Noyant
Noyant est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Le , la commune devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Noyant-Villages[1].
Noyant | |||||
L'église. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Saumur | ||||
Commune | Noyant-Villages | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Michèle Bouly 2020-2026 |
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Code postal | 49490 | ||||
Code commune | 49228 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Noyantais | ||||
Population | 1 830 hab. (2014) | ||||
Densité | 67 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 30′ 46″ nord, 0° 06′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 51 m Max. 89 m |
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Superficie | 27,41 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Beaufort-en-Vallée | ||||
Historique | |||||
Fusion | 15 décembre 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Noyant-Villages | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Située dans la partie orientale de l'Anjou, cette petite ville se trouve à l'est de Baugé et d'Angers. Son territoire est essentiellement rural.
Géographie
Localisation
Cette petite ville angevine de l'ouest de la France se situe dans l'est du Baugeois, à 17 km à l'est de Baugé, à 51 km à l'est d'Angers et à 45 km à l'ouest de Tours, et à 10 km de l'Indre-et-Loire[2]. Son territoire est essentiellement rural.
Le Baugeois est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Il est délimité au sud par la vallée de l'Authion et celle de la Loire, et à l'ouest par la vallée de la Sarthe[3].
Aux alentours
La commune de Noyant est constituée de nombreux hameaux : la Guillomière, les Misérables, Bré Girard, le Petit Beaulieu, le Vau Rouleau, le Coudray, les Hardonnières, la Guilbotière, les Robertières, le Plessis au Maire, les Malicotières, etc.
Les communes aux alentours sont Méon (2 km), Dénezé-sous-le-Lude (3 km), Auverse (5 km), Breil (5 km), La Pellerine (6 km), Meigné-le-Vicomte (6 km), Linières-Bouton (6 km), Chavaignes (7 km), Chalonnes-sous-le-Lude (7 km) et Lasse (8 km)[2].
Géologie et relief
L'altitude de la commune varie de 51 à 89 mètres[4], pour une altitude moyenne de 70 mètres.
Son territoire s'étend sur plus de 27 km2 (2 741 hectares)[4]. Situé sur un plateau, son sous-sol est composé notamment de falun (sables coquilliers).
Végétation
Si Noyant est faiblement boisé, les forêts de Chandelais, de Monnaie, de Pont Ménard, de Chambiers, de Château-la-Vallière et de Bareille l'entoure[5]. La commune se situe sur l'unité paysagère du Plateau du Baugeois[6].
Une partie du territoire de la commune figure à l'inscription[7] de
- Natura 2000 pour la zone de protection spéciale du Lac de Rillé et les forêts avoisinantes ;
- Inventaires des zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique des Massifs forestiers de la Breille, de Pont-Ménard, de la graine de sapin et des zones de transition ;
- Eau et milieux aquatiques pour les schémas d'aménagement et de gestion des eaux de l’Authion et du Loir.
Climat
Le climat angevin est tempéré, de type océanique. Il est particulièrement doux, compte tenu de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés. Le climat du Baugeois est plus continental : plus sec et chaud l'été[8].
Hydrographie
Le territoire de Noyant compte plusieurs cours d'eau : la rivière de la Marconne, et son affluent le ruisseau d'Hunon, la rivière le Lathan et le ruisseau la Fontaine[5].
Son territoire dépend de trois bassins versants que sont le bassin du Loir au nord et à l’est, le bassin du Lathan au sud et le bassin du Couasnon à l’ouest.
Voies de communication et transports
Dans le bourg s'entrecroisent les routes départementales D767 et D141 (Nord direction Le Lude, Sud-Ouest direction Linières-Bouton et Sud-Est direction Parçay-les-Pins), et D766 (Est direction Château-la-Vallière et Ouest direction Baugé)[5].
Transports en commun : La commune est desservie par deux lignes d’autobus du réseau interurbain de Maine-et-Loire AnjouBus. La ligne 2b Angers-Seiches-Noyant, en passant par Baugé, et la ligne 16 Saumur-Noyant, en passant par Parçay les Pins et Breil[9].
Urbanisme
Morphologie urbaine : La commune s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.
En 2008, le nombre total de logements dans la commune était de 934[10]. Parmi ces logements, 88 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour une part de 92 % des maisons et de 7 % des appartements. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 1 % étaient des studios, 4 % des logements de deux pièces, 21 % de trois pièces, 30 % de quatre pièces, et 43 % des logements de cinq pièces ou plus[10].
