Janzé
Janzé est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine, en région Bretagne.
Janzé | |||||
Église du Sacré-Cœur de Janzé. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Fougères-Vitré | ||||
Intercommunalité | Roche aux Fées Communauté | ||||
Maire Mandat |
Hubert Paris 2020-2026 |
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Code postal | 35150 | ||||
Code commune | 35136 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Janzéen | ||||
Population municipale |
8 523 hab. (2020 en augmentation de 3,32 % par rapport à 2014) | ||||
Densité | 207 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
28 707 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 57′ 41″ nord, 1° 29′ 52″ ouest | ||||
Altitude | Min. 31 m Max. 117 m |
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Superficie | 41,26 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Janzé (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Janzé (bureau centralisateur) |
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Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | janze.fr | ||||
Ses habitants sont les Janzéens et les Janzéennes. D'après Le Petit Matao[1], les habitants de Janzé sont surnommés : les Loûs, en gallo (c'est-à-dire les "Loups" en français).
Au début du XXe siècle, Janzé était connue pour ses poulardes janzéennes et un peu plus tard pour ses élevages de chevaux. Depuis la décennie 1980, la région de Janzé est connue pour son élevage de volailles fermières label rouge (poulets, pintades et volailles festives comme le chapon et la dinde pour les fêtes de fin d'année), sous le label "Le Janzé"[2].
En 2010, l'Institut Curie et l'association Courir pour la Vie, Courir pour Curie ont décerné à Janzé, Pays de la Roche-aux-Fées le trophée Donateur historique.
Géographie
Localisation
Description
Janzé est situé dans la partie sud-est du Bassin de Rennes.
Le finage communal de Janzé est limité à l'est par la Seiche, rivière affluente de rive gauche de la Vilaine et qui sépare Janzé de Piré-sur-Seiche ; un affluent de rive gauche de la Seiche, le ruisseau du Loroux (lequel se nomme ruisseau des Champs Blancs, puis ruisseau de la Ringardière dans sa partie amont), sépare au sud-est Janzé d'Essé et un autre, le ruisseau du Réda, sert au nord-est, sur une petite partie de son cours, de limite communale avec Amanlis .
La moitié sud du territoire communal est drainé par l'Ise, un autre affluent de rive gauche de la Seiche, mais qui coule vers l'ouest en direction de Brie et conflue avec celle-ci nettement plus en aval (elle est alors dénommée "Isle") , dans l'ancienne commune de Châtillon-sur-Seiche. Plusieurs petits affluents du bassin de réception de l'Ise ont leur source dans la partie méridionale de la commune, notamment le ruisseau des Landes du Moui et le ruisseau des Buttes de La Touche, ainsi que l'Ise elle-même.
Tous ces cours d'eau ont des vallées peu encaissées par rapport à la plaine qu'ils traversent ; le territoire communal ne présente pas de dénivelé important, mais forme un plan légèrement incliné vers le nord-est : l'altitude maximale atteint 117 mètres à Bel Air, à l'est des Landes de Bellevue, dans le sud-ouest de la commune, à la limite de Saulnières et la plus basse (31 mètres) dans la vallée de la Seiche, au nord-est du finage communal, là où ce cours d'eau quitte le territoire communal, à la limite d'Amanlis.
Le paysage agraire traditionnel est celui du bocage avec un habitat rural dispersé en de nombreux hameaux et fermes isolées. Le bourg de Janzé, situé approximativement au centre du territoire communal, est désormais une ville ayant pris une certaine importance, de nombreux lotissements ont été construits à sa périphérie ; mais Janzé a su préserver sa partie rurale de la rurbanisation.
