Craon (Mayenne)
Craon (prononciation : [kÊĂŁ]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Mayenne en rĂ©gion Pays de la Loire et peuplĂ©e de 4 456 habitants[Note 1].
Craon | |||||
Le plan d'eau du Mûrier et l'église Saint-Nicolas. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Pays de la Loire | ||||
DĂ©partement | Mayenne | ||||
Arrondissement | ChĂąteau-Gontier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Craon (siÚge) |
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Maire Mandat |
Bertrand de Guébriant 2020-2026 |
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Code postal | 53400 | ||||
Code commune | 53084 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Craonnais | ||||
Population municipale |
4 456 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 181 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
4 858 hab. (2016) | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 47° 50âČ 53âł nord, 0° 56âČ 59âł ouest | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 83 m |
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Superficie | 24,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Craon (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Craon (commune-centre) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de ChĂąteau-Gontier-sur-Mayenne-2 | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Mayenne
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | ville-craon53.fr | ||||
Craon se trouve dans le pays du Craonnais, situé dans la partie occidentale de la Mayenne angevine.
GĂ©ographie
Localisation et communes limitrophes
Craon est située au sud-ouest de la Mayenne, à 30 km au sud-ouest de Laval, 20 km à l'ouest de Chùteau-Gontier-sur-Mayenne, 20 km au nord de Segré-en-Anjou Bleu et 23 km au nord-est de Pouancé.
Les communes limitrophes sont Athée, Denazé, Pommerieux, Chérancé, Bouchamps-lÚs-Craon, Niafles et Livré-la-Touche.
GĂ©ologie et relief
Hydrographie
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1945 Ă 2016 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[8]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,5 | 2 | 3,9 | 5,4 | 9,1 | 11,7 | 13,6 | 13,5 | 11 | 8,7 | 5 | 2,8 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 5,8 | 8,4 | 10,6 | 14,3 | 17,5 | 19,5 | 19,5 | 16,6 | 13 | 8,4 | 5,7 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 9,5 | 12,9 | 15,7 | 19,5 | 23,2 | 25,4 | 25,5 | 22,2 | 17,2 | 11,8 | 8,7 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
â18 08.01.1985 |
â13 25.02.1986 |
â9,5 01.03.05 |
â3,5 13.04.1998 |
â3,5 01.05.1945 |
1 02.06.1962 |
4 11.07.1972 |
3,5 31.08.1986 |
0,9 20.09.12 |
â5 30.10.1997 |
â8,5 27.11.1945 |
â15,2 29.12.1964 |
â18 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,1 13.01.1993 |
20 28.02.1960 |
25 30.03.1946 |
28,5 30.04.05 |
32,3 27.05.05 |
38 28.06.1976 |
40 28.07.1947 |
40 10.08.03 |
36 01.09.1961 |
29,7 02.10.11 |
23 19.11.1945 |
17,5 19.12.15 |
40 2003 |
Précipitations (mm) | 73,9 | 59,3 | 52,5 | 55,2 | 61,7 | 49,2 | 48,8 | 36,4 | 61,3 | 78,8 | 72,4 | 81,1 | 730,6 |
Urbanisme
Typologie
Craon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [9] - [10] - [11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Craon, une unité urbaine monocommunale[12] de 4 456 habitants en 2020, constituant une ville isolée[13] - [14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Craon, dont elle est la commune-centre[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15] - [16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (84,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), prairies (22,3 %), zones urbanisĂ©es (12,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (4 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (3,4 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (2,6 %)[17].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[18].
Toponymie
Le nom de Craon est ancien. On le retrouve au VIIe siÚcle sur une monnaie mérovingienne : Cr[od]eno, ainsi qu'au IXe siÚcle, Ciron pour Credonem.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Le territoire est défriché à partir du IIIe millénaire av. J.-C..
De l'Ă©poque gallo-romaine, subsiste une inscription au dieu Mars.
