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Le Theil-de-Bretagne

Le Theil-de-Bretagne est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine en rĂ©gion Bretagne, peuplĂ©e de 1 718 habitants[Note 1].

Le Theil-de-Bretagne
Le Theil-de-Bretagne
Mairie du Theil-de-Bretagne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement FougÚres-Vitré
Intercommunalité Roche aux Fées Communauté
Maire
Mandat
Benoit Clément
2020-2026
Code postal 35240
Code commune 35333
DĂ©mographie
Gentilé Theillais
Population
municipale
1 718 hab. (2020 en diminution de 1,77 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 71 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 55â€Č 10″ nord, 1° 25â€Č 47″ ouest
Altitude Min. 42 m
Max. 106 m
Superficie 24,20 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Retiers
(banlieue)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de La Guerche-de-Bretagne
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Liens
Site web letheildebretagne.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le Theil de Bretagne est situĂ© Ă  30 km environ au sud-est de Rennes. La commune fait partie de la Roche aux FĂ©es CommunautĂ© qui compte dix-neuf communes.

    Communes limitrophes du Theil de Bretagne
    Essé Marcillé-Robert
    Janzé du Theil de Bretagne Retiers
    Sainte-Colombe Coësmes
    Carte de la commune.

    Description

    Au nord-ouest du territoire communal le Ruisseau du Ricordel est un affluent de rive gauche de la Seiche ; il alimente l'étang de la RigaudiÚre (un étang riche en poissons[1] ), forme un moment la limite communale avec Essé et reçoit un affluent qui traverse la partie nord de la commune, le Ruisseau du Pont Guesdon.

    Zones naturelles

    Il existe plusieurs sites naturels :

    • La RigaudiĂšre, en face du chĂąteau, l'Ă©tang de la RigaudiĂšre offre aux promeneurs ses 13 ha de promenade ;
    • la ForĂȘt du Theil de 400 ha recouvre la partie sud de la commune[2]. On y observe un curieux alignement de blocs de pierres qui pourrait dater du NĂ©olithique. Le menhir dit Pierre de Rumfort, Ă  l'ouest de la forĂȘt, est un vestige de schiste rouge Ă  propos duquel on dit qu'il a Ă©tĂ© laissĂ© lĂ  par les fĂ©es quand ces derniĂšres Ă©difiĂšrent La Roche-aux-FĂ©es.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 773 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Soudan », sur la commune de Soudan, mise en service en 1994[9] et qui se trouve Ă  22 km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 821,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et Ă  27 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă  12,1 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Le Theil-de-Bretagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Retiers, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[19] et 6 091 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20] - [21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22] - [23].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (77,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (80,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (41 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (24,9 %), forĂȘts (17,2 %), prairies (11,9 %), zones urbanisĂ©es (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,8 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[25].

    Voies de communications et transports

    La ligne ferroviaire de ChĂąteaubriant Ă  Rennes traverse la commune.

    La commune est traversée par une route départementale : la RD 173.

    La RD 173 est une voie express Ă  2×2 voies faisant partie de la liaison entre Rennes et Angers, via Corps-Nuds, JanzĂ©, Retiers, MartignĂ©-Ferchaud, PouancĂ©, SegrĂ© et Le Lion-d'Angers.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Tillia en 1330[26], Le Tai en 1465, parochia de Tillia en 1516[27].

    Le nom « Theil » vient du latin tillia, signifiant « lieu planté de tilleul »[27]. Tillia est attesté en 1330[26].

    En 1920, le nom de la commune du Theil a été modifié en Le Theil-de-Bretagne.

    Le nom de la commune traduit en breton est An Tilh[26]. En gallo, le nom s’écrit Le Teilh[28].

    Histoire

    Préhistoire

    L'occupation du territoire de la commune dÚs le Néolithique est attestée par l'existence de plusieurs sites mégalithiques : le menhir dit de la Pierre de Rumfort ou l'Homme Fort, avec les mégalithes couchés alentours, probables vestiges de l'alignement signalé par J. Ogée en 1779 dans son Dictionnaire historique et géographique de la Provence de Bretagne ; une enceinte mégalithique au lieu-dit Saint-Lyphard ; et deux menhirs à La Motte-Robert[29]. Ces sites sont aussi à mettre en relation avec la célÚbre allée couverte de La Roche-aux-Fées située sur la commune limitrophe d'Essé.