Géologie
La carrière de Montlouis, située dans le sud de la commune, à la limite de la commune de La Couyère, exploitée par le groupe Lafarge, produit des sables, cailloux et granulats. Les projets d'extension menace des sites naturels et historiques (le menhir de la Pierre des Fées et une voie romaine) et suscite des protestations de riverains[3].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945[10] et qui se trouve à 20 km à vol d'oiseau[11] - [Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Janzé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Janzé, une unité urbaine monocommunale[18] de 8 279 habitants en 2017, constituant une ville isolée[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50 %), zones agricoles hétérogènes (31,1 %), zones urbanisées (6,7 %), prairies (5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), mines, décharges et chantiers (1,7 %), forêts (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Voies de communications et transports
Deux principales routes départementales traversent la commune : la RD 173 et la RD 777 (ancienne Route nationale 777).
La RD 173 est une voie express à 2×2 voies faisant partie de la liaison entre Rennes et Angers, via Corps-Nuds, Janzé, Retiers, Martigné-Ferchaud, Pouancé, Segré et Le Lion-d'Angers.
La RD 777 est issue du déclassement de la RN 777 dans les années 1970. La RN 777 reliait Ernée à Questembert lors de sa création dans les années 1930.
La ligne ferroviaire de Châteaubriant à Rennes traverse la commune.
- La gare de Janzé : bâtiment voyageurs et entrée de la gare.
- La gare de Janzé et les voies ferrées.
Enfin, la commune fait partie du réseau régional BreizhGo : ligne 22 (Rennes - Janzé - Retiers - Châteaubriant).
Toponymie
C'est de l'occupation romaine que Janzé tirerait son nom ; plusieurs hypothèses étant avancées à propos de son origine : dieu romain Janus ?, Gennitius (nom de famille gallo-romain) ?, Jan (jonc en gallo) ?[25], ce qui n'exclut pas une autre origine possible. Encore nommée Janziacum[26] au XIe siècle, puis Janzéium en 1197[26], elle devient successivement Janzay ou Janzey, puis Janzé à partir de 1216[26] - [27].
La forme bretonne proposée par l'Office public de la langue bretonne est Gentieg[26].
Histoire
Préhistoire
La présence humaine est attestée sur le territoire de la commune dès le Néolithique par la présence de plusieurs menhirs mentionnés dès le XIXe siècle et désormais détruits ou encore visibles :
- la Pierre des Fées au lieu-dit Bellevue ;
- le menhir de Bouillons, désormais déplacé et remonté dans un pseudo-dolmen 47° 57′ 33″ N, 1° 29′ 30″ O ;
- l'alignement détruit de la Rimbergère[28] ;
- les trois menhirs de la métairie Neuve[28] 47° 54′ 41″ N, 1° 29′ 42″ O.
L'existence de ces édifices est vraisemblablement à mettre en relation avec l'ensemble mégalithique de La Roche-aux-Fées situé sur la commune limitrophe d'Essé.
Antiquité
Des vestiges, notamment des monnaies romaines indiquant la présence d'un ancien camp romain ont été trouvés sur la butte du Châtelier[29].
Moyen Âge
Au Haut Moyen Âge l'existence, favorisant l'implantation des premières communautés chrétiennes, des prieurés de Néron, Beauchesne et La Franceule est attestée, et celle des prieurés de Saint-Martin et Saint-Pierre probable. Un comte de Janzé a vécu au XIe siècle, mais il semble que cette famille ait rapidement disparu[30].
Le nom de Janzé apparaît pour la première fois en 1216 ; la localité dépendait alors des seigneurs de Brie, qui y possédaient la châtellenie du Désert.
Jean-Baptiste Ogée écrit que « le fief de la Lanceule est très-ancien ; il appartenoit, en 1360, à Pierre Coupu, Seigneur de la Lanceule, et, l'an 1420, à Jeanne de Rennes. Les maisons nobles, en 1360, étoient : la Jarousaye, le Bois-Rogier, et Lam »[31].
Le village s'est développé initialement sur le monticule entourant l'ancienne église Saint-Martin. La place du marché aux bestiaux (actuelle place de la République) était accessible par un escalier. « Quelques rues, mal alignées, peu entretenues, bordées de rigoles, comme toutes les rues de l'époque médiévale, coupent en tous sens la petite agglomération »[32].
