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Blain

Blain est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Blain
Blain
Les bords du canal de Nantes à Brest et le château de Blain.
Blason de Blain
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Châteaubriant-Ancenis
Intercommunalité Communauté de communes de la région de Blain
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Michel Buf
2020-2026
Code postal 44130
Code commune 44015
Démographie
Gentilé Blinoise, Blinois
Population
municipale
10 086 hab. (2020 en augmentation de 5,12 % par rapport à 2014)
Densité 99 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 28′ 37″ nord, 1° 45′ 44″ ouest
Altitude Min. 7 m
Max. 44 m
Superficie 101,72 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Blain
(ville isolée)
Aire d'attraction Nantes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Blain
(bureau centralisateur)
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Blain
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Blain
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Blain
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Blain
Liens
Site web http://www.ville-blain.fr/

    Elle fait partie de la Bretagne historique, située en pays Nantais, un des pays traditionnels de Bretagne.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    Située à 40 km au nord de Nantes, à proximité de la forêt domaniale du Gâvre, Blain est un ancien carrefour de voies romaines, jouant un rôle commercial important entre Nantes, Redon et l'Anjou.

    Par la route, Blain est à 20 km de Savenay, 39 km de Nantes, 45 km de Saint-Nazaire, 80 km de Rennes et 394 km de Paris[1].

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 10 172 hectares ; son altitude varie de 7 à 44 mètres[2]. Elle est ainsi la 5e ville la plus étendue du département.

    Hydrographie

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 12 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 762 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1989 à 2008 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records BLAIN (44) - alt : 13 m 47° 28′ 18″ N, 1° 46′ 18″ O
    Statistiques établies sur la période 1989-2008 - Records établis sur la période du 01-10-1989 au 31-08-2008
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,6 2,2 3,5 4,6 8,4 10,6 12,3 12,5 9,7 8 4,2 2,4 6,8
    Température moyenne (°C) 6,1 6,5 8,6 10,5 14,4 17,2 19 19,5 16,2 12,9 8,5 6 12,1
    Température maximale moyenne (°C) 9,5 10,9 13,8 16,3 20,4 23,7 25,8 26,4 22,7 17,9 12,8 9,6 17,5
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10
    02.01.1997
    −12
    08.02.1991
    −11
    01.03.05
    −5
    07.04.08
    −2
    14.05.1995
    1
    01.06.06
    5
    22.07.08
    4
    28.08.1998
    0
    29.09.07
    −5
    30.10.1997
    −9
    17.11.07
    −9
    29.12.05
    −12
    1991
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20
    27.01.03
    20
    15.02.1998
    24
    20.03.05
    30
    30.04.05
    31,5
    30.05.03
    37,5
    23.06.05
    38,5
    18.07.06
    40,2
    10.08.03
    33,5
    03.09.05
    28
    12.10.01
    20
    01.11.1994
    17
    04.12.06
    40,2
    2003
    Précipitations (mm) 92,9 69,2 63,1 62,6 68,8 47,5 45,3 41,1 64,7 91,2 90 94,6 831
    Source : « Fiche 44015001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Blain est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [11] - [12] - [13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Blain, une unité urbaine monocommunale[14] de 9 793 habitants en 2017, constituant une ville isolée[15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,2 %), zones agricoles hétérogènes (30,8 %), prairies (16,6 %), forêts (6,5 %), zones urbanisées (5,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Logement

    Le tableau ci-dessous présente une comparaison de quelques indicateurs chiffrés du logement pour Blain et l'ensemble de la Loire-Atlantique en 2019[I 1] - [I 2].

    Le logement à Blain en 2019
    Blain Loire-Atlantique
    Parc immobilier total (en nombre d'habitations) 4 519 764 010
    Part des résidences principales (en %) 91,4 83,9
    Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,1 10,5
    Part des logements vacants (en %) 6,5 5,6
    Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 69,4 61,7
    Part des ménages locataires de leur logement (en %) 29,4 37,2
    Part des ménages logés à titre gratuit (en %) 1,2 1,2

    Morphologie urbaine

    Blain dispose d'un plan local d'urbanisme (PLU) approuvé par délibération du conseil municipal du 26 juin 2005 et révisé le 23 mai 2013[21]. Il divise la commune en zones urbaines, agricoles ou naturelles.