    Moyen Âge et Ancien RĂ©gime

    La seigneurie du Teil, dans la paroisse de ce nom appartenait Ă  la famille de RougĂ©. L’un d’eux, Bonabes, seigneur de RougĂ©, donne en 1243 un terrain aux moines cisterciens de Melleray un emplacement convenable pour construire une grange dĂźmiĂšre dans son bourg du Teil. La chĂątellenie du Teil suivit le sort de celle de RougĂ© et appartint successivement aux seigneurs de RougĂ© de Derval, de Chateaugiron, de Rieux, de Laval-ChĂąteaubriand, aux ducs de Montmorency et aux princes de CondĂ©.

    Armoiries de la famille de Rougé

    Quoique la chĂątellenie du Teil semble avoir toujours appartenu aux sires de RougĂ©, elle formait cependant une seigneurie distincte, Ă©tant sĂ©parĂ©e de RougĂ© par la baronnie de VitrĂ© et la chĂątellenie du DĂ©sert, et se trouvant dans le diocĂšse de Rennes, tandis que RougĂ© appartenait Ă  l'Ă©vĂȘchĂ© de Nantes. Le Teil avait son chĂąteau particulier et sa juridiction distincte de celle de RougĂ©.

    Chùtellenie d'ancienneté, la seigneurie du Teil se composait de six principaux bailliages : le grand bailliage du Teil et celui de la Bûcherie en Le Teil et Coësmes, le grand bailliage d'Essé en Essé, et les bailliages de Piré, de Janzé et d'Arbrissel.

    Au XVIIIe siĂšcle, les revenus de ces fiefs Ă©taient d'environ 600 livres, plus 205 boisseaux d'avoine, 37 poules, une paire de gants et deux Ă©teufs ou balles de jeu de paume[30].

    La haute justice attachée à ces fiefs s'exerçait encore au XVIIIe siÚcle « dans la ville du Teil, estant néanmoins du ressort de la juridiction de la ville de Chùteaubriant, à laquelle viennent les appellations des sentences du Teil » (Archives d'Ille-et-Vilaine, C. 1819). Son gibet, composé de quatre piliers, se dressait sur la lande du Sauldre, au bord du chemin du Teil à Marcillé-Robert. Le sire du Teil était seigneur supérieur et fondateur de l'église du Teil et seulement supérieur des églises d'Essé et d'Arbrissel. Il avait droit de tenir des foires chaque année et un marché tous les lundis « dans sa ville du Teil ».

    Enfin, de nombreux seigneurs relevaient du seigneur du Theil, savoir ceux de SucĂ©, le Loroux, le Boisrouvray, le BoistaillĂ©, Lasse-jambe, le Plessis-Baume, la TrousseliĂšre, etc. Le domaine proche de la chĂątellenie consistait surtout en la forĂȘt du Teil, contenant en 1680 environ 1 150 journaux de terre.

    À l'entrĂ©e de cette forĂȘt et au bord d'un Ă©tang se trouvait le chĂąteau de la Motte-du-Teil, qui avait dĂ» servir de rĂ©sidence aux juveigneurs de RougĂ©, tels que ce Geffroy de RougĂ© du Teil signalĂ© en 1243. Mais depuis plusieurs siĂšcles cette forteresse n'existait plus, et un aveu de 1628 mentionne seulement l’emplacement de l'ancien chĂąteau de la Motte du Teil, Ă  prĂ©sent ruinĂ©. La mĂ©tairie de la Motte et deux moulins (le moulin de la Motte et celui de Ramet) dĂ©pendaient aussi de ce chĂąteau. Au XVIIe siĂšcle le prince de CondĂ©, baron de ChĂąteaubriant, affĂ©aga les ruines du chĂąteau de la Motte, aussi bien que la mĂ©tairie et les moulins, et le tout appartenait en 1680 Ă  RenĂ© de Lopriac, seigneur de la RigaudiĂšre en la paroisse de Teil (DĂ©claration de RougĂ©-au-Teil en 1680).

    Révolution française

    La terre de la Motte-du-Teil est confisquĂ©e aux Ă©migrĂ©s François Viard de Mouillemusse et Charles Viard de JussĂ©. Elle est vendue comme bien national de seconde origine le . DĂšs lors, le domaine de la chĂątellenie ne se composa plus que de la forĂȘt du Teil, des halles, de l'auditoire et de la geĂŽle, construits au bourg du Teil : cette geĂŽle ou prison seigneuriale est elle aussi vendue le [31].