Les résidences principales construites avant 2006, dataient pour 38 % d'avant 1949, 19 % entre 1949 et 1974, 25 % entre 1975 et 1989, et 18 % entre 1990 et 2005[10].
Le nombre de ménages propriétaires de leur logements était de 60 %, proportion identique à la moyenne départementale (60 %), et le nombre de ménages locataires était de 38 %. On peut également noter que 2 % des logements étaient occupés gratuitement[10].
L'ancienneté d'emménagement dans la résidence principale, rapporté au nombre de ménages, était de 10 % depuis moins de deux ans, 17 % entre deux et quatre ans, 15 % entre cinq et neuf ans, et 58 % de dix ans et plus[10].
En 2013 on trouvait 990 logements sur la commune de Noyant, dont 85 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 63 % des ménages en étaient propriétaires[11].
Toponymie et héraldique
Toponymie
Formes anciennes du nom : Novientus en 644, Noent en 1186, Noient en 1190, Noientum en 1291, Noiant en 1607, Noyant ou Noyant-sous-le-Lude aux XVIIIe et XIXe siècles[12], Noyant en 1793 et 1801[13] - [14].
Son nom tiendrait son origine du gaulois Novios et du gallo-romain NoVientum, signifiant ville nouvelle[15].
D'autres communes possèdent le nom de « Noyant » : dans le département, Noyant-la-Gravoyère et Noyant-la-Plaine, d'où parfois l'appellation de Noyant-sous-le-Lude pour apporter une distinction[15], et hors département, Noyant-et-Aconin (Aisne), Noyant-d'Allier (Allier) et Noyant-de-Touraine (Indre-et-Loire).
Nom des habitants : les Noyantais[15].
Héraldique
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Héraldique : |
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Histoire
Préhistoire et Antiquité
Au carrefour de grandes voies antiques, dès les temps antiques le domaine est une villa royale[12].
Moyen Âge
On retrouve la trace du domaine, inscrit à la dotation du Chapitre[17] de Tours, dès le VIIIe siècle[12].
La fondation de l'église ne parait pas antérieure au XIe siècle. Il existait, comme dans plusieurs autres paroisses d'Anjou, deux cures qui furent réunies en 1293[12].
Ancien Régime
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En 1788, l'état de la paroisse est défavorable, une des plus mauvaises de la région. Isolée, sans artisanat, elle regorge de mendiants désœuvrés l'hiver. Les moutons y sont petits et la laine de mauvaise qualité[15].
À la fin de l'Ancien Régime (royaume de France), Noyant relève du doyenné de Bourgueil, du grenier à sel et de l’élection de Baugé, et du bailliage de La Flèche[15].
Époque contemporaine
À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, Noyant est en 1790 chef-lieu du canton de Noyant-sous-le-Lude[15] (département de Maine-et-Loire) et rattaché au district de Baugé, puis en 1800 à l'arrondissement de Baugé et, à sa disparition en 1926, à l'arrondissement de Saumur[13].
Au XIXe siècle se déroule chaque année dans le Baugeois des comices cantonaux particulièrement dynamiques, que ce soit sur le canton de Baugé, celui de Seiches, de Durtal ou encore celui de Noyant. À l’époque c'est l'occasion de démonstrations, notamment pour les outils de travail du sol[18].
À la fin du XIXe siècle, la ligne de chemin de fer du Petit Anjou est construite, dont la ligne Angers-Noyant passait par Lasse, Auverse et Noyant[19].
Un rapprochement intervient en 2016. Le 15 décembre, les communes de Auverse, Breil, Broc, Chalonnes-sous-le-Lude, Chavaignes, Chigné, Dénezé-sous-le-Lude, Genneteil, Linières-Bouton, Lasse, Meigné-le-Vicomte, Méon, Noyant et Parçay-les-Pins, s'associent pour former la commune nouvelle de Noyant-Villages. Noyant en devient une commune déléguée[1].
Politique et administration
Administration actuelle
Depuis le , Noyant constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Noyant-Villages et dispose d'un maire délégué[1].
Administration municipale
La commune est créée à la Révolution. Municipalité en 1790, chef-lieu de canton, intégrée jusqu'en 1926 à l'arrondissement de Baugé. Le conseil municipal est composé de 19 élus[22].