La ville avait, jusqu'à la Révolution, deux paroisses : Saint-Martin qui appartenait à l'abbaye de Marmoutier en Touraine à la fin du XIe siècle et Saint-Pierre vraisemblablement rattachée à la fondation du prieuré de Néron, en Amanlis (lequel dépendait de l'abbaye Saint-Melaine de Rennes) ; les seigneurs de Brie disposaient d'un enfeu dans l'église paroissiale[25].
Temps modernes
Le manoir de la Franceule, qui comprenait un colombier , une cour, un jardin, une chapelle, une métairie et un moulin, fut construit au XVIe siècle à l'emplacement d'un prieuré mentionné dès le XIIe siècle, qui appartenait au prieuré de Béré, lui-même dépendant de l'abbaye de Marmoutier, ce manoir a été détruit au début du XXe siècle. Un autre manoir datant du XVIe siècle était celui de Tartoul, lui aussi détruit dans le courant du XXe siècle[33]. D'autres manoirs existaient : la Tullaye, Garmeaux, La Lanceule, Teillay, la Placette, la Grandinerie.
Janzé ne fut pas épargné par les massacres et pillages lors des Guerres de religion. La peste a sévit dans la région entre 1563 et 1640[30].
Le marché de Janzé se tenait le mercredi de chaque semaine : « par sa situation au milieu de deux grandes routes qui attirent à ce marché des brigands de toutes espèces, qui attaquent de jour et de nuit assez ordinairement les allants et venants, au point de les dévaliser et de les mettre à contribution (...) », les paroissiens de Saint-Martin de Janzé demandèrent en 1789 dans leur cahier de doléances le rétablissement d'une brigade de cavaliers de maréchaussée, supprimée en 1773 au profit de Louvigné-de-Bais[34].
Les seigneurs de Brie, aussi seigneurs de Janzé, disposaient du droit de quintaine et de haute justice avec « gibet, ceps et colliers » ; ils firent construire en 1764 l'"Auditoire"[Note 7] pour y rendre la justice.
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Janzé en 1778 :
« Janzé ; à 5 lieues au Sud-Est de Rennes , son évêché, sa subdélégation et le ressort de sa haute justice. On y compte 2800 communiants[Note 8] ; la cure est à l'Ordinaire. Il y a dans cette paroisse, qui releve du Roi, une brigade de maréchaussée, et un marché le mercredi. (...). Depuis Janzé jusqu'aux Trois-Maries, il y a un grand chemin pavé qui fait embranchement avec la route de Rennes à Châteaubriand [Châteaubriant]. Ce territoire, couvert de bois, est abondant en grains et en cidre : les poulardes que les marchands de ce lieu apportent à Rennes et à Nantes, passent pour être délicieuses ; aussi en font-ils un grand commerce[35]. »
Période révolutionnaire
En raison de l'existence des deux paroisses, deux cahiers de doléances furent rédigés ; l'assemblée des paroissiens de Saint-Martin se tint le sous la présidence de Claude Trevet de Tourneville, sénéchal de Janzé, en présence de 131 paroissiens ; l'assemblée de la paroisse Saint-Pierre, en la présence de 24 paroissiens, rédigea un cahier de doléances différent de celui de la paroisse Saint-Martin, mais les deux paroisses demandent la suppression des corvées en nature pour l'entretien du grand chemin de Rennes à Châteaubriant et de la milice ; ceux de Saint-Pierre se plaignent des dîmes considérables prélevées par les moines de Marmoutier et des droits prélevés par le marquis de Brie sur les foires et marchés; ceux de Saint-Martin demandent la suppression des banalités sur les moulins et de divers autres droits féodaux (droits de fuie[Note 9] et de garenne[Note 10], lods et ventes , etc..). L'assemblée de Saint-Martin élit Julien Geffrault, Jan-Baptiste Garnon, Joseph Noël et Julien Lelièvre pour la représenter à l'assemblée du tiers état de la sénéchaussée[36].
