Peyrillac-et-Millac
Peyrillac-et-Millac [peÊijak e mijak] est une ancienne commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Dordogne, en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Peyrillac-et-Millac | |||||
Le bourg de Peyrillac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Fénelon | ||||
Statut | commune déléguée | ||||
Maire délégué | Ghislain Fourreaux | ||||
Code postal | 24370 | ||||
Code commune | 24325 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Peyrillacois | ||||
Population | 201 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 53âČ 08âł nord, 1° 24âČ 34âł est | ||||
Altitude | Min. 80 m Max. 321 ou 323 m |
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Superficie | 6,94 km2 | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Terrasson-Lavilledieu | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Pechs-de-l'Espérance | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Depuis le , elle est une commune déléguée de la commune nouvelle de Pechs-de-l'Espérance[1].
GĂ©ographie
Généralités
En PĂ©rigord noir, dans le quart sud-est dĂ©partement de la Dordogne et limitrophe du dĂ©partement du Lot, la commune de Peyrillac-et-Millac fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-CanĂ©da (zonage d'Ă©tude statistique). Dâune superficie de 6,94 km2, son territoire est bordĂ© au sud par la Dordogne qui le baigne sur plus de quatre kilomĂštres.
L'altitude minimale, 80 mĂštres[2], se trouve localisĂ©e Ă l'extrĂȘme sud-ouest, au sud du lieu-dit le Gadenaud, lĂ oĂč la Dordogne quitte la commune et sert de limite entre celles de Carlux et Saint-Julien-de-Lampon. L'altitude maximale avec 321[3] ou 323 mĂštres[2] - [Note 1] est situĂ©e au nord-est, au lieu-dit Pech Chanta[4]. Sur le plan gĂ©ologique, le sol se compose de calcaires du MĂ©sozoĂŻque sur les coteaux et d'alluvions holocĂšnes en vallĂ©e de la Dordogne[5].
Traversé par la route départementale (RD) 703 que rejoint la RD 703E3, le bourg de Peyrillac est situé, en distances orthodromiques, cinq kilomÚtres à l'ouest de Souillac et quinze kilomÚtres à l'est du centre-ville de Sarlat-la-Canéda.
Au sud-est, la commune est traversée sur un kilomÚtre par la ligne ferroviaire des Aubrais à Montauban qui franchit la Dordogne au viaduc de Mareuil. La gare la plus proche de la commune est celle de Souillac.
Lâancienne ligne ferroviaire de Siorac Ă CazoulĂšs qui passe au bourg de Peyrillac a Ă©tĂ© transformĂ©e en voie verte.
Entre Carlux et Souillac, le nord du territoire communal est parcouru sur plus de quatre kilomÚtres par le sentier de grande randonnée GR 6 dont une partie sert de limite avec les communes d'Orliaguet et Souillac.
Communes limitrophes
Peyrillac-et-Millac est limitrophe de sept autres communes, dont deux dans le département du Lot. Au nord, le territoire de Salignac-Eyvigues est limitrophe sur moins de quarante mÚtres.
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Dordogne, le ruisseau de Tournefeuille et, qui constituent un réseau hydrographique de 2 km de longueur totale[7] - [Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaßne des monts Dore, traverse six départements, dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne, pour former l'estuaire de la Gironde[8].
Le Tournefeuille, d'une longueur totale de 14,59 km, prend sa source dans le Lot dans la commune de Payrac et se jette dans la Dordogne en limite de Pechs-de-l'Espérance, Saint-Julien-de-Lampon et Le Roc, aprÚs avoir traversé neuf communes[9].
- La Dordogne au viaduc ferroviaire de Mareuil, en limite du Roc (sur la gauche) et de Peyrillac-et-Millac (en rive opposée).
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Peyrillac-et-Millac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'Ă©tend des sources de la Dordogne jusqu'Ă la confluence de la VĂ©zĂšre Ă Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[10]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [11].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[12]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[16] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[17] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Prats de Carlux », sur la commune de Prats-de-Carlux, mise en service en 1984[18] et qui se trouve Ă 8 km Ă vol d'oiseau[19] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 908,3 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[20]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă 17 km[21], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[22], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[23], puis Ă 13,1 °C pour 1991-2020[24].