Comptes de la commune
Chiffres clés | En milliers d'Euros | En euros par habitant | Chiffres 2000 |
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Total des produits de fonctionnement (A) | 1 936 | 977 | 1 410 |
Total des charges de fonctionnement (B) | 1 729 | 873 | 1 208 |
Résultat comptable (R=A-B) | 206 | 104 | 201 |
Total des ressources d'investissement (C) | 568 | 287 | 1 301 |
Total des emplois d'investissement (D) | 573 | 289 | 974 |
Besoin ou capacité de financement des investissements (E=D-C) | 5 | 3 | -326 |
Encours de la dette au 31/12 | 634 | 320 | 2 027 |
Annuité de la dette | 216 | 179 | 90 |
Fiscalité locale | Taux |
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Taxe d'habitation (y compris THLV) | 16,71 % |
Foncier bâti | 17,66 % |
Foncier non bâti | 32,22 % |
Foncier non bâti (taxe additionnelle) | 26,89 % |
Cotisation foncière des entreprises | 15,24 % |
Jumelages
La commune ne comporte pas de jumelage[28].
Intercommunalité
La commune fait partie jusqu'en 2016 de la communauté de communes canton de Noyant. Créée en 2000, cette structure intercommunale regroupait quinze communes : Auverse, Breil, Broc, Chalonnes-sous-le-Lude, Chavaignes, Chigné, Dénezé-sous-le-Lude, Genneteil, Lasse, Linières-Bouton, Meigné-le-Vicomte, Méon, Noyant, Parçay-les-Pins et La Pellerine[29] - [30]. L'intercommunalité est dissoute le [1].
L'intercommunalité était membre du Pays des Vallées d'Anjou, structure administrative d'aménagement du territoire, comprenant six communautés de communes : Beaufort-en-Anjou, Canton de Baugé, Canton de Noyant, Loir-et-Sarthe, Loire Longué et Portes-de-l'Anjou[31].
La commune faisait également partie du SICTOD Nord Est Anjou, membre du SIVERT, syndicat intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou, qui se trouve à Lasse[32]. Elle faisait également partie du SIVU AEP de la région de Noyant pour le traitement de l'eau potable[29].
Autres circonscriptions
Jusqu'en 2014, Noyant est chef-lieu du canton de Noyant et fait partie de l'arrondissement de l'arrondissement de Saumur[33]. Ce canton compte alors les quinze mêmes communes que celles de la communauté de communes. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. La commune est alors rattachée au canton de Beaufort-en-Vallée, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[34].
Noyant faisait partie de la troisième circonscription de Maine-et-Loire, composée de huit cantons, dont Baugé et Longué-Jumelles ; la troisième circonscription de Maine-et-Loire étant l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.
Instances judiciaires
Il n'y a pas d'administrations judiciaires à Noyant.
Le Tribunal d'instance et le Conseil de prud'hommes se situent à Saumur. Le Tribunal de grande instance, la Cour d'appel, le Tribunal pour enfants et le Tribunal de commerce se trouvent à Angers, tandis que le Tribunal administratif et la Cour administrative d'appel se situent à Nantes[35].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37] - [Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 830 habitants, en diminution de −3,68 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (33,7 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 47,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,1 %, 15 à 29 ans = 13,4 %, 30 à 44 ans = 18,6 %, 45 à 59 ans = 17,2 %, plus de 60 ans = 30,7 %) ;
- 52,7 % de femmes (0 Ã 14 ans = 17 %, 15 Ã 29 ans = 12 %, 30 Ã 44 ans = 17,9 %, 45 Ã 59 ans = 16,8 %, plus de 60 ans = 36,4 %).
Vie locale
Noyant est la ville la plus importante du canton, tel que constitué avant la réforme territoriale de 2014[42]. C'est le centre administratif et commercial de la région.
Plusieurs services publics sont présents sur la commune : mairie, école maternelle et primaire, avec cantine, maison de l'enfance, collège, maison de retraite, centre de secours, gendarmerie, poste, trésorerie[43].
Il existe une maison des services publics qui accueille des permanences de services départementaux et qui abrite les associations d’aide aux personnes en recherche d’emploi, la banque alimentaire et des associations dédiées à l’enfance[44].
Enseignement
Située dans l'académie de Nantes, on trouve sur la commune de Noyant trois écoles, un collège et une maison familiale[44] :
- école maternelle publique Relais-du-Petit-Verger,
- école élémentaire publique Les Moisillons,
- école privée Sainte-Marie,
- collège Porte-d'Anjou,
- maison familiale Castelfréo.
Santé
La commune comporte plusieurs médecins généralistes, un dentiste, des infirmiers, des kinésithérapeutes, deux pharmacies, ainsi qu'un certain nombre d'autres professions paramédicales comme un service d'ambulance.
