Accueil🇫🇷Chercher

Le Guédeniau

Le Guédeniau est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou[1].

Le Guédeniau
Le Guédeniau
Blason de Le Guédeniau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Maine-et-Loire
Arrondissement Saumur
Canton Baugé
Commune Baugé-en-Anjou
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Jean-Marie Rousteau
2020-2026
Code postal 49150
Code commune 49157
DĂ©mographie
Gentilé Guédaniellissois
Population 357 hab. (2013)
DensitĂ© 20 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 29′ 43″ nord, 0° 02′ 46″ ouest
Altitude 55 m
Min. 48 m
Max. 102 m
Superficie 18,1 km2
Historique
Fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Baugé-en-Anjou
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Guédeniau
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Guédeniau
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Maine-et-Loire
Le Guédeniau
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Voir sur la carte administrative de Maine-et-Loire
Le Guédeniau

    Le , Le Guédéniau est devenu Le Guédeniau[2].

    Cette commune rurale se situe dans le Baugeois, au sud-est de la ville de Baugé.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Ce village angevin de l'ouest de la France se situe dans le Baugeois, au sud-est de Baugé, sur la route D 58 qui va du Mouliherne à Baugé[3].

    Le Baugeois est la partie nord-est du département de Maine-et-Loire. Il est délimité au sud par la vallée de l'Authion et celle de la Loire, et à l'ouest par la vallée de la Sarthe[4].

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 48 Ă  102 mètres[5], pour une altitude moyenne de 75 mètres, et s'Ă©tend sur plus de 18 km2 (1 810 hectares)[5], composĂ©e de 571 ha sur la forĂŞt de Chandelais, 660 ha de bois privĂ©s, 550 ha de terres en culture, et 29 ha occupĂ©s par les habitations, routes et chemins[6].

    Son territoire se situe sur l'unité paysagère du plateau du Baugeois[7]. Le relief du Baugeois est principalement constitué d'un plateau, aux terrains sablonneux, siliceux ou calcaires[8], caractérisés par de larges affleurements sédimentaires, crétacés, sables et calcaires aux teintes claires.

    Une partie de la commune comporte des Zones naturelles d'intérêt écologique, floristique et faunistique, pour la forêt de Chandelais, la cavité souterraine de Chanzelles, la partie nord de la forêt de Monnaie, et le bois au Moine, bois de Bel Air et boisements proches[9].

    Hydrographie

    Le village est traversĂ© par le ruisseau Le Brocard, qui prend sa source Ă  1,5 km au nord ; ruisseau connu au Moyen Ă‚ge sous le nom de Bray[6].

    Climat

    Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, de par sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés[8].

    Aux alentours

    Les communes les plus proches sont Bocé (km), La Lande-Chasles (km), Cuon (km), Mouliherne (km), Pontigné (km), Chartrené (km), Lasse (km), Le Vieil-Baugé (km), Baugé (km) et Saint-Martin-d'Arcé (km)[10].

    Urbanisme

    Morphologie urbaine : Le village s'inscrit dans un territoire essentiellement rural.

    En 2009 on trouvait 209 logements sur la commune du Guédeniau, dont 68 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 77 % des ménages en étaient propriétaires[11]. En 2013, on y trouvait 222 logements, dont 68 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 91 %, et dont 77 % des ménages en étaient propriétaires[12].

    Toponymie et héraldique

    Étymologie

    Un passage à gué est à l’origine du nom de la commune[13]. C’est vers l’an mil que l'on retrouve les premières traces du village ; vers 1060/1080 sous le nom de Vadum puis plus tard sous le nom de Daniels de Vado, au XIIIe siècle Vadum Danielis et beaucoup plus tard Gué de Daniel. C’est vers 1700 que semble être utilisé le plus couramment Le Gué de Niau[6], pour devenir Le Guedeniaud à la fin du XVIIIe siècle, Legué-de-Nieau au début du XIXe siècle, pour devenir ensuite Le Guédéniau[14] puis Le Guédeniau[15].

    Graphie

    On note l'existence d'une graphie antérieure à celle d'aujourd'hui, dans laquelle l'unique accent se trouve sur le second « e » du mot « Guédéniau » : « Le Guedéniau »[16] et Le Guédéniau.
    Le , le Premier ministre autorise le changement de nom de la commune : Le Guédeniau devient le nom officiel de la commune[17].

    Gentilé

    Ses habitants sont appelés les Guédaniellissois[6].

