Saint-Macaire-en-Mauges
Saint-Macaire-en-Mauges est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Sèvremoine[1].
Saint-Macaire-en-Mauges | |||||
Menhir. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Cholet | ||||
Commune | Sèvremoine | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Chantal Gourdon 2020-2026 |
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Code postal | 49450 | ||||
Code commune | 49301 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Macairois | ||||
Population | 7 203 hab. (2013) | ||||
Densité | 264 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 07′ 28″ nord, 0° 59′ 26″ ouest | ||||
Altitude | 108 m Min. 37 m Max. 114 m |
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Superficie | 27,33 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Saint-Macaire-en-Mauges | ||||
Historique | |||||
Fusion | 15 décembre 2015 | ||||
Commune(s) d'intégration | Sèvremoine | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Géographie
Commune angevine des Mauges, Saint-Macaire-en-Mauges se situe au nord de Saint-André-de-la-Marche, sur les routes D 63 Saint-Léger-sous-Cholet, D 91 Andrezé / Saint-André-de-la-Marche, et D 147 Bégrolles-en-Mauges[2].
Son territoire s'étend sur plus de 27 km2 (2 733 hectares), et son altitude varie de 37 à 114 mètres[3], pour une altitude moyenne de 108 mètres.
Histoire
Anciennement appelée Spetvan ou Spivan ou Espivan, ce qui signifierait « vaste solitude », en référence à un paysage très marécageux et inhospitalier, Saint-Macaire doit son nom actuel au moine Macaire, chargé au IIe siècle d'évangéliser la contrée.
Le 29 janvier 1794, un détachement d'une centaine de soldats républicains occupé à réunir des vivres destinés à la colonne incendiaire du général Crouzat est attaqué et défait par une troupe vendéenne sous le commandement de Stofflet[4].
En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le 2 juillet 2015, les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle baptisée Sèvremoine pour le , dont la création a été officialisée par arrêté préfectoral du [1].
Politique et administration
Administration actuelle
Depuis le , Saint-Macaire-en-Mauges constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Sèvremoine et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne
Intercommunalité
La commune est membre en 2015 de la communauté de communes de Moine-et-Sèvre[9], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Mauges. La création de la commune nouvelle de Sèvremoine entraîne sa suppression à la date du , avec transfert de ses compétences à la commune nouvelle[1].
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Saint-Macaire-en-Mauges fait partie du canton de Montfaucon-Montigné et de l'arrondissement de Cholet[10]. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune est alors rattachée au canton de Saint-Macaire-en-Mauges, dont elle devient bureau distributeur, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[11].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13] - [Note 1].
En 2013, la commune comptait 7 203 habitants, en augmentation de 8,71 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 50 % d’hommes (0 à 14 ans = 23 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 24,2 %, 45 à 59 ans = 18 %, plus de 60 ans = 17,2 %) ;
- 50 % de femmes (0 à 14 ans = 21,9 %, 15 à 29 ans = 16,1 %, 30 à 44 ans = 22,2 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 21,2 %).
Vie locale
On trouve plusieurs établissements scolaires sur la commune : école maternelle publique Pablo Picasso, école maternelle privée Le Sénevé, école élémentaire publique Victor-Hugo, école élémentaire privée Joseph-Wresinski, collège privé Jean-Bosco[18].
En sport, l'équipe 1re du club de football de La Fraternelle monte en promotion d'honneur (niveau régional) lors de la saison 2006-2007.
Économie
Sur 463 établissements présents sur la commune à fin 2010, 13 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 58 % de celui du commerce et des services et 12 % du secteur de l'administration et de la santé[19].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Chapelle de la Bernardière, des XVe et XVIIIe siècles[20] ;
- Chapelle Sainte-Marguerite ;
- Menhir dit La Grande Pierre Levée, du Néolithique, au lieu-dit la Bretellière[21] ;
- Église Saint-Macaire.
Équipement culturel
On y trouve une médiathèque, la médiathèque intercommunale Saint-Exupéry, membre du réseau des bibliothèques de la commune nouvelle de Sèvremoine[22].
Personnalités liées à la commune
- Ambroise Gentil (1842-1927), professeur de sciences au lycée du Mans (1866-1906); président (1881-1927) de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe ; auteur d'herbiers et d'ouvrages de référence sur la botanique et la zoologie sarthoise.
- Pierre-Marie Brin (1882-1969), né sur la commune, procureur général près la Cour des comptes en 1944, puis premier président de la Cour des comptes de 1948 à 1952, Grand-officier de la Légion d'honneur le 27 août 1948[23].
- Constant Tison (1910-1984), joueur professionnel de football ayant entraîné le FC Saint-Macaire-en-Mauges de 1945 à 1948.
- François Bréda (1956-2018), écrivain roumain francophone, essayiste et poète d'expression hongroise, maître de conférences à l'Université Babeş-Bolyai de Cluj-Napoca. En 1986, il fut professeur de langue et littérature française au collège privé de la commune.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Arrêté no DRCL-NCL-2015-60 en date du 5 octobre 2015 portant création de la commune nouvelle de Sèvremoine », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 74, (lire en ligne [PDF]).
- IGN et BRGM, Géoportail Saint-Macaire-en-Mauges (49), consulté le 24 octobre 2012.
- IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2011), consulté le 24 octobre 2012 - Données consultables sur WikiAnjou.
- Saint-Albin BERVILLE (and BARRIÈRE (Jean François)), Collection des mémoires rélatifs à la Révolution Française. [Edited by St.-A. Berville and J. F. Barrière. With plates.], (lire en ligne)
- « Saint-Macaire-en-Mauges », sur Sèvremoine (sevremoine.fr) (consulté le ).
- « Installation du conseil municipal - Didier Huchon réélu maire de Sèvremoine », sur Sèvremoine (sevremoine.fr), (consulté le ).
- Préfecture de Maine-et-Loire, Liste des maires élus en 2014, document du 23 avril 2014.
- Le Courrier de l'Ouest, Isabel Volant succède à Jacques Hy, article du 31 mars 2015.
- Insee, Composition de l'EPCI de Moine et Sèvre (200006880), consulté le 27 octobre 2013.
- Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Saint-Macaire-en-Mauges, consultée le 28 février 2015.
- Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
- « Évolution et structure de la population à Saint-Macaire-en-Mauges en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Ministère de l’Éducation nationale, L'annuaire (Saint-Macaire-en-Mauges), consulté le 6 mars 2014.
- Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Macaire-en-Mauges (49), consultées le 20 mai 2013.
- « Chapelle de la Bernardiere », notice no PA00109419, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Menhir dit La Grande Pierre Levee », notice no PA00109274, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Médiathèque St Exupéry », sur Mairie de Saint-Macaire-en-Mauges (consulté le ).
- « Dictionnaire historique, généalogique et biographique (1807-1947) - BRIN Pierre Marie », sur Cour des comptes (consulté le ).