Le GĂąvre
Le Gùvre est une commune française de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.
Le GĂąvre | |||||
L'Ă©glise Notre-Dame. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Loire-Atlantique | ||||
Arrondissement | ChĂąteaubriant-Ancenis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région de Blain | ||||
Maire Mandat |
Nicolas Oudaert 2020-2026 |
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Code postal | 44130 | ||||
Code commune | 44062 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Gavrais | ||||
Population municipale |
1 842 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 31âČ 17âł nord, 1° 44âČ 51âł ouest | ||||
Altitude | Min. 22 m Max. 62 m |
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Superficie | 53,58 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Nantes (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Blain | ||||
LĂ©gislatives | SixiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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La commune est principalement connue pour sa forĂȘt domaniale, la plus grande du dĂ©partement de la Loire-Atlantique.
GĂ©ographie
Situation
La commune du GĂąvre fait partie du canton de Blain ; les communes limitrophes sont :
- Blain, au sud-est ;
- Vay (canton de Nozay), Ă l'est ;
- Marsac-sur-Don (canton de Guémené-Penfao), au nord-est ;
- Guémené-Penfao, au nord ;
- Plessé (canton de Saint-Nicolas-de-Redon), à l'ouest ;
- Guenrouët (canton de Saint-Gildas-des-Bois), au sud-ouest.
Beaucoup d'habitants travaillent Ă Nantes, Saint-Nazaire ou ChĂąteaubriant, voire Ă Rennes.
Topographie
Les riviĂšres importantes sont extĂ©rieures Ă la commune : le Don au nord ; lâIsac (canal de Nantes Ă Brest) au sud. La commune est traversĂ©e Ă l'est par un ruisseau, le Perche, qui vient de Vay et y repart.
L'altitude est en gĂ©nĂ©ral comprise entre 30 et 50 mĂštres (30 Ă 32 m pour le bourg). Les altitudes les plus Ă©levĂ©es se trouvent au nord de la commune : 56 m au Haut Luc, 58 sur une Ă©minence en forĂȘt, 61 Ă l'extrĂȘme nord-est ; la plus basse : 24 m Ă lâĂ©tang.
La superficie est de 5 358 ha dont 4 457 pour la forĂȘt domaniale et seulement 901 hors forĂȘt.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Blain », sur la commune de Blain, mise en service en 1989[7] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 831 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne, mise en service en 1957 et Ă 37 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă 12,3 °C pour 1981-2010[12], puis Ă 12,6 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Le Gùvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [14] - [15] - [16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nantes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17] - [18].
Biodiversité
Flore
Les principales essences dâarbres qui poussent au GĂąvre sont le chĂȘne sessile (Quercus petraea), le hĂȘtre (Fagus sylvatica), le pin maritime (Pinus pinaster) et le pin sylvestre (Pinus sylvestris), Le tableau ci-dessous prĂ©sente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type dâoccupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
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Tissu urbain discontinu | 2,7 % | 141 |
Ăquipements sportifs et de loisirs | 0,6 % | 30 |
Terres arables hors périmÚtres d'irrigation | 7,6 % | 405 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 0,8 % | 45 |
SystĂšmes culturaux et parcellaires complexes | 3,3 % | 176 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,3 % | 68 |
ForĂȘts de feuillus | 40,1 % | 2179 |
ForĂȘts de conifĂšres | 25,8 % | 1373 |
ForĂȘts mĂ©langĂ©es | 9,7 % | 519 |
ForĂȘt et vĂ©gĂ©tation arbustive en mutation | 7,3 % | 391 |
Source : Corine Land Cover[19] |
L'occupation des sols montre la nette prĂ©dominance de la forĂȘt sur les terres arables et la vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e. Celle-ci occupe une surface de 4 071 ha soit 75,6 % de la surface communale alors que les terres arables n' occupent que 405 ha (7,6 %) et la vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e 391 ha (7,3 %). La commune englobe en effet la forĂȘt du GĂąvre, qui en occupe les trois quarts de la surface. Celle-ci est constituĂ©e majoritairement de feuillus[20] - [21].
Faune
Source : Office national des forĂȘts[22].
Les reptiles et les amphibiens
La Grenouille rousse, les Grenouilles vertes, la Salamandre terrestre, le Triton palmé ou le Triton alpestre, la Salamandre tachetée, la VipÚre péliade, la VipÚre aspic; la Coronelle lisse des animaux fragiles et exigeants quant à la qualité de leur milieu de vie[23] - [24].