La Guerche fut préféré à Janzé comme chef-lieu de district[30].
La population de la commune était, parait-il, favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire était alors celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[37]. La fondation de la Première République était aussi fêtée tous les ans, le [38]. Enfin, les autres fêtes républicaines sont peu suivies, notamment à cause du manque de succès du calendrier républicain, qui fait que les fêtes d’Ancien Régime et les nouvelles ne coïncident pas[39]. Mais Janzé, une commune patriote, célébrait la fête de la Reconnaissance, pourtant peu suivie dans le reste du département, célébrée le 10 pairial an IV ()[40].
Le XIXe siècle
Les rues de Janzé, non entretenues pendant la Révolution française, sont en si mauvais état que les roues des voitures à cheval s'y brisaient. C'est en 1849 que sont installés dans le centre de la ville les sept premiers lampadaires (des lampes à huile)[32].
L'ancienne église Saint-Pierre est désaffectée lors de la Révolution française et transformée successivement au cours du XIXe siècle en halle aux grains, en prison, puis en école, successivement des garçons, puis des filles, entre 1835 et 1911. C'est désormais la "Maison Saint-Pierre", une propriété de la ville[32].
Janzé fut dès le XIXe siècle un centre important de commerce grâce à la fabrication des toiles à voiles, avec Châteaugiron, mais également par l'élevage des volailles, cité pour la première fois par Jean-Baptiste Ogée en 1776 ; au début du XIXe siècle elles se vendent jusqu'à Paris sous le nom de « poularde de Rennes » et figurent dans l'inventaire des produits de Bretagne rédigé en 1827 par Laënnec. Vers 1900 le marché aux volailles de Janzé était le plus important du département. Des compagnies transatlantiques mettaient dans les premières décennies du XXe siècle de la poularde de Janzé (sous l'appellation "poussin de Janzé") à leur menu ; ce fut encore le cas pour le paquebot France en 1972[41].
Les vieilles halles en bois se trouvaient en face de l'ancienne église Saint-Martin : elles abritaient des commerces, mais aussi la mairie et l'auditoire. En raison de leur exiguité, les divers marchés étaient dispersés dans la ville : si celui des grains était sous les Halles, celui aux volailles se trouvait rue Neuve, le marché aux œufs rue Nantaise et celui aux châtaignes rue de la Paix, , etc.[42]. La région de Janzé était aussi productrice de blé noir. La ville comptait alors 4 hôtels, fréquentés par les nombreux marchands attirés par l'importance des divers marchés.
En 1835, Louis Mariotti, un ancien élève de l'École normale de Rennes, ouvrit une école privée, avec internat, à Janzé. L'ouverure en 1851 d'une École des Frères qui fait concurrence à l'école communale où enseignait un instituteur normalien, François Connen, entraîne une véritable guerre scolaire : la commune est tellement divisée qu'aux beaux jours une des promenades publiques de la ville est affectée aux partisans de l'école laïque et l'autre aux souscripteurs de l'école congréganiste[43]
Plusieurs briqueteries, exploitant des filons de terre glaise, furent créées à Janzé : la plus connue fut celle de Bel-Air, qui existait déjà vers 1820 (elle ferma pendant la Seconde Guerre mondiale)[42].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d' Ogée, décrivent ainsi Janzé en 1843 :
