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Ménil

Ménil est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 894 habitants[Note 1] (les Ménilois).

Ménil
Ménil
Le château de Magnanne.
Blason de Ménil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Château-Gontier
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Château-Gontier
Maire
Mandat
Jean-Philippe Joussemet
2022-2026
Code postal 53200
Code commune 53150
Démographie
Gentilé Ménilois
Population
municipale
894 hab. (2020 en diminution de 9,42 % par rapport à 2014)
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 34″ nord, 0° 40′ 30″ ouest
Altitude Min. 19 m
Max. 83 m
Superficie 28,70 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Château-Gontier-sur-Mayenne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Château-Gontier-sur-Mayenne-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Ménil
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Ménil
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Ménil
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Ménil
Liens
Site web menil53.fr

    La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].

    Géographie

    Situé dans le sud-Mayenne, à 38 km de Laval et à 45 km d'Angers, le village est notamment proche de Daon et Saint-Fort. Ménil fait partie de la communauté de communes de Château-Gontier.

    La Mayenne passe par Ménil et longe l'est de son territoire.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 685 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villiers-Charle », sur la commune de Villiers-Charlemagne, mise en service en 1971[9] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[10] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 755,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 84 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Ménil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Château-Gontier-sur-Mayenne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,1 %), terres arables (38,1 %), forêts (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), zones urbanisées (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Toponymie

    « Mesnil », toponyme très répandu en France, à partir de Mansionem, le bas latin a créé un nouveau terme dérivé du mot latin mansionile [23], diminutif de mansio, demeure, habitation, maison. Devenu en français médiéval maisnil, mesnil, « maison avec terrain » [24].

    Histoire[25]

    Sous l’Ancien Régime, la commune faisait partie de la sénéchaussée angevine de Château-Gontier dépendante de la sénéchaussée principale d'Angers.

    Au Moyen Âge, la seigneurie de Ménil relevait pour partie des baronnies et seigneuries de Craon et Château-Gontier.

    Seigneurs de Ménil: Guillaume de l'Epervier (1384), Gille de l'Epervier (1426), de la Roche-Corbon (1461), Jehan du Perrier (1470). Au XVIe siècle, la seigneurie est divisée en plusieurs parties: les unes appartiennent aux seigneurs de la Porte, les autres aux membres des familles de Villebranche et de Bellebranche (1588). En 1570, Claude Racappé achète le fief de Ménil dépendant de la Porte qui appartenait à Jehan de l'Espinay, seigneur de Segré. En 1665, Henri-Michel-Augustin de Racappé rendait aveu pour sa châtellenie de Ménil. Jusqu'à la Révolution, les seigneurs de Ménil seront les Raccapé, puis, à compter de 1755, les La Tullaye.

    Les Racappé étaient devenus seigneurs de Magnanne au XVe siècle. En , Louis XIV érigea la terre, fief et seigneurie de Magnanne en marquisat au profit d'Henri-François de Racappé, terre à laquelle sont unies les terres et seigneuries de Ménil, Taigné, Brez, Bressault, ainsi que les suzerainetés de Chazé-sur-Argos, Chambellay et Saint-Fort. Son fils Henri-Michel-Augustin lui succéda en 1716, puis par alliance de sa sœur Anne-Thérèse-Henriette, le marquisat de Magnanne, en 1755, revint à Salomon-François de la Tullaye (1682-1762), procureur général à la Chambre des comptes de Bretagne de 1715 à 1745.

    La famille de la Tullaye adopta alors pour armoiries que l'on retrouve dans l'église de Ménil : Écartelé : aux 1 et 4 : d'or, au lion de gueules (qui est de la Tullaye) ; aux 2 et 3 : de sable, à 6 rocqs d'échiquier d'argent, 3, 2 et 1. (qui est de Racappé de Magnanne); avec une couronne de marquis. Supports: deux lions. Cimier: un lion issant.

    En 1790, lors de la création des départements français, une partie de Haut-Anjou a formé le sud du département de la Mayenne, région aujourd’hui appelée Mayenne angevine.