    Risques naturels et technologiques

    La commune de Blain est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), inondations, tempêtes et grains, radon ou sismique (sismicité faible).

    Terminologie des zones sismiques[22]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 2Sismicité faibleaccélération = 0,7 m/s2

    Elle est également exposée à deux risques technologiques : les transports de matières dangereuses et la pollution des sols. Entre 1989 et 2014, huit arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : cinq pour des inondations et coulées de boue, deux pour des inondations, coulées de boue et mouvements de terrain et un pour des mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse [23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Bleing au Xe siècle[24]; Blaen en 1090; Blen en 1287[25], de Blanio XIe siècle[24] et sous une forme latine Castrum Blaini (le « camp de Blain ») dès 1123[26].

    Son nom breton est Blaen[27], mot qui signifie « sommet, faîte, hauteur »[28].

    Cependant, la topographie actuelle ne s'accorde pas avec le sens de « hauteur », la ville semble plutôt plate. Le cœur de la ville aurait-il été déplacé ? Ou bien, une autre traduction ne serait-elle pas envisageable ?Car il est à noter que Blaen signifie également « bout » ou « extrémité » et pourrait donc correspondre à une frontière" : la frontière de la langue Bretonne. En effet, au IXe siècle, la frontière linguistique du breton passait justement par Blain. Une étymologie brittonique n'est cependant pas obligatoire, c'est pourquoi Albert Dauzat préfère rapprocher le type Blain des toponymes comme Blagnac, Blagny, Blaignac, Blaignan, Blannay, etc. basés soit sur le nom de personne gaulois *Blanus, soit sur celui de Blannius, variante du premier[24].

    Cette hypothèse d'extrémité ou de frontière se confirme également dans les lieux-dits de Tréblanc (historiquement connus sous le nom de Treblan, le -c final ayant été ajouté artificiellement) à Carentoir et Réminiac dans le Morbihan. Ces deux "Tréblanc" se trouvent bien à l'extrémité de leur commune et donc à la frontière d'une autre commune (La Gacilly pour le Tréblanc de Carentoir et Augan pour le Tréblanc de Réminiac).

    Blain possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale, écrit Blaen selon l'écriture ELG ou Blin ou Byein selon l'écriture MOGA. En gallo, plusieurs prononciations ont été relevées : [blɛ̃], [bjɛ̃ː] et [bjœ̃ː][29] - [30]. La transformation des « bl » en « by » est un trait typique du gallo[31].

    Histoire

    Antiquité

    Blain est une ancienne cité gallo-romaine, réputée pour ses nombreux vestiges retrouvés lors de fouilles. La majorité des pièces retrouvées sont visibles dans le musée de la commune.

    Blain situé entre Nantes et Rennes, Nantes et Redon, au milieu du pays des Namnètes était un lieu qui convenait pour l'établissement d'un poste militaire en terre conquise. Les Romains ne manquèrent pas de l'utiliser à cette fin.

    Moyen Âge

    Plus tard, les Francs comprirent, eux aussi, l'importance de cette position stratégique. Mais à l'encontre des Romains qui préféraient les endroits élevés, pouvant servir en même temps de postes d'observation, ils établirent une fortification sur les bords de l'Isac, là même peut-être où les Celtes s'étaient cantonnés.

    Cette fortification connue dans l'Histoire sous le nom de Castrum-Bableni fut à l'origine, comme toutes les autres fortifications de cette époque[32], un ouvrage assez simple : deux rangées de douves larges et profondes se terminant sur la rivière en fer à cheval ; enserré dans ces douves, un terrain surélevé avec les déblais ; au milieu une très vaste butte avec palissades et donjon en bois : tel en était l'aspect. Elle fut plusieurs fois détruite et relevée avec les perfectionnements que les temps apportaient.

    En l'année 1108, Alain Fergent, duc de Bretagne, possédait Blain, et s'y comportait en maître ; il y faisait construire un château d'une réelle importance militaire. Lorsque les Bretons se furent emparés du pays, ils prirent possession de cette fortification et y établirent un de leurs capitaines. Ce chef, seigneur du lieu en 1090, se nommait Guégon. Ce fut cette fortification qu'Alain Fergent convertit en véritable château fort. Pour ce travail, il fit appel à tous les vassaux du domaine « n'étant pas éloignés de plus de six lieues ». Le granite fut amené de Vigneux et du Temple-de-Bretagne ; le calcaire coquillier de Campbon ; le grès quartzeux, qui fournit les revêtements intérieurs et extérieurs (les tours et des courtines), provint d'un gisement à proximité. Cette construction ne cessa d'être remaniée : les Clisson et les Rohan qui en devinrent les possesseurs, véritables bâtisseurs, y apportèrent leur contribution.

