Gatteville-le-Phare
Gatteville-le-Phare, ou Gatteville-Phare, (Gatteville jusqu'en 1947), est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 483 habitants[Note 1].
Gatteville-le-Phare | |
Le phare de Gatteville. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Cotentin |
Maire Mandat |
Christine Leonard 2020-2026 |
Code postal | 50760 |
Code commune | 50196 |
Démographie | |
Gentilé | Gattevillais |
Population municipale |
483 hab. (2020 ) |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 41′ 10″ nord, 1° 17′ 01″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 36 m |
Superficie | 9,70 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Cherbourg-en-Cotentin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Val-de-Saire |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune est située sur la pointe de Barfleur, partie nord-est du Cotentin. Menacée par l'urbanisation, l'agriculture et le tourisme, la pointe est un site classé depuis 2003, sur 300 hectares, à cheval entre Gatteville-le-Phare et Vicq-sur-Mer (ancienne commune de Gouberville).
La commune partage également avec Vicq-sur-Mer (ancienne commune de Gouberville) et Neville-sur-Mer la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de l'étang de Gattemare, protégé de la mer par un mince cordon dunaire, dont les 67 hectares ont été acquis par le Conservatoire du littoral entre 1983 et 2006. Son territoire accueille aussi en partie une autre ZNIEFF, le marais littoral de Barfleur, sur 5 hectares.
Le phare de Gatteville est situé très exactement aux antipodes des îles Antipodes, en Nouvelle-Zélande, nommées ainsi par les Anglais parce qu'elles sont la terre émergée la plus proche des antipodes de Londres.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959[9] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 919,7 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 25 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Gatteville-le-Phare est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [16] - [17] - [18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cherbourg-en-Cotentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 77 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19] - [20].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[21]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[22] - [23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,6 %), prairies (12,5 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), zones urbanisées (4,5 %), zones humides intérieures (2,6 %), zones humides côtières (2,3 %), eaux continentales[Note 9] (2,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Gatevilla au XIIe siècle[26].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural ». Il est précédé d’un anthroponyme selon le cas général. Ce nom de lieu n'est connu que par des formes anciennes à partir du XIIe siècle. Gatte- représenterait le nom de personne d'origine germanique Gatto, d'où le sens global de « domaine rural de Gatto »[26] - [27] - [28]. Ce même Gatto a donné son nom à l'étang de Gattemare, ce qui forme une paire toponymique avec un microtoponyme en -mare comme on en rencontre beaucoup en Normandie orientale mais peu dans la Manche, par exemple : Illeville / Illemare ; Hondouville / Hondemare ; Bretteville / Brettemare, etc.
Le nom officiel de la commune a été modifié en 1947 pour inclure la référence au phare de Gatteville, construit en 1834 sur sa côte, qui signale la pointe de Barfleur.
Le gentilé est Gattevillais.
- Microtoponymie
- Le raz de Barfleur a pour formes anciennes Cataras et ras de Cate, où Cata- Cate- représentent peut-être ce même nom Gatto ou Káti, anthroponyme vieux norrois que l'on rencontre dans les Catteville de Normandie cf. Catteville (Manche, Catevilla vers 1095). Il existe également un nom de personne scandinave Gaddi (vieux danois Gadde)[29].
- Roville, lieu-dit de Gatteville, est attesté sous la forme Rouvilla en 1196[30].
Histoire
Préhistoire et antiquité
Sur la commune on a découvert des rognons de silex témoin d'une occupation ancienne par l'homme[31], notamment à la plage et l'anse du Fligard, entre le port de Roubary et le phare, où le gisement préhistorique est rongé par la mer. Des outils néolithiques et des tessons gallo-romains ont été découvert dans les champs de la Houguette, hameau à l'ouest du bourg. À la Pointe de Crabec, on trouve les traces d'un cimetière mérovingien et la découverte d'une boucle de ceinture et d'un scramasaxe. Quant à la chapelle des marins, elle remplace un édifice plus ancien, autour duquel a été fouillé au nord de l'édifice un cimetière du VIIe siècle[32].
