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Bouillé-Ménard

Bouillé-Ménard est une commune française, située dans le département de Maine-et-Loire et la région Pays de la Loire.

Bouillé-Ménard
Bouillé-Ménard
L'église Saint-Maurille.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Segré
Intercommunalité Anjou Bleu Communauté
Maire
Mandat
Yannick Galon
2020-2026
Code postal 49520
Code commune 49036
Démographie
Gentilé Bouilléens
Population
municipale
755 hab. (2020 en augmentation de 2,58 % par rapport à 2014)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 44′ 33″ nord, 0° 58′ 00″ ouest
Altitude Min. 32 m
Max. 104 m
Superficie 15,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Segré-en-Anjou Bleu
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Segré-en-Anjou Bleu
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Bouillé-Ménard
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Bouillé-Ménard
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Bouillé-Ménard
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Bouillé-Ménard

    Ce bourg rural du Haut-Anjou était à l'origine un domaine gallo-romain. Pauvre au XVIIIe siècle, Bouillé-Ménard reste encore aujourd'hui un village dont l'activité principale est l'agriculture. On ne compte pas moins de quarante exploitations agricoles sur la commune. Le village se situe entre deux lignes de crêtes dans la vallée de l'Araize. Après avoir subi un fort exode rural au XXe siècle, la commune connait un nouvel essor démographique depuis le début du XXIe siècle.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le Haut-Anjou à 11 km au nord-ouest de Segré, la sous-préfecture, et environ 17 km de Pouancé, le chef-lieu de canton. Elle se situe à km au nord de la D775, axe reliant Rennes à Angers.

    Topographie, géologie, relief

    Bouillé-Ménard fait partie de l'unité paysagère du Segréen, et plus particulièrement de la sous-unité paysagère du Pouancéen, qui se caractérise par un paysage vallonné, aux ondulations orientées d'est en ouest où le maillage bocager tend à se densifier au fur et à mesure que l'on descend dans les vallons[1]. Sur le plan géologique, la commune se trouve sur un terrain schisteux, de formation silurienne provenant du massif armoricain.

    Le bourg de la commune se trouve pris en deux lignes de crêtes. La première se trouve au nord de la commune, culminant à 100 mètres d'altitude. L'altitude descend ensuite dans la vallée où coule l'Araize, à une altitude de 41 mètres environ. Une seconde ligne de crêtes reprend au sud de la commune, culminant à 99 mètres au lieu-dit la Chapelle aux Pies[2].

    Bouillé-Ménard est une des rares communes de France métropolitaine (avec Alzon dans le Gard, et Gatteville-le-Phare dans la Manche), dont l'antipode est une terre émergée, en l'occurrence, l'île principale de l'archipel néo-zélandais des Bounty[3].

    Hydrographie

    La commune est traversée d'ouest en est par l'Araize, affluent de l' Oudon. La rivière est rejointe par le ruisseau de Ruthor et par plusieurs autres ruisseaux, coulant en intermittence, peuvent rejoindre la rivière. Le ruisseau de Misengrain coule au sud, formant la frontière avec la commune de Combrée[2].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 681 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Segre », sur la commune de Segré-en-Anjou Bleu, mise en service en 1989[10] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[11] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 714,1 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 67 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[14], à 12,1 °C pour 1981-2010[15], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Bouillé-Ménard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Segré-en-Anjou Bleu, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,3 %), prairies (37,7 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), zones urbanisées (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,5 %), mines, décharges et chantiers (0,4 %), forêts (0,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Formes anciennes du nom : Bulleium en 1097, Bulliacum en 1125-1139[24].

    Histoire

    Bouillé-Ménard a une longue tradition d'extraction d'ardoise et de fer qui remonte au moins au Moyen Âge, faisant partie du bassin de Segré-Nyoiseau / Noyant-Combrée, cœur du territoire de l’extraction minière fer et ardoise dans le Haut-Anjou[25]. Le Cher et la Loire à proximité ont considérablement contribué à l'extension de ces activités[26].

    Préhistoire et Antiquité

    Une hache polie et une agate verte ont été trouvées sur le territoire de la commune, preuve de l'existence de peuplement pendant la Préhistoire. Dans l'Antiquité, Bouillé-Ménard était un domaine gallo-romain, connu sous le nom de Bulliacum[27].

    Moyen Âge

    La paroisse est fondée dès le XIe siècle et devient une seigneurie au XIIe siècle. Un de ses premiers seigneurs se nomme Bernard de Bouillé. Jusqu'au XIIIe siècle, la famille seigneuriale de Bouillé relève directement d'Angers. La famille est suzeraine de la seigneurie de Pouancé. Elle fait don avant 1148 d'un terrain défriché à l'évêque d'Angers, Ulger, qui y fonda Bourg-l'Évêque. Du XIVe siècle jusqu'à la fin du XVe siècle, la famille Aménard possède le château[27].