Les oiseaux
Des oiseaux typiquement forestiers comme le farouche Pic noir et le Pic mar. Citons Ă©galement la Chouette hulotte, ou encore l'Ă©nigmatique Engoulevent d'Europe. Entre avril et aoĂ»t, la forĂȘt rĂ©sonne Ă©galement du chant des Coucous, migrateurs eux aussi. Elle offre en outre un asile pour les rapaces comme l'autour des palombes, chasseurs d'oiseaux et de petits mammifĂšres, ou le gracile Busard saint-Martin, affectionnant les landes et les milieux ouverts. N'oublions pas la BĂ©casse des bois et la Fauvette pitchou, la Locustelle tachetĂ©e, lâAlouette lulu ou le Pouillot de Bonelli[25].
Les mammifĂšres
Quelque 180 chiroptĂšres trouvent refuge dans dâanciens quais de stockage militaire de l'organisation Todt, le domaine forestier abrite prĂšs de Ÿ des espĂšces de chauves-souris dont le Grand Rhinolophe, le Grand Muri, Murin Ă oreilles Ă©chancrĂ©es, le Murin de Bechstein et la Barbastelle[26], la forĂȘt abrite aussi la Musaraigne musette, ainsi que des Chevreuils et des Sangliers, qui la traversent en quĂȘte de nourriture, et des cerfs (environ une centaine) qui se font entendre la nuit durant le brame, entre la mi-septembre et le dĂ©but du mois d'octobre[27] - [28] - [29].
Les insectes
Câest au GĂąvre que vit lâAzurĂ© des mouillĂšres (Phengaris alcon). Cette espĂšce, rare et protĂ©gĂ©e, est prĂ©sente dans le domaine forestier[30]. Les plus anciennes observations de LĂ©pidoptĂšres connues sont actuellement celles de Jules ReveliĂšre a tĂ©moignĂ© en effet avoir chassĂ© Lycaena argus ( Plebejus idas Linnaeus ) en 1761 et Alfred Heurtaux (1832-1909) membre correspondant de lâAcadĂ©mie de mĂ©decine, tĂ©moigna, en forĂȘt du GĂąvre, de la prĂ©sence d'une espĂšce de Satyrinae actuellement Ă©teinte de la Loire-Atlantique. Depuis, nombreux sont les chasseurs de papillons qui y ont prĂ©levĂ© en abondance les Hesperiidae, les Papilionidae, les Pieridae, les Lycaenidae et le Petit Sylvain[31] - [32].
Le mythique Carabus (Archicarabus) et le Carabe dorĂ© (auratus) le Clyte arquĂ©, le SympĂ©trum rouge-sang sont prĂ©sents dans la forĂȘt du Gavre[33] - [34].
Un rucher communal a été mis en place 10 Bénévoles participent réguliÚrement à la récolte du miel et des abeilles[35] - [36] - [37].
Champignon
La forĂȘt du GĂąvre est un haut-lieu de la rĂ©colte de champignons dans tout le dĂ©partement, notamment pendant la saison mycologique qui sâĂ©tale de lâĂ©tĂ© jusquâĂ la fin de lâautomne, les observateurs de l'ONF (Office national des forĂȘts) ont enregistrĂ© des pointes de frĂ©quentation allant jusqu'Ă 4 000 personnes par jour. Plus de 460 espĂšces et variĂ©tĂ©s de champignons peuvent ĂȘtre rencontrĂ©es au cours de lâautomne. Une cinquantaine dâentre elles sont comestibles, dont les plus connues : les cĂšpes, les chanterelles et les girolles. Plus de 300 sont sans intĂ©rĂȘt, plus de 60 sont toxiques et 7 sont mortelles, parmi elles la tristement cĂ©lĂšbre amanite phalloĂŻde[38] - [39] - [40]
Toponymie
Attestée sous les formes Gaurium en 1144 et 1147, Gavrium Silva au XIIe siÚcle[41], Gaure en 1288 et 1296, Le Gaure en 1630[42], Le Gaure en 1630[43].
Ar C'havr en breton[43].
La signification généralement admise du nom est pays des chÚvres ou des chevreuils, du fait de sa similitude du breton gavr (chÚvre, chevreuil). Cependant, des études récentes défendent l'idée d'un nom d'origine gauloise : Vobero devenu Vavra / Vaivre en provençal et Voëvre en langue d'oïl (v / w se sont transformés en g).
D'aprĂšs Ernest NĂšgre (Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France), au XIIe siĂšcle, il existait des rĂ©fĂ©rences Ă la forĂȘt du GĂąvre sous le nom de « Gavrium silva ». Cet auteur rattache ce nom Ă une des formes de la langue d'oĂŻl (le gallo) : « Gavre » qui pourrait dĂ©finir un « droit ... qu'un puissant seigneur percevait sur un vassal qui voulait s'assurer de sa protection ». D'autre part, la localitĂ© du GĂąvre avait la particularitĂ© d'avoir des importants privilĂšges et exemptions, particularitĂ© qui pourrait se dĂ©finir comme des droits acquis. Le GĂąvre Ă©tait donc une ville franche. Ă noter que dans le livre d'Ernest NĂšgre, l'origine du GĂąvres dans le Morbihan serait diffĂ©rent de celui du GĂąvre dans la Loire-Atlantique. Elle serait bretonne via le mot gavr : chĂšvre ou chevreuil.
