Aviré
Aviré est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Aviré | |||||
Le manoir du Grand Rossignol. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Segré | ||||
Commune | Segré-en-Anjou Bleu | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Christophe Gastineau 2020-2026 |
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Code postal | 49500 | ||||
Code commune | 49014 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Aviréens | ||||
Population | 490 hab. (2014) | ||||
Densité | 34 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 47° 42′ 25″ nord, 0° 47′ 42″ ouest | ||||
Altitude | Min. 28 m Max. 87 m |
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Superficie | 14,36 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Segré | ||||
Historique | |||||
Fusion | 15 décembre 2016 | ||||
Commune(s) d'intégration | Segré-en-Anjou Bleu | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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GĂ©olocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
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Elle est depuis le [1], intégrée à la nouvelle commune de Segré-en-Anjou Bleu.
GĂ©ographie
Commune angevine du Segréen, Aviré se situe au nord de Louvaines, sur les routes D 78, Segré / Montguillon, et D 180, La Ferrière-de-Flée / Louvaines[2].
La commune se situe sur l'unité paysagère du Plateau du Segréen[3].
Le cours d'eau La Sazée coule sur le territoire de la commune. En 2013 les méandres de la Sazée ont été aménagés afin de lutter contre des inondations potientielles[4].
Toponymie
Attestée sous la forme Aviriacus en 1138 [5].
Histoire
Pendant la Première Guerre mondiale, 27 habitants perdent la vie. Lors de la Seconde Guerre mondiale, 3 habitants sont tués[6].
Politique et administration
Administration actuelle
Depuis le Aviré constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Segré-en-Anjou Bleu et dispose d'un maire délégué[1].
Administration ancienne
Ancienne situation administrative
La commune était membre de la communauté de communes du Canton de Segré[10], elle-même membre du syndicat mixte Pays de l'Anjou bleu, Pays segréen, jusqu'à son intégration dans Segré-en-Anjou Bleu.
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12] - [Note 1].
En 2014, la commune comptait 490 habitants, en augmentation de 10,11 % par rapport Ă 2009 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,8 %) est en effet inférieur au taux national (22,1 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,2 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
- 52,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 24,1 %, 15 à 29 ans = 18,1 %, 30 à 44 ans = 19,8 %, 45 à 59 ans = 23,6 %, plus de 60 ans = 14,3 %) ;
- 47,8 % de femmes (0 Ă 14 ans = 23,5 %, 15 Ă 29 ans = 17,5 %, 30 Ă 44 ans = 21,2 %, 45 Ă 59 ans = 23 %, plus de 60 ans = 14,8 %).
Économie
Sur 46 établissements présents sur la commune à fin 2010, 41 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 13 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 33 % de celui du commerce et des services et 4 % du secteur de l'administration et de la santé[17].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le château de la Montchevalleraie, construit à la fin du XVIIIe siècle ; le corps de logis comprend deux ailes en retour d'équerre vers le sud. Sur la travée centrale, le logis possède une lucarne complexe présentant les caractères d'une serlienne inscrite dans un fronton en plein cintre. Le célèbre chanteur français d'opérettes, Luis Mariano, y venait en vacances à l'invitation du propriétaire de l'époque, Maurice Lamy, directeur du théâtre du Châtelet à Paris[18]. Aujourd'hui, c'est un château privé, habité toute l'année, qui propose des chambres d'hôtes).
- L'église Saint-Martin, des XIIe, XIIIe et XIXe siècles[19].
- Le logis de la Fleuriaie, du XVIIe siècle, inscrit aux Monuments historiques[20].
- Le manoir Le Grand Rossignol, du XVIIe siècle, inscrit aux Monuments historiques[21].
- Le menhir de la Pierre Debout du Genest, du Néolithique, classé aux Monuments historiques[22].
Personnalités liées à la commune
- Durant quelques années Marcel Lamy, ancien directeur du Théâtre du Châtelet à Paris, avait loué le château de la Montchevalleraie ; c'est là que Luis Mariano venait fréquemment pour retrouver ses amis et fêter son anniversaire[18].
- Mgr René Séjourné, né en 1930 dans la commune, évêque émérite de Saint-Flour, théologien, conseiller du pape Jean-Paul II, mort en 2018[23].
Voir aussi
Bibliographie
- Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 33141105, lire en ligne)
- Le Patrimoine des Communes de Maine-et-Loire. Flohic Editions, Volume 2, Paris 2001, (ISBN 2-84234-117-1), p. 1189–1191.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Arrêté no DRCL-BCL-2016-126 en date du 28 septembre 2016 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 67,‎ (lire en ligne [PDF]).
- IGN et BRGM, Géoportail Aviré (49), consulté le 14 août 2012.
- Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 158 — Données consultables sur WikiAnjou.
- « Aménagements des méandres de la Sazée », sur Bassin Versant de l'Oudon.
- Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, p. 23.
- Port 1965, p. 208.
- « Conseil municipal », sur Mairie de Segré-en-Anjou Bleu (consulté le ).
- « Segré-en-Anjou Bleu. Les 15 maires délégués connus », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- Ouest-France, Marie-Agnès James a été réélue pour un 4e mandat, article du 2 avril 2014.
- Insee, Composition de l'EPCI du Canton de Segré (244900593), consulté le 17 septembre 2013
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Évolution et structure de la population sur statistiques-locales.insee.fr
- « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 », sur insee.fr (consulté le )
- Insee, Statistiques locales du territoire d'Aviré (49), consultées le 2 décembre 2012.
- Le Courrier de l'Ouest, Édition des 14 et 15 août 1968.
- « Église paroissiale Saint-Martin », notice no IA49001929, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Logis seigneurial de la Fleuriaie », notice no PA49000009, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Manoir Le Grand Rossignol », notice no PA00108951, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Menhir dit La Pierre debout », notice no PA00108952, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Paroisse Saint Louis d'Hauterive.