    HĂ©raldique

    Blason de Guédeniau (Le) Blason
    De sinople à la fasce ondée d'argent chargée d'un brocard (chevreuil d'un an) de sable, accompagnée en chef à dextre d'un treuil et sa chaîne d'argent, en chef à senestre d'un fer de moulin du même et en pointe d'un rameau de chêne d'or.
    DĂ©tails
    Le blason est créé en 1991, le ruisseau le Brocard est représenté au milieu, le brocard désignant le chevreuil d’un an. Le fer du moulin symbolise le moulin à eau que possédait le seigneur Daniel, le treuil et sa chaîne correspondent au lavoir. Quant au rameau de chêne, il situe la commune en bordure des forêts de Chandelais et de Maunaie.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Histoire

    Préhistoire

    Présence de vestiges d'une occupation préhistorique : une hache en pierre polie, menhir dit La Pierre de Guédéniau[18].

    Moyen Ă‚ge

    En 1083, un prieuré y est fondé[19], dont il ne subsiste aujourd'hui que deux logis du XVe siècle. L’église aurait été construite au XIIe siècle. Elle est dédiée à saint Germain.

    Au XVe siècle le roi René, qui aime venir chasser dans les forêts de la région, fait reconstruire le château de Baugé.

    Ancien RĂ©gime

    La seigneurie au XVIIIe siècle dépend du château du Frène d'Auverse. Sous l'Ancien Régime, la commune dépend de la sénéchaussée angevine de Baugé, du diocèse d'Angers et de l'archiprêtré de Bourgueil[18].

    Époque contemporaine

    À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, en 1790 la commune est rattachée d'abord au canton de Mouliherne, puis en 1800, à celui de Baugé. Il est intégré au district de Baugé, puis en 1800 à l'arrondissement de Baugé, et à sa disparition en 1926, à l'arrondissement de Saumur[14].

    En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité se dessine. Le , les conseils municipaux de l'ensemble des communes du territoire communautaire votent la création d'une commune nouvelle au [20]. L'arrêté préfectoral est signé le et porte sur la création au de la commune nouvelle de « Baugé-en-Anjou », groupant les communes de Baugé-en-Anjou, Bocé, Chartrené, Cheviré-le-Rouge, Clefs-Val d'Anjou, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédeniau et Saint-Quentin-lès-Beaurepaire[1].

    Politique et administration

    Administration actuelle

    Depuis le , Le Guédeniau constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou et dispose d'un maire délégué[1].

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    janvier 2016 mai 2020 Josiane Jouis[21]
    mai 2020 en cours Jean-Marie Rousteau[22]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Administration ancienne

    La commune est créée à la Révolution. Commune en 1790[14]. Le conseil municipal est composé de 11 élus[23].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1919 1971 Louis Royer
    1971 1981 Alexandre Lemaure
    1981 1989 Arsène Georget
    1989 2001 Jacques Rousteau
    2001 mars 2014 Gilbert Hardouin
    mars 2014 décembre 2015 Josiane Jouis[24]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    La commune ne comporte pas de jumelage[25].

    Intercommunalité

    La commune était intégrée à la communauté de communes du canton de Baugé. Créée en 1994[26], cette structure intercommunale regroupait les dix communes du canton, dont Bocé et Cuon[27]. Elle avait pour objet d’associer des communes au sein d'un espace de solidarité, en vue de l'élaboration d'un projet commun de développement et d’aménagement de l'espace[28].

    La communauté de communes est membre du pays des Vallées d'Anjou, structure administrative d'aménagement du territoire. Le syndicat mixte du Pays des Vallées d'Anjou (SMPVA) regroupe six communautés de communes : Beaufort-en-Anjou, canton de Baugé, canton de Noyant, Loir-et-Sarthe, Loire Longué, Portes-de-l'Anjou[29].

    Autres administrations

    Conseil de développement du pays des vallées d'Anjou (CDPVA), syndicat intercommunal d’eau et d’assainissement de l’agglomération baugeoise, syndicat mixte intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou (SIVERT), syndicat intercommunal pour l'aménagement du Couasnon (SIAC)[30].

    Le SIVERT est le syndicat intercommunal de valorisation et de recyclage thermique des déchets de l’Est Anjou, qui se trouve à Lasse[31].

    Autres circonscriptions

    Jusqu'en 2014, Le Guédeniau fait partie du canton de Baugé et de l'arrondissement de Saumur[32]. Ce canton compte alors les dix mêmes communes que celles de la communauté de communes. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de Beaufort-en-Vallée, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[33].