Le nom de la commune en gallo, la langue d'oĂŻl locale, est Le Gavr (en graphie ABCD[44] prononcĂ© [lÉgav][45]).
Histoire
Les plus anciennes traces dâoccupation
De l'Ă©poque nĂ©olithique, il reste un alignement mĂ©galithique, l'Alignement du Pilier, situĂ© en forĂȘt, prĂšs de l'allĂ©e du Breuil de la Herse, qui correspondrait au marquage dâune zone frontiĂšre[46].
Ă l'Ă©poque celtique, le massif forestier constituait effectivement une zone frontiĂšre entre les NamnĂštes et les Riedones. De cette Ă©poque subsisterait le toponyme : allĂ©e de la Chesnaie des Drus, oĂč dru serait un reste du celtique dru wid (trĂšs savant), c'est-Ă -dire druide.
Ă l'Ă©poque gallo-romaine, Blain Ă©tant un centre secondaire (un vicus) de la citĂ© des NamnĂštes, le site de Curin[Note 6] sur la voie romaine Angers-Blain-Rieux[47]-Vannes fut pourvu de thermes. D'autre part, la voie romaine Nantes-Blain-Rennes traversait l'actuel territoire communal entre l'Emion et le Haut Luc[48], d'oĂč elle gagnait Conquereuil par Grand Pont Veix (pons vetus, vieux pont) sur le Don.
Le long de cette voie, dont une partie forme l'actuelle Grande Rue, furent par la suite construites les maisons des notables, gallo-romains d'abord, puis fonctionnaires ducaux et royaux.
LĂ©proserie de la Madeleine
Dans l'ensemble, on ignore presque tout de l'habitat sur le futur territoire du GĂąvre avant le XIIe siĂšcle, Ă©poque oĂč des moines de l'abbaye de Blanche Couronne[Note 7] crĂ©Ăšrent une lĂ©proserie dans la forĂȘt. Cette lĂ©proserie est Ă l'origine du village de La Madeleine[Note 8] qui en a conservĂ© la chapelle Sainte-Madeleine.
Création de la ville franche
Celle-ci fut Ă©tablie en 1225 par le duc Pierre de Dreux, dit Pierre Mauclerc[Note 9]. Afin de favoriser le peuplement de ce qui n'Ă©tait qu'un petit village, siĂšge de son repos de chasse, Pierre de Dreux accordait aux habitants du GĂąvre des droits importants sur la forĂȘt. Sur le plan religieux, le GĂąvre faisait partie de la paroisse de PlessĂ©, situation qui durera jusqu'en 1730. En pratique, le culte avait lieu dans la chapelle ducale (1226), qui a prĂ©cĂ©dĂ© l'Ă©glise actuelle.
En mĂȘme temps, il fit construire un chĂąteau fort.
ChĂąteau
AprÚs la guerre de Succession de Bretagne (1341-1364), le vainqueur, Jean de Montfort voulut donner la seigneurie du Gùvre au capitaine anglais Jean Chandos. Olivier de Clisson, seigneur de Blain, qui avait lui aussi soutenu Jean de Montfort, ne le supporta pas. Il détruisit le chùteau du Gùvre et bùtit avec les pierres la Tour du connétable à Blain.
Jean V dĂ©cida la reconstruction du chĂąteau en 1422. Il chargea son frĂšre Arthur de Richemont, connĂ©table de France, futur compagnon de Jeanne d'Arc, de mener les travaux. Le chĂąteau fut rebĂąti, entourĂ© d'Ă©tangs, et pendant quelque temps abrita les ducs de Bretagne aprĂšs leurs chasses en forĂȘt. Françoise d'Amboise, Ă©pouse de Pierre duc de Bretagne reçut la seigneurie en douaire Ă la mort de son Ă©poux et Ă l'avĂšnement d'Arthur de Richemont. Elle y sĂ©journa quelques annĂ©es pour soigner sa mĂšre Marie de Rieux.
Ensuite, le chĂąteau servit de garnison.
Il fut ensuite vendu à un particulier, Paul Mathurin Guilbaud, qui combla la majeure partie des étangs. En 1751, un certain François René Bernard hérita du chùteau. Il termina l'assÚchement des étangs. Le chùteau tomba en ruines et fut démantelé au XIXe siÚcle.
Ăvolution de la ville franche
AprĂšs le rattachement de la Bretagne au royaume de France, la forĂȘt devint royale (puis domaniale). Les habitants durent Ă maintes reprises se battre pour faire respecter les exemptions d'impĂŽts accordĂ©s par Pierre de Dreux. Ces privilĂšges disparurent la nuit du 4 aoĂ»t 1789. Il subsiste cependant encore des droits que le conseil municipal vote chaque annĂ©e.