    Temps modernes

    L'église réformée de Blain fut l'une des principales et des plus durables communautés protestantes de Bretagne ; placée sous la protection de la famille de Rohan (notamment la duchesse Marguerite de Rohan ; c'est vers 1562 qu'Isabeau d'Albret, douairière de Rohan, prit l'initiative de faire venir un pasteur à Blain), puis celle des Amproux de Pontpiétin ; elle est forte d'environ 250 réformés dans la seconde moitié du XVIIe siècle, résidant à Blain même, mais aussi à Plessé, Guémené-Penfao, Fresnay, Vay, Saffré, etc.. Le temple de Blain est édifié en 1639 au lieu-dit Le Bottier ; il est démoli en 1665, le culte étant ensuite célébré au manoir de Pontpiétin en Blain (ce manoir a été détruit en 1957). Un membre au moins de cette communauté, René Poupart, né vers 1650 à Plessé, s'engagea dans le régiment de Carignan et arriva en 1665 au Québec où il s'installa après sa démobilisation à Chambly. Il devint ensuite coureur des bois avant de s'installer à Stillwater dans l'État de New York où sa descendance fit souche[33].

    Blain possédait 12 frairies qui ont joué un grand rôle dans l'histoire blinoise.

    Révolution française

    Pendant les guerres de Vendée les restes des armées vendéennes en déroute traversèrent la ville vers Bouvron, abandonnant derrière eux des monceaux de cadavres. Ils y restèrent 3 jours, l'église fut rouverte et la messe célébrée.

    Elle est chef-lieu de district de 1790 à 1795.

    XIXe siècle

    En 1892, une nouvelle église Saint-Laurent, de style néogothique fut bâtie, elle dut rester sans clocher jusqu'en 1959, date à laquelle un clocher en pierre fut construit par l'architecte Yves Liberge, le petit-fils de l'architecte de l'édifice.

    XXe siècle

    La ville fut occupée par les Allemands et libérée au cours du mois d'août 1944, mais elle resta proche de la ligne de front de la Poche de Saint-Nazaire et fut bombardée par les Allemands. Les canons américains étaient placés au château de la Groulais et au bord de la forêt du Gâvre. La batterie A du 908th Field Artillery Battalion y stationnera entre le et le .

    Héraldique et logotype

    Héraldique

    Blason de Guy de Blain.

    Blasonnement :

    De vair chargé d'un croissant de gueules.

    Commentaires :

    Blason de Guy de Blain (sceau de 1123) porté aux Croisades par les barons de Pontchâteau et dévolu à la branche cadette de Blain. Confirmé par le roi Louis XIV en 1660 lors de l'érection de Blain en marquisat. En usage depuis 1924 (délibération municipale en 1967).

    Logotype

    Logotype de la ville de Blain

    Logotype :

    Le logo est basé sur le blason de la ville, orné d'une couronne murale rouge et blanche, non sans rappeler le Château de la Groulais. Il a pour devise le nom de la ville "Blain". Ce logo est utilisé par les services de la commune, notamment par le maire et le conseil municipal sur des documents officiels, il est aussi présent sur le fronton de la mairie.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Situation de la commune de Blain dans le département de la Loire-Atlantique

    Circonscriptions de rattachement

    Blain appartient à l'arrondissement de Châteaubriant-Ancenis et au canton de Blain, dont elle est le chef-lieu depuis sa création. Le redécoupage cantonal de 2014 a modifié sa composition puisqu'il englobe désormais le canton de Savenay et une partie de celui de Saint-Étienne-de-Montluc.

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription de la Loire-Atlantique, représentée depuis par Jean-Claude Raux (EELV-NUPES). Auparavant, elle a successivement appartenu à la 1re circonscription de Saint-Nazaire (IIIe République) et à la 5e circonscription (1958-1986).

    Intercommunalité

    Depuis le , date de sa création, la commune appartient à Pays de Blain communauté (anciennement Communauté de communes de la Région de Blain) et en est la principale ville. Cette intercommunalité a succédé au SIVOM de la région de Blain, fondé en , et devenu District en .

