AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Marcillé-Robert

Marcillé-Robert est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne. C'est une commune rurale située à une vingtaine de kilomÚtres au sud de Vitré et voisine au nord de Retiers, le siÚge de son intercommunalité. Le bourg est situé le long e l'étang de Marcillé, alimenté par la Seiche et l'Ardenne.

Marcillé-Robert
Marcillé-Robert
Le quartier de la Ville-Bédon, au bord de l'étang de Marcillé.
Blason de Marcillé-Robert
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement FougÚres-Vitré
Intercommunalité Roche aux Fées Communauté
Maire
Mandat
Laurent Divay
2020-2026
Code postal 35240
Code commune 35165
DĂ©mographie
Gentilé Marcilléens
Population
municipale
947 hab. (2020 en diminution de 4,05 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 47 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 57â€Č 00″ nord, 1° 21â€Č 40″ ouest
Altitude Min. 37 m
Max. 87 m
Superficie 20,30 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de La Guerche-de-Bretagne
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Marcillé-Robert
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Marcillé-Robert
GĂ©olocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Voir sur la carte topographique d'Ille-et-Vilaine
Marcillé-Robert
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
Voir sur la carte administrative de Bretagne
Marcillé-Robert
Liens
Site web https://www.marcille-robert.bzh/

    Elle est peuplĂ©e de 947 habitants[Note 1], nommĂ©s les MarcillĂ©ens.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Carte de Marcillé-Robert.

    Description

    Les altitudes au sein du territoire communal sont comprises entre 87 mĂštres (Ă  la limite nord de la commune, au niveau du carrefour entre la D 463 et la D107, oĂč se trouve la chapelle de Notre-Dame d'Alliance (situĂ©e dans la commune de Bais) et 37 mĂštres (Ă  la limite ouest de la commune, Ă  l'endroit oĂč la Seiche quitte le territoire communal). le relief est assez vallonnĂ© en raison de la prĂ©sence de deux vallĂ©es assez encaissĂ©es : celle de la Seiche, riviĂšre affluente de rive gauche de la Vilaine, qui coule est-ouest et forme la limite communale avec Retiers dans sa partie amont et celle de l'Ardenne, riviĂšre affluente de la Seiche, qui forme aussi sur une partie de son tracĂ© limite communale avec Retiers ; ces deux cours d'eau confluent au niveau de l'Ă©tang de MarcillĂ©-Robert, qui se subdivise pour cette raison en deux bras, celui de l'est correspondant Ă  la vallĂ©e de la Seiche et celui du sud Ă  celle de l'Ardenne. Quelques cours d'eau secondaires, affluents de rive droite de la Seiche, parcourent la partie nord de la commune : le ruisseau du Bas Mesnil (qui se jette dans l'Ă©tang de MarcillĂ©-Robert) et le ruisseau de Bueuf, qui rejoint la Seiche en aval du dit Ă©tang.

    • Le chĂąteau, l'Ă©glise et l'Ă©tang.
      Le chĂąteau, l'Ă©glise et l'Ă©tang.
    • Le bras Est (celui de la Seiche) de l'Ă©tang de MarcillĂ©-Robert, dominĂ© par le bourg, vu depuis le lieu-dit "Le Rachat".
      Le bras Est (celui de la Seiche) de l'étang de Marcillé-Robert, dominé par le bourg, vu depuis le lieu-dit "Le Rachat".
    • La rue principale (photographie prise depuis les environs de la mairie).
      La rue principale (photographie prise depuis les environs de la mairie).

    La commune présente un paysage agraire traditionnel de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts (villages) et fermes isolées ; éloignée des grandes villes, elle a échappé à toute rurbanisation et périurbanisation, avec tut au plus deux modestes lotissements aux deux extémités du bourg, lequel, étiré en longueur dans le sens ouest-est le long de la D 48, se trouve à une bonne soixantaine de mÚtres au nord du bras est de l'étang de Marcillé qu'il domine d'une quinzaine de mÚtres.