    Le Guédeniau fait partie de la troisième circonscription de Maine-et-Loire, composée de huit cantons dont Longué-Jumelles et Noyant. La troisième circonscription de Maine-et-Loire est l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[35] - [Note 1].

    En 2013, la commune comptait 357 habitants, en augmentation de 8,18 % par rapport Ă  2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    700547663940903912916864883
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    836825755742736697713683679
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    664635548564529506512466421
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2013 -
    392314301249292305344357-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (26,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,2 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

    • 50,2 % d’hommes (0 Ă  14 ans = 21,6 %, 15 Ă  29 ans = 13,1 %, 30 Ă  44 ans = 24,8 %, 45 Ă  59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 21,6 %) ;
    • 49,8 % de femmes (0 Ă  14 ans = 21,1 %, 15 Ă  29 ans = 11,2 %, 30 Ă  44 ans = 24,3 %, 45 Ă  59 ans = 12,5 %, plus de 60 ans = 30,9 %).
    Pyramide des âges à Le Guédeniau en 2008 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0
    90 ans ou +
    0,7
    8,5
    75 Ă  89 ans
    13,8
    13,1
    60 Ă  74 ans
    16,4
    19,0
    45 Ă  59 ans
    12,5
    24,8
    30 Ă  44 ans
    24,3
    13,1
    15 Ă  29 ans
    11,2
    21,6
    0 Ă  14 ans
    21,1
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[39].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ans ou +
    1,1
    6,3
    75 Ă  89 ans
    9,5
    12,1
    60 Ă  74 ans
    13,1
    20,0
    45 Ă  59 ans
    19,4
    20,3
    30 Ă  44 ans
    19,3
    20,2
    15 Ă  29 ans
    18,9
    20,7
    0 Ă  14 ans
    18,7

    Vie locale

    Services publics présents sur la commune : mairie, école élémentaire avec cantine, garderie périscolaire, bibliothèque. Située dans l'académie de Nantes, l'école est gérée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI), avec les communes de Bocé et Cuon. Les autres services publics se trouvent à Baugé, dont le collège, l'hôpital intercommunal et le centre de secours[30].
    Outre les services publics, on trouve plusieurs commerces sur la commune : boulangerie pâtisserie, bar tabac, restaurant, épicerie, ainsi que des services itinérants tels une poissonnerie et une charcuterie.

    La plupart des structures de santé se trouvent à Baugé, comme l'hôpital local, l'hôpital intercommunal du Baugeois et de la Vallée (95 places), et plusieurs maisons de retraite[40].

    La collecte des déchets ménagers (tri sélectif) est organisée par la communauté de communes du canton de Baugé. La déchèterie intercommunale se situe sur la commune de Saint-Martin-d'Arcé[31].

    Le GuĂ©deniau compte 60 km de chemins de randonnĂ©e communaux, nettoyĂ©s, balisĂ©s et rĂ©partis en cinq circuits, dont l'un est inscrit au plan dĂ©partemental. On y trouve Ă©galement un jardin public, avec aire de pique-nique sous abri, et une aire pour les campings-cars près de l'Ă©tang[6].

    Le plus grand vide-grenier de la rĂ©gion s'y dĂ©roule le second dimanche du mois d'aoĂ»t, pendant lequel la commune organise sa « fĂŞte du Gros Croissant ». C'est environ 15 000 personnes qui sont accueillies Ă  cette manifestation, avec la fabrication d'environ 5 000 croissants ce jour-lĂ  par la boulangerie du village[41].

    Économie

    Tissu Ă©conomique

    Commune principalement agricole, en 2008, sur les 26 établissements présents sur la commune, 42 % relevaient du secteur de l'agriculture[42]. Deux ans plus tard, en 2010, sur 6 établissements présents sur la commune, 17 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), aucun du secteur de l'industrie, 33 % du secteur de la construction, 33 % de celui du commerce et des services et 17 % du secteur de l'administration et de la santé[11].

    Sur 30 établissements présents sur la commune à fin 2013, 23 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 12 % sur le département), 20 % du secteur de l'industrie, 17 % du secteur de la construction, 33 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[12].

    Agriculture

    Liste des appellations présentes sur le territoire[43] :

    • IGP BĹ“uf du Maine, IGP Porc de la Sarthe, IGP Volailles de LouĂ©, IGP Volailles du Maine, IGP Ĺ’ufs de LouĂ© ;
    • IGP Cidre de Bretagne ou Cidre breton ;
    • IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosĂ©, IGP Maine-et-Loire rouge.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune du Guédeniau comporte plusieurs inscriptions à l'inventaire du patrimoine[44], dont un monument historique[45].

