Payrac
Payrac est une commune française située dans le nord du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.
Payrac | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Occitanie |
DĂ©partement | Lot |
Arrondissement | Gourdon |
Intercommunalité | Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne |
Maire Mandat |
François Nadaud 2020-2026 |
Code postal | 46350 |
Code commune | 46215 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Payracois, Payracoise |
Population municipale |
635 hab. (2020 ) |
Densité | 33 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 44° 47âČ 51âł nord, 1° 28âČ 22âł est |
Altitude | Min. 125 m Max. 364 m |
Superficie | 19,5 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gourdon (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Souillac |
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription |
Localisation | |
ExposĂ©e Ă un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par le ruisseau de Tournefeuille, le ruisseau des Ardailloux. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable composĂ© d'une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.
Payrac est une commune rurale qui compte 635 habitants en 2020, aprÚs avoir connu un pic de population de 1 911 habitants en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon. Ses habitants sont appelés les Payracois ou Payracoises.
GĂ©ographie
- La commune est située dans la Bouriane, sur la route nationale 20 (actuelle D 820) et la route nationale 673 (actuelle D 673) entre Souillac et Cahors.
- Payrac vue du ciel lors de l'hiver 2009.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961[7] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[10], puis Ă 13,1 °C pour 1991-2020[11].
Espaces protégés
La protection rĂ©glementaire est le mode dâintervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[12] - [13].
La commune est dans le pĂ©rimĂštre du « gĂ©oparc des causses du Quercy », classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 et appartenant dĂšs lors au rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par lâUNESCO[14] - [15].
La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphÚre par l'UNESCO en juillet 2012[16] - [17].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
Lâinventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil dâaide Ă la prise en compte de lâenvironnement dans lâamĂ©nagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensĂ©e sur la commune[18] : les « bois des Dames et des pechs de Mouret et de Guidon » (471 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[19].
Urbanisme
Typologie
Payrac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [20] - [I 1] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2] - [I 3].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (54,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (54,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (49,1 %), prairies (32,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (10 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5,5 %), zones urbanisĂ©es (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,6 %)[22].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Payrac est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment le Tournefeuille. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan Ătat-rĂ©gion, visant Ă informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque dâinondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982 et 1999[26] - [23].
Payrac est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt du fait de la prĂ©sence sur son territoire du massif Ouest. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de lâentretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. LâĂ©cobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă lâexception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[27].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines), des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements diffĂ©rentiels[28]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 93 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 443 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 439 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 99 %, Ă comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une route Ă fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[31].
Toponymie
Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Payrac, d'origine gallo-romaine, est basĂ© sur un anthroponyme Parius ou Patrius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-mĂȘme du celtique commun *-Äko-), souvent latinisĂ© en -acum dans les textes[32].
Pour d'autres, Payrac tire son nom de lâoccitan « Peyro » qui signifie « pierres »
Histoire
Payrac Ă©tait un bourg important sous la paix romaine. LâĂ©crit le plus ancien mentionnant le village remonte au Xe siĂšcle. Ă lâĂ©poque fĂ©odale, Payrac appartenait aux seigneurs de Gourdon, ville fortifiĂ©e qui reste encore la capitale de la Bouriane. Vers 1279, Payrac devint propriĂ©tĂ© de la famille Verneuil et le resta environ cinq cents ans. Câest Ă cette Ă©poque, au XIIIe / XIVe siĂšcle que le chĂąteau, dont il ne reste que la grosse tour fĂ©odale, fut construit. Au cours de la guerre de Cent Ans, la population fut pratiquement exterminĂ©e ; la rĂ©gion fut donc ensuite repeuplĂ©e Ă partir des rĂ©gions avoisinantes. Au 16e, Payrac souffrit des guerres de religion. Ă la suite d'une dĂ©faite en 1580 Ă Rocamadour les protestants se rĂ©fugiĂšrent dans lâĂ©glise et dans le chĂąteau de Payrac. Celui-ci fut alors incendiĂ© et les protestants, exterminĂ©s (environ 500 morts). Ă partir de la Renaissance, Payrac prit de lâimportance en tant que centre postal et relais dâĂ©tape. Le courrier en provenance des grandes villes de France y fut dĂ©posĂ© pour ĂȘtre rĂ©expĂ©diĂ© dans toute la rĂ©gion. La vie devint plus ordonnĂ©e et plus prospĂšre. La notoriĂ©tĂ© du village dans le domaine des foires et marchĂ©s augmenta, et couvrit rapidement une zone trĂšs Ă©tendue. Les archives montrent que dâĂ©normes quantitĂ©s de grain et de bĂ©tail furent vendues sur les marchĂ©s pendant cette pĂ©riode.