    La commune est desservie par plusieurs routes départementales qui convergent vers le bourg ou le traversent : la D 48 vient cÎté ouest de Janzé et Essé et poursuit vers l'est en direction de Visseiche aprÚs avoir traversé le bourg ; cÎté nord, la D 116 vient de Moulins et la D 107 de Louvigné-de-Bais ; cÎté nord-ouest la D 32 vient de Boistrudan et, aprÚs avoir traversé le bourg, poursuit son tracé au sud de la commune, étant le seul axe routier reliant la partie sud de la commune (au sud de l'étang de Marcillé) grùce au pont du Rachat qui enjambe la branche orientale du dit étang ; cÎté sud, la D 107 relie Marcillé-Robert à Retiers. Mais l'axe routier le plus important, la D 463, ne fait que longer le territoire communal (formant limite communale avec Bais) : elle vient cÎté nord-ouest de Rennes et Chùteaugiron, et poursuit vers le sud-est en direction de La Guerche-de-Bretagne.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 3,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,2 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 710 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,9 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Soudan », sur la commune de Soudan, mise en service en 1994[7] et qui se trouve Ă  24 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 821,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et Ă  30 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11], Ă  12,1 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,4 °C pour 1991-2020[13].

    Flore

    Du point de vue de la richesse de la flore, MarcillĂ©-Robert compte parmi les communes du dĂ©partement possĂ©dant dans leurs diffĂ©rents biotopes un nombre important de taxons, soit 512 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total dĂ©partemental de 1 373 taxons (118 familles). Plus que ce nombre, il faut considĂ©rer 34 taxons Ă  forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 18 taxons protĂ©gĂ©s et 25 appartenant Ă  la liste rouge du Massif armoricain (total dĂ©partemental de 237)[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Marcillé-Robert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (91,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (41,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (35,8 %), prairies (13,5 %), eaux continentales[Note 7] (4,9 %), forĂȘts (2,6 %), zones urbanisĂ©es (1,8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Marcilliaco en 1020, ecclesia Marcillei en 1170, Marcilleyum Roberti en 1516[22].

    MarcillĂ© : d'origine latine, d’un nom d’homme Marcilius, sans doute le propriĂ©taire d’un domaine gallo-romain[22], suivi du suffixe de localisation gaulois, -akon, Ă©voluĂ© en -e .

    Robert : second fils de Riwallon (ou Rivallon) de Vitré, grand seigneur féodal du XIe siÚcle[22].

    Histoire

    Moyen-Âge

    MarcillĂ©-Robert est une localitĂ© trĂšs ancienne : on y battait monnaie dĂšs le dĂ©but du VIIe siĂšcle. Un chĂąteau fut Ă©difiĂ© au dĂ©but du XIe siĂšcle par le premier seigneur de VitrĂ©, Riwallon, pour son fils Robert : c'est alors que MarcillĂ© prit le nom de Robert. En 1108, le seigneur Robert de MarcillĂ© fit rehausser la digue, afin desurĂ©lever le niveau d'eau de l'Ă©tang de MarcillĂ©, qui existait donc antĂ©rieurement, en vue de renforcer les dĂ©fenses du chĂąteau. Ce mĂȘme Rivallon de VitrĂ© donna le tiers des revenus de MarcillĂ© Ă  l'abbaye de Marmoutier ; les moines bĂ©nĂ©dictins de Marmoutier implantĂšrent un prieurĂ©, dĂ©nommĂ© prieurĂ© Saint-Jacques, sur les bords de la Seiche en 1189 et AndrĂ©, baron de VitrĂ© lui accorda en 1198 la perception du droit de passage de la riviĂšre, le droit de mouture et les dĂźmes qu'il percevait jusqu'alors ; il annexa par la suite ce prieurĂ© Ă  celui de Sainte-Croix de VitrĂ©[23]. En 1197 Herbert, Ă©vĂȘque de Rennes, confirma l'abbaye de Marmoutier dans la possession de l'Ă©glise de MarcillĂ© (le recteur de MarcillĂ© fut longtemps prĂ©sentĂ© par l'abbĂ© de Marmoutier[24]) et de ses dĂ©pendances[25].

    Le Bois-Robin appartenait en 1400 Ă  Pierre Geebert et en 1427 Ă  Jean des Valleux. En 1431 HervĂ© Huguet, de la maison du Bois-Robin, fut nommĂ© Ă©vĂȘque de Saint-Brieuc, par dĂ©cision du duc Jean V ; il fut l'un des Ă©vĂȘques chargĂ©s par le concile de BĂąle de lever des subsides sur le clergĂ© de Bretagne pour l'entretien et la nourriture des ambassadeurs du Duc au dit concile[26].