« Janzé (sous l'invocation de saint Martin) ; ville ; commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'hui cure de 2e classe ;(...) chef-lieu de perception ; bureau de poste. (...). Principaux villages : la Haie-de-Teillay, la Haute et Basse-Épine, les Ormeaux, la Planchevalière, les Aulnais, l'Aubinière, Haut et Bas-Taucé, Godfrière, Bournichais, les Fourches, les Ormeaux-du-Midi, l'Ebeaupin, la Touche-Nicole, les Cours-Roger, les Rimbouillères, la Sasserie, Merquelande, Garmeaux, la Touche-Bodin, la Bruère-des-Landes, Haut et Bas-Pilier. Maisons principales : châteaux de Tartoux, de la Jaroussaye, de la Franceule, de la Grandinerie, de la Tullaye ; manoir de Garmeaux. Superficie totale 4 126 hectares, dont (...) terres labourables 2 619 ha, prés et pâturages 551 ha, bois 80 ha, vergers et jardins 82 ha, Landes et incultes 526 ha, étangs 3 ha (...). Moulins : 7 (de la Franceule, à eau ; des Châtelliers, de la Tremblaye, du Rocher, de Garmeaux, de Brulon, de la Jaroussaye, à vent)[29]. »
Les mêmes auteurs poursuivent ;
« La ville de Janzé, qui était naguère une simple bourgade, est aujourd'hui une importante localité et s'est faite le centre d'un pays agriculteur et industrie. Ses jolies maisons, son école municipale remarquable, son école de jeunes filles dirigée par une communauté des Sœurs de la Sagesse, qui soignent aussi les malades, ses marchés fréquentés de plus de dix lieues à la ronde, deux routes qui le traversent, tout se réunit pour donner à Janzé un caractère vif et animé. L'élève [élevage] des volailles est toujours une des industries les plus lucratives de ce pays : la renommée qu'elles ont acquises et qu'elles conservent est bien méritée ; en effet, les poulardes de Janzé sont remarquables par la finesse de leur goût et par l'absence de graisses (...). L'industrie des fils et des chanvres est encore une branche importante du commerce de Janzé : beaucoup de cultivateurs emploient les journées d'hiver à fabriquer des toiles à voile, et l'on compte dans la commune plusieurs blanchisseries de fil. Une briqueterie importante a été établie il y a quelques années par M. Choquène ; ses produits sont estimés. Enfin on exploite plusieurs carrières de calcaire et de pierres de taille. Janzé est traversé par la route départementale n°14 d'Ille-et-Vilaine, dite de Corps-Nuds à Pouancé, par la route de Vitré à Redon. Un chemin de grande communication venant de Châteaugiron y aboutit. (...). Il y a foire les seconds mercredis des mois d'avril, mai, juin, juillet et octobre, et le 11 novembre. Marché le mercredi. (...) Géologie : schiste argileux, quartzite au Sud-Est. On parle le français [en fait le gallo])[29]. »
En 1862 les Sœurs de la Sagesse ouvrent un hôpital sur la route de Brie, au lieu-dit Bel Air ; ce n'est qu'en 1906 qu'ouvrit l'hôpital public construit par la municipalité[32], transformé de nos jours en EPHAD[Note 11].
Les travaux de construction, à l'emplacement de l'ancien manoir de la Grandinerie, de la nouvelle église Saint-Martin, de style néo-roman, par les architectes Jules et Henri Mellet commencent en 1874. Un nouvel hôtel de ville (en briques, pierres blanches et granite, avec des pignons sculptés), édifié à l'emplacement de l'ancienne église Saint-Martin, est construit en 1886, après la démolition de ladite église, en 1880 par l'architecte rennais Miniac. De nombreuses maisons construites fin XIXe siècle ou début XXe siècle, par exemple rue Nationale, présentent un bâti de brique et de schiste, cette dernière pierre provenant généralement d'une carrière située à Amanlis[32].
La gare de Janzé est construite en 1880 et l'inauguration de la ligne ferroviaire (ligne de Châteaubriant à Rennes) a lieu le . La ligne de chemin de fer et la gare de Janzé sont inaugurés le en présence du ministre des Travaux publics : David Raynal. Le boulevard reliant la ville à la gare est aménagé en 1881-1882. Tout ce nouveau quartier autour de la gare se développe les décennies suivantes, constitué principalement de maisons bourgeoises et de négociants, notamment à proximité du nouveau champ de foire, situé dans l’angle formé par la route de Bain et l’avenue de la gare[44].