La rĂ©volution de 1789 entraĂźna le dĂ©peuplement de Payrac ; la population actuelle, dâenviron 700 habitants, ne reprĂ©sente quâun tiers de celle de 1789. Vint ensuite lâouverture, sous le rĂšgne de NapolĂ©on, dâune voie impĂ©riale traversant Payrac pour relier Paris Ă Toulouse (lâactuelle RD 820) puis lâavĂšnement du chemin de fer transportant les marchandises plus vite et plus loin, qui diminuĂšrent le rĂŽle prĂ©pondĂ©rant de plaque commerciale quâĂ©tait devenue Payrac. Jusqu'au dĂ©but du XXe siĂšcle, la vigne et la lavande Ă©taient cultivĂ©es sur le canton de Payrac, une distillerie de lavande y Ă©tait mĂȘme prĂ©sente. Le phylloxĂ©ra dĂ©truisit la majeure partie des vignes, tandis que la culture de la lavande fut abandonnĂ©e au profit de rĂ©gions plus productives comme la Provence. La RĂ©volution industrielle qui ne toucha que trĂšs peu le Lot et quasi inexistante Ă Payrac, a contribuĂ© avec les causes prĂ©cĂ©dentes Ă son dĂ©clin dĂšs le XIXe siĂšcle et surtout au XXe siĂšcle. Le village perdit plus de la moitiĂ© de sa population (la commune comptait plus de 1 200 habitants dans les annĂ©es 1800-1850). La rĂ©volution industrielle accentua ainsi le mouvement de dĂ©peuplement et la disparition de lâartisanat local. MalgrĂ© ces pertes de population, le village rĂ©ussit Ă conserver une communautĂ© relativement prospĂšre, et demeure un centre administratif.
- Alambic à lavande situé entre les communes de Payrac et Rouffilhac.
- Alambic à lavande situé entre les communes de Payrac et Rouffilhac.
L'offre en matiĂšre de services commerciaux et administratifs est bien en place et parfaitement adaptĂ©e aux exigences du moment. Le grand attrait du village est sans doute sa situation, car il est entourĂ© de sites remarquables tels que Rocamadour ou Padirac. Les principales activitĂ©s du village et de son canton sont maintenant l'agriculture, avec de nombreux vergers de noyers et de chĂȘnes truffiers. L'Ă©levage est aussi prĂ©sent, celui des canards et la production de foie gras participant Ă l'authenticitĂ© du canton payracois.
Territoire communal
La commune de Payrac absorbe Camy et Loupiac en 1806. Elle cÚde Loupiac en 1839 pour que celle-ci puisse reformer une commune indépendante.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[35].
En 2020, la commune comptait 635 habitants[Note 7], en stagnation par rapport Ă 2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
De 1806 Ă 1839 la commune de Loupiac a Ă©tĂ© absorbĂ©e par celle de Payrac, d'oĂč la population bien plus Ă©levĂ©e.
Ăvolution des tranches d'Ăąge de la population de Payrac entre 1999 et 2007
Données trouvées sur le site de l'INSEE
Données socio-économiques
En 2006 :
- La population Ă©tait de 626 personnes, avec 52,2 % d'hommes et 47,8 % de femmes ;
- Le nombre de célibataire était de 31,4 % dans la population ;
- Les couples mariés représentaient 53 % de la population ;
- Dans la commune de Payrac, les divorcés représentaient 6,7 % ;
- Le nombre de veufs Ă©tait de 9 % Ă Payrac.