    La maison noble du Champ-Bellé appartenait en 1420 à Pierre de Beaucé, et en 1672 à René de Beaucé, chevalier et seigneur du Champ-Bellé ; la TautuÚre appartenait en 1427 à Raffray Havart. Pierre de Tinténiac, seigneur du bourg et habitant le chùteau de Marcillé, était alors capitaine de Marcillé-Robert (Marcillé-Robert avait alors le titre de ville)[26]. Six autres nobles de Marcillé-Robert étaient mentionnés à Marcillé-Robert lors de la Réformation de 1427 : Jean Giffart (chevalier) ; Raoullet Jarret (seigneur de Trozé) et son fils Olivier : Pierre Geebert (seigneur de Boisrobin) ; Raffray Harvart (seigneur de la TautuÚre) et Pierre (seigneur de Boispéan)[27].

    En 1472 le duc François II, qui se battait alors contre le roi de France Louis XI, établit son camp pendant un mois à Marcillé-Robert. Les habitants de Marcillé-Robert, appauvris par les guerres (Guerre de Bretagne et Guerre folle), la disette et les épidémies exposÚrent au duc François II qu'ils étaient dans l'impossibilité de payer les contributions et impÎts accoutumés. Le Duc ordonna le à deux secrétaires de sa chancellerie, Raoul Bouquet et Robert Macé, de se rendre à Marcillé-Robert pour vérifier la situation des habitants ; les impÎts furent diminués[26].

    Le chùteau fort est pris en 1488 par Louis II de La Trémoille au service du roi de France Charles VIII[27].

    Temps modernes

    Le chùteau de Marcillé-Robert.

    La petite ville fortifiée s'est développée initialement autour du chùteau, les remparts du XVe siÚcle étaient coupés par trois portes ; par la suite la ville s'est divisée en trois bourgs : à l'Ouest, la Ville-Bedon, au centre, la ville proprement dite et, à l'Est, le bourg avec l'église et le prieuré des Béndictins de Marmoutier.

    Le chĂąteau fut dĂ©mantelĂ© en 1595 sur ordre d'Henri IV : « Le chasteau de cette seigneurie, par commandement de Fay d'Aumont, marĂ©chal de France, comte de ChĂąteaubourg [erreur : comte de ChĂąteauroux], gouverneur de l'armĂ©e du Roy en Bretagne, Ă  la requĂȘte de Madame de Laval ce jour 8 mars et quinzaine d'avril 1595 » est-il Ă©crit sur les registres paroissiaux de MarcillĂ©-Robert. La tradition locale rapporte qu'en 1597 les habitants de MarcillĂ©-Robert marchĂšrent en armes contre les huguenots rĂ©fugiĂ©s au chĂąteau de la Borderie (en Retiers) et qu'ils les en expulsĂšrent par le fer et la flamme[28]. Par hĂ©ritage, la propriĂ©tĂ© de la seigneurie de MarcillĂ© passa en 1606 des comtes de Laval Ă  la famille de la TrĂ©moille, Henri Ier de La TrĂ©moille prenant le nom de Guy XXI de Laval[27].

    La construction d'une chapelle, Notre-Dame de la Bonne-Mort, est décidée le , à l'ouest du bourg, l'église située à l'Est paraissant trop éloignée pour de nombreux paroissiens. Cette chapelle, qui existait encore à la fin du XIXe siÚcle a disparu depuis.

    En 1674, Paul Bigot des Salles est sénéchal de Marcillé ; son descendant Joseph Charles Bigot des Salles[29] est en 1764 procureur fiscal de la baronnie de Vitré en la chùtellenie de Marcillé[30].

    Carte de Cassini représentant Marcillé-Robert et ses environs vers 1786.

    Le le gĂ©nĂ©ral de MarcillĂ© dĂ©cida la reconstruction de l'Ă©glise paroissiale (il s'agissait de l'ancienne Ă©glise romane construite par les BĂ©nĂ©dictins du prieurĂ© de MarcillĂ©) qui Ă©tait trop petite et prĂȘte Ă  tomber en ruines. La nouvelle Ă©glise ne fut achevĂ©e qu'en 1713 (elle fut Ă  nouveau reconstruite en 1830)[27].