Haut Moyen Ăge
Au IXe siĂšcle, Ă l'Ă©poque des guerres entre Francs et Bretons, Craon fut la ville de Lambert, comte des marches nantaises oĂč il s'installa en 847. Lambert s'empara du Mans en 850 et fut tuĂ© par le comte du Maine Gausbert, le . AprĂšs la dĂ©faite de Charles le Chauve face aux Bretons, en 851 le traitĂ© d'Angers concĂšde Ă ErispoĂ« de Bretagne, fils de NominoĂ«, la possession de tout le territoire du Maine et de l'Anjou jusqu'Ă la Mayenne : Craon Ă©tait compris dans cette concession. Le successeur d'ErispoĂ«, Salomon, fut confirmĂ© dans les mĂȘmes droits en 863 par le traitĂ© d'Entrammes ; il ne faut cependant pas en conclure que le cours supĂ©rieur de la Mayenne Ă©tait alors la limite de la Bretagne[19], d'autant plus que les Bretons durent abandonner ces territoires au dĂ©but du Xe siĂšcle.
Moyen Ăge
Ce fut une redoutable forteresse médiévale composée de 27 tours et de 1 600 mÚtres de murailles, servant à garder la frontiÚre angevine face à la Bretagne. Ce fut une ville marchande trÚs importante (connue pour son fil de lin blanchi) dotée de halles fondées au XIIe siÚcle et réputées parmi les plus grandes de France. Craon qui fut le siÚge de la premiÚre baronnie d'Anjou était une force politique, judiciaire et religieuse importante, gérant une quarantaine de paroisses.
Au Moyen Ăge puis sous l'Ancien RĂ©gime, le fief de la baronnie angevine de Craon dĂ©pendait de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e principale d'Angers et du pays d'Ă©lection de ChĂąteau-Gontier. La baronnie Ă©tait qualifiĂ©e de « PremiĂšre baronnie d'Anjou ».
En 1343, le sel devient un monopole d'Ătat par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. LâAnjou fait partie des pays de grande gabelle et comprend seize tribunaux spĂ©ciaux ou greniers Ă sel, dont celui de Craon.
XVe et XVIe siĂšcles
Au XVe siĂšcle, la ville placĂ©e aux confins de la Bretagne, duchĂ© longtemps alliĂ© aux Anglais, devint une place importante Ă conserver. Les passages des troupes royales et les montres d'hommes d'armes y sont frĂ©quentes. Lors de la huitiĂšme guerre de religion, la ville est assiĂ©gĂ©e par lâarmĂ©e royale, mais dĂ©gagĂ©e par les Espagnols dĂ©barquĂ©s en Bretagne le [20].
Henri IV de France, aprĂšs ĂȘtre montĂ© sur le trĂŽne, fait dĂ©truire dans le ComtĂ© de Laval un grand nombre de maisons de campagne et chĂąteaux garnis de murs et fossĂ©s, petits forts qui auraient pu servir encore de retraite Ă quelques restes de la Ligue. Les murailles de la ville de Craon qui lui avaient rĂ©sistĂ© pendant longtemps, et devant lesquelles ses gĂ©nĂ©raux avaient reçu un Ă©chec, furent rasĂ©es.
Craon, qui Ă©tait aussi une ville de grenier Ă sel et dâhĂŽpitaux vit sa puissance dĂ©cliner avec la RĂ©volution française.
Révolution française
Le 25 messidor an II, la Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne s'installe à Craon et, en quelques jours, envoie plusieurs personnes à la guillotine. La Commission Huchedé et de l'accusateur Publicola Garot opÚre jusqu'au 9 thermidor.