Période révolutionnaire
Pendant la RĂ©volution, il semble que la constitution civile du clergĂ© et la levĂ©e en masse aient provoquĂ© la participation de GĂąvrais Ă l'insurrection de . Jean Bricaud et Guillaume Choblet sont arrĂȘtĂ©s. Le curĂ© rĂ©fractaire Lecocq fait partie des noyĂ©s de Carrier. Pierre Benoist, François Bricaud, Guillaume Choblet sont membres des instances (district ou tribunal)
En [49], les troupes rĂ©publicaines commandĂ©es par KlĂ©ber (au GĂąvre, sur la lande de la GrĂ©e) et Marceau (Ă GuĂ©menĂ©-Penfao) contrĂŽlent les accĂšs de la forĂȘt et obligent l'armĂ©e vendĂ©enne, poursuivie par Westermann, Ă se diriger vers Savenay oĂč elle subit une derniĂšre dĂ©faite, qui met fin Ă la virĂ©e de Galerne.
Par la suite, la forĂȘt constitue un foyer de la rĂ©bellion chouanne : 200 Ă 300 insurgĂ©s y sont rĂ©fugiĂ©s, sous la direction du marquis de Donissan et de l'abbĂ© GrĂ©goire Orain. Les rĂ©publicains ont leurs points d'appui Ă Blain et Ă GuĂ©menĂ©-Penfao[Note 10]. Cette pĂ©riode est commĂ©morĂ©e depuis la Restauration par la Croix du ChĂȘne de la Messe ou Croix des Chouans (en forĂȘt, ligne de la GrĂ©e). On peut signaler la prĂ©sence de Joseph LĂ©opold Hugo (le pĂšre de Victor), alors adjudant-major, Ă la tĂȘte d'un bataillon envoyĂ© Ă Blain en .
Chemin de fer au GĂąvre
Au cours du XXe siÚcle, la commune a été desservie par deux lignes secondaires, maintenant disparues :
- ligne Saint-Nazaire-Blain-Nozay-Chùteaubriant, qui, aprÚs Blain, desservait la gare du Gùvre (située un peu à l'écart du bourg, désormais rattachée à la commune de Vay) puis Vay.
- ligne Blain-Redon, qui traversant la forĂȘt, desservait la gare de la Maillardais ; elle a Ă©tĂ© totalement dĂ©mantelĂ©e et le parcours transformĂ© en chemin de randonnĂ©e ; l'ancienne emprise de la gare reste perceptible prĂšs de la route de PlessĂ©.
Seconde Guerre mondiale
Datant de la PremiĂšre Guerre mondiale un camp de prisonnier Ă©tait localisĂ© au rond-point de NĂ©ricou, il y avait aussi au rond-point de la Belle-Ătoile un camp de soldats blessĂ©s ,
Pendant la Seconde Guerre mondiale des stocks militaire ont Ă©tĂ© abandonnĂ©s par la British Army dans la forĂȘt du GĂąvre. Un groupe militaire du TroisiĂšme Reich installe une vingtaine de blockhaus et des tours de garde, de dix mĂštres de long sur vingt mĂštres de large, distants les uns des autres de maniĂšre rĂ©guliĂšre. En juillet 1944, un bombardement alliĂ© a lieu dans ce secteur (la ChaussĂ©e)[50].
ForĂȘt et activitĂ©s forestiĂšres
La forĂȘt connaĂźt un premier amĂ©nagement important sous NapolĂ©on Ier : crĂ©ation du rond-point de la Belle Ătoile et des dix lignes qui facilitent la circulation.
Chasse et l'Ă©volution de la faune
Il n'y a plus de chasses royales aprÚs celle d'Henri II en 1551 ; le droit de chasse est ensuite accordé gratuitement à des nobles des alentours (duc de Coislin, etc.), jusqu'à l'établissement du systÚme des adjudications sous le rÚgne de Louis-Philippe. Les chasseurs constituent alors les sociétés de chasse. Les loups encore nombreux au début du XIXe siÚcle sont progressivement éliminés, le dernier est tué en 1882. Le cheptel des cervidés est soumis aux aléas historiques ; anéanti au cours de la DeuxiÚme Guerre mondiale, il est reconstitué aprÚs-guerre par transplantation à partir du parc de Chambord.
Travailleurs de la forĂȘt
La forĂȘt a reprĂ©sentĂ© jusqu'aux annĂ©es 1930, l'essentiel des ressources de la commune. Sabotiers, bĂ»cherons et charbonniers peuplaient la forĂȘt du lundi au samedi.
L'arrivĂ©e des bottes en caoutchouc entraina le dĂ©clin des sabots. Aujourd'hui, la forĂȘt est entretenue par l'ONF, les coupes de bois sont organisĂ©es et des chasses Ă courre rappellent la tradition.