Entre 1999 et 2006 :
- En 1999, il y avait 564 personnes, avec 52,7 % d'hommes et 47,3 % de femmes ;
- Le taux de chĂŽmage en 2006 Ă©tait de 14,9 %. En 1999, il Ă©tait de 10,6 % ;
- Les retraités et les préretraités représentaient 28,1 % de la population en 2006 et 28 % en 1999 ;
- Le taux d'activité était de 68,9 % en 2006 et de 70,5 % en 1999 ;
Le pourcentage de résidences secondaires à Payrac est un des plus élevés du département, 38,96 % des logements sur la commune sont des résidences secondaires. Sources : Insee
Ăconomie
Revenus
En 2018, la commune compte 287 mĂ©nages fiscaux[Note 8], regroupant 570 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 20 360 âŹ[I 4] (20 740 ⏠dans le dĂ©partement[I 5]).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 10,3 % | 10,8 % | 16,7 % |
DĂ©partement[I 7] | 7,3 % | 8,9 % | 9,6 % |
France entiĂšre[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population ùgée de 15 à 64 ans s'élÚve à 328 personnes, parmi lesquelles on compte 75,3 % d'actifs (58,6 % ayant un emploi et 16,7 % de chÎmeurs) et 24,7 % d'inactifs[Note 9] - [I 6]. Depuis 2008, le taux de chÎmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gourdon, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pÎle[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 137 emplois en 2018, contre 152 en 2013 et 137 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 196, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,7 %[I 10].
Sur ces 196 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 68 travaillent dans la commune, soit 35 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 77,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,5 % les transports en commun, 8,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
Secteurs d'activités
78 établissements[Note 10] sont implantés à Payrac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11] - [I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 78 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturiĂšre, industries extractives et autres | 6 | 7,7 % | (14 %) |
Construction | 15 | 19,2 % | (13,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 22 | 28,2 % | (29,9 %) |
Information et communication | 2 | 2,6 % | (1,8 %) |
Activités financiÚres et d'assurance | 1 | 1,3 % | (2,8 %) |
Activités immobiliÚres | 1 | 1,3 % | (3,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 10,3 % | (13,5 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 17 | 21,8 % | (12 %) |
Autres activités de services | 6 | 7,7 % | (8,7 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,2 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 78 entreprises implantées à Payrac), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].
Entreprises et commerces
Les trois entreprises ayant leur siÚge social sur le territoire communal qui génÚrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :
- Litorni, restauration traditionnelle (79 kâŹ)
- SCT, terrains de camping et parcs pour caravanes ou vĂ©hicules de loisirs (77 kâŹ)
- MCL La Gourmande, gestion de fonds (66 kâŹ)
Agriculture
La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la combinaisons de granivores (porcins, volailles)[Carte 4].
Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 43 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] Ă 28 en 2000 puis Ă 20 en 2010[41] et enfin Ă 10 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 77 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[42] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune a Ă©galement diminuĂ©, passant de 699 ha en 1988 Ă 444 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 16 Ă 44 ha[41].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Bourg:
- De ce passĂ© si riche, nous nâavons gardĂ© que quelques bĂątiments, dont le chĂąteau, ancien repaire de la seigneurie de Gourdon, avec sa grosse tour ronde du XVIe siĂšcle. Elle comporte deux Ă©tages sur une salle voĂ»tĂ©e en demi-sous-sol. Des meurtriĂšres la percent, permettant lâusage dâune petite artillerie. Le logis date du XVIIIe siĂšcle. Le chĂąteau a accueilli de 1856 Ă 1957 les sĆurs de Saint Vincent de Paul, Certains habitants de Payrac ont conservĂ© l'habitude d'appeler le chĂąteau : « le couvent ».
- Tour du chĂąteau.