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Marcillé-Robert en 1778 :

    « MarcillĂ©-Robert ; paroisse avec titre de chĂątellenie, de la dĂ©pendance de la baronnie de VitrĂ© ; Ă  7 lieues Ă  l'est-Sud-est de Rennes, son Ă©vĂȘchĂ© et son ressort ; Ă  une lieue trois quarts de La Guerche, sa subdĂ©lĂ©gation. On y compte 1 500 communiants[Note 8]. M. le duc de la TrĂ©mouille [TrĂ©moille] en est le seigneur ; la cure est Ă  l'Ordinaire. (...). Dans les grands froids, on voit ordinairement un grand nombre de cygnes sur l'Ă©tang, qui est au Sud et Ă  l'Est du bourg. Les juridictions suivantes s'exercent Ă  MarcillĂ© : MarcillĂ©, haute justice, Ă  M. le duc de la Trimouille [TrĂ©moille] ; la Barre, vicomtĂ© et haute justice, au mĂȘme seigneur ; TrozĂ©, haute justice, et les deux basses justices de Fretai, appartiennent Ă  Mlle Tuffin de la Rouerie [erreur ; en fait Ă  Marie EugĂšne Charles Tuffin de La RouĂ«rie]. (...)[26]. »

    Révolution française

    L'assemblĂ©e des paroissiens de MarcillĂ©-Robert prĂ©alable aux États gĂ©nĂ©raux de 1789 se tint le sous la prĂ©sidence de Jan-Baptiste-Marie DesprĂ©s[Note 9], procureur fiscal de la baronnie de VitrĂ© au siĂšge de MarcillĂ©-Robert en prĂ©sence de 21 paroissiens. Un cahier de dolĂ©ances fut rĂ©digĂ©, reprenant en partie celui de Sainte-Colombe ; les deux deputĂ©s Ă©lus chargĂ©s de reprĂ©senter la paroisse lors de l'assemblĂ©e du tiers-Ă©tat de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e furent Mathurin Chauvin (de la Bessellerie) et François Lancelot Duplessis)[31].

    La population de la commune Ă©tait, parait-il, favorable aux changements apportĂ©s par la RĂ©volution française, surtout aprĂšs la fin de la Terreur. La principale fĂȘte rĂ©volutionnaire Ă©tait alors celle cĂ©lĂ©brant l’anniversaire de l’exĂ©cution de Louis XVI, accompagnĂ©e d’un serment de haine Ă  la royautĂ© et Ă  l’anarchie, fĂȘtĂ©e Ă  partir de 1795[32].

    Le XIXe siĂšcle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Marcillé-Robert en 1853 :

    « Marcillé-Robert (sous l'invocation de saint Ouen) : commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'hui succursale ; chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : Montalembert, Fretay, Maupré, la Haute et la Basse-LouvignÚre, Haut et Bas-Freux, Clinchamp, Bas-Mesnil, la Briffaudais, Amilié, Vezin, la Mettrie. Superficie totale 2 029 ha 91 ares dont (...) terres labourables 1 330 ha, prés et pùturages 264 ha, bois 116 ha, vergers et jardins 92 ha, landes et incultes 66 ha, étangs 88 ha (...). Moulins : 5 (de Marcillé 3, de Fretay 2 ; à eau). (...) Cette commune est traversée de l'est à l'ouest par la riviÚre de Seiche. Elle est limitée au sud par la petite riviÚre d'Ardaine (Ardenne), qui se pert dans l'étang de Marcillé ; enfin au nord-ouest et au sud-est par la route départementale de Rennes à La Guerche. Il y a foire le premier et le troisiÚme samedi de mai. marché le samedi. Géologie : schiste argileux. On parle le français [en fait le gallo][28]. »

    Ces mĂȘmes auteurs ajoutent que « la ville de MarcillĂ©-Robert possĂ©dait une enceinte fortifiĂ©e, dont les portes seules ont conservĂ© quelques dĂ©bris » et que les tours du chĂąteau, « qui sont en ruines, ont encore plus de 16 Ă  18 mĂštres de hauteur ».

    Au milieu de la ville s'élevaient les halles détruites vers 1884.

    La Belle Époque

    • Vieilles maisons du XVe siĂšcle (carte postale, dĂ©but XXe siĂšcle).
      Vieilles maisons du XVe siÚcle (carte postale, début XXe siÚcle).

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    Le monument aux morts de Marcillé-Robert.