L'hôpital local se situe à Baugé (95 places) ainsi que plusieurs maisons de retraite[45].
Écologie et recyclage
Outre un service de ramassage des ordures ménagères (collecte sélective), on trouve sur la commune une déchèterie (ZI Grolleau)[44].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2009, le revenu fiscal médian par ménage sur Noyant était de 14 551 €, pour une moyenne sur le département de 17 211 €[46]. En 2008, ce même revenu était sur Noyant de 14 610 €[47].
Tissu économique
Au XIXe siècle, on exploite à Noyant des carrières de grès[48].
En 2008, sur les 191 établissements présents sur la commune, 41 % relevaient du secteur du commerce et des services[47]. Deux ans plus tard, en 2010, sur 189 établissements présents sur la commune, 20 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 10 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 44 % de celui du commerce et des services et 18 % du secteur de l'administration et de la santé[49].
Sur 163 établissements présents sur la commune à fin 2013, 14 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 13 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 46 % de celui du commerce et des services et 20 % du secteur de l'administration et de la santé[11].
Entreprises et commerces
Quatre zones industrielles accueillent une quinzaine d'industries, entreprises et coopératives agricoles[44].
On trouve sur la commune un marché hebdomadaire (vendredi), et un grand nombre de commerces : alimentation, boucherie, boulangerie-pâtisserie, brocante, coiffure, confection, électroménager, fleurs, informatique, institut de beauté, librairie papeterie, optique, pompes funèbres, quincaillerie. Il existe aussi plusieurs commerces de restauration et d'hébergement (cafés, restaurants, hôtels)[44].
Plusieurs industries et artisans sont présents sur la commune : industrie de tournage, fabrication de centrales à enrobé, agroalimentaire, galvanisation, couture et broderie, fabrique d'essieux, électricité, espaces verts, plomberie, chauffage, garages, menuisiers, serrurerie, etc.[44].
Agriculture
Liste des appellations présentes sur le territoire[50] sur le territoire :
- IGP Cidre de Bretagne ou Cidre breton,
- IGP BÅ“uf du Maine,
- IGP Porc de la Sarthe,
- IGP Volailles du Maine,
- IGP Volailles de Loué,
- IGP Œufs de Loué.
Activité économique de la région
Principale ville du canton[42], Noyant se trouve au cœur de l'activité économique.
Sur le territoire cantonal[42] on trouvait 667 établissements à fin 2010, répartis en 43 % dans le secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % dans le secteur de l'industrie, 9 % dans celui de la construction, 31 % dans le secteur du commerce et des services et 10 % dans celui de l'administration et de la santé[51].
Seuls 5 % des établissements comptaient plus de 10 salariés, pour 8 % sur l'ensemble du département[51].
En 2009, sur les 650 établissements présents, 44 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour 18 % sur l'ensemble du département) et 30 % de celui du commerce et des services (pour 52 % sur le département)[52].
Culture et patrimoine
Sites inventoriés
Bien que la commune de Noyant ne comporte pas d'inscriptions aux Monuments historiques[53], elle compte plusieurs inscriptions au Patrimoine[54].
- Auberge de Saint-Martin, place de l'Église, édifice datant du XVIIe siècle ou XVIIIe siècle, rebâti dans la 1re moitié du XIXe siècle.
- Château fort de Galmer du XVIe siècle, transformé en ferme.
- Château de Brérobert, dont il ne subsiste qu'une partie transformée en habitation.
- Château d'Hunon du XVIe siècle, transformé au XVIIIe siècle.
- Château du Plessis, transformé au XVIIIe siècle, qui a conservé une chapelle du XVIe siècle.
- Église paroissiale Saint-Martin, construite au XIe siècle, dépendait du chapitre de Saint-Martin de Tours.
- Maisons, 9 et 13 route de Baugé, jardins XIXe siècle.
- Maison, 30 route de Baugé, XIXe siècle.
- Maison, 3 route de Breil, cour et enclos XIXe siècle.
- Maison, 8 rue de l'Église, presbytère XIXe siècle.
- Maison, 20 rue de la Gare, jardin XIXe siècle.
- Maison, 1 place de Longue, cour XIXe siècle.
- Maison, 8 place de la Lune, XIXe siècle.
- Maison, 5 route du Mans, jardin XIXe siècle.
- Maison, 8-10 route du Mans, cour XIXe siècle.