- Balcon du chĂąteau.
- Ăglise Saint-Pierre de Payrac, l'Ă©glise romane, mal entretenue, fut minĂ©e et dĂ©truite en 1899 ainsi que la halle et la mairie qui y Ă©tait accolĂ©es. La nouvelle Ă©glise, terminĂ©e en 1901, est une construction Ă©tonnante, dâune rĂ©elle beautĂ©. Moderne pour l'Ă©poque, mais inspirĂ©e de styles antique et nĂ©oclassique, elle possĂšde de magnifiques vitraux du dĂ©but du XXe siĂšcle, Ćuvre des verriers du Lot. Ils reprĂ©sentent la vie du Christ et de la vierge Marie. Ils ont Ă©tĂ© restaurĂ©s en 2001 avec grand soin et ont retrouvĂ© toute leur splendeur. De l'ancienne Ă©glise, le sanctuaire conserve une belle Vierge Ă l'Enfant en bois sculptĂ© et un petit tabernacle de style Louis XVI. Un buste du Christ crucifiĂ© sculptĂ© dans le bois et polychrome datant de la fin du XVIIe siĂšcle, dĂ©but XVIIIe siĂšcle se trouve dans la chapelle Saint-Joseph de l'Ă©glise.
- Ăglise Notre-Dame de Camy. L'Ă©difice est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base MĂ©rimĂ©e et Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral de la rĂ©gion Occitanie[43]. La peinture monumentale est rĂ©fĂ©rencĂ© dans la base Palissy[44].
- Ăglise Saint-Pierre de Payrac (vue de la place Charles-de-Gaulle).
- Ăglise Saint-Pierre de Payrac.
- Vitraux de l'Ă©glise. La Visitation de la Vierge Marie
- Vitraux de l'Ă©glise. La Sainte-Famille
- Vitraux de l'Ă©glise. JĂ©sus donne les clefs du royaume Ă saint Pierre[45].
- Intérieur de l'église.
- Un buste du Christ de l'Ă©glise de Payrac.
- Vierge à l'Enfant en bois sculpté et un petit tabernacle de style Louis XVI.
- Ăglise Notre-Dame de Camy
- L'hĂŽtel de ville, construit en 1911, remplaçant l'ancienne mairie dĂ©truite en mĂȘme temps que l'ancienne Ă©glise Saint-Pierre car collĂ©e Ă cette derniĂšre, est un bel exemple de l'architecture bourgeoise du dĂ©but du XXe siĂšcle ; construite en briquettes et pierre blanches, elle se dĂ©marque ainsi des autres bĂątisses du centre du village. PrivĂ© de son campanile (clocheton) depuis 1948 (rasĂ© par manque d'entretien par le maire de l'Ă©poque, M. Constant) il a Ă©tĂ© reconstruit Ă l'identique grĂące Ă de nombreux dons des habitants du village et de quelques sociĂ©tĂ©s.
- Maisons bourgeoises du XVIIIe siÚcle au XIXe siÚcle le long de l'ancienne « route Royale »RN 20 aujourd'hui RD820. Maisons pittoresques dans le vieux bourg, vieux porche du XVIIe siÚcle dans la rue Saint-Louis.
- Grande croix en fer forgé de 1829 à un carrefour proche du lavoir.
- Monument aux Morts.
- Important patrimoine de monuments du XIXe siĂšcle et XXe siĂšcle. Ăcole maternelle, Ă©glise Saint-Pierre, hĂŽtel de ville, la villa des Pins, et de nombreuses autres bĂątisses du bourg.
- Maison ancienne dans le bourg.
- Balcon d'une ancienne ferronnerie, restauré récemment.
- Mairie vieille carte postale.
- Mairie datant de 1911.
- Rue de la Boucherie (derriĂšre la mairie).
- Maison rue de la Boucherie.
- Maison la plus ancienne de Payrac sur la place Charles-de-Gaulle
- Pizzéria sur la place Charles-de-Gaulle.