    En 1883, le château de Magnanne devint, par alliance, propriété du duc Edmond de Sabran-Pontevès (1841-1903), époux de Charlotte de la Tullaye, qui succéda à son beau-père comme maire de Ménil.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1795 Gabriel Dubois Blanchisseur
    1795 1798 Jean Page
    1798 1800 Jacques Poisson
    1800 1803 Joseph Lemesle Fabricant et marchand de toiles
    1803 1808 Jean Pineau Agriculteur
    1808 1814 François-Armand Le Motheux Du Plessis Président à l'élection de Château-Gontier
    1814 1830 Augustin-Jean de La Tullaye (1788-1866) Comte, puis marquis de Magnanne
    1830 1840 Léon-Charles Desnoes Agriculteur
    1840 1843 René-Louis Trillot Tisserand
    1843 1845 Augustin-Louis de La Tullaye (1788-1866) Marquis de Magnanne
    1845 1848 Émile Rezé Agriculteur
    1848 1866 Augustin-Jean de La Tullaye (1788-1866) Marquis de Magnanne
    1866 1883 Jules-Augustin de La Tullaye (1817-1883) Marquis de Magnanne
    1883 1887 Edmond de Sabran-Pontevès (1841-1903) Comte
    1887 1896 Edmond de Sabran-Pontevès (1841-1903) 4e Duc de Sabran
    1896 1901 Charles Déan de Luigné Colonel, chevalier de la Légion d'honneur
    1901 1908 Pierre de Biré Comte
    1908 1912 Amic de Sabran-Pontevès (1879-1963) Comte
    1912 1920 Charles Déan de Luigné Colonel, chevalier de la Légion d'honneur
    1920 1926 André de Floucaud de Fourcroy Capitaine-adjudant major du 41e d'infanterie
    1926 1945 Édouard Creuzé de Lesser (1883-1967) Capitaine d'artillerie, baron
    1945 1947 Alexandre Paillard Charpentier
    1947 1953 Louis Veillon Agriculteur
    1953 1977 René Moreau Maréchal-ferrant forgeron
    1977 1983 Pierre Guerrin Directeur commercial
    1983 6 mois Gilbert Saulnier Militaire retraité, chevalier de la Légion d'honneur
    1983 1995 Jean-Claude Lemoine SE Employé de La Poste
    1995 avril 2014 Jean-Pierre Écard[26] SE Contremaître EDF à la retraite
    avril 2014[27] septembre 2022
    (démission[28])
    Patricia Bresteaux SE Chargée de mission à la chambre d'agriculture de la Mayenne
    septembre 2022
    (par intérim en septembre-octobre 2022[28], élu le [29])
    En cours Jean-Philippe Joussemet enseignant en économie gestion[29]

    Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[27].

    En juillet 2022, Patricia Bresteaux, maire depuis 2014, annonce sa volonté de démissionner à la suite de polémiques dans la commune[30].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].

    En 2020, la commune comptait 894 habitants[Note 8], en diminution de 9,42 % par rapport à 2014 (Mayenne : −0,3 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Ménil a compté jusqu'à 1 570 habitants en 1861.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4301 4141 2821 2811 4481 4291 3871 4101 405
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 4341 5701 2971 2521 2261 2151 1821 1781 189
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1471 1121 095948958958980966909
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    897820768779747785920960984
    2018 2020 - - - - - - -
    915894-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    Tout les étés, en juillet, le bourg de Ménil s'anime pour un week-end de festivités autour de la très fameuse « fête du Pain », évènement incontournable de la commune.

    Le samedi est organisé un concours de pétanque qui réunit chaque année de nombreux amateurs, puis dans la soirée prend place sur le port un repas en plein air suivi d'un bal dans une ambiance guinguette. Pour finir la soirée est lancée un feu d'artifice dont le thème change chaque année.

    Le dimanche se tient l'évènement le plus important du week-end : la course de baignoires. Les participants doivent s'élancer depuis la place du port dans la Mayenne pour décrocher leurs pagaies sur une première baignoine flottant sur l'eau. Ils doivent enuite rejoindre la berge pour retrouver leurs coéquipiers. Embarquant dans une baignoire dont la flottaison est assurée par du polystyrène, mais perçée pour accentuer le challenge, ils doivent effecter un parcours sur la Mayenne, usant d'ingéniosité pour ne pas chavirer. Une sécurité est assurée par les sapeurs-pompiers de Ménil. La course se déroule en plusieurs manches successives.

    Tout le week-end, marché de producteurs locaux et vente de pain et fouées cuits au feu de bois, ainsi qu'une fanfare participent à l'animation. Cet évènement attire chaque année de plus en plus de curieux, gräce au concours du comité des fêtes et de ses bénévoles.

    Activité et manifestations

    Sports

    Le Football Club de Ménil fait évoluer plusieurs équipes de football en divisions de district. Durant la saison 2019-2020 l'équipe A joue en Départemental 3 du district de la Mayenne, alors que l'équipe B, comme l'équipe C, jouent en Départemental 4[35].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le bac sur la Mayenne, se mouvant à la main.
    • Église Saint-Georges des XIe et XIXe siècles. L'ensemble autel-retable — muni d'un tabernacle, d'un tableau et de trois statues — de 1693 réalisé par Jean Simon, est classé à titre d'objet aux Monuments historiques[36].
    • Chapelle Notre-Dame de Bonne-Fortune du XVIIe siècle (elle aurait été édifiée sur les vÅ“ux d'un batelier qui s'était trouvé en grande difficulté dans un tourbillon de la Mayenne).
    • Le château de Magnanne, du XVIIe siècle, fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques depuis le [37].
    • Manoir de Braye des XVe et XVIe siècles.
    • Château de la Rivière des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Une cloche de la fin du XVIIe est classée à titre d'objet[38].
    • Ménil abrite la partie amont du site des basses vallées angevines, qui figurent au réseau Natura 2000[39].