Politique et administration
La mairie
Dans les annĂ©es 1950, la mairie se trouvait dans un bĂątiment toujours existant (n° 19, rue de l'Ăglise) adjacent Ă l'ancienne Ă©cole publique de garçons (n° 1 rue du Martrais[51]).
Elle a été transférée ultérieurement dans un bùtiment de la Grande-Rue (n° 20, photographie ci-contre).
Les maires
Population et société
DĂ©mographie
Selon le classement établi par l'Insee, Le Gùvre fait partie de l'aire urbaine et de la zone d'emploi de Nantes et du bassin de vie de Blain. Elle n'est intégrée dans aucune unité urbaine[56]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 93 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses » et 7 % dans des zones « trÚs peu denses »[57].
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[59].
En 2020, la commune comptait 1 842 habitants[Note 13], en augmentation de 5,92 % par rapport Ă 2014 (Loire-Atlantique : +7,32 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 39,4 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (37,3 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 18,2 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 23,8 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 886 hommes pour 927 femmes, soit un taux de 51,13 % de femmes, légÚrement inférieur au taux départemental (51,42 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Patrimoine et culture locale
Lieux et monuments
- La maison Benoist a Ă©tĂ© construite en 1648 par Josias Jarnou et son Ă©pouse Perrine Moulnier. Elle abrite aujourd'hui le MusĂ©e Benoist - Maison de la ForĂȘt (MBMF), une association loi de 1901 dont le but est la valorisation et la protection du patrimoine naturel, culturel et historique local.
- La maison du Pont-Quenil : ce bùtiment, avec entrée de four est le dernier élément d'une propriété du XVIIe siÚcle, située au Gavre, le manoir du Pont-Quenil, détruit en 1939.
- L'Ă©glise Notre-Dame : Ă l'origine, Pierre de Dreux Ă©difie une chapelle ducale en 1226, dont il ne reste aujourd'hui qu'une partie de chĆur. Au milieu du XVe siĂšcle, le connĂ©table Arthur de Richemont en agrandit la nef et la fait surmonter d'une voĂ»te. Le chĆur est ornĂ© de vitraux de 1930 qui reprĂ©sentent des Ă©vĂ©nements ayant marquĂ© la ville du GĂąvre. Le cĂŽtĂ© droit du bĂątiment est ajoutĂ© en 1814 et en 1911, la façade est remaniĂ©e avec la construction d'un clocher latĂ©ral. La charpente est terminĂ©e par des engoulents polychromes reprĂ©sentants des monstres Ă gueule ouverte.
- La chapelle de la Magdeleine : cette chapelle est Ă©difiĂ©e au mĂȘme moment que toutes les maladreries de Saint-Lazare, dont Marie-Madeleine Ă©tait la sĆur. La lĂ©proserie est confiĂ©e Ă l'abbaye de Blanche Couronne, elle-mĂȘme fondĂ©e en 1160. Elle abrite une crĂ©dence d'origine et une statue polychrome du XVe siĂšcle en pierre tendre calcaire reprĂ©sentant la Vierge de Notre-Dame de GrĂące.
- Le domaine de la Genestrie[64] : la demeure et le parc sont depuis 1938 propriété des syndicats CGT de la métallurgie du département, qui l'ont utilisée principalement comme colonie de vacances.
Il y aurait eu un moulin à vent à cet endroit et une gentilhommiÚre aurait été construite au XVe siÚcle. Au XVIIIe siÚcle est construit le chùteau, encore existant, qui, en 1880, porte le nom de Chùteau de la Chaussée[Note 14], au moment de l'acquisition par la famille de La Porterie. En 1922, le domaine est acheté par un médecin de Blain qui y fait construire une aile pour servir de préventorium.
En 1938, les syndicats CGT[Note 15] de la métallurgie créent une société immobiliÚre, qui deviendra en 1987 l'Association fraternelle des métallurgistes de la Loire-Atlantique, pour acquérir un domaine apte à l'installation d'une colonie de vacances. Le choix se porte sur le domaine de la Genestrie : aprÚs les travaux nécessaires, la colonie est inaugurée le en présence de Benoßt Frachon (CGT), de François Blancho (maire socialiste de Saint-Nazaire), du maire de Nantes, ainsi que de Marcel Chatelain, maire du Gùvre. L'accueil débute le 1er août pour 90 enfants venus de Nantes.
AprĂšs l'Ă©tĂ© 1939, le domaine est rĂ©quisitionnĂ© par l'armĂ©e française, puis occupĂ© par l'armĂ©e allemande de 1940 Ă 1944 ; de 1944 Ă 1946, elle sert de locaux Ă l'hĂŽpital Bellier, repliĂ© de Nantes. En 1947, la CGT reçoit des indemnitĂ©s pour les dĂ©gĂąts occasionnĂ©s pendant la guerre et la colonie est remise en service la mĂȘme annĂ©e. Une cĂ©rĂ©monie de rĂ©ouverture a lieu en prĂ©sence d'Ambroise Croizat.