Moyen Âge
La présence de deux sanctuaires sur la paroisse, l'un voué à la Vierge, chapelle Notre-Dame, et l'autre à saint Pierre pourrait laisser supposer, selon un schéma que l'on retrouve à l'abbaye de Jumièges, à une fondation monastique créée par saint Romphaire à Gatteville au Moyen Âge, ou à l'expansion démographique due à la proximité du port de Barfleur qui aurait entrainé à l'abandon de la première église pour la construction d'une église plus vaste, placée sous le vocable de saint Pierre [33].
Au XIe siècle, Jean, seigneur de Gatteville prit part à la première croisade (1066-1099), ainsi que Geoffroy à la troisième avec Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion[34].
C'est au large de la commune, que se brisa la Blanche-Nef (1120), dans le courant de Cataras ou ras de Cate, c'est-Ã -dire aujourd'hui le raz de Barfleur[Note 10], causant la mort de la famille d'Henri Ier et d'une partie de la noblesse normande.
Époque moderne
Le Jacques-François-Léonor Goyon de Matignon (1689-1751), seigneur de Gatteville par alliance, vend, pour la somme de 250 000 livres, la terre de Gatteville à messire Jean-Baptiste Hook, ancien capitaine au régiment de Fitz James, cavalerie irlandaise[35].
Époque contemporaine
Gabriel du Mesnildot, qui avait émigré, reprit possession de ses biens et dut affronter, à propos de l'étang de Gattemare, un procès contres les communes de Gouberville, Gatteville et Tocqueville, qui ne se terminera qu'en 1842[36].
C'est sur le rocher de Quillebœuf que le , eut lieu le naufrage de la Luna, un trois mâts américain, et dont la population de l'anse du Crabec, alertées par les cris et les hurlements assista à la disparition des naufragés. Sur les 103 personnes à bord, seulement deux furent sauvées. Dans le cimetière communal on peut voit la pierre tombale d'une des victimes[37].
Héraldique
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Gatteville-le-Phare n'a pas de blason officiel[38]. Lui sont parfois attribuées les armes de la famille de Hennot, anciens seigneurs de Denneville, à Gatteville. Ces armes se blasonnent ainsi : de gueules au croissant d'argent accompagné de trois étoiles d'or, 2 en chef et 1 en pointe. |
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Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[41].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].
En 2020, la commune comptait 483 habitants[Note 11], en diminution de 0,62 % par rapport à 2014 (Manche : −0,97 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
On trouve sur la commune la présence de champs de choux qui rappellent l'importance des cultures légumières dans le Val de Saire et dont la douceur du climat fait de Gatteville, à l'extrémité du Val de Saire, un endroit propice aux cultures maraîchères[46].
Lieux et monuments
Le sémaphore, construit en 1774 sur les bases d'un ancien phare, haut de 25 mètres, et remplacé par un nouveau phare construit à seulement quelques mètres de 1829 à 1835, avec 11 000 blocs de granit. Le phare de Gatteville[47], est le deuxième phare le plus haut (75 mètres) de France après le phare de l'Île Vierge. Les guides amusent le public en disant qu'il possède 365 marches (une par jour de l'année), 52 fenêtres (une par semaine) et 12 paliers (un par mois) alors qu'il ne compte que 349 marches[48].
L'ancienne ligne de chemin de fer de Cherbourg à Barfleur, le « Tue-Vaques » passait à la gare de Gatteville aujourd'hui désaffectée, située au sud-ouest du bourg au lieu-dit la gare.
Le hameau de Denneville, situé au sud-ouest du bourg était traversé par l'ancienne route royale Cherbourg-Barfleur et qui a été remplacée au XIXe siècle par la route actuelle, plus rectiligne. On y trouve la présence de trois manoirs, probablement construits par les Hennot[33].
Plusieurs bâtiments sont classés ou inscrits au titre des monuments historiques : la chapelle des Marins (chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours ou de Bonne-Espérance) des XIe – XIXe siècles[49], ancien prieuré, avec son maître-autel en bois (XVIIIe siècle) classé au titre objet[50], l'église paroissiale Saint-Pierre (XIe, XVe, XVIIIe – XIXe siècles) et son clocher roman du XIe siècle[51] avec également classé au titre objet, une statue de saint Martin[52], le tabernacle sculpté du XVe siècle[53], et une représentation de la Trinité du XVIe siècle[54], le manoir du Broc datant du XVIe siècle[55].