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Peyrillac-et-Millac[25] - [26]. Seize espÚces animales et une espÚce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[27].
La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait aussi partie du réseau Natura 2000[28] - [29]. Deux espÚces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[28] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).
Sur la commune, elle s'étend sur plus d'un kilomÚtre carré et se situe au nord de la route départementale 703, en deux sites séparés par la route menant de Millac à Peyrillac.
ZNIEFF
Environ 60 % du territoire communal â toute la partie nord de la commune â fait partie de la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II Secteur forestier de BorrĂšze qui s'Ă©tend sur treize communes (dix en Dordogne et trois dans le Lot)[30] - [31]. Deux espĂšces dĂ©terminantes de plantes ont Ă©tĂ© recensĂ©es sur cette ZNIEFF[30] : l'Euphorbe de SĂ©guier (Euphorbia seguieriana) et la LeuzĂ©e conifĂšre (Rhaponticum coniferum), ainsi que 87 autres espĂšces vĂ©gĂ©tales.
Hormis pour les 375 mÚtres en amont du viaduc ferroviaire de Mareuil, Peyrillac-et-Millac fait partie des 102 communes concernées par une autre ZNIEFF de type II, La Dordogne[32] - [33], dans laquelle ont été répertoriées huit espÚces animales déterminantes et cinquante-sept espÚces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espÚces animales et trente-neuf autres espÚces végétales[34].
Pour les 375 mÚtres en amont du viaduc ferroviaire de Mareuil, Peyrillac-et-Millac est concernée par une autre ZNIEFF de type II : la « vallée de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 6] : deux en CorrÚze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[35].
Seule commune de la Dordogne avec CazoulÚs, Peyrillac-et-Millac est concernée par la ZNIEFF de type I « La Dordogne quercynoise » sur les 375 mÚtres en amont du viaduc ferroviaire de Mareuil, comprenant de nombreuses espÚces déterminantes (soixante-six animales et cinquante végétales)[36] - [37].
Le site « Couasnes de Saint-Julien-de-Lampon » est une ZNIEFF de type I de 261,47 hectares correspondant au cours de la Dordogne, à ses rives proches et à ses couasnes (ses bras morts) qui s'étend sur 261,47 hectares et dont environ 7 % se situent sur le territoire de Peyrillac-et-Millac[38] - [39].
Urbanisme
Typologie
Peyrillac-et-Millac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [40] - [41] - [42].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[43] - [44].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (50,9 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (51,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (50,9 %), terres arables (25,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10,5 %), prairies (5 %), zones urbanisĂ©es (4,4 %), eaux continentales[Note 9] (3,5 %)[45].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre les bourgs de Millac et de Peyrillac proprement dits, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[46] :
- Bos NĂšgre
- le Bouriage
- le Bouscandier
- les Civadals
- Combe de Lafont
- Fargueyret
- Fontqueyrade
- les Fonts Hautes
- le Gadenaud
- Ginestet
- Liarode
- Pech Caubert
- Pech Chanta
- Pech Chavau
- Pech Saint-Martin
- Pech du Turelure.
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Peyrillac-et-Millac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[47]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[48].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dordogne et le ruisseau de Tournefeuille. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2021[49] - [47]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Dordogne amont » approuvĂ© le , pour les crues de la Dordogne[50] - [51].
Peyrillac-et-Millac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[52]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[53] - [54].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[55]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[56]. 2,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 10] - [57].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[47].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 11] situĂ© dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[59].
Toponymie
La premiĂšre mention Ă©crite connue de Millac date de l'an 1345 sous la forme Par(r)ochia de Milhaco qui se rĂ©fĂšre Ă sa paroisse[60] - [61]. Millac correspond au domaine d'Emilius, du nom d'un personnage gallo-roman auquel a Ă©tĂ© ajoutĂ© le suffixe -acum[61] indiquant la propriĂ©tĂ©. Le nom de Peyrillac n'a pas dâancienne attestation. Il dĂ©rive dâun autre personnage gallo-roman, Patrilius, suivi du suffixe -acum, reprĂ©sentant le domaine de Patrilius[61].
Sur la carte de Cassini reprĂ©sentant la France entre 1756 et 1789, Peyrillac porte le mĂȘme nom mais Millac est identifiĂ© sous le nom de Milliac le Sec[62].