    Élections Circonscription électorale Élu de la circonscription
    Niveau Type Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
    Commune /
    Intercommunalité
    Municipales et communautaires Blain Maire Jean-Michel Buf 2020 2026
    Pays de Blain communauté Présidente de l'intercommunalité Rita Schladt 2020 2026
    Département DépartementalesCanton de BlainConseiller départementalNicolas Oudaert20212028[Note 5]
    Conseillère départementaleClaire Tramier
    Région Régionales Pays de la Loire Présidente du conseil régional Christelle Morançais 2021 2028
    Pays LégislativesSixième circonscriptionDéputéJean-Claude Raux20222027

    Institutions judiciaires

    Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire (qui a remplacé le tribunal d'instance et le tribunal de grande instance le 1er janvier 2020), du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes et du tribunal de commerce de Saint-Nazaire, de la cour d’appel de Rennes, du tribunal administratif et de la cour administrative d'appel de Nantes[35].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[36].

    Tendances politiques et résultats

    Depuis 2017 et l'élection d'Emmanuel Macron à la présidence de la République, Blain place en tête les candidats de La République en marche, lors des scrutins présidentiel et législatifs et les élections européennes de 2019. Cependant, lors des régionales de 2021, la liste « La Région de tous les progrès » conduite par François de Rugy et représentant la majorité présidentielle, dépasse péniblement les 10 % au premier tour et arrive en dernière position au second.

    Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2022, Emmanuel Macron arrive en tête devant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, les deux premiers candidats progressant par rapport au scrutin précédent. Au second tour, le président sortant remporte 60,90 % des suffrages exprimés face à la candidate du Rassemblement national. Aux élections législatives, le candidat investi par la NUPES, Jean-Claude Raux, vire assez largement en tête au premier tour devant Jordan Esnault, candidat de la coalition Ensemble. Au niveau communal comme au niveau de la circonscription, c'est le représentant de la NUPES qui remporte la majorité des suffrages lors du second tour.

    Liste des maires

    La mairie.

    Depuis 1945, dix maires se sont succédé à la tête de la commune.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    août 1945 octobre 1945 Paul David[37] Tailleur en habits
    Nommé par arrêté préfectoral
    octobre 1945 octobre 1947 Eugène Luneau
    octobre 1947 juillet 1964 Jean Guihard
    (1898-1964)
    CR Conseiller général de Blain (1961 → 1964)
    Réélu en 1953 et 1959, décédé en fonction
    septembre 1964 mars 1971 Marcel Garnier[38]
    (1903-1978)
    Rad.ind. Retraité de la Gendarmerie, maire honoraire
    Conseiller général de Blain (1964 → 1967)
    Réélu en 1965
    mars 1971 juillet 1980 Noël Gérard[39]
    (1919-1980)
    Entrepreneur en assainissement
    Vice-président du SIVOM de la Région de Blain
    Réélu en 1977, décédé en fonction
    septembre 1980[40] mars 1983 André Praud Pharmacien
    mars 1983 juin 1995 Marcel Busson DVD Maire honoraire
    Président du District de la Région de Blain (1995 → 2001)
    Réélu en 1989
    juin 1995 mars 2008 Gilles Heurtin DVD Dentiste, maire honoraire
    Conseiller général de Blain (1998 → 2004)
    Vice-président du District de la Région de Blain
    Réélu en 2001
    mars 2008 mars 2014 Daniel Leroux PS Enseignant
    1er vice-président de la CC de la Région de Blain (2008 → 2014)
    mars 2014 En cours Jean-Michel Buf LC Cadre bancaire
    Conseiller régional des Pays de la Loire (2015 → )
    2e vice-président de Pays de Blain communauté (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026

    Jumelages

    La ville de Blain est jumelée avec les communes suivantes :