    Le monument aux morts de Marcillé-Robert porte les noms de 60 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux 6 sont morts en Belgique dont 4 (Jules Deniau, Prudent Lemoux, Pierre Marsollier et Constant Mury) dÚs le ; Pierre Bécan est mort des suites de ses blessures le au camp de prisonniers de Cassel-Niederzwehren (Allemagne) ; Jean Marchand est mort en 1916 à Salonique et Victor Saudrais dans l'actuelle Albanie le , tous deux dans le cadre de l'expédition de Salonique ; tous les autres sont décédés sur le sol français : trois (Auguste Chauvel, Louis Frin et Francis Massonnais) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et trois (Jean Bénard, Pierre Bourry et Pierre Charron) de la Croix de guerre[33].

    L'Entre-deux-guerres

    • La coiffe de MarcillĂ© vue de l'arriĂšre (MusĂ©e de Bretagne).
      La coiffe de Marcillé vue de l'arriÚre (Musée de Bretagne).
    • La coiffe de MarcillĂ© vue de l'avant (MusĂ©e de Bretagne).
      La coiffe de Marcillé vue de l'avant (Musée de Bretagne).

    La Seconde Guerre mondiale

    Le monument aux morts de MarcillĂ©-Robert porte les noms de 9 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale : parmi elles Armand Bizeul, Joseph Le Sage de la Haye, Émile LevĂȘque, Henri Reveillard et Guillaume VallĂ©e sont morts en 1940 lors de la Campagne de France ; Auguste Bignon est mort de maladie alors qu'il Ă©tait en captivitĂ© en Allemagne au stalag VIII C Ă  Sagan (dĂ©sormais Ć»agaƄ, ville polonaise) ; Alphonse Divay (tuĂ© lors d'un mitraillage le Ă  MarcillĂ©-Robert[Note 10]) fut une victime civile de la guerre[33].

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    Un soldat (Jules Delourmel) originaire de Marcillé-Robert est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine[33].

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De gueules au lion d’or surmontĂ© d’un lambel du mĂȘme.

    Politique et administration

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1803 1812 Jean Fournier[Note 11]
    1812 1851 François Després-Duval[Note 12] Notaire. Conseiller général entre 1833 et 1842. Chevalier de la Légion d'honneur.
    1851 1860 Jean Moullin[Note 13] Officier de santé.
    1860 1881 Émile Legeard[Note 14] Notaire. Conseiller gĂ©nĂ©ral entre 1860 et 1867.
    1881 1919 Adolphe Frangeul des Touches[Note 15] Propriétaire.
    1919 1938 ou avant Raoul Lesage de La Haye[Note 16] Docteur en droit.
    mars 1959 mars 1977 François Lesage de la Haye[Note 17] Chevalier du Mérite agricole et de l'Ordre national du Mérite (1980). Fils de Raoul Lesage de La Haye, maire à partir de 1919.
    mars 1977 mars 1983 EugĂšne Bagourd[Note 18] Agriculteur.
    mars 1983 juin 1995 Constant Debroize[Note 19] Agriculteur Retraité.
    juin 1995[34] mars 2008 Marcel Jamois Enseignant.
    mars 2008[35] 27 décembre 2019[36]
    (décÚs)
    Louis Chapon SE Agriculteur.
    27 décembre 2019[37] 3 juillet 2020 Guy Vallée Commerçant retraité, maire par intérim
    3 juillet 2020 En cours Laurent Divay[38] Fonctionnaire de police.
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[40].

    En 2020, la commune comptait 947 habitants[Note 20], en diminution de 4,05 % par rapport Ă  2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3631 6381 4971 7571 8001 7891 7591 7661 745
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7061 7281 6971 5811 5391 4841 4801 4151 396
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3471 3281 3001 1381 1041 1201 1201 1011 090
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 048983943837837856922931964
    2017 2020 - - - - - - -
    959947-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Monument historique :

    La commune abrite un monument historique depuis le classement en 2017 de l'ancien chùteau-fort médiéval[43], en partie ruiné (des travaux de restauration sont en cours).

    • Le chĂąteau mĂ©diĂ©val de MarcillĂ©-Robert vu du cĂŽtĂ© Ouest (la tour de droite vient d'ĂȘtre restaurĂ©e).
      Le chĂąteau mĂ©diĂ©val de MarcillĂ©-Robert vu du cĂŽtĂ© Ouest (la tour de droite vient d'ĂȘtre restaurĂ©e).