    • Logis de Vendanger, du XVe siècle, Monument historique partiellement inscrit par arrĂŞtĂ© du (PA00135549)[46], assiette archĂ©ologique mĂ©diĂ©vale de l'ancienne Ă©glise priorale[47] et de pèlerinage.

    Autres ouvrages inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel[44] :

    • Château Monet, des XVIe, XVIIIe et XIXe siècles[48].
    • Ruines du château Le Teil, des XVe, XVIIe, XVIIe et XIXe siècles[49].
    • Église paroissiale Saint-Germain, des XIIe et XVe ou XVIe siècle[50].
      Église du XIIe siècle, ainsi que le chœur, de style roman. La nef est faite en vieux tuffeau ocre et roux qui contraste avec le blanc des fenêtres restaurées au XIXe siècle. Le saint patron, saint Germain, est représenté sur le vitrail central réalisé en 1896 par les maîtres verriers angevins Foulonneau et Chuteau. Il est encadré par les statues de saint Thomas d’Aquin et saint Henri Empereur. Le retable[51] date du XVIIe siècle. L’église Saint-Germain fait partie du circuit des « Églises accueillantes du Baugeois et de l'Anjou ».
    • Plusieurs maisons et fermes des XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.
    • Manoir Le Boulay du XIXe siècle[52].
    • Manoir Le Vieux Boulay des XVe ou XVIe siècle, et XVIIe siècle[53].
    • Manoir La Cache des XVIe, XVIIIe et XIXe siècles[54].
    • Manoir La Gouleuvre des XVe ou XVIe siècle[55].
    • Oratoire[56], route de BaugĂ©, du XIXe siècle et restaurĂ© en 1991, reprĂ©sentation Vierge Ă  l'Enfant[57].
    • Presbytère des XVIIIe et XIXe siècles[58].

    Et autres lieux[6] :

    • Moulin Ă  aubes alimentĂ© par l'Ă©tang ;
    • Fuie ronde d'un château disparu Ă  MaillĂ© ;
    • Lavoir Ă  crĂ©maillère inaugurĂ© en 1898 ;
    • Trois anciens pigeonniers de types diffĂ©rents.