    La population de la commune Ă©tait, parait-il, favorable aux changements apportĂ©s par la RĂ©volution française, surtout aprĂšs la fin de la Terreur. La principale fĂȘte rĂ©volutionnaire est celle cĂ©lĂ©brant l’anniversaire de l’exĂ©cution de Louis XVI, accompagnĂ©e d’un serment de haine Ă  la royautĂ© et Ă  l’anarchie, fĂȘtĂ©e Ă  partir de 1795[32].

    Le curé assermenté du Theil fut assassiné pendant la Révolution[33].

    Politique et administration

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1790 1792 Mathurin Delaune
    1792 1794 Jacques-Joseph Gaucher
    1794 1795 M. Houssayais
    1795 1795 Mathurin LĂ©pignac
    1795 1798 Jean-Baptiste L'Hoir
    1798 1813 Pierre Bouttier
    1813 1821 Jean-Baptiste L'Hoir
    1821 1842 Jean Hervouin
    1843 1858 Jean Briand-DestrĂšces
    1858 1896 FĂ©lix LoĂŒin
    1896 1899 Amand de LĂ©on des Ormeaux
    1899 1922 Louis Bordais
    1922 1937 Joseph Garnier
    1937 1945 André Hoisnard
    1945 1947 Jean-Marie Garnier (pĂšre)
    1947 1965 Rosalie Lebreton
    1965 1989 Jean-Marie Garnier (fils) Retraité
    1989 1995 Henri Plassier
    juin 1995[34] mars 2014 Jean-Claude Blouin DVD Directeur d'entreprise, conseiller général
    mars 2014[35] mai 2020 Marie-Annick Boué DVD Retraitée arboricultrice
    mai 2020 En cours Benoit Clément SE Responsable logistique
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[37].

    En 2020, la commune comptait 1 718 habitants[Note 8], en diminution de 1,77 % par rapport Ă  2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3961 4771 3871 3001 4811 5091 4461 5441 576
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6011 5571 5461 4521 4211 4101 4071 4151 330
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2191 1921 1811 0881 1201 1271 0631 0731 029
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    1 0181 0161 0891 1331 1231 1301 4451 5341 706
    2018 2020 - - - - - - -
    1 7171 718-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee Ă  partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise paroissiale Saint-MaimbƓuf.
    La chapelle Notre-Dame de Beauvais.

    La commune compte un monument historique :

    • la chapelle Notre-Dame de Beauvais, inscrite par arrĂȘtĂ© du [40] est situĂ©e Ă  la sortie du bourg en direction de CoĂ«smes, elle fut Ă©difiĂ©e entre 1893 et 1894 par Henri Mellet Ă  l'emplacement d'une ancienne chapelle du XVe siĂšcle. Un calvaire situĂ© sur les lieux est d'ailleurs devenu le siĂšge d'une tradition : ceux qui baisent le pied du calvaire se marient dans l'annĂ©e.

    Il y a aussi neuf bùtiments inventoriés dont :

    • l'Ă©glise Saint-MaimbƓuf[41] ;
    • le chĂąteau de la RigaudiĂšre, remontant au XVIIe siĂšcle[42] ;
    • la maison BeauchĂšne situĂ©e en face de la mairie ; cette maison ancienne a Ă©tĂ© rĂ©novĂ©e par la commune, de mĂȘme que le four Ă  pain situĂ©e sur la placette.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le Theil-de-Bretagne. L'Ă©tang de la RigaudiĂšre, riche en poissons », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    2. « Le Theil-de-Bretagne. Vingt hectares de forĂȘt pour courir et apprendre », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Soudan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Le Theil-de-Bretagne et Soudan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Soudan - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Le Theil-de-Bretagne et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Retiers », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des Ă©tudes Ă©conomiques, (consultĂ© le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    26. « Résultats concernant « Theil-de-Bretagne » », sur la base KerOfis, Office public de la langue bretonne (consulté le ).
    27. « Etymologie et Histoire de Le Theil-de-Bretagne », sur infobretagne (consulté le ).
    28. Fiche descriptive de la ville du Theil-de-Bretagne sur Geobreizh.
    29. Jacques Briard, Loïc Langouët et Yvan Onnée, Les mégalithes du département d'Ille-et-Vilaine, Rennes, Institut culturel de Bretagne et Centre régional d'archéologie d'Alet, coll. « Patrimoine archéologique de Bretagne », , 122 p. (ISBN 9782868220929), p. 115-117.
    30. Archives d'Ille-et-Vilaine, C. 2157.
    31. Archives d'Ille-et-Vilaine, 1Q. 329.
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