Le manoir d'Imbranville (XVe – XVIIIe siècles se situe également sur le territoire communal. Datant du XVe siècle, remanié en 1718 par l'adjonction d'une aile en retour, le manoir est occupé par l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale puis racheté par la ville d'Équeurdreville en 1953 pour le transformer en centre de vacances.
La ferme-manoir des Tourelles du XVIe siècle, s'ouvre par une belle porterie, avec une grande arche légèrement surbaissée et en arc en plein cintre pour la porte piétonne, accolée à une tour ronde aveugle et doté d'un montoir[56]. Quant au manoir de Durécu, il n'en subsiste que quelques vestiges perdues dans les broussailles.
On trouve également le manoir de l'Épine ou maison de Denneville des XVIe – XVIIe siècles, ainsi qu'à la sortie sud-est du bourg, en direction de Barfleur, l'ancien manoir, siège de la seigneurie de Gatteville, et d'un premier château dont il ne reste aucune trace, et encore le manoir de Néhou avec une entrée double et de belles souches de cheminée du XVIIe siècle.
Le moulin à vent de Crabec[Note 12], au sud-est du bourg, date du XVe siècle et aurait été détruit au XVIIe siècle par les Anglais qui l'auraient incendié lors de la bataille de la Hougue. Sa tour ronde, sauvegardée, aurait été peinte en blanc afin de servir d'amer pour les marins. Son toit et ses ailes ont été restitués au début du XXIe siècle[32].
Le carrefour à chevaux situé après le hameau de Néhou sur la route vers Barfleur, et qui coupait jadis un simple sentier permettant de se rendre à Montfarville est enveloppé d'une légende, rappelant une singulière bataille que rapporta l'abbé Charles Birette en 1932 dans Le Val de Saire illustré[46].
Les hameaux d'Imbranville et de Rauville arborent de nombreuses maisons anciennes des XVIIIe et XIXe siècles : fermes anciennes, maison bourgeoises et quelques manoirs[46]. Le port de Roubary, qu'on atteint par la petite route qui mène au phare, est constitué d'une courte jetée protégeant une petite anse qui sert d'abri à quelques barques[46].
Au nord du village, près de la mer, et de nos jours dans une propriété privée, se dresse la batterie de Gatteville, construite par les Allemands à partir de 1942[57] sous la référence STP 152. Elle se compose de quatre casemates équipées de canons d'origine française K420 de 155 mm d'une portée de 20 km[58], avec un poste de direction de tir en arrière de la position[59].
- Le sémaphore et le phare.
- Façade de la chapelle des Marins.
- Clocher roman de l’église Saint-Pierre.
- Maître-autel de la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours.
Site Natura 2000
Le littoral nord de la commune jusqu'au phare fait partie du site d'importance communautaire Caps et marais arrière-littoraux de la pointe de Barfleur au cap Lévi proposé au réseau Natura 2000, en raison de la diversité spécifique des habitats naturels (dunes, marais, étangs littoraux, falaises, rochers, galets, landes…)[60]. L'étang de Gattemare dans lequel s'ébattent poules d'eau, foulques et canards sauvages, abrite notamment une espèce protégée, le choux marin. Gilles de Gouberville notait déjà au XVIe siècle la richesse de l'étang en oiseaux. Les tiges de ses roseaux une fois coupées, servaient pour les couvertures des maisons à toit de chaume[46].
Personnalités liées à la commune
- Guillaume de Campserveur (†v. 1464), seigneur de Brucan (Le Mesnil-au-Val), de Garancière à Digosville, de Digosville, de Gatteville, capitaine du château de Cherbourg en 1410[61].
- Charles-Félix Morice de la Rue (1800-1880), ingénieur des Ponts et Chaussées, constructeur des phares de Gatteville et Goury, du port de Saint-Vaast et des grandes routes du Cotentin[61], décédé dans son château de Garancière à Digosville.