    La commune a procédé à la restauration du moulin à eau du centre bourg, en bordure du ruisseau de Bray, avec remise en état de la roue à aubes, le mécanisme hydraulique permettant même une modeste production d'électricité. La salle des machines est accessible.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • CĂ©lestin Port (Ă©dition rĂ©visĂ©e par Jacques Levron, Pierre d'HerbĂ©court, Robert Favreau et CĂ©cile Souchon), Dictionnaire historique, gĂ©ographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e Ă©d. (1re Ă©d. 1876) (BNF 34649310, lire en ligne), p. 264.
    • CĂ©lestin Port, Dictionnaire historique gĂ©ographique et biographique de Maine-et-Loire : D-M, t. 2, Angers, P. Lachèse, Belleuvre & Dolbeau, , 1re Ă©d. (BNF 34106676), p. 320-321.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « Arrêté no DRCL-2015-525 du 10 juillet 2015 portant création de la commune nouvelle de Baugé-en-Anjou », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 47,‎ (lire en ligne [PDF]).
    2. Insee, Code Officiel Géographique, Modifications des communes de Maine-et-Loire, consultées le 25 juin 2012.
    3. IGN et BRGM, Géoportail Le Guédeniau (49), consulté le 17 avril 2012.
    4. Paul Wagret, Jacques Boussard, Jacques Levron et Simone Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Paris, Horizons de France, (BNF 31614504), p. 10.
    5. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2011 — Données consultables sur WikiAnjou.
    6. Mairie du Guédeniau, Site de la commune, consulté le 7 juillet 2011.
    7. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 58 — Données consultables sur WikiAnjou.
    8. Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Les régions naturelles, le climat », sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2006-2014 (version du 28 janvier 2010 sur Internet Archive), consulté le 24 mai 2011.
    9. DREAL Pays de la Loire, Données environnementales GéoSource, Liste des zonages recensés sur la commune du Guédeniau, consultée le 10 février 2011.
    10. Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Le Guédeniau (49) », sur Lion1906 (version du 3 mars 2016 sur Internet Archive), consulté le 17 avril 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
    11. Insee, Statistiques locales du territoire de Le Guédeniau (49), consultées le 19 décembre 2012.
    12. Insee, Statistiques locales du territoire de Le Guédeniau (49), consultées le 21 juillet 2016.
    13. Célestin Port 1876, p. 320-321 — Selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
    14. EHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale du Guédeniau, consultée le 17 avril 2012 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l’ensemble du territoire français de l’époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
    15. Le nom officiel de la commune, tel que répertorié par l'IGN dans son Code officiel géographique, selon le décret no 2010-772 du 8 juillet 2010 portant changement du nom de communes en Conseil d'État, publié au Journal officiel de la République française no 0158 du p. 12777 texte no 14, est Le Guédeniau.
    16. Source de la graphie alternative « Le Guedéniau » : Victor Adolphe Malte-Brun, La France illustrée, Tome III, Jules Rouff éditeur, Paris, 1882, fascicule « Maine-et-Loire », p. 29, dans le tableau de statistiques de l'ancien arrondissement de Baugé.
    17. « Décret no 2010-772 du 8 juillet 2010 portant changement du nom de communes », Journal officiel de la République française (consulté le ).
    18. CĂ©lestin Port 1978, p. 264.
    19. Prieuré : église et bâtiments d’un couvent dirigé par un prieur.
    20. Le Courrier de L'Ouest, « Feu vert à la création de la commune nouvelle : les résultats du vote », sur courrierdelouest.fr, .
    21. « Conseillers communaux », sur Mairie de Baugé-en-Anjou (consulté le ).
    22. « Baugé-en-Anjou. Municipales : les quinze maires délégués élus en 2020 », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
    23. Nombre de conseillers municipaux sur le Code général des collectivités territoriales.
    24. Le Courrier de l'Ouest, Une femme Ă  la tĂŞte de la commune, article du 30 mars 2014.
    25. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
    26. Arrêté préfectoral no D3-94-932 du 23 décembre 1994 portant création de la communauté de communes du canton de Baugé.
    27. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté no 2012361-0003 portant modification des statuts de la communauté de communauté du canton de Baugé « Copie archivée » (version du 7 septembre 2014 sur Internet Archive), du 26 décembre 2012.
    28. Statuts de la communauté de communes du canton de Baugé, Arrêté préfectoral no 2007-107 du 9 mai 2007.
    29. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté no 2012354-0007 portant modification des statuts du Syndicat Mixte du Pays des Vallées d'Anjou « Copie archivée » (version du 7 septembre 2014 sur Internet Archive), du 19 décembre 2012.
    30. CC du Canton de Baugé, Communauté de communes, consultée le 7 juillet 2011.
    31. SIVERT, C.C. canton de Baugé, consulté le 20 décembre 2010.
    32. Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Le Guédeniau, consultée le 21 février 2015.
    33. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
    34. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    35. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
    38. « Évolution et structure de la population à Le Guédeniau en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    39. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    40. Fédération Hospitalière de France, Hôpital local (Baugé), consulté le 6 octobre 2011.
    41. Nicolas Abad, « Boulangerie du Guédeniau » (consulté le ).
    42. Insee, Statistiques locales 2008 du territoire du Guédeniau, consultées le 7 juillet 2011.
    43. INAO, Fiche du Guédeniau (49), consultée le 6 juillet 2011 — AOC Appellation d'origine contrôlée (FR), AOP Appellation d'origine protégée (CE), IGP Indication géographique protégée (CE).
    44. Ministère de la Culture, Monuments historiques et Inventaire général du patrimoine culturel, base Mérimée, consultée le 10 février 2011.
    45. Service Départemental de l'Architecture et du Patrimoine, Maine et Loire, consulté le 7 février 2011.
    46. « Logis de Vendanger », notice no PA00135549, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 3 octobre 2012.
    47. Priorale, voir sur Wiktionnaire.
    48. « Château Monet », notice no IA00032788, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 3 octobre 2012.
    49. « Château le Teil », notice no IA00032789, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 3 octobre 2012.
    50. « Église Paroissiale Saint Germain », notice no IA00032784, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 3 octobre 2012
    51. Retable, voir sur Wiktionnaire.
    52. « Manoir le Boulay », notice no IA00032792, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 3 octobre 2012.
    53. « Manoir le Vieux Boulay », notice no IA00032793, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 3 octobre 2012.
    54. « Manoir la Cache », notice no IA00032790, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 3 octobre 2012
    55. « Manoir la Gouleuvre », notice no IA00032791, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 3 octobre 2012.
    56. Oratoire, voir sur Wiktionnaire
    57. « Oratoire Vierge à l'Enfant », notice no IA00032785, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 3 octobre 2012.
    58. « Presbytère », notice no IA00032794, base Mérimée, ministère français de la Culture, consulté le 3 octobre 2012.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.