- Vieux porche daté de 1666 dans la rue Saint-Louis.
- Fronton sculpté datant de 1691.
- Maison et chĂąteau en arriĂšre-plan.
- Monument aux morts.
- Statue de l'Immaculée Conception du Foirail.
- Voitures anciennes sur la place du Foirail.
- Square du 8-Mai (place du Foirail).
- Place de la Bascule.
Aux alentours:
- Au sud-ouest, dans la vallée du Tournefeuille, hameau de Camy : tour carrée à échauguette d'un ancien repaire du XVe siÚcle en partie modifié début XIXe siÚcle ; église remaniée en 1898, d'origine gothique (vestiges et peintures).
- Les Granges : maison bourgeoise Ă porche ; maison rurale Ă bolet en angle et grange attenante.
- Au sud-est, sur le plateau caussenard, hameau dispersé de Toulas, résultat d'un repeuplement familial aprÚs la guerre de Cent Ans. Puits collectif voûté en berceau brisé récemment restauré prÚs d'une ferme datée de 1788 ; maison d'habitation à lucarnes ornées d'épis de pierre, précédée d'un porche (daté de 1700) et accompagnée d'un four à pain. Fontaine-lavoir vers La Séguinie.
- Four Ă pain de Campanole.
- ChĂąteau de Camy.
- ChĂąteau de Camy.
- Ăglise de Camy.
- Puits collectif voûté de Toulas.
- Four Ă pain de Campanole.
Vie locale
- Services publics : Payrac dispose d'une gendarmerie, d'un bureau de poste, d'une ADMR, d'une maison des associations, d'une bibliothĂšque communale et d'une maison pluridisciplinaire de santĂ©. Le village bĂ©nĂ©ficie Ă©galement d'un terrain de tennis, d'un boulodrome et de plusieurs salles des fĂȘtes (une salle en face de la mairie, une salle polyvalente prĂšs de la piscine). Payrac en effet partage un stade de foot avec la commune de Loupiac. Soutenue par le Conseil GĂ©nĂ©ral du Lot, une Maison d'Accueil pour Personnes ĂgĂ©es (MAPA) « Les 4 Saisons » a ouvert ses portes le Ă Payrac. Cette maison est nĂ©e d'un projet commun des communes de Payrac et Loupiac, accompagnĂ© par la MSA, relayĂ© par la CommunautĂ© de Communes Haute-bouriane.
- Poste de Payrac sur l'avenue de Toulouse.
- MAPA "Les 4 saisons" de Payrac.
- Maison des associations et bibliothĂšque communale
- Enseignement : Une école maternelle et primaire sont présentes sur la commune de Payrac. à la suite d'un réaménagement total des établissements, les deux écoles se trouvent depuis 2020 sur la Place du Foirail et portent le nom suivant : Ecole des Lys. Un centre de loisir « Le Petit Prince » a ouvert en 2020 dans les locaux de l'ancienne école maternelle située prÚs de l'église.
- Ancienne Ă©cole maternelle place Charles-de-Gaulle devenue aujourd'hui centre de loisirs.
- Ăcole primaire place du Foirail avant les travaux de rĂ©amĂ©nagement
- Commerces de proximité et produits régionaux: Payrac bénéficie de tous les commerces de proximité avec une épicerie Proxy, un tabac-presse, une boulangerie, un coiffeur, mais également d'une station-service et de plusieurs garages. Payrac dispose aussi de différentes boutiques de produits régionaux (Maison Jacquin, Maison Adenot, Fromagerie Lahore...).
- Secteur touristique : SituĂ© Ă la lisiĂšre du Parc Naturel RĂ©gional des Causses du Quercy, Ă mi chemin entre Sarlat et Rocamadour, le village de Payrac vie au rythme du tourisme. Le village comporte alors diffĂ©rents campings (Camping des Pins, Camping le Picouty, Camping Le Panoramic...), chambres d'hĂŽtes et gĂźtes. Payrac dispose Ă©galement d'un pizzeria prĂšs de l'Ă©glise, et d'un cafĂ©/bar. Un marchĂ© de producteurs fait vivrez le cĆur de Payrac l'Ă©tĂ©.