- A Craon, les 25, 27, 28, 29 messidor, les 1, 3 et 6 thermidor (du 13 au 21 juillet)
- 1. Christophe Emger, ùgé de 45 ans, , du Bas-Maine ;
- 2. Marie Larrau, veuve Guéret, ùgée de 27 ans, de l'Ile de Bouin ;
- 3. Pierre Ferré[22], ùgé de 38 ans, du Bas-Maine ;
- 4. Jean Ferré, son frÚre, ùgé de 49 ans ;
- 5. Gaspard Beaumier, ùgé de 27 ans, id. ;
- 6. Francois Guillet, ùgé de 18 ans, id. ;
- 7. François Boussicot[23], ùgé de 42 ans, id. ;
- 8. André-Jules-César Leclerc de la FerriÚre, d'Angers, chevalier de Saint-Louis[24] ;
- 9. Jeanne Boussay, veuve Mahé du Bas-Maine ;
- 10. Charlotte Emger, veuve Marais, id. ;
- 11. Louis Clément, ùgé de 24 ans, de Villedieu ;
- 12. Pierre Charron , ùgé de 22 ans ; ayant tous les deux combattu pour retablir la royauté ;
- 13. Jean Teillais, ùgé de 20 ans, du Maine ;
- 14. Perrine Ferré , ùgée de 43 ans, id. ;
- 15. Jean Bouvet, ùgé de 24 ans, id. ;
- 16. Mathurin Bodinier, ùgé de 25 ans, id. ;
- 17. Alexandre Beaudouin, clerc.
Le XIXe siĂšcle
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[31].
En 2020, la commune comptait 4 456 habitants[Note 7], en diminution de 1,11 % par rapport Ă 2014 (Mayenne : â0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 27,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (34,5 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 40,2 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 28,3 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 2 107 hommes pour 2 398 femmes, soit un taux de 53,23 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,71 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Activité et manifestations
Le marché a lieu tous les lundis matin, réunissant une trentaine de vendeurs[36].
Ăconomie
- Race craonnaise de porc.
- Usine Célia de Lactalis (fabrication du Chaussée aux Moines).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune de Craon compte cinq monuments historiques :
- ChĂąteau de Craon classĂ© du XVIIIe siĂšcle construit en pierre blanche de la Loire. Il est environnĂ© d'un vaste jardin Ă la française et d'un parc Ă l'anglaise de plus de 40 hectares. Il y a aussi une riviĂšre et un grand jardin potager possĂ©dant des serres du siĂšcle dernier. Lâensemble est classĂ© et inscrit aux monuments historiques[37] ;
- Halles de Craon, achevées en 1850 et inscrites au titre des monuments historiques en 1984[38] ;
- Grenier à sel, rue du Pavé, classé au titre des monuments historiques en 1991[39] ;
- Grenier Ă sel, impasse des Onguents, inscrit au titre des monuments historiques en 1989[40] ;
- Le prieuré bénédictin Saint-Clément[41]. Une inscription romaine a été découverte dans le mur de l'ancienne église de Saint-Clément.
- Maisons Ă pan de bois, place des Halles.
- Les halles.
- Le chĂąteau.
- Le grenier Ă sel de lâimpasse des Onguents.
- Le grenier à sel de la rue du Pavé.
- Le hameau de la Puce.
- Monument place du 11-Novembre.
Patrimoine religieux
- Ăglise Saint-Nicolas, construite dans le style nĂ©o-gothique.
- PrieurĂ© Saint-ClĂ©ment, devenu centre culturel[42], il abritait auparavant une laiterie oĂč fut Ă©laborĂ© un fromage vendu de nos jours sous l'appellation ChaussĂ©e aux Moines[43].
- Chapelle Saint-Eutrope, située dans le parc du chùteau[37].
Personnalités liées à la commune
- Robert de Craon (vers 1100 - 1149), sire de Craon.
- Pierre Le Cornu (mort en 1612), militaire, gouverneur de Craon.
- Anthyme-Denis Cohon (1595 Ă Craon - 1670), religieux, Ă©vĂȘque.
- Bernard Guyard (1601 à Craon - 1674), théologien.