En 1892, l’historien et folkloriste Adolphe Orain écrit :
« Janzé ne ressemble pas aux autres petites villes de l’Ille-et-Vilaine. Celles-ci sont calmes, tranquilles, tandis que Janzé est d’une activité dévorante. On n’y rêve que commerce et de tous côtés s’en vont des voitures aux marchés voisins pour en rapporter les beurres, les œufs, la volaille qui sont ensuite expédiés sur Rennes ou Paris. »
— Adolphe Orain, Au Pays de Rennes, pp. 206-207
La Belle Époque
Selon le journal La Croix, en 1891, 87 élèves sont inscrits à l'école laïcisée contre 352 à l'école "libre", congréganiste[45].
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Janzé porte les noms de 187 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux 13 sont morts sur le front belge et un au Luxembourg (dont 11 dès l'année 1914) ; un (Marie Joseph Beuché) était prisonnier en Allemagne et un autre (Julien Debroise) est mort après l'armistice, mais des suites de sa captivité en Allemagne ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français[46].
L'Entre-deux-guerres
Le standard de la "poule de Janzé" est défini en 1931 et des éleveurs l'élevant sont présents dans divers concours agricoles de l'Entre-deux-guerres ; elle disparaît progressivement pendant la Seconde Guerre mondiale et les premières décennies d'après-guerre, supplantée par la coucou de Rennes.
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Janzé porte les noms de 20 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi elles, un soldat (Maurice Turpin) tué lors de la Débâcle au printemps 1940, un résistant (Lucien Rebours), tué à Bourg-des-Comptes le [47] et un requis du STO, tué en Allemagne lors d'un bombardement aérien le [46].
La gare de Janzé fut bombardée à plusieurs reprises pendant la guerre[48].
Deux jeunes femmes ouvrirent en 1943 à Janzé un foyer d'accueil pour enfants abandonnés (des enfants juifs) venus de la région parisienne : le "refuge des Aulnaies" ; après quelques mois, le refuge fut transféré à la "Belle Motte" en Amanlis, un lieu d'accueil plus vaste qui accueillit jusqu'à 17 enfants pendant l'hiver 1943-1944. Ce lieu d'accueil fut soutenu par un réseau local de solidarité[49].
Les guerres d'Indochine et d'Algérie
Quatre soldats (Louis André, Jean-Baptiste Gaultier, Michel Rennesson et Augustin Saulais) originaires de Janzé sont morts pour la France pendant la Guerre d'Indochine et un (Henri Ginguené) pendant la Guerre d'Algérie[46].
La création de l'Association "Poulet de Janzé" et ses suites
La race des poules de Janzé (la "noire de Janzé"[50]) est reconstituée par des passionnés, en collaboration avec l'écomusée de la Bintinais[51].
En 1980 se crée l'association "Poulet de Janzé" qui obtient un label rouge pour ses poulets blancs, ses producteurs devant suivre un cahier des charges rigoureux, associant hygiène et qualité. D'autres productions de volailles sont labellisées par la suite : le chapon blanc et le poulet jaune en 1988, la dinde en 1992, la pintade en 1994, le chapon jaune en 2000, le poulet noir et le chapon de pintade en 2014. En 1996 les "Volailles de Janzé" obtiennent une indication géographique protégée et en 2003 les producteurs se regroupent en coopérative ("Les Fermiers de Janzé "). En 2009 les producteurs choisissent l'utilisation de céréales non OGM et en 2018 lancent la production de "poulets bio"[41].
Politique et administration
Janzé est le chef-lieu du canton de Janzé.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[57].