- Marché de Payrac sur la place du Marché, présent lors de la saison estivale.
- Maison de SantĂ©: Nouvelle architecture pour le village de Payrac, il aura fallu environ un an de travaux pour rĂ©aliser cette maison de santĂ© qui aura coĂ»tĂ© prĂšs de 1,4âŻmillion dâeuros. PortĂ© par la CommunautĂ© de communes du Pays de Souillac-Rocamadour depuis 2012, le projet a pour objectif de lutter contre la dĂ©sertification mĂ©dicale en permettant lâinstallation de mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, spĂ©cialistes et paramĂ©dicaux. La premiĂšre pierre est posĂ©e le 17⯠. Lâinauguration de cette trĂšs belle rĂ©alisation, signĂ©e de main de maĂźtre de lâarchitecte Ămilie Wattier-Darnis du cabinet ArkhidĂ©e, a eu lieu le . Ce bĂątiment dâune superficie de 700âŻm2 rayonnant de luminositĂ© comprend plusieurs pĂŽles dont celui de lâADMR, ses cabinets, ses espaces attente, ses bureaux, ses locaux techniques, son appartement destinĂ© aux mĂ©decins internes ou stagiaire. La Maison de santĂ© pluridisciplinaire regroupe aujourdâhui trois mĂ©decins, deux pharmaciens, quatre infirmiers, deux kinĂ©sithĂ©rapeutes, un orthophoniste, un podologue, une psychomotricienne, un dentiste, un psychologue et une diĂ©tĂ©ticienne, soit au total une quinzaine de professionnels de la santĂ©.
Personnalités liées à la commune
- Pierre Jules Amadieu, militaire né le à Payrac et tué le à la bataille de Rezonville.
- Alfred Margis, (Colombes, 1874 - Paris, 1913), « enfant de Payrac » auteur de la Valse bleue.
- Abbé Paul Boisset (Marmande, - Cahors, ), curé de Payrac de 1971 à 1994, poÚte et compositeur de chansons, biographe du bienheureux Antoine Auriel-Constant.
- Professeur Edmond Jouve (né le ), promoteur et président des Colloques francophones internationaux du Canton de Payrac (1991 - 2000).
- Philippe Loiseleur des Longchamps Deville (Dakar, - Toulouse, ), chevalier de l'ordre des Arts et Lettres, historien, historiographe de Payrac.
- Simonne Loiseleur des Longchamps Deville (Montgiscard, 1928 - Gourdon, 2018), prĂ©sidente du Cercle d'Ătude du Gourdonnais (1989-2018), chevaliĂšre de l'ordre des Arts et Lettres.
- le Pape Pie VII, qui s'arrĂȘta au relais de poste de Payrac dans la nuit du 30 janvier au .
- Roger ThiÚres, ferronnier d'art, artiste sculpteur, né et mort à Payrac (XXe siÚcle). Une salle d'exposition lui est consacrée à l'Office de Tourisme de Payrac.
HĂ©raldique
Blasonnement :
De gueules à la fasce d'argent chargée de trois fleurs de lys d'azur. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs dâune superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence dâespĂšces, dâassociation dâespĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et lâoccupation dâun logement connu Ă la taxe dâhabitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'Ă©tablissement, au sens de lâInsee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les donnĂ©es relatives Ă la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Payrac » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Payrac » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Payrac » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Payrac » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).
Autres sources
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Gourdon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Payrac et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le )
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « le géoparc des Causses du Quercy », sur le site des Géoparks de l'Unesco (consulté le )
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- « Réserve de biosphÚre du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le )
- « Bassin de la Dordogne - zone de transition - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Payrac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « bois des Dames et des pechs de Mouret et de Guidon » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Lot », sur www.lot.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Payrac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
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- Gaston Bazalgues, Ă la dĂ©couverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Ăditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 118.
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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