Segré-en-Anjou Bleu
SegrĂ©-en-Anjou Bleu [sÉÉĄÊe ÉÌ.nâżÉÌÊu blĂž] est, depuis le , une commune nouvelle française, situĂ©e dans le dĂ©partement de Maine-et-Loire, en rĂ©gion Pays de la Loire.
Segré-en-Anjou Bleu | |||||
Vue depuis le Vieux Pont sur l'Oudon : le pont de la rue Victor-Hugo et au fond, l'Ă©glise de la Madeleine. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire (sous-préfecture) |
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Arrondissement | Segré (chef-lieu) |
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Intercommunalité | Anjou Bleu Communauté (siÚge) |
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Maire Mandat |
GeneviĂšve Coquereau (SE) 2020-2026 |
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Code postal | 49500 et 49520 | ||||
Code commune | 49331 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
17 660 hab. (2020) | ||||
Densité | 73 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 41âČ 14âł nord, 0° 52âČ 15âł ouest | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 102 m |
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Superficie | 241,54 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Segré-en-Anjou Bleu (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Segré-en-Anjou Bleu (commune-centre) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de Segré-en-Anjou Bleu (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | SeptiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | segreenanjoubleu.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Segré-en-Anjou Bleu est une commune française située dans le nord-ouest du département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
GĂ©ologie et relief
Elle est située dans l'est du Massif armoricain.
Hydrographie
L'Oudon traverse la commune par le nord, en provenance de la Mayenne et oblique vers l'est. Elle est rejointe par la Verzée, née en Loire-Atlantique.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1989 Ă 2011 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[8]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,5 | 2,4 | 4 | 5,5 | 9,2 | 11,8 | 13,5 | 13,5 | 10,8 | 8,6 | 5 | 2,5 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 5,5 | 6,2 | 8,6 | 10,6 | 14,7 | 17,6 | 19,7 | 19,7 | 16,5 | 12,9 | 8,4 | 5,5 | 12,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 10 | 13,3 | 15,8 | 20,2 | 23,5 | 25,8 | 25,9 | 22,3 | 17,2 | 11,8 | 8,5 | 16,9 |
Record de froid (°C) date du record |
â12 02.01.1997 |
â11 07.02.1991 |
â9,4 01.03.05 |
â3,5 21.04.1991 |
0,3 14.05.10 |
3 05.06.1989 |
6 12.07.00 |
5 26.08.1993 |
2 28.09.1990 |
â4 30.10.1997 |
â7 23.11.1993 |
â9,5 30.12.1996 |
â12 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 13.01.1993 |
20 23.02.1990 |
24,3 19.03.05 |
28,8 30.04.05 |
31,5 27.05.05 |
38 18.06.2022 |
39 18.07.2022 |
39,3 10.08.03 |
33,9 08.09.09 |
28 01.10.1997 |
20 04.11.1993 |
17,5 16.12.1989 |
39,3 2003 |
Précipitations (mm) | 69,7 | 59,5 | 44,6 | 60,4 | 65,1 | 42,6 | 43,1 | 38,4 | 62,9 | 70,4 | 78,2 | 79,2 | 714,1 |
Urbanisme
Typologie
Segré-en-Anjou Bleu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [9] - [10] - [11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Segré-en-Anjou Bleu, une unité urbaine monocommunale[12] de 17 660 habitants en 2020, constituant une ville isolée[13] - [14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Segré-en-Anjou Bleu, dont elle est la commune-centre[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15] - [16].
Toponymie
L'expression Anjou Bleu fait référence à la présence dans cette partie nord-ouest de l'Anjou de mines d'ardoise, qui ont été exploitées jusqu'en 1985, en particulier sur la commune déléguée de Noyant-la-GravoyÚre.
La graphie du nom de la commune, choisie par les conseillers municipaux, reprise dans l'arrĂȘtĂ©[17] signĂ© par le prĂ©fet puis dans le Code officiel gĂ©ographique n'est pas conforme aux rĂšgles de toponymie du territoire français dĂ©finies par l'Institut gĂ©ographique national. La graphie correcte serait « SegrĂ©-en-Anjou-Bleu »[18].
Histoire
La commune nouvelle naĂźt le Ă la suite d'un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral de crĂ©ation en date du [19]. Elle regroupe les communes d'AvirĂ©, du Bourg-d'IrĂ©, de La Chapelle-sur-Oudon, de ChĂątelais, de La FerriĂšre-de-FlĂ©e, de L'HĂŽtellerie-de-FlĂ©e, de Louvaines, de Marans, de Montguillon, de Noyant-la-GravoyĂšre, de Nyoiseau, de Sainte-Gemmes-d'AndignĂ©, de Saint-Martin-du-Bois, de Saint-Sauveur-de-FlĂ©e et de SegrĂ© qui deviennent des communes dĂ©lĂ©guĂ©es et dont SegrĂ© est le chef-lieu.
Politique et administration
Administration municipale
Communes déléguées
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2020, la commune comptait 17 660 habitants[Note 6].
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est plus ùgée que celle du département. En 2018, le taux de personnes d'un ùge inférieur à 30 ans s'élÚve à 35,8 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (37,2 %). à l'inverse, le taux de personnes d'un ùge supérieur à 60 ans (26,6 %) est supérieur au taux départemental (25,6 %).
En 2018, la commune comptait 8 491 hommes pour 8 983 femmes, soit un taux de 51,41 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Sur le territoire des quinze communes déléguées composant la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu :
- Ăglise Sainte-Madeleine de SegrĂ©.
- ChĂąteau de la Lorie,
- ChĂąteau de La Montchevalleraie
- Manoir du Hardas
- Prieuré de la Jaillette
- Carreau de Bois II
- La Mine Bleue
- Ăglise Saint-Aubin[24].
- Abbaye Notre-Dame de Nyoiseau.
- Ăglise Sainte-Gemmes de Sainte-Gemmes-d'AndignĂ©.
- ChĂąteau de la ChetardiĂšre.
- Logis de la PezelliĂšre.
- Chapelle Notre-Dame-du-ChĂȘne de La FerriĂšre-de-FlĂ©e.
- Ăglise Sainte-Madeleine de La FerriĂšre-de-FlĂ©e.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Site de l'Insee
Autres sites
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 49331002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Segré-en-Anjou Bleu », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « ArrĂȘtĂ© prĂ©fectoral: Commune Nouvelle SegrĂ©-en-Anjou Bleu », sur www.maine-et-loire.gouv.fr, .
- « Charte de Toponymie du Territoire Français », sur www.ign.fr, .
- ArrĂȘtĂ© no DRCL-BCL-2016-126 en date du in Recueil spĂ©cial des actes administratifs de la prĂ©fecture de Maine-et-Loire, no 67 (lire en ligne).
- « Segré-en-Anjou-bleu. Gilles Grimaud élu maire de la commune nouvelle. », sur le site du quotidien Ouest France, (consulté le ).
- « Segré-en-Anjou-Bleu. GeneviÚve Coquereau élue maire », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de Maine-et-Loire (49) », (consultĂ© le ).
- Archives départementales de Maine-et-Loire