En occitan, la commune porte le nom de Pairilhac e Milhac[63].
Histoire
Le territoire communal a été occupé dÚs le Néolithique[61].
Au Moyen Ăge, la paroisse de Millac dĂ©pendant de la chĂątellenie de Salignac[64] et celle de Peyrillac dĂ©pendait de la chĂątellenie de Carlux qui relevait elle-mĂȘme de la vicomtĂ© de Turenne[65].
Le , le 1er bataillon du 4e rĂ©giment SS « Der FĂŒhrer » de la 2e division blindĂ©e « Das Reich », en route vers la Normandie, traverse la commune en direction de Souillac et croise une voiture de rĂ©sistants qui revenaient de CazoulĂšs : trois d'entre eux parviennent Ă s'Ă©chapper mais le chauffeur â qui Ă©tait chef de district du ravitaillement â est tuĂ©[66].
En 2021, la création d'une commune nouvelle, « Pechs-de-l'Espérance », est envisagée en association avec CazoulÚs et Orliaguet[67].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
DÚs 1790, la commune de CazoulÚs est rattachée canton de Carlux qui dépend du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (devenu l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda en 1965)[2].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de [68]. La commune est alors rattachée au canton de Terrasson-Lavilledieu.
Intercommunalité
Fin 2000, Peyrillac-et-Millac intÚgre dÚs sa création la communauté de communes du Carluxais. En novembre 2003, celle-ci prend l'appellation de communauté de communes du Carluxais Terre de Fénelon qui est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays de Fénelon.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[69] - [70].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Peyrillac-et-Millac relĂšve[74] :
- du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
DĂ©mographie
Jusqu'en 1827, les communes de Millac-le-Sec et de Peyrillac étaient indépendantes.
DĂ©mographie de Millac-le-Sec
DĂ©mographie de Peyrillac, puis de Peyrillac-et-Millac
Les habitants de Peyrillac-et-Millac se nomment les Peyrillacois[76].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[78].
En 2020, la commune comptait 201 habitants[Note 12], en diminution de 9,87 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Emploi
En 2018[80], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 83 personnes, soit 39,3 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (quinze) a légÚrement diminué par rapport à 2013 (seize) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 17,7 %.
Ătablissements
Au , la commune comptait vingt-quatre Ă©tablissements[81], dont neuf au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, quatre dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, et deux dans l'industrie[82].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église (ou chapelle) Saint-Barthélemy de Millac[83] est de style roman[61].
- L'Ă©glise Sainte-Anne de Peyrillac[83] a son porche qui date du XVe siĂšcle[61].
- L'église Saint-Barthélemy de Millac.
- TĂȘte sculptĂ©e sur sa façade sud-ouest.
- L'Ă©glise Sainte-Anne de Peyrillac.
- Le monument aux morts.
- Pigeonnier dans le bourg de Peyrillac.
Personnalités liées à la commune
- Louis Marie Cordonnier (1854 - 1940), architecte du Nord et du Pas-de-Calais, est mort Ă Peyrillac.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Deux valeurs différentes pour l'IGN, 321 mÚtres sur la carte et 323 sur son ancien site.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[14].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[15].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Pour cette ZNIEFF, l'INPN compte 30 communes dont trois en CorrĂšze et 25 dans le Lot mais le territoire de la ZNIEFF ne fait que tangenter ceux d'Altillac en CorrĂšze et de Puybrun dans le Lot, comme le montre la carte du site.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[58].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Peyrillac-et-Millac » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « ArrĂȘtĂ© no 24-2021-09-27-00001 portant crĂ©ation commune nouvelle Pechs-de-lâEspĂ©rance » [PDF], sur PrĂ©fecture de la Dordogne, Recueil des actes administratifs de la Dordogne, (consultĂ© le ), p. 57-61
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- « 321 » sur Géoportail (consulté le 1 juillet 2022)..
- « 321 » sur Géoportail (consulté le 4 juillet 2021)..
- Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 19.
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Peyrillac-et-Millac », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- Sandre, « la Dordogne »
- Sandre, « le ruisseau de Tournefeuille »
- « SAGE Dordogne amont », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
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