    • Drapeau de la Roumanie Rebrișoara (Roumanie) depuis le 16 mars 1999. Située au nord de la Roumanie, elle compte environ 4 500 habitants. D'abord adoptée par la ville de Blain, puis parrainée ;
    • Drapeau du Royaume-Uni Royal Wootton Bassett (Royaume-Uni) depuis 2000. Elle se situe en pleine campagne au sud-ouest de Londres et compte un peu plus de 13 500 habitants. L'origine de Royal Wootton Bassett date du VIIe siècle, elle doit son nom actuel à Alan Bassett qui, au XVIIIe siècle, fit agrandir son village de Wootton. Pour célébrer cet événement, deux canards colvert, baptisés Wootton et Bassett, ont été placés par la suite dans l'étang près de la mairie, et y ont donné naissance à de nombreux canetons ;
    • Drapeau du Portugal Alcoutim (Portugal) depuis le 14 juillet 2005. Située dans la région de l'Algarve, la municipalité compte près de 3 000 habitants ;
    • Drapeau de l'Allemagne Oldenbourg en Holstein (Allemagne) depuis le 26 août 2017. Cette ville de l'est du Schleswig-Holstein est située non loin de la mer Baltique, à une heure environ de Kiel et Lübeck. Comptant 9 881 habitants en 2021, Oldenburg in Holstein a donc une taille similaire à Blain.

    Des représentants des communes se visitent régulièrement afin de maintenir une entente entre les communes. Un monument a été installé pour célébrer ces jumelages près de la mairie, aux abords de l'étang. Une pierre sculptée mentionne les dates des jumelages.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].

    En 2020, la commune comptait 10 086 habitants[Note 6], en augmentation de 5,12 % par rapport à 2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 0854 5004 2154 4764 8994 5535 4415 8966 170
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 5026 7816 8656 8256 8076 6606 7286 7876 601
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 6186 7376 6255 9625 8805 9785 8515 8015 659
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    6 5317 0527 1537 3667 4347 7318 1718 5449 284
    2014 2019 2020 - - - - - -
    9 5959 95410 086------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 4 823 hommes pour 5 050 femmes, soit un taux de 51,15 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,8
    6,7
    75-89 ans
    9,4
    15,3
    60-74 ans
    16,3
    21,5
    45-59 ans
    20,0
    18,1
    30-44 ans
    18,9
    15,7
    15-29 ans
    14,6
    22,1
    0-14 ans
    18,9
    Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2018 en pourcentage[47]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    5,8
    75-89 ans
    8,6
    14,7
    60-74 ans
    16
    19,6
    45-59 ans
    18,9
    20,1
    30-44 ans
    19,2
    19,2
    15-29 ans
    17,5
    20
    0-14 ans
    18

    Économie

    L'économie à Blain en 2019[I 3]
    Établissements actifs employeurs par secteur d'activité
    Secteur d'activité Nb. %
    Agriculture, sylviculture et pêche 18 6,7
    Industrie 15 5,6
    Construction 33 12,3
    Commerce, transports, services divers 160 59,5
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 43 16,0
    Ensemble 286

    Tourisme

    • Office de tourisme Erdre Canal Forêt[48]
    • Camping et gîte du Canal[48]
    • Gîte d'étape[48]
    • Circuits de randonnée[49]

    Vie locale

    Services publics

    • Maison de l'Économie, de l'Emploi et de la Formation[50] (MEEF)
    • Agence Pôle Emploi
    • Centre communal d'action sociale

    Enseignement et petite enfance

    • Cinq écoles maternelles et primaires[51] : Anatole France et élémentaire (publique), Andrée Chedid (publique), Notre-Dame (privée), Saint-Laurent (privée), Sainte-Philomène (privée)
    • Deux collèges[52] : Le Galinet (public), Saint-Laurent (privé)
    • Deux lycées[52] : Camille Claudel (public, enseignement général et technologique), Saint-Clair (privé, enseignement professionnel)
    • Un IME (institut médico-éducatif)
    • Multi-accueil « Pomme de reinette »
    • Maison de l'enfance

    Santé, services d'urgence et sécurité

    Transports

    Jusqu'en 1952, Blain disposait d'une gare : aujourd'hui, elle est le siège de Pays de Blain communauté.