HĂ©raldique
Blasonnement :
D'hermine à la fasce d'azur chargée de trois fleurs de lys d'or.
Commentaires : L'hermine Ă©voque le blasonnement d'hermine plain de la Bretagne, rappelant l'appartenance passĂ©e de la ville au duchĂ© de Bretagne : la forĂȘt du GĂąvre a toujours fait partie du domaine ducal, puis du domaine royal de France (d'oĂč les fleurs de lys d'or). Blason (dĂ©libĂ©ration municipale du ) enregistrĂ© le . |
Officiers et bĂ©nĂ©ficiaires de la chĂątellenie ou de la forĂȘt
- Jean de la Bretesche devient officier de garde de la forĂȘt en 1407.
- Janet Le Bel est le sénéchal du Gùvre en 1409.
- Tristan de la lande assure la capitainerie du GĂąvre en 1409.
- Alain de la Motte remplace René Rouaud à la capitainerie du Gùvre.
- Jacques de Thaysen remplace Alain de la Motte Ă la capitainerie du GĂąvre.
- Pierre de Marbré, Capitaine du Gùvre.
- Gilles de Rais, Maréchal de France, centre païen en Bretagne.
- Jean de Lespinay est le receveur du Gùvre de 1475 à 1489, puis devient Trésorier de la duchesse Anne de Bretagne et conseiller de deux rois de France jusqu'à sa mort en 1524
- En 1489 Anne de Bretagne cĂšde le GĂąvre Ă Louis de Lornay qui la rachĂšte en 1492 aprĂšs son mariage avec le roi de France Charles VIII. Elle donne l'usufruit de la forĂȘt Ă Louis de Melon.
- En 1492 et 1500, enquĂȘtes pour dĂ©terminer si la prĂ©tention de Jean de Rohan sur le GĂąvre est justifiĂ©e. Jean de Rohan est dĂ©boutĂ©.
- En 1504 elle donne la forĂȘt Ă son Ă©chanson, Thomas d'Estier.
- En 1515, François Ier, roi de France, confÚre la jouissance du Gùvre à Jean de Rohan.
- En 1517, le roi recouvre le GĂąvre et le transmet Ă Odet de la Roque.
- En 1527, le roi vend la terre du GĂąvre Ă Anne de Rohan. Il la rachĂšte en 1540.
- En 1559, Jean Gourbil est nommé procureur.
- Henri III donne l'usufruit de la forĂȘt Ă Paul Emile de Fiesque.
- Henri IV donne l'usufruit de la forĂȘt Ă Antoine de Fiesque.
Famille des Rohan et forĂȘt du GĂąvre
Les Rohan s'installent Ă Blain par le mariage de BĂ©atrix, fille d'Olivier de Clisson, avec Alain de Rohan. Les Rohan auront des prĂ©tentions sur la forĂȘt, mais elles seront repoussĂ©es. Ă partir de 1648, ils bĂ©nĂ©ficient d'un droit de chasse qu'ils n'exercent pas rĂ©ellement, en laissant l'usage aux familles de Coislin et de Bruc.
Grands noms de la chasse en forĂȘt du GĂąvre
Les grands Ă©quipages de chasse opĂ©rant en forĂȘt du GĂąvre au cours des XIXe et XXe siĂšcles ont Ă©tĂ© dĂ©tenus par[65] :
- Pierre Louis du Cambout de Coislin (PlessĂ©, 1769-1837), vicomte de Carheil, 4e marquis de Coislin[Note 16], propriĂ©taire du chĂąteau de Carheil Ă PlessĂ©. En 1815, il tente d'obtenir de Louis XVIII, dont il a Ă©tĂ© proche en exil, la cession de la forĂȘt du GĂąvre, mais doit se contenter du droit de chasse, qu'il exerce pendant la Restauration, puis dĂ©laisse aprĂšs l'avĂšnement de Louis-Philippe. La famille revend le chĂąteau de Carheil en 1842 :
- la famille Potiron de Boisfleury (Guémené-Penfao), de façon permanente au cours des deux siÚcles ;
- le baron Clément Baillardel de Lareinty (mort en 1901), constructeur de la demeure de Chassenon, lieutenant de louveterie du Gùvre de 1850 à 1885 ;
- Louis Guillet de La Brosse (1822-1882), propriétaire du chùteau du Plessis à Orvault ;
- Louis de La Haye-Jousselin (mort en 1901) ;
- François de La Rochefoucauld-Bayers (1840-1918), petit-fils de Louis de La Brosse, propriétaire du chùteau de Fresnay à Plessé :
- Jean-Baptiste Ătienne (mort en 1949), propriĂ©taire du chĂąteau de Briord Ă Port-Saint-PĂšre.