- Gustave Jurczyszyn, résistant originaire de Gatteville, arrêté puis battu par la police de Cherbourg le [62], avant d'être livré à la Gestapo. Cette arrestation aura des conséquences tragiques : on découvrira que ce Français est membre d'un réseau et une quarantaine de personnes seront arrêtées, certains déportées. Dix ne reviendront jamais. Gustave Jurczyszyn est fusillé le à Saint-Lô[63]. Les policiers de Cherbourg et de Rouen, coupables de cette tragédie, n'ont jamais été inquiétés. On en tirera un livre, L'Affaire Jurczyszyn, publié en 2009.
Gatteville dans les arts et la culture
Au cinéma
- Le film Diva (1981) dont des scènes ont été tourné au phare de Gatteville[64].
- Le film Le Démon dans l'île (1983) dont des scènes ont été tourné à Gatteville[64].
Dans la peinture
- Le phare de Gatteville fut notamment peint par Jean-Louis Petit (1795-1876) Vue du phare de Gatteville (vers 1836), huile sur toile, corservée au musée Thomas-Henry de Cherbourg et par Paul Signac (1863-1935) Le Phare de Gatteville, huile sur carton, 1934[65].
Voir aussi
Bibliographie
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 213.
- Maurice Lecœur (photogr. Christine Duteurtre), Val de Saire, Isoète, , 173 p. (ISBN 978-2-9139-2076-7), p. 29-36.
- Edmond Thin, Le Val de Saire : Trésors d'un jardin du Cotentin sur la mer, Éditions OREP, , 165 p. (ISBN 978-2-915762-82-2), p. 119-127
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Résumé statistique de Gatteville-le-Phare sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Depuis le milieu du XIXe siècle, il est de coutume de dire que le vaisseau se brisa sur le rocher de Quillebeuf. Aucun des textes médiévaux contemporains ou datant d'une cinquantaine d'années après le naufrage, ne donne le nom du rocher.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Du moulin, un chemin conduit à la Pointe de la Masse, où l'on jouit d'une belle vue.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Station Météo-France Gonneville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Station Météo-France Gonneville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- François de Beaurepaire, Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 120.
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, 132b.
- Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 954, n° 17133.
- Gaddi sur le site de Nordic Names (lire en ligne).
- Georges Bernage, « Les Vikings du Sarnes », Vikland, la revue du Cotentin, no 5,‎ avril-mai-juin 2013, p. 9 (ISSN 0224-7992).
- Thin 2009, p. 12.
- Georges Bernage, « Gatteville », Vikland, la revue du Cotentin, no 6,‎ juillet-août-septembre 2013, p. 10 (ISSN 0224-7992).
- Thin 2009, p. 120.
- Gautier 2014, p. 213.
- Collectif, Blasons armoriés du Clos du Cotentin, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, , 214 p. (ISBN 2-85480-543-7), p. 54.
- Gautier 2014, p. 225.
- Thin 2009, p. 126.
- Selon informations fournies par téléphone de la mairie de la commune.
- Annuaire du département de la Manche, 12e année 1840, p 223.
- « Christine Léonard candidate pour un 4e mandat de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- Réélection 2014 : « Christine Léonard élue pour un quatrième mandat », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Thin 2009, p. 123.
- « Notice n°PA50000065 », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le phare de Gatteville, Direction départementale de l'Équipement de la Manche, 1997.
- « Chapelle des Marins ».
- « Maître-autel, 2 gradins d'autel, tabernacle, 2 statuettes : saints apôtres ».
- « Église ».
- « Statue : Saint Martin ».
- « Tabernacle ».
- « Groupe sculpté : La Trinité ».
- « Manoir du Broc ».
- Norbert Girard et Maurice Lecœur, Trésors du Cotentin : Architecture civile & art religieux, Mayenne, Éditions Isoète, , 296 p. (ISBN 978-2-913920-38-5), p. 138.
- « Batterie de Gatteville » (consulté le ).
- « Batterie de Gatteville » (consulté le ).
- Thin 2009, p. 22.
- « Fiche FR2500085 du réseau Natura 2000 sur le site du ministère de l'écologie » (consulté le ).
- Gautier 2014, p. 182.
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- Lecœur 2009, p. 125.
- Thin 2009, p. 32.