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Craon (Mayenne)

Craon (prononciation : [kÊĂŁ]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Mayenne en rĂ©gion Pays de la Loire et peuplĂ©e de 4 456 habitants[Note 1].

Craon
Craon (Mayenne)
Le plan d'eau du Mûrier et l'église Saint-Nicolas.
Blason de Craon
Blason
Craon (Mayenne)
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Pays de la Loire
DĂ©partement Mayenne
Arrondissement ChĂąteau-Gontier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Craon
(siĂšge)
Maire
Mandat
Bertrand de Guébriant
2020-2026
Code postal 53400
Code commune 53084
DĂ©mographie
Gentilé Craonnais
Population
municipale
4 456 hab. (2020 en diminution de 1,11 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 181 hab./km2
Population
agglomération
4 858 hab. (2016)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 50â€Č 53″ nord, 0° 56â€Č 59″ ouest
Altitude Min. 32 m
Max. 83 m
Superficie 24,56 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Craon
(ville isolée)
Aire d'attraction Craon
(commune-centre)
Élections
DĂ©partementales Canton de ChĂąteau-Gontier-sur-Mayenne-2
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Craon
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Craon
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Craon
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Craon
Liens
Site web ville-craon53.fr

    Craon se trouve dans le pays du Craonnais, situé dans la partie occidentale de la Mayenne angevine.

    GĂ©ographie

    Localisation et communes limitrophes

    Craon est situĂ©e au sud-ouest de la Mayenne, Ă  30 km au sud-ouest de Laval, 20 km Ă  l'ouest de ChĂąteau-Gontier-sur-Mayenne, 20 km au nord de SegrĂ©-en-Anjou Bleu et 23 km au nord-est de PouancĂ©.

    Les communes limitrophes sont Athée, Denazé, Pommerieux, Chérancé, Bouchamps-lÚs-Craon, Niafles et Livré-la-Touche.

    Carte de la commune de Craon.

    GĂ©ologie et relief

    Carte géologique du massif armoricain.

    Hydrographie

    Le repĂšre de crue de l'Oudon Ă  son plus haut niveau connu, en 1995.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,6 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 707 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1945 Ă  2016 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[8]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records CRAON (53) - alt : 50 m 47° 51â€Č 00″ N, 0° 56â€Č 18″ O
    Records établis sur la période du 01-01-1945 au 30-06-2016
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2,5 2 3,9 5,4 9,1 11,7 13,6 13,5 11 8,7 5 2,8 7,5
    Température moyenne (°C) 5,4 5,8 8,4 10,6 14,3 17,5 19,5 19,5 16,6 13 8,4 5,7 12,1
    Température maximale moyenne (°C) 8,4 9,5 12,9 15,7 19,5 23,2 25,4 25,5 22,2 17,2 11,8 8,7 16,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −18
    08.01.1985
    −13
    25.02.1986
    −9,5
    01.03.05
    −3,5
    13.04.1998
    −3,5
    01.05.1945
    1
    02.06.1962
    4
    11.07.1972
    3,5
    31.08.1986
    0,9
    20.09.12
    −5
    30.10.1997
    −8,5
    27.11.1945
    −15,2
    29.12.1964
    −18
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17,1
    13.01.1993
    20
    28.02.1960
    25
    30.03.1946
    28,5
    30.04.05
    32,3
    27.05.05
    38
    28.06.1976
    40
    28.07.1947
    40
    10.08.03
    36
    01.09.1961
    29,7
    02.10.11
    23
    19.11.1945
    17,5
    19.12.15
    40
    2003
    Précipitations (mm) 73,9 59,3 52,5 55,2 61,7 49,2 48,8 36,4 61,3 78,8 72,4 81,1 730,6
    Source : « Fiche 53084001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Craon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [9] - [10] - [11]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Craon, une unitĂ© urbaine monocommunale[12] de 4 456 habitants en 2020, constituant une ville isolĂ©e[13] - [14].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Craon, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[15] - [16].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (84,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), prairies (22,3 %), zones urbanisĂ©es (12,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,6 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[18].

    Toponymie

    Le nom de Craon est ancien. On le retrouve au VIIe siÚcle sur une monnaie mérovingienne : Cr[od]eno, ainsi qu'au IXe siÚcle, Ciron pour Credonem.

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Le territoire est défriché à partir du IIIe millénaire av. J.-C..