Autres personnalités
- Gilles Retz, marĂ©chal de France (1405-1440), fut Ă©tranglĂ© et son corps livrĂ© aux flammes. L'Ă©vĂȘque de Nantes ordonna Ă l'abbĂ© des Carmes d'aller sur le lieu maudit des Quatre Voies dans la forĂȘt du GĂąvre et d'exorciser le pays. Les scĂšnes cessĂšrent mais continuĂšrent dans la forĂȘt de Lorge[66].
- Robert de Beauinanoir dĂ©fit Pierre Tourneinine en 1480, accompagnĂ© de François II de Bretagne en forĂȘt du GĂąvre pour l'honneur de Jean de Beaumanoir mort assassinĂ©. Robert toucha son adversaire, Pierre vaincu n'est ni trainĂ© ni pendu, ce qui Ă©tait l'usage[66].
- Olivier Morel de La Durantaye (1640-1716), militaire de la Nouvelle-France.
- Marie Bonaparte (1882-1962), propriĂ©taire du chĂąteau des Rohan Ă Blain Ă partir de 1917, frĂ©quente la forĂȘt du GĂąvre dans les annĂ©es 1920.
- Charles Perron[67] (nĂ© le Ă PlessĂ©, mort le Ă Nantes). AprĂšs la mort de son pĂšre en 1901, il habite Le GĂąvre avec sa mĂšre (dĂ©cĂ©dĂ©e en 1931) ; il passe le brevet Ă Blain, puis reçoit une formation Ă l'Ăcole des beaux-arts de Nantes (1909-1913), puis Ă celle de Paris (1913-1914[Note 17] et 1919-1921) ; il obtient le 2° Grand Prix de Rome en 1921 ; il est conservateur du MusĂ©e des Beaux-Arts de Nantes de 1936 Ă 1945 ; il rĂ©side rĂ©guliĂšrement au GĂąvre et y a un atelier Ă partir de 1938. La plus grande partie de ses Ćuvres se trouve dans des collections particuliĂšres ; quelques-unes sont prĂ©sentes dans les musĂ©es de Nantes, Saint-Nazaire, GuĂ©rande et Rennes, ainsi qu'Ă Paris, Cambrai et Tourcoing.
- Maurice Chauvet (1918-2010), né au Gùvre, ancien du Commando Kieffer (les premiers soldats français à débarquer en Normandie)[68].
- Marie Julie Jahenny (1850-1941) naquit Ă Blain, puis la famille Jahenny sâinstalla Ă La Fraudais alors quâelle nâavait encore que trois ou quatre ans. Enfant, elle Ă©tait trĂšs pieuse, et aimait la priĂšre et la Croix. CâĂ©tait une paysanne illettrĂ©e que l'on surnommait avec simplicitĂ© « la Fraudais ». Elle est connue pour ses apparitions et stigmates. Elle faisait partie du Tiers-Ordre franciscain, en tant que laĂŻque. Sa maison a Ă©tĂ© transformĂ©e en sanctuaire, qui porte son nom, Ă Blain oĂč elle est enterrĂ©e dans le cimetiĂšre. De plus, de nombreux bretons la vĂ©nĂšrent comme une sainte. Son ProcĂšs en BĂ©atification est en cours.
Une association : Le sanctuaire de Marie-Julie Jahenny présidée par le marquis de La Franquerie a été créée.
Le nom de Charles Perron a été donné à l'école publique du Gùvre.
Voir aussi
Bibliographie
- Francis Legouais : Histoire du GĂąvre et de Blain, Ăditions Marcel Buffe :
- tome 1 : Au pays des NamnĂštes Blain-Le GĂąvre ;
- tome 2 : Des mùcles des Rohan au bonnet républicain ;
- tome 3 : AprĂšs les abeilles et les lys.
- Claude Pédron[Note 18] : Les Cavaliers du Gùvre, Nantes, R. et M. Vivant éditeurs, 1992. collection Reflets du passé.
- Philippe Jarnoux[Note 19] : Les privilĂšges d'une paroisse bretonne : Le GĂąvre, XIIIeâââXVIIIe siĂšcles, Revue Histoire et sociĂ©tĂ© rurales, no 18, 2002, pages 159-185.
- Thierry Diquélou : Un demi-siÚcle d'histoire de la Genestrie, Nantes, Union fraternelle des métallurgistes 44, 1988, 84 pages (disponible au Centre d'histoire du travail de Nantes)[Note 20].
- Loire-Atlantique (collection Le Patrimoine des communes de France), Flohic Ă©ditions, Charenton-le-Pont, 1999 (Le GĂąvre : tome 1, pages 151-157).
- La Loire-Atlantique des origines Ă nos jours, Ăditions Bordessoules.
- La Loire-Atlantique, éditions Siloë.