- Pierre-Ambroise de la Forest, marquis d'Armaillé [44] (1734-1806), était également baron de Craon, de Gohort, du Puy-du-Fou et autres lieux et fut l'un des plus importants propriétaires fonciers de l'Anjou. Son grand-pÚre François d'Armaillé (1647-1731) [45] avait été acquéreur de la baronnie de Craon pour la somme de 200 000 livres.
- Louis-François Allard, (1735 à Craon - 1819), médecin et député.
- François-Joachim Esnue-Lavallée (1751 à Craon - 1816), homme politique.
- Joseph Louis Proust (1754-1826), chimiste, a résidé à Craon.
- Volney (1757 Ă Craon - 1820), Ă©crivain.
- Pierre Bodard de la JacopiÚre (1758 à Craon - 1826 à Craon), botaniste et médecin.
- Ămile Jamet (1799 Ă Craon - ?), agriculteur et homme politique.
- Ladislas Dymkovski (1847 Ă Craon - 1927), peintre, musicien et photographe.
- Jules Gabriel Dubois-Menant (1855-1921), artiste, né dans cette ville.
- Prosper Jules Charbonnier (1862 à Craon - 1936), ingénieur-général de la marine, spécialiste de la balistique.
- Ferdinand Le Pelletier (1864 Ă Craon - 1939 Ă Craon), homme politique et Ă©conomiste, fondateur de l'Ăcole supĂ©rieure des sciences Ă©conomiques et commerciales.
- Fortuné d'Andigné (1868 - 1935 à Craon), homme politique.
- Louis de Guébriant (1916-2005), journaliste, propriétaire du chùteau de Craon, président de la société des courses de Craon.
- Henri de Gastines (1929-2011), député (1968-2002) et maire de Craon (1977-1989).
HĂ©raldique
Blason | De gueules au sautoir d'argent cantonnĂ© de quatre losanges du mĂȘme. |
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Détails | Adopté par la municipalité. |
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Craon et ses environs par M. de Bodard de la JacopiĂšre. 1871.
- Michel Lemesle, En Anjou, la bataille de Craon, 23 mai 1592. Editions RĂ©gionales de l'Ouest, Mayenne, 2004.
- Hervé Bazin, VipÚre au poing, Paris, Grasset, 1948.
- Abbé Angot, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, t. 1, Laval, 1900.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020, légale en 2023.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 53084001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Craon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Abbé Angot.
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne). p. 382.
- Extraite des Martyrs du Maine, de Théodore Perrin - 1830.
- Il avait provoqué avec son frÚre le retour de la tyrannie par le cri infùme de vive le Roi.
- Ancien canonnier de la marine, nanti de plusieurs fleurs-de-lis et de cinq portraits des anciens tyrans scélérat consommé d'ailleurs par l'ingratitude qu'il a manifestée envers une nation généreuse de qui il venait de recevoir une récompense pour les services civils avait rendus au dernier tyran de la France.
- Il est condamné pour avoir joué un grand rÎle dans le conseil de l'armée vendéenne.
- Paul Chaineau est nommé maire honoraire, Ouest-France, 16 octobre 2014
- La fiche de Ferdinand Le Pelletier sur le site de la Société d'économie et de sciences sociales
- réélection 2008 : Liste des maires de la Mayenne actualisée au 16 septembre 2009, site de la préfecture de la Mayenne, consulté le 19 septembre 2009
- « Claude Gilet est le nouveau maire avec 20 voix sur 27 au conseil », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
- « Municipales à Craon. Bertrand de Guébriant intronisé nouveau maire », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Craon (53084) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement de la Mayenne (53) », (consultĂ© le ).
- ville.craon53.fr : Marché
- Notice no PA00109493, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Notice no PA00109494, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Notice no PA00109635, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Notice no PA00109634, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Notice no PA00109495, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Prieuré bénédictin Saint-Clément à Craon - PA00109495 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le ).
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- Alain Garric, « Pierre Ambroise DE LA FOREST D'ARMAILLà », sur le site de généalogie GeneaNet (consulté le ).
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