citoyenneté romaine, celle-ci n'étant accordée qu'au terme de 25 ans de service militaire[JS 5].
Dans la culture populaire
- Jean Burnat, dans Le vengeur de Vercingétorix, met en scène un chef Namnète imaginaire, Dumnac[23].
Bibliographie
- Alain Ferdière, Les Gaules (provinces des Gaules et Germanies, Provinces Alpines). IIe siècle av.-Ve siècle ap. J.-C.), Armand Colin, Paris, 2005.
Manuel universitaire pour une vue d'ensemble récente. - Paul Bois, dir., Histoire de Nantes, Privat, Toulouse, 1977, p. 25-43 (chapitre "Nantes antique" par René Sanquer, alors maître-assistant à l'université de Bretagne occidentale).
- Jacques Santrot, « Au temps d’Argiotalus, Nantes, Rezé et le port des Namnètes », Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest, nos 115-1,‎ , p. 55 à 97 (lire en ligne) . Cet article examine de façon détaillée non seulement le cas d'Argiotalus, mais aussi nos connaissances sur les Namnètes, ainsi que les relations de Nantes et Rezé au début de l'Empire romain. Il procède d'une version plus détaillée, infra.
- Jacques Santrot, Anne Morin et Mathilde Grünewald (musée de Worms), « Argiotalus, fils de Smertulitanus, cavalier namnète à Worms (Allemagne) sous Tibère » in Revue archéologique de l'Ouest, 25, 2008, p. 187-208.
Jacques Santrot a été directeur du musée Dobrée de Nantes jusqu'au .
Notes et références
Notes
- L'original de la stèle se trouve au musée de Worms ; une copie au musée Dobrée à Nantes. L'inscription (majuscules) complètement développée (minuscules) énonce : ARGIOTALVS/SMERTVLITANI/Filius, NAMNIS, EQVes/ALAe INDIANAE/STIPendiorum X, ANNOrum/XXX, Hic Situs Est/hEREDES POSVE/RUNT, ce qui signifie : « Argiotalus, fils de Smertulitanus, Namnète, cavalier de l'aile Indienne, 10 ans de solde, 30 ans, se trouve ici. Les héritiers ont mis (cette stèle) ». L'adjectif Indiana fait référence au premier commandant du corps, le trévire Julius Indus.
- seuls les « étrangers » ont mention de la cité d’origine
- L'abréviation et le sigle sont courants chez les Romains : cf. SPQR, INRI, IOM.
- Commandant des soldats de réserve de Nantes. Mannatias est considéré comme une déformation du mot correspondant à « Nantes ».
- Le dictionnaire latin-français Gaffiot (Hachette, 1934), ne tenant pas compte des inscriptions courantes, donne seulement les formes plurielles. On peut sans doute reconstruire une déclinaison de type dux/ducis (3e déclinaison imparisyllabique) : Namnis/Namnetis au pluriel Namnetes/Namnetum. Dans le texte de César : "sibi ad bellum adciscunt Lexovios, Ambiliatos, Namnetes, Menapios... (ils appellent à l'aide pour la guerre les Lexoviens, les Ambilatres, les Namnètes, les Ménapiens..., Namnetes est un accusatif pluriel, en l'occurrence identique au nominatif.
- dont l'avers représente une face humaine et le revers un cheval à tête d'homme dit androcéphale ; pas d'inscription
- non localisée
- Ratiatum est citée par Ptolémée comme la seconde ville des Pictons (II, 7, 6).
- l'actuelle Grande-Bretagne
Références
- III, 9
- III, 14
- Jacques Santrot, « Au temps d’Argiotalus, Nantes, Rezé et le port des Namnètes », Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest, nos 115-1,‎ , p. 55 à 97 (lire en ligne)
- p. 56
- p. 59
- p. 70
- p. 55 Ă 60
- p. 61 et 62
- Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule - La Loire-Atlantique 44, Académie des inscriptions et Belles-Lettres, 1988, (ISBN 2-87754-001-4), 177 p.
- p. 81. Il faut invoquer une erreur du copiste pour rapprocher Mannatias de Namnetis
- p. 28 : ou Condeouincon
- p. 24.
- p. 24 : F. Lasserre, traducteur de l'œuvre de Strabon, l'assimile à ce qui était alors les îles de Batz, du Croisic et de Saillé. D'autres localisations sont faites à l'île Dumet, voire à Belle-Ile.
- p. 26
- p. 128 Ă 134
- p. 28
- Autres références :
- Et ce dans toutes les langues locales : Nantes en français, Nante en gallo et poitevin ainsi que Naoned en breton.
- GĂ©ographie, IV, 2 ; IV, 6.
- GĂ©ographie, II, 8.
- Histoire romaine, XXXIX, 40-43
- Histoire naturelle, IV, 32
- Histoire des Francs, V, 33.
- Cassen 2008
- « Loire Atlantique », sur megalithes-breton.fr (consulté le ).
- « Un peu d'Histoire... », sur Mbmf (consulté le ).
- L.-J.-M. Bizeul, "Des Nannètes aux époques celtiques et romaines", Bulletin de la société archéologique de Nantes et du département de la Loire-Inférieure, Tome I p 112, Nantes, 1859
- Cf. texte traduit (avec des erreurs orthographiques) . Condevicnum pourrait être la forme latinisée d'un nom gaulois *Contigwig, qui correspond à la notion fréquente dans la toponymie gauloise de « ville du confluent »
- Cf. Jean-Pierre Brunterc'h, « Géographie historique et hagiographie : la vie de Saint Mervé », in Mélanges de l'École française de Rome, 1983,
- Martial Monteil, La cité antique des Namnètes (Loire-Atlantique et ses marges) au Haut-Empire (27 avant notre ère – 235 de n. è.), Cahiers nantais, 2011-1.
- M. Detienne, Dionysos à ciel ouvert, p. 67-69, Coll. Textes du XXe siècle, Hachette, Paris, 1996, (ISBN 2-01-011954-1).
- Cf. citation
- Brandu est un site mégalithique (dolmen) et il y avait autrefois une chapelle consacrée à Notre-Dame-de-Recouvrance
- Cf. Strabon, Ă©dition des Belles Lettres.
- La Lyonnaise est une province impériale prétorienne
- Beaucoup de cités de Narbonnaise et quelques cités des Trois Gaules étaient de droit latin.
- Quelques cités des Trois Gaules étaient des cités fédérées ou des cités libres.
- Certains auteurs envisagent une localisation à Blain de Condevicnum. Néanmoins, à l'époque de Ptolémée, la « ville principale » des Namnètes était localisée à Nantes.
- CIL, XIII, 6230
- Jean Burnat, Le vengeur de Vercingétorix, Collection J, O.D.E.J., 1962.