Noyant-de-Touraine
Noyant-de-Touraine est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
Noyant-de-Touraine | |||||
La mairie | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Centre-Val de Loire | ||||
DĂ©partement | Indre-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chinon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Touraine Val de Vienne | ||||
Maire Mandat |
Théo Champion-Bodin 2020-2026 |
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Code postal | 37800 | ||||
Code commune | 37176 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Noyantais | ||||
Population municipale |
1 179 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 86 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 06′ 37″ nord, 0° 33′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 51 m Max. 103 m |
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Superficie | 13,74 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Tours (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Sainte-Maure-de-Touraine | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | noyant-de-touraine.fr | ||||
GĂ©ographie
Hydrographie
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 6,35 km, comprend un cours d'eau notable, la Manse (2,925 km), et quatre petits cours d'eau pour certains temporaires[1] - [2].
La Manse, d'une longueur totale de 30,5 km, prend sa source à une altitude de 117 m sur la commune de Bossée et se jette dans la Vienne à L'Île-Bouchard, à 32 m d'altitude, après avoir traversé 11 communes[3]. Sur le plan piscicole, la Manse est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[4].
Urbanisme
Typologie
Noyant-de-Touraine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [5] - [6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,1 %), forêts (13,5 %), zones agricoles hétérogènes (7,5 %), zones urbanisées (7,2 %), prairies (4,6 %), cultures permanentes (0,2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Noyant-de-Touraine est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 42 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 507 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 221 sont en en aléa moyen ou fort, soit 44 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14] - [15].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[12].
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2020, la commune comptait 1 179 habitants[Note 3], en stagnation par rapport Ă 2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
Noyant-de-Touraine se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Chinon.
L'école primaire Geoffroy de Pennart accueille les élèves de la commune.
Économie
La ville comprend une zone d'activité, la « Z.A. de la justice », où est située notamment la base logistique frais Intermarché.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église actuelle, dédiée aux saints Gervais et Protais, a été construite en 1874 par le sieur Rémy, architecte à Tours. L'édifice qu'elle a remplacé avait été bâti au XIIe siècle et restauré et agrandi au XVe. Le clocher fut construit en 1890 par le sieur Dubois, entrepreneur à Sainte-Maure, d'après les plans de M. Guérin fils, architecte à Tours.
Le château de Brou fut bâti, selon une légende par le maréchal de Boucicaut[20] (Jean II Le Meingre, XVe siècle) mais plus sûrement par le Chevalier François de Gebert, Seigneur de Noyant et du Rivau[21]. Vers 1866-1868, M. le marquis de Moges fit faire des réparations importantes à ce château, sous la direction de M. de la Morandière, le même architecte qui construisit le viaduc de la Manse.
Sur le territoire de Noyant se trouvaient autrefois deux beaux dolmens : celui de la Hacherie et celui des Piraudières. De ce dernier, on ne voit que quelques restes ; quant à l'autre, il a été vendu en 1848 pour entrer dans la construction du pont de la Sauneraie, qui permettra le passage de la ligne SNCF Paris - Bordeaux.
Personnalités liées à la commune
- Ida des Acres de l'Aigle (1872-1966)
Elle hérite de Brou en 1903. En 1906 avec Madame de Chézelles et l'aide de l'abbé Brault, curé de Noyant, elle y crée un orphelinat : l'œuvre des petits jardiniers de Brou. En 1914, Brou est transformé en annexe de l'hôpital de Sainte-Maure avec Madame de l'Aigle comme infirmière en chef. Elle y accueille aussi des enfants de Paris. En 1940, elle accueille de nouveau des réfugiés et s'oppose avec succès à la réquisition du château par l'armée allemande, ce qui aurait conduit à expulser les réfugiés[22].
En 1950, l'état de ses finances l'oblige à céder Brou qui est repris par la Société des Amis des Jeunes qui a continué des œuvres d'aide sociale et de formation professionnelle. Ida de l'Aigle a reçu la médaille d'argent de l'assistance publique et la médaille du mérite social[22]. Son nom a été donné à la salle des fêtes de Noyant.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- « Carte hydrologique de Noyant-de-Touraine », sur https://www.geoportail.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Fiche Sandre - la Manse », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
- (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur https://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Les risques près de chez moi - commune de Noyant-de-Touraine », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Petite histoire de Brou », sur Chateau de Brou, (consulté le ).
- Le château de Brou (André Montoux) 1990 - Bulletin trimestriel 1 - De la société archéologique de Touraine T. XLII
- Sylvie Pouliquen, Dames de Touraine tome 1, Chemillé-sur-Indrois, Éditions Hugues de Chivré, , p. 162-165.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Le site de la commune