En 2020, la commune comptait 8 523 habitants[Note 21], en augmentation de 3,32 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Janzé est une commune aux fortes racines rurales. Elle est notamment le berceau de deux coopératives agricoles : le Groupe CCPA ainsi que la coopérative des poulets de Janzé.
Le marché hebdomadaire de Janzé reste de nos jours très fréquenté.
Culture locale et patrimoine
Église
L'église paroissiale Saint-Martin actuelle, dite aussi du Sacré-Cœur, a été construite entre 1874 et 1885 ; elle est en forme de croix latine et de style néo-roman[60].
- Église Saint-Martin : vue extérieure d'ensemble.
- Église Saint-Martin : autre vue extérieure d'ensemble.
- L'église Saint-Martin, dite aussi du Sacré-Cœur.
- Église Saint-Martin : la façade principale.
- Église Saint-Martin : le portail de la façade principale.
- Église Saint-Martin : vue intérieure d'ensemble.
- Église Saint-Martin : le maître-autel.
- Église Saint-Martin : stalles et chapiteaux.
- Église Saint-Martin : la chaire à prêcher.
- Vitrail représentant saint Louis et saint Pierre.
Monuments historiques
Le menhir dit de la Pierre des Fées, situé au lieu-dit Bellevue, a été classé monument historique par arrêté du . Il est enregistré dans la base Mérimée sous deux fiches descriptives différentes[61] - [62].
- La Pierre des Fées ou menhir de Belle-Vue.
Autres monuments
- Les châteaux :
- Château de La Jaroussaye (situé entre les routes de Châteaugiron et d'Amanlis). Le centre de la construction actuelle daterait du XVe siècle. Deux ailes furent ajoutées au cours des siècles. Le château fut occupé par les familles : de Préauvé (1427, 1513), Tituan, seigneur de l'Estang (1579), de La Tullaye (1585), puis vers 1850, de Villoutreys de Brignac[27]. Le château de La Jaroussaye est aujourd'hui occupé par l'Institut rural[63].
- Château de La Tullaye (situé sur la route de Bain-de-Bretagne). La plus ancienne mention qui soit donnée de ce château, 1360, a été faite par Ogée dans son dictionnaire de Bretagne. Tout y dénotait un manoir fortifié médiéval. Malheureusement les documents manquent jusqu'au XVIIe siècle, époque de transformations. Le château fut occupé par les familles de La Tullaye (épouse Nicolas de Couasnon, en 1690), les sieurs de Faucon, de La Monneraye (à partir de 1708), Le Mintier de Saint-André, de Langle de Cary[27].
- Château de la Franceule, construit au début du XXe siècle[64] ; il a été pendant la majeure partie du XXe siècle propriété de la communauté religieuse Saint-Cyr de Rennes[65].
- Le château de la Franceule au début du XXe siècle.
- Autres lieux :
- La maison à tourelle, une des plus vieilles maisons de Janzé.
- L'hôtel de ville ( 2ème moitié du XIXe siècle).
- La maison à tourelle.
- L'hôtel de ville et la maison à tourelle, dans la vieille ville.
Personnalités liées à la commune
- Christophe Guyard, né en 1966, compositeur et informaticien. Il a composé l'hymne officiel d'Albertville 1992, ville des Jeux Olympiques de 1992 et la nouvelle version de l'hymne européen commandée par le Conseil de l'Europe[66].
- Jean Jouzel, né le à Janzé, ancien élève de Saint-Joseph, climatologue et glaciologue français.
- Éric Besnard, journaliste sportif à Canal+
- Kévin Lefaix, footballeur professionnel de 2000 à 2017 à l'AS Vitré, au Red Star, ou encore à l'US Orléans a débuté le football à l'US Janzé et est le recordman du nombre de buts marqués dans le championnat de National (3ème division française).
- Pierre-Aristide Bréal, né à Janzé le , auteur de pièces de théâtre.