    De l'Ă©poque gallo-romaine, subsiste une inscription au dieu Mars.

    Haut Moyen Âge

    Au IXe siĂšcle, Ă  l'Ă©poque des guerres entre Francs et Bretons, Craon fut la ville de Lambert, comte des marches nantaises oĂč il s'installa en 847. Lambert s'empara du Mans en 850 et fut tuĂ© par le comte du Maine Gausbert, le . AprĂšs la dĂ©faite de Charles le Chauve face aux Bretons, en 851 le traitĂ© d'Angers concĂšde Ă  ErispoĂ« de Bretagne, fils de NominoĂ«, la possession de tout le territoire du Maine et de l'Anjou jusqu'Ă  la Mayenne : Craon Ă©tait compris dans cette concession. Le successeur d'ErispoĂ«, Salomon, fut confirmĂ© dans les mĂȘmes droits en 863 par le traitĂ© d'Entrammes ; il ne faut cependant pas en conclure que le cours supĂ©rieur de la Mayenne Ă©tait alors la limite de la Bretagne[19], d'autant plus que les Bretons durent abandonner ces territoires au dĂ©but du Xe siĂšcle.

    Moyen Âge

    Ce fut une redoutable forteresse mĂ©diĂ©vale composĂ©e de 27 tours et de 1 600 mĂštres de murailles, servant Ă  garder la frontiĂšre angevine face Ă  la Bretagne. Ce fut une ville marchande trĂšs importante (connue pour son fil de lin blanchi) dotĂ©e de halles fondĂ©es au XIIe siĂšcle et rĂ©putĂ©es parmi les plus grandes de France. Craon qui fut le siĂšge de la premiĂšre baronnie d'Anjou Ă©tait une force politique, judiciaire et religieuse importante, gĂ©rant une quarantaine de paroisses.

    Au Moyen Âge puis sous l'Ancien RĂ©gime, le fief de la baronnie angevine de Craon dĂ©pendait de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e principale d'Angers et du pays d'Ă©lection de ChĂąteau-Gontier. La baronnie Ă©tait qualifiĂ©e de « PremiĂšre baronnie d'Anjou ».

    Armoiries de la famille de Craon : Losangé d'or et de gueules.

    En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L’Anjou fait partie des pays de grande gabelle et comprend seize tribunaux spĂ©ciaux ou greniers Ă  sel, dont celui de Craon.

    XVe et XVIe siĂšcles

    La sénéchaussée de Saumur en Anjou au XVIIIe siÚcle.

    Au XVe siĂšcle, la ville placĂ©e aux confins de la Bretagne, duchĂ© longtemps alliĂ© aux Anglais, devint une place importante Ă  conserver. Les passages des troupes royales et les montres d'hommes d'armes y sont frĂ©quentes. Lors de la huitiĂšme guerre de religion, la ville est assiĂ©gĂ©e par l’armĂ©e royale, mais dĂ©gagĂ©e par les Espagnols dĂ©barquĂ©s en Bretagne le [20].

    Henri IV de France, aprĂšs ĂȘtre montĂ© sur le trĂŽne, fait dĂ©truire dans le ComtĂ© de Laval un grand nombre de maisons de campagne et chĂąteaux garnis de murs et fossĂ©s, petits forts qui auraient pu servir encore de retraite Ă  quelques restes de la Ligue. Les murailles de la ville de Craon qui lui avaient rĂ©sistĂ© pendant longtemps, et devant lesquelles ses gĂ©nĂ©raux avaient reçu un Ă©chec, furent rasĂ©es.

    Craon, qui Ă©tait aussi une ville de grenier Ă  sel et d’hĂŽpitaux vit sa puissance dĂ©cliner avec la RĂ©volution française.

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 Ă  1795.

    Révolution française

    Le 25 messidor an II, la Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne s'installe à Craon et, en quelques jours, envoie plusieurs personnes à la guillotine. La Commission Huchedé et de l'accusateur Publicola Garot opÚre jusqu'au 9 thermidor.