    Ancien régime et Révolution

    Au XVIIe siècle, le château appartient à la famille d'Acigné, qui le vend en 1756 à Louis-Benjamin de la Mothe d'Andigné. Au XVIIIe siècle, la majorité des habitants de la paroisse sont pauvres et subsistent grâce au commerce du fil qu'ils vendent à Pouancé, Craon, Segré, ou en Bretagne. La paroisse possède un chirurgien et un poste de gabelle avec un lieutenant, dépendant du grenier à sel de Pouancé. Pendant la Révolution française, en 1790, la paroisse devient chef-lieu d'un canton qui comprend alors neuf communes. Un religieux, le curé Urbain Giron, rejoint peut-être les chouans. Les autres religieux prêtent serment, mais l'un d'eux est remplacé en 1792 après s'être rétracté[27].

    Époque contemporaine

    En 1804, le canton de Bouillé-Ménard est démantelé au profit des cantons de Pouancé et Segré. Bouillé-Ménard est incluse dans le canton de Pouancé. La mairie est construite en 1856, en même temps que l'école de garçons. Une école de filles est établie en 1912. La Première Guerre mondiale voit la mort de 63 habitants de la commune. Le monument aux morts est construit en 1921. L'électricité est établie en 1926. La Seconde Guerre mondiale fait neuf victimes[27].

    Politique et administration

    Bouillé-Ménard est située dans le canton de Pouancé, arrondissement de Segré, dans le département de Maine-et-Loire. La commune comptant moins de 1 000 habitants, son conseil municipal est constitué de 15 élus.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[27]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1793 Hunault
    1793 1797 Halligon
    1797 1799 Christophe Guion
    1800 1804 François Fourmont
    1804 1808 Joseph Legueu
    1808 1812 Charles-Edouard Walsh de Serrant
    1812 1815 René Malin
    1815 1826 Jean Faucheux
    1826 1830 Walsh de Serrant
    1830 1832 René Malin
    1832 1840 Louis Bource
    1840 1847 René Malin
    1847 1874 Jean-Achille Hunault
    1874 1878 Louis Guillet
    1878 1881 Louis Bource
    1881 1884 Yves Fournier
    1884 1888 Henri Brard
    1888 1892 Jean Cormier
    1892 1896 Henri Brard
    1896 1900 Jean Cormier
    1900 1908 Henri Brard
    1908 1912 Maurice Ménard
    1912 1919 Pierre Ronflé
    1919 1925 Jacques Marsollier
    1925 1935 Eugène Gohier
    1935 ? Louis Petiteau
    1971 1989 Leroy Antoine
    1989 2001 Claude Chrétien Sans étiquette Retraité agricole
    2001 mars 2008 Marie-Paule Grosbois Sans étiquette Secrétaire en assaurances
    mars 2008 mai 2020 Vincent Gislier[28] Sans étiquette Monteur-câbleur en aéronautique
    mai 2020 En cours
    (au 28 mai 2020)
    Yannick Galon[29]

    Intercommunalité (1966-1995-2016)

    La commune adhère, comme les autres communes du canton de Pouancé, à un syndicat intercommunal à vocation multiple (SIVM) créé en 1966. Celui-ci devient la communauté de communes de la région de Pouancé-Combrée en 1995[30]. Le 14 décembre 2016, elle se retire de la communauté qui est dissoute le lendemain. Le 1er janvier 2017 la commune rejoint Anjou Bleu Communauté.

    Population et société

    Évolution démographique

    Dans son Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire, Célestin Port livre le compte de la population de Bouillé-Ménard sous l'Ancien Régime. La population est exprimée en « feux », c'est-à-dire en foyer de famille. Pour estimer le nombre d'habitants, il faut appliquer un coefficient multiplicateur de 5. En 1720, la paroisse comptait 161 feux, pour 708 habitants. En 1790, elle comptait 908 habitants[27].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].

    En 2020, la commune comptait 755 habitants[Note 7], en augmentation de 2,58 % par rapport à 2014 (Maine-et-Loire : +1,84 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    925832881919817911926928940
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9289041 0179148969229709981 103
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3941 6071 4311 2551 2291 2191 047922992
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    901891746733719638717728734
    2017 2020 - - - - - - -
    750755-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,9 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 362 hommes pour 390 femmes, soit un taux de 51,86 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,37 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,6
    5,5
    75-89 ans
    8,4
    13,8
    60-74 ans
    12,3
    20,2
    45-59 ans
    17,4
    19,4
    30-44 ans
    18,6
    16,1
    15-29 ans
    13,1
    23,9
    0-14 ans
    27,6
    Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2018 en pourcentage[36]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2
    6,9
    75-89 ans
    9,5
    15,5
    60-74 ans
    16,3
    19,4
    45-59 ans
    18,8
    18,6
    30-44 ans
    17,7
    18,6
    15-29 ans
    17,5
    20,2
    0-14 ans
    18,2

    Enseignement

    Bouillé-Ménard possède une école publique primaire dépendant de l'académie de Nantes (école Alfred-Clément), en RPI avec Bourg-l'Évêque, ainsi qu'une école privée mixte sous contrat (école Saint-Joseph). Les collèges se trouvent à Pouancé ou Segré et les lycées se situent à Segré.