    On peut noter par ailleurs dans le patrimoine de la commune les bĂątiments suivants :

    Commencée en 1688, terminée en 1713, elle est composée d'une nef terminée par une abside semi-circulaire et d'un transept. La face sud présente un clocher-porche construit en 1713 (reconstruit en 1830) additionné d'un ossuaire. L'intérieur possÚde une voûte boisée, l'abside est décorée de peintures qui ont été restaurées. Un grand retable datant de 1825 à colonnes torses ornées de feuillages est accosté de deux ailes arrondies. Elle est surmontée d'un toit octogonal en forme de carÚne et d'un campanile[44].
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Ouen : vue extĂ©rieure d'ensemble.
      L'église paroissiale Saint-Ouen : vue extérieure d'ensemble.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Ouen vue du cĂŽtĂ© sud.
      L'église paroissiale Saint-Ouen vue du cÎté sud.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Ouen : le clocher-porche.
      L'Ă©glise paroissiale Saint-Ouen : le clocher-porche.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Ouen : vue intĂ©rieure d'ensemble.
      L'église paroissiale Saint-Ouen : vue intérieure d'ensemble.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-Ouen : la chaire Ă  prĂȘcher.
      L'Ă©glise paroissiale Saint-Ouen : la chaire Ă  prĂȘcher.
    • L'un des vitraux (le baptĂȘme du Christ par saint Jean-Baptiste.
      L'un des vitraux (le baptĂȘme du Christ par saint Jean-Baptiste.
    • La chapelle est tout ce qui subsiste de l'ancien prieurĂ©[45].
    • Un petit sanctuaire dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame, situĂ© prĂšs de la mairie.
    • Petit sanctuaire dĂ©diĂ© Ă  Notre-Dame, situĂ© prĂšs de la mairie.
      Petit sanctuaire dédié à Notre-Dame, situé prÚs de la mairie.
    • Le chĂąteau de la Motte, de style nĂ©ogothique, a Ă©tĂ© construit, probablement par Jacques Mellet, en 1872-1873 Ă  l'emplacement de l'ancien prieurĂ© pour le compte de la famille Lesage de La Haye[46].
    • Le chĂąteau nĂ©othique et l'Ă©glise paroissiale vers 1920 (carte postale).
      Le chùteau néothique et l'église paroissiale vers 1920 (carte postale).
    • Les tours du chĂąteau de style nĂ©ogothique de MarcillĂ©-Robert.
      Les tours du chùteau de style néogothique de Marcillé-Robert.
    • Un moulin Ă  vent situĂ© prĂšs Le Freux[47].
    • Un autre moulin Ă  vent Ă  Malabrys[48].
    • Un ancien sĂ©choir Ă  lin, situĂ© dans la partie est du bourg.
    • Ancien sĂ©choir Ă  lin situĂ© dans la partie est du bourg.
      Ancien séchoir à lin situé dans la partie est du bourg.
    • Des fermes : celles de la Haute Corbinais[49] (elle date du XVIIIe siĂšcle), de la BoisardiĂšre[50] (son cadran solaire date de 1751) et de la JagaudiĂšre[51] notamment.
    • La rĂ©sidence de l'Étang, actuellement un EPHAD, se trouve dans un ancien manoir habitĂ© successivement par le passĂ© par Pierre de TintĂ©niac en 1427, puis successivement par les familles de BƓuvres, la Chapelle et la Belinaye, et qui fut transformĂ© en hospice au XVIIIe siĂšcle[27].
    • L'ancien manoir du bourg, reconverti en hospice et dĂ©sormais en EPHAD (rĂ©sidence de l'Étang).
      L'ancien manoir du bourg, reconverti en hospice et dĂ©sormais en EPHAD (rĂ©sidence de l'Étang).
    • Statue devant la rĂ©sidence de l'Étang.
      Statue devant la rĂ©sidence de l'Étang.
    • la "Minoterie" (une ancienne minoterie situĂ©e juste en aval de la digue de l'Ă©tang de MarcillĂ©-Robert, exploitĂ©e jusqu'en 1979 et devenue ensuite une discothĂšque), devenue depuis 2020 un lieu d'artistes, d'expositions et de spectacles pendant la saison estivale, animĂ© par l'association portant le mĂȘme nom[52].
    • La "Minoterie".
      La "Minoterie".