- L'Insurrection de en Loire-Inférieure, Nantes, Association Nantes-histoire, 1993.
- Journal de la Bretagne, Paris, Larousse (collection Jacques Marseille).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Maison de la forĂȘt - MusĂ©e Benoist
- Le Gùvre sur le site de l'Institut géographique national
- Localisation du GĂąvre sur une carte de France et communes limitrophes
- Plan du GĂąvre sur Mapquest
- Office du tourisme de la région de Blain
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Aussi orthographié Curun
- Abbaye cistercienne créée au XIIe siÚcle prÚs de Savenay sur le territoire actuel de la Chapelle-Launay
- ou Magdeleine ou Magdelaine
- arriĂšre-petit-fils de Louis VI le Gros, devenu duc par son mariage avec Alix de Bretagne
- Le chef de la Garde nationale de Guémené est Mathurin Prinsmil, patron d'une entreprise de bùtiment
- RĂ©Ă©lu en 2008.
- RĂ©Ă©lu en 2020
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Ce nom pourrait ĂȘtre un indice de l'anciennetĂ© de la route secondaire qui mĂšne du GĂąvre vers Pont-Veix par les Rotys.
- réunifiée depuis la fin de 1935
- Marquisat recréé en 1734; la seigneurie et le chùteau de Coislin sont situés à Campbon ; ce marquisat succÚde à un précédent établi en 1632, transformé en duché en 1663, éteint en 1732.
- Pendant la guerre, non mobilisé pour raison de santé, il occupe un poste de professeur à Nantes.
- Cet ouvrage est un survol de l'histoire de la forĂȘt ; nombreuses informations, particuliĂšrement sur la chasse Ă courre du XVIe au XXe siĂšcle.
- Philippe Jarnoux enseignait alors à l'Université de Bretagne occidentale
- Thierry Diquélou est président de l'UFM44 à partir de sa création en 1987. Il n'est donc pas historien, mais il utilise manifestement les actes de ventes successifs depuis 1880 et des documents syndicaux divers.
Références
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- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « DĂ©finition dâune normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consultĂ© le )
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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- « Champignons : oĂč aller faire sa cueillette en Loire-Atlantique et en VendĂ©e ? », sur ici, par France Bleu et France 3, (consultĂ© le )
- Henri Quilgars, Dictionnaire topogaphique du département de Loire-Inférieure, Librairie Durance, Nantes 1906
- Hervé TREMBLAY, Noms de lieux et itinéraires anciens en Loire-Atlantique, de Nantes à la Vilaine et au Brivet , Imprimerie Goubault, Nantes 1996
- Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
- RĂ©gis AUFFRAY, Le Petit Matao, Rennes, Rue des Scribes, , 1000 p. (ISBN 2-906064-64-5), p. 727
- Chubri, « ChubEndret »
- Selon Le Patrimoine..., page 151
- Rieux, dans l'Antiquité Duretie était le point de franchissement de la Vilaine, à quelques kilomÚtres en aval de Redon. Cf. la carte des voies romaines d'Armorique dans : Jean Delumeau, Histoire de la Bretagne, Privat, 2000, page 94.
- Si on identifie la voie romaine avec la D42. On constate que cette route constitue la plupart du temps la limite communale est, sauf un décrochement à l'est depuis l'Anglechais jusqu'au-delà du bourg et du cimetiÚre. Cf. cartes IGN Blain et Nozay
- Cf. Les Cavaliers du GĂąvre, pages 37-38, pour ce paragraphe et le suivant.
- Une bombe larguée lors de ce bombardement et non explosée a été neutralisée le (cf. Ouest-France, et )
- Les n° 21 et 23, rue de l'Ăglise Ă©taient alors des logements de fonction des instituteurs de l'Ă©cole.
- Registre des naissances de 1848, AD 44, en ligne. Dans ce registre, le maire ne porte que sa signature.
- Registre des naissances de 1858, AD 44, en ligne.
- Registre des naissances de 1868, AD 44, en ligne.
- Registre des naissances de 1878, AD 44, en ligne.
- « Commune du Gùvre (44062) », Insee (consulté le ).
- « La grille communale de densité », Insee (consulté le ), données récupérées dans un fichier téléchargeable sous format Excel.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune du GĂąvre (44062) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la Loire-Atlantique (44) », (consultĂ© le ).
- Source des paragraphes ci-dessous : Thierry Diquélou, cf. bibliographie
- Cf. Les Cavaliers du GĂąvre
- La France littéraire, artistique, scientifique, vol. 5, , 731-735 p. (lire en ligne).
- Françoise Michaud-Baranger, Charles Perron 1893-1958, Musées départementaux de la Loire-Atlantique, 1988 (brochure de l'exposition Charles Perron, décembre 1988-février 1989, HÎtel du département).
- http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=18395 Agence Bretagne Presse].