    Santé

    Il n'y a pas de médecin ni d'infirmier installé à Bouillé-Ménard. Les plus proches sont basés à Châtelais, Bel-Air de Combrée ou Noyant-la-Gravoyère. L'hôpital et les cliniques les plus proches se situent à Segré, de même que le service maternité.

    Sports

    La commune dispose pour équipement sportif d'un terrain de football et d'un terrain de basket-ball[37]. L'Association Sportive Bouillé-Ménard Pétanque organise des concours et des jeux de pétanque tandis que l'USEP en RPI avec Bourg-l'Évêque gère les activités sportives pour les enfants[38].

    Manifestations

    Bouillé-Ménard accueille chaque année depuis 1983 une foire aux rillauds. L'édition 2014 a été fréquentée par environ 10 000 visiteurs, et a vu s'écouler près de 2,5 tonnes de viandes et 850 kg de saucisses[39].

    Économie

    Selon l'INSEE, la commune comptait en 2009, hors exploitations agricoles, onze entreprises dont quatre dans la construction et sept dans le commerce, le transport, la réparation automobile et les services divers[40].

    Commerces

    Une supérette dispose d'un relais Poste[37].

    Agriculture

    On comptait 41 exploitations agricoles en 2000[40]. Le nombre d'exploitations a diminué entre 1988 et 2000, passant de 47 à 41, de même que la superficie cultivée a, elle, augmenté dans cette période, passant de 1 476 hectares (moyenne 31 hectares par exploitation) à 1 428 hectares (35 hectares par exploitation). Vingt-trois exploitations élevaient des bovins, le nombre de tête baissant de 2 395 à 1 708 entre 1988 et 2000, et quinze de volailles, dont le nombre augmente très fortement, de 555 à 27 432 sur la même période[40].

    Appellations sur le territoire

    La commune possède au total une quinzaine d'appellations sur le territoire[41]:

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château de Bouillé-Ménard date du XVIe siècle environ. Il est la propriété de la famille Walsh de Serrant au XVIIIe siècle, mais ceux-ci le vendent en 1882 à Henri Brard. Le bâtiment est alors restauré. Le porche d'entrée est flanqué de deux tours circulaires encastrées dans le logis[42].

    Le manoir de la Renazaie est un manoir du XVIe siècle, construit en schiste. La façade possède une porte en ogive et deux séries de fenêtres à meneaux et croisillons[42].

    L'église Sainte-Maurille d'origine a été restaurée entre 1842 et 1849, puis complètement rebâtie en 1894 par l'architecte Beignet. Elle a été financée par la fabrique et un don de Mme Brard, propriétaire du château. Les statues et peintures anciennes ont disparu[42] - [27].

    Patrimoine culturel

    La commune possède une bibliothèque et une salle de théâtre pour équipement culturel.

    La commune est affiliée au syndicat d'initiative du Haut-Anjou pouancéen, syndicat intercommunal[43]. La Foire aux rillauds, galettes et boudins a lieu chaque année lors du week-end suivant le 3 novembre[44]. L'association Culture et Patrimoine de Bouillé organise des événements artistiques et culturels et participe à la restauration du château de Bouillé-Ménard[38].

    Personnalités liées à la commune

    • Paul Walsh de Serrant, né le au château de Bouillé-Ménard, décédé en 1912 à Plessé-le-Dresny, comte de Walsh-Serrant, gros propriétaire terrien, descendant d'une famille irlandaise immigrée en Bretagne au XVIIe siècle et enrichie dans le commerce maritime à Nantes. Il est évoqué, comme grand chasseur, sous le pseudonyme de comte de Kergoorlas, à de nombreuses reprises dans le livre de Frank Davies : Chasse aux loups et autres chasses en Bretagne publié en anglais en 1875[45].
    • Paul Guédon (1890-1959), poète né à Bouillé-Ménard.
    • Christiane Lambert (1961), agricultrice à Bouillé-Ménard et responsable d'organismes professionnels.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105, lire en ligne), p. 448-450.
    • Jean-Luc Flohic (dir.), Aude Guiheneuc et Rémy Toulouse, Le patrimoine des communes de Maine-et-Loire, Paris, Flohic, (ISBN 2-84234-117-1, BNF 37706027).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 164.
    2. « Bouillé-Ménard », sur geoportail.fr (consulté le ).
    3. Les coordonnées des Iles Bounty (47° 45′ S, 179° 03′ E) sont à l'opposé de celles de Bouillé-Ménard (47° 44′ N - 0° 58′ O)
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Segre - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Bouillé-Ménard et Segré-en-Anjou Bleu », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Segre - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Bouillé-Ménard et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
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