    Site naturel :

    Bibliographie

    • Voyage au fil de la Seiche avec Vick et Vicky, du Pertre Ă  MarcillĂ©-Robert / scĂ©nario Éric Joret et Charlotte Sarrazin ; texte Éric Joret ; glossaire Michelle Lapeyre ; cartographie AndrĂ© Corre ; ill. Bruno Bertin, Honorine Arbaux, Vanessa Bernard et Bernard Le Garff. Rennes : DĂ©partement d’Ille-et-Vilaine, Direction de la Culture et des Archives, 06/2022, 48 p. (ISBN 978-2-86035-002-0)

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Personnes en Ăąge de communier.
    9. NĂ© en 1744.
    10. Alphonse Divay, boulanger au bourg de Marcillé-Robert, fut victime d'un mitraillage par un avion anglais alors qu'il conduisait une femme enceinte à la maternité de Janzé.
    11. Probablement Jean Fournier, né le à Marcillé-Robert.
    12. François Després-Duval, né le à Marcillé-Robert, décédé le à Marcillé-Robert.
    13. Jean Moulin, né le à Marcillé-Robert.
    14. Émile Legeard de la Dirays, nĂ© en 1807 Ă  Retiers, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  MarcillĂ©-Robert.
    15. Adolphe Frangeul des Touches, né le à Marcillé-Robert, décédé le à Marcillé-Robert.
    16. Raoul Lesage de La Haye, né le à Marcillé-Robert, décédé le à Marcillé-Robert.
    17. François Lesage de la Haye, né le à Rennes, décédé le à Trégarantec .
    18. EugÚne Bagourd, né le à Bais, décédé le à Saint-Grégoire.
    19. Constant Debroize, né vers 1923, décédé en 2012.
    20. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Soudan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Marcillé-Robert et Soudan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Soudan - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Marcillé-Robert et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    22. « Etymologie et Histoire de Marcillé-Robert », infobretagne (consulté le ).
    23. « Prieuré de bénédictins, église paroissiale Sainte Croix (Vitré) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    24. « Étymologie et histoire de MarcillĂ©-Robert », sur InfoBretagne.com (consultĂ© le ).
    25. Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 13 H, 1, Bulletin de l'Association Bretonne, tome III, page 240.
    26. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Nantes, Vatar Fils Aßné (lire en ligne), pages 466 à 468.
    27. « Étymologie et histoire de MarcillĂ©-Robert », sur InfoBretagne.com (consultĂ© le ).
    28. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Rennes, (lire en ligne), page 11.
    29. Joseph Charles Bigot, né le à Marcillé-Robert, décédé le à Marcillé-Robert.
    30. Jean Gallet, "Seigneurs et paysans bretons du Moyen-Âge Ă  la RĂ©volution", Ă©ditions Ouest-France UniversitĂ©, 1992, (ISBN 2-7373-1023-7).
    31. « Cahier de doléances de Marcillé-Robert en 1789 », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
    32. Louis Dubreuil, « FĂȘtes rĂ©volutionnaires en Ille-et-Vilaine », in Annales de Bretagne, volume 21, tome 4, 1905, p. 398-399.
    33. « Marcillé-Robert. Monument aux Morts (Relevé n° 32911) », sur MémorialGenWeb, (consulté le ).
    34. « Marcel Jamois passe le relais », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    35. « Municipales à Marcillé-Robert. Louis Chapon, maire, présente sa liste », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    36. « Louis Chapon, le maire de Marcillé-Robert, est décédé », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    37. Nicole Conquer, « MarcillĂ©-Robert. Guy VallĂ©e devient le maire aprĂšs le dĂ©cĂšs de Louis Chapon », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    38. « Municipales Ă  MarcillĂ©-Robert. Laurent Divay est le nouveau maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
    39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    43. « Chùteau Fort (Marcillé-Robert) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    44. « Eglise paroissiale Saint-Ouen (Marcillé-Robert) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    45. « Prieuré (Marcillé-Robert) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    46. « Chùteau de la Motte (?), 2 le Boulevard (Marcillé-Robert) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    47. « Moulin (Marcillé-Robert) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    48. « Moulin, Malabrys (Marcillé-Robert) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    49. « Ferme, la Haute Corbinais (Marcillé-Robert) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    50. « Ferme, la Boisardiere (Marcillé-Robert) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    51. « Ferme, la JagaudiÚre (Marcillé-Robert) », sur L'inventaire du patrimoine culturel en Bretagne, (consulté le ).
    52. « La Minoterie. L'Association », (consultĂ© le ) et Nicole Conquer, « Patrimoine. La Minoterie de MarcillĂ©-Robert va renaĂźtre de ses cendres », Journal Ouest-France,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.