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CalĂšs (Lot)

CalÚs est une commune française située dans le nord du département du Lot, en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

CalĂšs
CalĂšs (Lot)
Moulin de Cougnaguet.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Occitanie
DĂ©partement Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Jean-François Poncelet
2020-2026
Code postal 46350
Code commune 46047
DĂ©mographie
Gentilé Calésiens
Population
municipale
168 hab. (2020 en augmentation de 7,01 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 4,9 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 48â€Č 48″ nord, 1° 32â€Č 19″ est
Altitude 277 m
Min. 99 m
Max. 295 m
Superficie 34,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Souillac
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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CalĂšs
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CalĂšs
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CalĂšs
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CalĂšs
Liens
Site web Site officiel

    ExposĂ©e Ă  un climat ocĂ©anique altĂ©rĂ©, elle est drainĂ©e par, l'Ouysse et par un autre cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possĂšde un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « vallĂ©es de l'Ouysse et de l'Alzou »), deux espaces protĂ©gĂ©s (les « falaises lotoises (rapaces) » et le « gĂ©oparc des causses du Quercy ») et six zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique.

    CalĂšs est une commune rurale qui compte 168 habitants en 2020, aprĂšs avoir connu un pic de population de 941 habitants en 1806. Ses habitants sont appelĂ©s les CalĂ©siens ou CalĂ©siennes.

    GĂ©ographie

    CalÚs est une commune située dans l'ancienne région du Quercy, en haute Bouriane, sur le causse de Gramat. Elle est bordée à l'est par l'Ouysse et traversée par la D 673 qui relie Gourdon et Rocamadour.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,7 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 10,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation : 921 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961[7] et qui se trouve Ă  15 km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 3], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[9], Ă  12,7 °C pour 1981-2010[10], puis Ă  13,1 °C pour 1991-2020[11].

    Espaces protégés

    La protection rĂ©glementaire est le mode d’intervention le plus fort pour prĂ©server des espaces naturels remarquables et leur biodiversitĂ© associĂ©e[12] - [13].

    La commune fait partie de parc naturel rĂ©gional des Causses du Quercy, un espace protĂ©gĂ© crĂ©Ă© en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'Ă©tend sur 102 communes du dĂ©partement du Lot[14]. La cohĂ©rence du territoire du Parc s’est fondĂ©e sur l’unitĂ© gĂ©ologique d’un mĂȘme socle de massif karstique, entaillĂ© de profondes vallĂ©es. Le pĂ©rimĂštre repose sur une unitĂ© de paysages autour de la pierre et du bĂąti (souvent en pierre sĂšche), de l’empreinte des pelouses sĂšches et du pastoralisme et de l’omniprĂ©sence des patrimoines naturels et culturels[15] - [16]. Ce parc a Ă©tĂ© classĂ© GĂ©oparc en mai 2017 sous la dĂ©nomination « gĂ©oparc des causses du Quercy », faisant dĂšs lors partie du rĂ©seau mondial des GĂ©oparcs, soutenu par l’UNESCO[17] - [18].

    La commune fait Ă©galement partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu rĂ©serve de biosphĂšre par l'UNESCO en juillet 2012[19] - [20].

    Un autre espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : les « falaises lotoises (rapaces) », objet d'un arrĂȘtĂ© de protection de biotope, d'une superficie de 6,6 ha[21].

    RĂ©seau Natura 2000

    Site Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă  partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a Ă©tĂ© dĂ©fini sur la commune au titre de la directive habitats : les « vallĂ©es de l'Ouysse et de l'Alzou »[23], d'une superficie de 3 009 ha, un territoire trĂšs riche en entomofaune, comprenant notamment, outre les insectes rĂ©pertoriĂ©s de l'annexe II, nombre d'espĂšces remarquables d'orthoptĂšres (Omocestus raymondi, Sphingonotus caerulans), de lĂ©pidoptĂšres (Brenthis hecate, Chazara briseis, Euchloe tagis) et de colĂ©optĂšres (Acmaedora pilosellae, Barypeithes pyreneus, Carabus hispanus, Sphenoptera parvula)[24].

    Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective d’amĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d’aide Ă  la prise en compte de l’environnement dans l’amĂ©nagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensĂ©es sur la commune[25] :

    • les « bois des Dames et des pechs de Mouret et de Guidon » (471 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[26] ;
    • les « combes de la Damette et de Gouny et combels tributaires » (1 961 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[27] ;
    • le « pech RoudĂ© et bois Grand » (345 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[28] ;
    • les « vallĂ©es de l'Ouysse et de l'Alzou » (3 030 ha), couvrant 5 communes du dĂ©partement[29] ;
    • les « vieux chĂȘnes de Cantegrel » (94 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[30] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 6] - [25] : la « vallĂ©e de la Dordogne quercynoise » (8 758 ha), couvrant 28 communes[Note 7] : deux en CorrĂšze, deux en Dordogne et vingt-quatre dans le Lot[31].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 Ă  CalĂšs.
    • Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
    • Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
      Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    CalÚs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [32] - [I 1] - [33]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2] - [I 3].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (66,1 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (63,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (58,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (31,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (7,3 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,3 %), prairies (1,2 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de CalĂšs est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage[35]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[36].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Ouysse et l'Alzou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-PyrĂ©nĂ©es rĂ©alisĂ©e dans le cadre du XIe Contrat de plan État-rĂ©gion, visant Ă  informer les citoyens et les dĂ©cideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[37]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989 et 1999[38] - [35].

    CalĂšs est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. Un plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies a Ă©tĂ© approuvĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral le pour la pĂ©riode 2015-2025. Les propriĂ©taires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mĂštres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situĂ©es Ă  moins de 200 mĂštres de terrains en nature de bois, forĂȘts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brĂ»lage des dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardins des mĂ©nages et des collectivitĂ©s est interdit. L’écobuage est Ă©galement interdit, ainsi que les feux de type mĂ©chouis et barbecues, Ă  l’exception de ceux prĂ©vus dans des installations fixes (non situĂ©es sous couvert d'arbres) constituant une dĂ©pendance d'habitation[39].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de CalÚs.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs[40]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[41].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 45,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,7 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 172 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 39 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 23 %, Ă  comparer aux 72 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[42] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[41].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[35].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă  sa traversĂ©e par une route Ă  fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions d’urbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[43].

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 9] disposant d'une retenue de 477 millions de mĂštres cubes[45]. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[46]

    Toponymie

    Le nom CalĂšs peut provenir[47] - [48] :

    • soit de la racine indo-europĂ©enne kal qui signifie pierre Ă  laquelle fut ajoutĂ©e le suffixe -ensis ;
    • soit d'un nom de domaine gallo-romain : Calicius avec le suffixe -anum.

    Histoire

    C’est en 930 qu’apparaĂźt le nom de CalĂšs. La paroisse fut alors donnĂ©e Ă  l’abbaye Saint-Martin de Tulle. Le village a connu beaucoup de vicissitudes. Il subit pillages et exactions de la part des Anglais au milieu du XIVe siĂšcle. Les guerres de Religion ne l’épargnent pas et ce sont ensuite les troupes de brigands et la peste qui sĂ©vissent. Au cours du XIXe siĂšcle le village se repeuple et la population tire ses ressources de la vigne jusqu’à sa disparition en raison du phylloxera.

    Vie locale

    L’économie repose :

    • sur l’agriculture : Ă©levage de brebis caussenardes ;
    • sur le tourisme : un hĂŽtel-restaurant, gĂźtes et chambres d’hĂŽtes.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[49]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1802 1813 Antoine Lacroix
    1813 1839 Amans Pierre Lacroix
    1839 1844 Hugues Darnis
    1844 1846 Jean Sanadre
    1846 1858 Henri Maynard De Lavalette
    1858 1862 Guillaume Vidal
    1862 1868 Jacques Lacroix
    1869 1878 Guillaume Lacroix
    1878 1881 Auguste Hebrard
    1881 1884 G. Darnis
    1885 1888 Antoine Serre
    1888 1893 Jean Hebrard
    1893 1895 Antoine Lamothe
    1895 1925 Marcelin Lacroix
    1925 1930 LĂ©on Maury
    1930 1935 Armand HĂ©brard
    1935 1944 Louis Alquié
    1944 1945 Paul Cabarroc
    1945 1946 Adrien Fabre
    1946 1959 Henri PagĂšs
    1959 1961 Albert Floirac
    1961 1988 Georges Floirac
    1988 1995 Jean Lormeau
    1995 2001 Georges Floirac
    2001 2014 Jacqueline Vergnes
    2014 2020 Marie Noëlle Tsolakos
    2020 En cours Jean-François Poncelet
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[51].

    En 2020, la commune comptait 168 habitants[Note 10], en augmentation de 7,01 % par rapport Ă  2014 (Lot : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    554601941674654661669704705
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    696723683620623614576588504
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    505471422305256232230184162
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    155139131130141149127125164
    2014 2019 2020 - - - - - -
    157169168------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee Ă  partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Au début du XXe siÚcle, CalÚs comptait 504 habitants[54].

    Économie

    Revenus

    En 2018, la commune compte 72 mĂ©nages fiscaux[Note 11], regroupant 142 personnes. La mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation est de 25 260 â‚Ź[I 4] (20 740 â‚Ź dans le dĂ©partement[I 5]).