    La commune est actuellement desservie par trois lignes de cars Aléop :

    • 311 Blain ↔ Nantes
    • 344 Châteaubriant ↔ Saint Nazaire
    • 371 Blain ↔ Nantes

    Équipements culturels et sportifs

    • Médiathèque Le Puits au Chat
    • Cinéma Saint-Laurent, classé Art et Essai : 280 places
    • Centre socioculturel Tempo
    • École de musique blinoise (EMB)
    • Centre aquatique Canal Forêt[55]
    • Complexe sportif Catherine Destivelle[56] (handball, badminton, basket, tennis, volley, gymnastique sportive, musculation, escalade)
    • Complexe sportif Noël Gérard – Jean Hervy[56] (handball, basket, tennis, volley, badminton, tennis de table, sports de combat, tir)
    • Terrains de tennis[56], situés dans le quartier des Ménussons
    • Stade Jean Leflour[56]
      • Football : Entente Sportive de Blain (le club évolue actuellement en Régional 2)
    • Stade Collette Besson[56]
    • Skate park[56]

    Personnalités liées à la commune

    Lieux et monuments

    • Port sur le Canal de Nantes à Brest.
      Port sur le Canal de Nantes à Brest.
    • Chapelle de Pont-Piétin.
      Chapelle de Pont-Piétin.
    • La Chapelle St Roch
      Chapelle St Roch.
    • Le Logis du Roi du château de la Groulaie
      Château de la Groulaie : le Logis du Roi.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Louis Bizeul, Dictionnaire du patois du canton de Blain, 1988
    • Abbé Durand, Notes historiques sur la paroisse de Saint-Émilien-de-Blain, 1941
    • G. Locu, Blain et sa région : aperçu historique et touristique, 1975

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[34].
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Données issues du site viamichelin.fr
    2. Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes.
    3. « Fiche cours d'eau - l'Isac (J9--0250) ».
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Fiche du Poste 44015001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Blain », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. « Plan Local d'Urbanisme », sur ville-blain.fr.
    22. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    23. « Risques recensés sur la commune de Blain », sur georisques.gouv.fr.
    24. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 86b
    25. Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Spézet, Coop Breizh, (ISBN 2-903708-04-5 et 978-2-903708-04-7, OCLC 236056804, lire en ligne), p. 327
    26. Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Bretagne, t.LXI, 1984, p. 34.
    27. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
    28. Hervé Abalain, Noms de lieux bretons, Paris, Editions Jean-paul Gisserot, , 126 p. (ISBN 978-2-87747-482-5 et 2-87747-482-8, lire en ligne), p. 57.
    29. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
    30. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
    31. S. Jouin, « Communauté et diversité en Pays Gallo », Cahier des Annales de Normandie, , p. 165-182.
    32. « Historique des fortifications - de l'antiquité au Moyen Âge », sur rosalielebel75.franceserv.com (consulté le )
    33. Olivier Dous et Grégoire Le Clech, "Les Huguenots bretons en Amérique du Nord", tome 2, 2013, (ISBN 978-2-914612-31-9).
    34. Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
    35. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
    36. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    37. « Obsèques : M. Paul David, maire en 1945 », Ouest-France (archives du journal), .
    38. « Nécrologie : M. Garnier, maire honoraire de Blain », Ouest-France (archives du journal), .
    39. « Nécrologie : M. Noël Gérard maire de Blain », Ouest-France (archives du journal), .
    40. « M. André Praud élu maire de Blain », Ouest-France (archives du journal), .
      « M. André Praud, 48 ans, pharmacien à Pont-Piétin a été élu maire de Blain jeudi soir. Il succède à M. Noël Gérard décédé le 8 juillet dernier. »
    41. Relations internationales, sur ville-blain.fr
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Blain (44015) », (consulté le ).
    47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Département de la Loire-Atlantique (44) », (consulté le ).
    48. Tourisme, sur ville-blain.fr
    49. Sentiers & randonnées, sur pays-de-blain.com
    50. La MEEF, sur ville-blain.fr
    51. Les écoles, sur ville-blain.fr
    52. Les collèges et lycées, sur ville-blain.fr
    53. Les espaces départementaux des solidarités (EDS) : Espace départemental des solidarités Blain, sur loire-atlantique.fr
    54. Police municipale, sur ville-blain.fr
    55. Centre aquatique, sur ville-blain.fr
    56. Équipements sportifs, sur ville-blain.fr
    57. Le Château de la Groulaie, monument historique, sur ville-blain.fr
    58. Musée de la fève, des crèches et des traditions populaires, sur ville-blain.fr
    59. « Loire-Atlantique : le plus grand musée de France de la fève est à Blain », L'Éclaireur, (lire en ligne)
    60. Marius Delaunay, « À Blain, près de 10 000 pièces exposées au musée de la fève », sur France Bleu Loire Océan, .
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