- Maison, 15 route du Mans, cour jardin et enclos XIXe siècle.
- Maison, 6-8 route de Méon, cour XIXe siècle.
- Maison, 8 rue du Plessis, cour enclos remise et étable à chevaux XIXe siècle.
- Maison, 1 route de Saumur, XIXe siècle.
- Maisons, 10 et 15 route de Tours, cours XIXe siècle.
- Maison, 31 route de Tours, XIXe siècle.
- Maison, 43 route de Tours, cour et jardin XIXe siècle.
- Presbytère, place de l'église, édifice datant du XIVe siècle ou XVe siècle, façades et dispositions intérieures remaniées 1re moitié du XVIIIe siècle, école.
Autres lieux
Une collection de fossiles est visible à la mairie.
Personnalités liées à la commune
- Paul Boudon (1907-1988), résistant et déporté durant la Seconde Guerre mondiale, maire de la commune de 1953 à 1965[55].
Voir aussi
Bibliographie
- Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : N-R, t. 3, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 40869771, lire en ligne), p. 36-38.
- Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire : N-Z, t. 3, Angers, Lachèse & Dolbeau, , 1re éd. (BNF 34106676), p. 17-19.
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- Arrêté préfectoral no DRCL-BSFL-2016-151, du 7 décembre 2016, « Recueil des actes administratifs de Maine-et-Loire, du 8 décembre 2016, p. 5-7 », sur Préfecture de Maine-et-Loire.
- Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Noyant (49) », sur Lion1906 (version du 14 mars 2017 sur Internet Archive), consulté le 8 novembre 2011 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- P.Wagret J.Boussard J.Levron S.Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Paris, Horizons de France, coll. « Provinciales », (BNF 31614504), p. 10.
- IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2011 — Données consultables sur WikiAnjou.
- IGN et BRGM, Géoportail Noyant (49), consulté le 7 octobre 2010
- Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 58-71 — Données consultables sur WikiAnjou.
- DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, Liste des zonages recensés sur la commune de Noyant, consultée le 6 octobre 2010.
- Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Le climat de Maine-et-Loire », sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2006-2014 (version du 28 janvier 2010 sur Internet Archive), consulté le 18 juin 2011
- Réseau interurbain de Maine-et-Loire, Réseau AnjouBus, données mises à jour le 9 novembre 2011.
- Insee, Dossier complet sur la commune de Noyant (49228), consulté le 19 juin 2012.
- Insee, Statistiques locales du territoire de Noyant (49228), consultées le 22 juillet 2016.
- Célestin Port 1878, p. 17-19 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
- École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Noyant, consultée le 8 novembre 2011 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l'ensemble du territoire français de l'époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
- Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005, 398 p. (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 122.
- Célestin Port 1989, p. 36-38.
- Armoiries d'argent au sanglier de sable enregistrées le 27 mars 1700, Armorial des communes de Maine-et-Loire, Le blason des communes de l'Anjou de Gérard Byron-Clouzard.
- Chapitre, voir sur Wiktionnaire.
- Les Cahiers du Baugeois, Numéro 77, Comice agricole par Marc Berardi, 2008, p. 1 à 3.
- Michel Raclin et Michel Harouy, Le Petit Anjou en Pays baugeois, Les Dossiers de l'AAPA n°26, éditions AAPA, 2006.
- « Les adjoints au maire », sur Mairie de Noyant-Villages (consulté le ).
- « Procès verbal du conseil municipal - Réunion du 26 mai 2020 », sur Mairie de Noyant-Villages, (consulté le ).
- Nombre de conseillers municipaux sur le Code général des collectivités territoriales.
- Célestin Port, Édition révisée de 1989 (op. cit.), t. 3 p. 36 Maires.
- Mairie de Noyant, Le compte-rendu du conseil municipal du 28 mars 2014, document du 4 avril 2014.
- « Les comptes des communes », Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et Ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’État. Consulté le 12 juin 2011, mis à jour le 7 septembre 2014 - « Définition des rubriques », sur le site du Ministère de l’Économie et des Finances.
- « Les comptes des communes, Fiscalité », Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et Ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’État. Consulté le 12 juin 2011, mis à jour le 7 septembre 2014.
- La taxe professionnelle a été remplacée en 2010 par la contribution économique territoriale (CET), composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
Loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance) - « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- C. C. Noyant, Communauté de communes, consulté le 7 mai 2012.
- Insee, Composition de l'EPCI du Canton de Noyant (244900015), consulté le 7 juillet 2013.
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