    Personnalités liées à la commune

    • Henri-François de Racappé (1664-1750), fils de Michel de Racappé (bâtisseur de l'actuel château de Magnanne) et de Geneviève Cornuau de la Grandière (à Pruillé), 1er marquis de Magnanne en 1701 sous Louis XIV, auteur de "La véritable grandeur d'Ame, ou réflexions importantes aux personnes distinguées par leur naissance, ou pour leurs dignités, pour se rendre grandes devant Dieu et devant les hommes" (Delusseux, 1725)[40]. Il fut inhumé au sein de la basilique Saint-Louis-Marie de Montfort à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), où son tombeau est toujours visible.
    • Salomon-François II de La Tullaye (1682-1762), gendre du précédent, né à Nantes le , fils de Salomon-François I de la Tullaye et Marie-Anne Morice, époux le au Mans d'Anne Thérèse Henriette de Racappé, chevalier, seigneur de Coetquelfen, du Plessis-Tison, de Coulongé, de Port-Durant, de Belle-Isle, etc., puis marquis de Magnanne en 1755, est procureur général à la Chambre des comptes de Bretagne de 1715 à 1745, sous Louis XV[41].
    • Henri-Anne-Salomon de La Tullaye (1716-1775), fils du précédent, né à Nantes le , décédé le au château de Magnanne, époux le à Nantes de François-Siméonne-Stylite Moulin de Cheviré, marquis de Magnanne, était conseiller du Roi en ses Conseils et procureur général à la Chambre des comptes de Bretagne de 1745 à 1775, sous Louis XV.
    • Augustin-Louis-Salomon de La Tullaye (1751-1825), fils du précédent, né à Nantes le , décédé le , époux le à Nantes de Henriette-Julie Perrée de la Villestreux, chevalier, marquis de Magnanne, seigneur de Ménil, Teigné, Bré, Bressault, etc., était conseiller du Roi en ses Conseils et procureur général à la Chambre des comptes de Bretagne de 1775 à 1791, sous Louis XIV.
    • Margaux Joubert (née en 2000), chanteuse ayant participé à l'émission The Voice : La Plus Belle Voix dans l'équipe de Marc Lavoine, est originaire de Ménil[42]. Elle fut éliminée lors de l'épreuve des battles. Elle se fait plus largement connaître en mai 2021 en sortant son single La Tendresse, reprise de Bourvil.

    Héraldique

    Blason de Ménil Blason
    D'argent à six rocs d'échiquier de sable[43].
    Détails
    Armes, avec émaux inversés, de la famille de Racappé, seigneur de Ménil et propriétaire du château de Magnanne durant trois siècles.

    Créé et adopté dans les années 1980.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 571
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Villiers-Charle - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Ménil et Villiers-Charlemagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Villiers-Charle - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Ménil et Saint-Jacques-de-la-Lande », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. Albert Dauzat, Les noms de lieux, origine et évolution, Libraire Delagrave, Paris, 1926, p. 153.
    24. – Marianne Mulon –Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 (ISBN 2862532207).
    25. André Joubert, Histoire de Ménil et de ses seigneurs (1040-1886), rééd. Siloë, 1999, préface du comte Roger Marraud des Grottes
    26. Réélection 2008 : « Jean-Pierre Ecard a été réélu maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    27. « Ménil (53200) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    28. Émilie Ginestou, « « Je ne pouvais plus me battre » : la maire de Ménil, Patricia Bresteaux, explique sa démission », sur Ouest-France,
    29. Émilie Ginestou, « À Ménil, Jean-Philippe Joussemet est le nouveau maire de la commune », sur Ouest-France,
    30. « Lettre de démission de madame la maire Patricia BRESTEAUX », sur Commune de Ménil (consulté le )
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    35. « Les équipes - F.C. MENIL - FFF » (consulté le ).
    36. « Autel, retable, tabernacle, tableau : Adoration des bergers, 3 statues : Saint Georges terrassant le dragon, Saint Michel, Saint Martin (maître-autel) », notice no PM53000670, base Palissy, ministère français de la Culture.
    37. « Château de Magnanne », notice no PA00109562, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    38. « Cloche », notice no PM53000385, base Palissy, ministère français de la Culture.
    39. Liste des communes concernées par un site Natura 2000 en Mayenne, consulté le 9 novembre 2015
    40. Philippe Bechu, "Un gentilhomme dévot au XVIIIè siècle : Henri-François de Racappé", Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, Tome 89, no 1, 1982, p. 39-59.
    41. "La Chambre des comptes de Bretagne", Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest (Anjou - Maine - Touraine), Tome 108, année 2001, no 4.
    42. « Ménil. Margaux Joubert, ancienne candidate de The Voice, prête sa voix à une publicité », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    43. « 53150 Ménil (Mayenne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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