    Emploi

    Taux de chĂŽmage
    200820132018
    Commune[I 6]3,2 %14,4 %13,3 %
    DĂ©partement[I 7]7,3 %8,9 %9,6 %
    France entiĂšre[I 8]8,3 %10 %10 %

    En 2018, la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©lĂšve Ă  83 personnes, parmi lesquelles on compte 71,1 % d'actifs (57,8 % ayant un emploi et 13,3 % de chĂŽmeurs) et 28,9 % d'inactifs[Note 12] - [I 6]. En 2018, le taux de chĂŽmage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supĂ©rieur Ă  celui du dĂ©partement et de la France, alors qu'en 2008 la situation Ă©tait inverse.

    La commune est hors attraction des villes[Carte 3] - [I 9]. Elle compte 29 emplois en 2018, contre 29 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi rĂ©sidant dans la commune est de 52, soit un indicateur de concentration d'emploi de 56,1 % et un taux d'activitĂ© parmi les 15 ans ou plus de 42,6 %[I 10].

    Sur ces 52 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 11,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

    Activités hors agriculture

    17 Ă©tablissements[Note 13] sont implantĂ©s Ă  CalĂšs au [I 13]. Le secteur du commerce de gros et de dĂ©tail, des transports, de l'hĂ©bergement et de la restauration est prĂ©pondĂ©rant sur la commune puisqu'il reprĂ©sente 29,4 % du nombre total d'Ă©tablissements de la commune (5 sur les 17 entreprises implantĂ©es Ă  CalĂšs), contre 29,9 % au niveau dĂ©partemental[I 14].

    Agriculture

    La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[55]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

    1988200020102020
    Exploitations18121111
    SAU[Note 15] (ha)1 0009651 1531 188

    Le nombre d'exploitations agricoles en activitĂ© et ayant leur siĂšge dans la commune est passĂ© de 18 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] Ă  12 en 2000 puis Ă  11 en 2010[57] et enfin Ă  11 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le mĂȘme mouvement est observĂ© Ă  l'Ă©chelle du dĂ©partement qui a perdu pendant cette pĂ©riode 60 % de ses exploitations[58] - [Carte 6]. La surface agricole utilisĂ©e sur la commune est restĂ©e relativement stable, passant de 1000 ha en 1988 Ă  1188 ha en 2020[Carte 7]. ParallĂšlement la surface agricole utilisĂ©e moyenne par exploitation a augmentĂ©, passant de 56 Ă  108 ha[57].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La rĂ©surgence de Saint-Sauveur, commune de CalĂšs.
      La résurgence de Saint-Sauveur, commune de CalÚs.
    • VallĂ©e d'Ouysse aprĂšs Alzou.
      Vallée d'Ouysse aprÚs Alzou.
    • Salle des meules du moulin de Cougnaguet.
      Salle des meules du moulin de Cougnaguet.
    • Église Saint-Jacques de CalĂšs
      Église Saint-Jacques de Calùs

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Site de l'Insee

    1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
    2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à CalÚs » (consulté le ).
    5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à CalÚs » (consulté le ).
    7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
    8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
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    Autres sources

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    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent Ă  maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[22].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en gĂ©nĂ©ral limitĂ©e, caractĂ©risĂ©s par la prĂ©sence d’espĂšces, d’association d’espĂšces ou de milieux rares, remarquables, ou caractĂ©ristiques du milieu du patrimoine naturel rĂ©gional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Pour cette ZNIEFF, l'INPN compte 30 communes dont trois en CorrĂšze et 25 dans le Lot mais le territoire de la ZNIEFF ne fait que tangenter ceux d'Altillac en CorrĂšze et de Puybrun dans le Lot, comme le montre la carte du site.
    8. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    9. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[44].
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. Un mĂ©nage fiscal est constituĂ© par le regroupement des foyers fiscaux rĂ©pertoriĂ©s dans un mĂȘme logement. Son existence, une annĂ©e donnĂ©e, tient au fait que coĂŻncident au moins une dĂ©claration indĂ©pendante de revenus et l’occupation d’un logement connu Ă  la taxe d’habitation.
    12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élÚves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
    13. L'Ă©tablissement, au sens de l’Insee, est une unitĂ© de production gĂ©ographiquement individualisĂ©e, mais juridiquement dĂ©pendante de l'unitĂ© lĂ©gale. Il produit des biens ou des services.
    14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    15. Les donnĂ©es relatives Ă  la surface agricole utilisĂ©e (SAU) sont localisĂ©es Ă  la commune oĂč se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc ĂȘtre interprĂ©tĂ©s avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activitĂ© sur plusieurs communes, ou plusieurs dĂ©partements voire plusieurs rĂ©gions.
    16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[56].
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
    3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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    5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

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