    Le XIXe siĂšcle

    Craon en 1868 (dessin de Félix Benoist et Henri-Désiré Charpentier).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    septembre 1815 Michel Guesdon Militaire
    1835 1852 Bernard-Pierre Allard Notaire et propriĂ©taire, conseiller gĂ©nĂ©ral (1845 → 1860)
    1855 1861 Auguste Morillon pĂšre
    1861 1868 Prosper Jamet MĂ©decin et propriĂ©taire, conseiller gĂ©nĂ©ral (1863 → 1871)
    1871 1883
    (décÚs)
    Élie-RenĂ© Herrouet RĂ©publicain Conseiller gĂ©nĂ©ral (1883)
    1884 1895 Victor Belsoeur
    septembre 1895 février 1921
    (décÚs)
    Auguste Morillon fils[25] Conservateur MĂ©decin, conseiller gĂ©nĂ©ral (1906 → 1921)
    février 1921 septembre 1939
    (décÚs)
    Ferdinand Le Pelletier[26] UR Enseignant et Ă©conomiste
    SĂ©nateur de la Mayenne (1934 → 1939), conseiller gĂ©nĂ©ral (1921 → 1939)
    mai 1953 mars 1977 Simon Faligant MRP puis CD
    puis CDP
    MĂ©decin, conseiller gĂ©nĂ©ral (1945 → 1979)
    mars 1977 mars 1989 Henri de Gastines UDR puis RPR Agriculteur, dĂ©putĂ© de la 2e circonscription de la Mayenne (1968 → 2002), conseiller gĂ©nĂ©ral (1973 → 2004)
    mars 1989 mars 2014 Paul Chaineau[27] DVD Comptable, conseiller gĂ©nĂ©ral (1998 → 2011), vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de la Mayenne
    mars 2014[28] mai 2020 Claude Gilet SE Cadre notarial, vice-président de la CC du Pays de Craon
    mars 2020[29] En cours Bertrand Budes de Guébriant SE Propriétaire du chùteau de Craon
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[31].

    En 2020, la commune comptait 4 456 habitants[Note 7], en diminution de 1,11 % par rapport Ă  2014 (Mayenne : −0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5871 4941 4483 5913 6103 8133 8574 0884 171
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 2184 2914 4014 2544 6754 5274 5324 4344 249
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 1043 9773 7943 6153 5813 6473 6923 8393 837
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 1464 4824 6614 8294 7674 6594 6294 5224 513
    2020 - - - - - - - -
    4 456--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee Ă  partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  27,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (34,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 40,2 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 28,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 2 107 hommes pour 2 398 femmes, soit un taux de 53,23 % de femmes, largement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (50,71 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,6
    90 ou +
    4,3
    14,9
    75-89 ans
    18,9
    20,1
    60-74 ans
    20,0
    19,8
    45-59 ans
    19,3
    14,0
    30-44 ans
    12,2
    14,9
    15-29 ans
    12,1
    14,8
    0-14 ans
    13,1
    Pyramide des ùges du département de la Mayenne en 2018 en pourcentage[35]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,4
    8
    75-89 ans
    10,8
    16,8
    60-74 ans
    17,5
    20,5
    45-59 ans
    19,5
    17,7
    30-44 ans
    16,8
    16,6
    15-29 ans
    14,8
    19,5
    0-14 ans
    18,2

    Activité et manifestations

    Le marché a lieu tous les lundis matin, réunissant une trentaine de vendeurs[36].

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune de Craon compte cinq monuments historiques :

    • Les halles.
      Les halles.
    • Le chĂąteau.
      Le chĂąteau.
    • Le grenier Ă  sel de l’impasse des Onguents.
      Le grenier à sel de l’impasse des Onguents.
    • Le grenier Ă  sel de la rue du PavĂ©.
      Le grenier à sel de la rue du Pavé.
    • Le hameau de la Puce.
      Le hameau de la Puce.
    • Monument place du 11-Novembre.
      Monument place du 11-Novembre.

    Patrimoine religieux

    L'Ă©glise Saint-Nicolas.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Craon Blason
    De gueules au sautoir d'argent cantonnĂ© de quatre losanges du mĂȘme.
    DĂ©tails
    Adopté par la municipalité.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Fiche du Poste 53084001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    22. Il avait provoqué avec son frÚre le retour de la tyrannie par le cri infùme de vive le Roi.
    23. Ancien canonnier de la marine, nanti de plusieurs fleurs-de-lis et de cinq portraits des anciens tyrans scélérat consommé d'ailleurs par l'ingratitude qu'il a manifestée envers une nation généreuse de qui il venait de recevoir une récompense pour les services civils avait rendus au dernier tyran de la France.
    24. Il est condamné pour avoir joué un grand rÎle dans le conseil de l'armée vendéenne.
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