- Jérôme Julien Marie Louis, dit père Louis de La Morinière. Né à Janzé, le , décédé rue d'Antrain à Rennes, le . Supérieur général des Eudistes en 1830, après la mort de son prédécesseur, le père Pierre-Charles Blanchard, fondateur du collège Saint-Martin à Rennes.
- Louis Dein, juge de paix de Janzé.
- Paul Rolland (décédé le 16.02.2015), cofondateur de Radio Zénith FM et président de l'association "Tous pour la vie". Ancien enseignant au collège St Joseph à Janzé.
- Éric Vigner, né en 1960, artiste et homme de théâtre.
- Hervé Gauthier, né en 1949 à Janzé, footballeur et entraîneur.
Héraldique
Blasonnement :
D’azur aux trois bandes d’argent chargées de 6 mouchetures d'hermine de sable dans le sens de la bande, 1 dans la première, 3 dans la seconde et 2 dans la troisième. |
Janzé dans les arts
- Janzé est cité dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[67].
Publications
- Louis Dubreuil, « Fêtes révolutionnaires en Ille-et-Vilaine », Annales de Bretagne, vol. 21, , p. 398-399 (lire en ligne)
- Marie Soraye-Racapé, Janzé, ses origines, son histoire, (1re éd. 1968).
- Jean-Pierre Duhamel : Janzé, récits et images du passé, Dojo Club Janzéen, 1996. 256 p. (ISBN 2-9509556-1-4).
- Jean-Pierre Duhamel : Janzé au fil du temps, au fil des ans, Dojo Club Janzéen, 1995. 264 p. (ISBN 2-9509556-0-6).
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- C'est de nos jours une des plus vieilles maisons de Janzé.
- Personnes en âge de communier.
- Droit pour les seigneurs de posséder un colombier.
- Droit de chasse réservé aux seigneurs.
- C'est L'EPHAD de la Roche-aux-Fées, qui dispose de 149 places.
- Bernard Jean Lesire, né vers 1741, décédé le à Janzé.
- Probablement Julien Pierre René Verron, né le au Bas-Taucé en Janzé, décédé le à la Loge en Janzé.
- Jean Pouessel, marié le à Janzé (paroisse Saint-Martin) avec Perrine Perroche.
- Joseph Paris, né le à Tresboeuf, décédé le à Janzé.
- Joseph Branger, marié le à Janzé avec Aimée Ménard.
- Anthelme Tourneux, marié le à Janzé avec Hortense Lesire.
- Louis Divet, marié le à Janzé avec Sainte Gaultier.
- Aristide Chapon, né en 1833, marié le à Janzé avec Nathalie Ménard.
- André de Villoutreys de Brignac, né le au château de la Jaroussaye en Janzé, décédé le au château de la Jaroussaye en Janzé.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Régis Auffray, Le Petit Matao, Rue des Scribes Éditions, 2007, (ISBN 9782906064645).
- « Les Fermes de Janzé », sur Les Fermes de Janzé (consulté le ).
- « Janzé. La carrière de Montlouis inquiète les riverains », Journal Ouest-France, (lire en ligne, consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Rennes-Saint-Jacques - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Janzé et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Janzé », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Étymologie et histoire de Janzé », sur InfoBretagne.com. (consulté le ).
- « Résultats concernant « Janzé » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
- Soraye-Racapé 1968.
- Jacques Briard, Loïc Langouët et Yvan Onnée, Les mégalithes du département d'Ille-et-Vilaine, Rennes, Institut culturel de Bretagne et Centre régional d'archéologie d'Alet, coll. « Patrimoine archéologique de Bretagne », , 122 p. (ISBN 9782868220929), p. 41-42.
- A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, t. 1, Rennes, Molliex, (lire en ligne), page 356.
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- Résultats officiels de l'élection municipale de 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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- « Maison Saint-Cyr. Histoire », sur maisonsaintcyr.com (consulté le ).
- http://www.villacompositeurs.com/cguyard
- Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
Liens externes
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